Répy

Ils feraient un résultat encore plus bas que Melanchan !

Le litre d'eau douce obtenue par désalinisation de l'eau salée vaut entre 100 et 1000 fois plus cher que l'eau douce naturelle. La désalinisation est procédé de riches disposant beaucoup d'énergie pour créer ces usines et les faire fonctionner.

Non elle n'est pas à poil ! Mais elle a donné une interview à un magazine qui montre souvent des femmes très dénudées. Certains vont critiquer ça et d'autres la trouver très "courageuse" ou au contraire, complètement déplacé. Pendant qu'on en cause, on oublie l'inflation, les menaces de Poutine, et les violences dans les manifestations.

Attention, j'ai seulement dit que la nappe du Dogger est pleine dans la région Vendée-Poitou Charentes. je ne sais pas où en est le niveau dans d'autres régions. ( Nb, il n'y a pas de "bassine du dogger" mais certaines bassines sont remplies avec la nappe du Dogger)

Cet hiver il a plus suffisamment pour remplir et faire déborder la nappe phréatique et remplir les bassines à parti de cette nappe. Mais cela n'a pas été le cas l'année précédente où le déficit hydrique a été très important et durable. La pluviométrie n'est pas une science exacte. Après des années d'abondance on peut avoir une ou deux saisons successives très déficitaires. Alors se pose le problème de l'accès à l'eau. Qui doit-on privilégier ? la fourniture d'eau aux particuliers ? l'eau pour les élevages et les cultures vivrières ? ou bien l'eau d'arrosage l'été en plein soleil pour faire de très grands rendements de maïs qui sert l'agro-industrie ? Une solution de bon sens consisterait à renoncer cette dernière culture dans des sols désséchants des plaines calcaires. Autrefois sur ces sols les agriculteurs ne cultivaient pas le maïs car sans eau il ne fructifie pas. Amors pourquoi ne pas reprendre ce principe de sagesse élémentaire. A Vix dans le sud-Vendée les établissements "Mercier-Groupe" sont n°1 ou 2 mondial de la production de plants de vigne greffés (25 millions de plants de vignes /an). Ces pépinières ont un taux d'enracinement de 95% à la condition que le sol ne déssèche jamais. Donc des tuyaux apportent l'eau goutte à goutte du mois d'avril au mois d'octobre et seulement quand cela est nécessaire. Il faut donc fournir de l'eau en la puisant dans la nappe. Si cela n'est pas fait alors l'entreprise aura perdu ses ventes et fermera mettant 200 personnes au chômage. Ce genre de culture à forte valeur ajoutée doit être défendue tant au niveau de l'exportation dans le monde entier que pour son action dans l'économie locale. Donc l'irrigation n'est pas toute à condamner mais il faut légiférer afin d'en limiter les effets néfastes.

Si tu savais le nombre de personnes qui croient que les fameuses bassines sont remplies directement par les pluies ! De même tous ceux qui croient que l'eau provient des rivières de la région. En moyenne chaque bassine est située à 10km de la rivière la plus proche alors que l'eau de la nappe est à 40-50m dessous.

elle aurait pété un câble ? Mais depuis le temps qu'elle est survoltée, tous les isolants diélectriques ont été cramés. C'est une pauvre femme qui relève de la psychiatrie profonde !

Les bassines ne sont pas remplies par l'eau de pluie qui tombe du ciel directement ( c'est insignifiant) mais elle sont remplies par pompage (du 1/11 au 31/03) dans la nappe phréatique qui est au-dessous. Bien sûr cette eau provient des pluies mais elle a traversé une ou deux dizaines de mètres de terrain calcaire situé au-dessus.

J'ai déjà dit que j'ai des attaches familiales en sud-Vendée, là où justement les 25 bassines pompent l'eau de la nappe du Dogger. J'y suis allé ces jours derniers et j'ai pu voir les vallées inondées ' ( vallée des Malléons à Oulmes) ou bien le déversement dans les canaux à Aziré près de Benet et à Fontaines. Actuellement cette nappe est pleine au point qu'elle se déverse vers les canaux du marais. Donc actuellement au premier avril la nappe phréatique est pleine ce qui est tout à fait normal en cette saison et aussi toutes les bassines ( 17 millions de m3) La situation hydraulique est très différente de ce qu'elle était l'an dernier à pareille époque. Le BRGM n'évoque pas une pénurie dans la nappe du Dogger en bordure nor du Bassin aquitain ( Vendée, Deux-Sèvres, Vienne). Sur le fond et pour les années à venir, il faudra quand même poser la question des cultures irriguées. Certaines dont le maïs ''industriel'' doivent passer après l'approvisionnement en eau potable et après les cultures maraîchères, ce qui n'est pas le cas actuellement.

Une petite injection de neurones sans doute achetés en vente libre chez Castorama ou chez Leroy-Merlin au rayon bricolage ?

ma femme l'a écoutée ce matin sur Europe 1 Elle a dit une monstruosité "géologique" prouvant une fois de plus que la polémique et lgrès différente de la science. En particulier cette conne a déclaré que si on pompe l'eau de la nappe phréatique celle-ci va se déformer et cela aggravera les sinistres des maisons construites sur un sol argileux. Pour les gens qui ont "un peu d'intelligence" : 1° l'argile est une roche imperméable mais qui peut avoir jusqu'à 30% de sa masse composée d'eau. S'il fait trop sec, cette eau va partir et l'argile va se crevasser. les murs construits en périphérie par principe vont se tasser inégalement d'où des fissures Lors des pluies suivantes, l'eau ne va pas arriver partout sous le sol de la maison et les fissures vont encore rejouer. 2° la nappe phréatique du Dogger ( Jurassique moyen) est en calcaire poreux mais ce calcaire a l'aspect d'une pierre de taille classique et est moins poreuse qu'un parpaing. Quand la nappe se vide, la stabilité géométrique de la couche géologique est inchangée, seules les porosités se vident de leur eau. Donc la Rousseau qui annonce des tassements de sols à cause des pompages ferait bien de se tasser un peu car elle nous pompe l'air !

Les supporters smicards ne diront rien car on ne touche pas au "sacré-foot" ni à leur idole !

Ce n'est pas une déclaration de biologiste ni de biochimiste ! Un peu de bon sens, imaginons qu'on ralentisse le vieillissement cellulaire, à quoi pourraient ressembler les vieillards avec un corps "rafistolé" mais un esprit complètement dépassé par le monde qui les entourera ?

Faut pas déconner ! Sur les 10 ou 15000 manifestants il y avait entre 500 et 1000 fous-furieux qui sont venus avec des armes avec l'intention de tuer ou blesser gravement. Dans leur immense majorité, les manifestants sont venus le mains vides dire non à l'agriculture intensive qui a besoin d'eau pour son maïs à vocation industrielle. J'ai déjà expliqué que cultiver du maïs dans des sols calcaires qui ne retiennent pas l'eau alors que le maïs en a besoin au moment des mois d'été les plus secs est une aberration agricole, et écologique. Ceux qui se sont battu ne sont pas les agriculteurs (non irrigants) mais des troupes aux ordres de Mélanchon et renforcés par quelques centaines de casseurs "internationaux", véritables professionnels de ce genre de "combat". Quant au vocable de "méga bassines" il est stupide car aucune n'atteint le méga m3 . Côté technique pour rentabiliser l'investissement ( on pourrait en construire contre les feux de forêt) il doit y avoir une bonne proportion entre le volume d'eau et le volume de la paroi. Au-dessous de 300 000 m3 le rapport est défavorable.

le fumeur collectionne les cigarettes, le poivrot collectionne les boissons. le kleptomane collectionne les prises..de risque de se faire prendre. Le collectionneur n'est pas un dérangé mental tant que sa collection ne mets pas sa vie ou celle de ses proches en danger. Je ne suis pas collectionneur et je n'en ai jamais fréquenté de près mais il ne me semble pas évident de le détecter au premier regard !

Le gouvernement a déjà repoussé au 1° avril la suppression du tickets de caisse. il parle maintenant de la repousser encore de quelques mois.

Selon le syndicat agricole minoritaire la bassine de sainte Soline va fournir de l'eau à des irrigants qui sont au nombre de 6% des agriculteurs de la commune d'implantation. En Vendée où j'ai encore des attaches familiales, je sais que la bassine près de Nieul sur l'Autise fournit de l'eau à 9 agriculteurs sur les 43 des trois communes voisines de la bassine (Nieul, St Pierre le Vieux et Maillezais) cette bassine est la plus ancienne et date de 2007 pour 512 000 m3. Quand elle était en creusement, j'y suis allé pour chercher de grosses ammonites de près de 50 cm de diamètre.

Tu oublies qu'il y a encore des gens âgés qui ne maîtrisent pas l'informatique mais qui savent lire. Pour ces gens à petit revenu, le ticket de caisse leur permet de tenir leurs dépenses. Ce sont peut-être des "grincheux", des "réfractaires" mais il n'ont pas eu l'occasion ou les moyens d'apprendre, d'utiliser et d'acheter le matériel informatique de base ( ordinateur ou téléphone. La marche forcée vers la numérisation de la société laisse un certain nombre de personnes sur le bas côté de la route. Pour citer Leclerc où je vais faire mes courses, la caissière me demande si je veux le ticket de caisse. Que je le prenne ou pas elle me donne en plus un long papier sur lequel il y a entre autres un "avantage" de 2 € sur mon prochain achat de 40 € la semaine prochaine à la condition de présenter le dit papier. Si le ticket de caisse est si ruineux, pourquoi imprimer un nouveau papier aussi long pour m'annoncer ce genre "d'avantage" ?

Ce qu'il faut savoir sur les bassines de Vendée-Poitou-Charentes: - elles sont payées aux 2/3 avec de l'argent public ( taxe sur votre eau et vos impôts) - l'eau de la nappe phréatique est en baisse (faibles de pluies et sur-exploitation de la nappe) - pour une culture industrielle qui ne sert pas directement notre alimentation - cette irrigation nécessite davantage d'engrais et de pesticides. - pour seulement 6% des agriculteurs ( les gros céréaliers qui ont déjà de belles subventions) - augmentent le risque de couper la ressource en eau de Niort, Fontenay-le-Comte, Luçon... - la baisse de la nappe va siphonner l'eau du marais poitevin ( souvent observé l'été). - assèchement précoce de rivières et canaux (néfaste pour l'écologie des zones humides) .............................. L'eau douce est une denrée qu'il faut ne plus gaspiller : elle est notre bien à tous et non pas à quelques catégories de privilégiés.

payer en chèque ou en liquide ça ne remplace pas le ticket de caisse. Celui-ci décrit le détail de l'achat ce qui n'est pas le cas des divers moyens de paiement.

Les nappes aptes à fournir de l'eau pour l'arrosage agricole dans les régions calcaires sont dans le Dogger au Jurassique moyen.( -180-150 Ma) Cette eau est riche en calcaire mais elle est située entre 10 et 80m de profondeur. Si on va chercher de l'eau dans des couches plus profondes quand elle existent, ces eaux sont fortement minéralisées souvent avec des ions toxiques, ensuite elles sont plus coûteuses à pomper et enfin ce sont des nappes captives qui ne se rechargent plus. Elles sont à usage unique comme les mines ou gisements de pétrole. Donc seules les nappes "rechargeables" peuvent être exploitées. Mais avec le maïs, le besoin en eau l'été est très supérieur à l'eau de pluie mais aussi à la réserve présente dans ces nappes. Une seule conclusion : pas de culture intensément irriguées dans des sols et sous-sols en déficit hydrique. L'humain s'est habitué à l'immensité des réserves (eau, pétrole.. Pour le pétrole, les géologues spécialistes sont formels : le pick-oil a été atteint en 2008. Depuis cette date on tape dans la seconde partie du pétrole présent sur Terre. Sauf que ce pétrole est plus profond, plus disséminé, et les gisements plus diffus. En bref, on va très vite vers un pétrole rare et donc cher. Pour l'eau douce il va y avoir le même phénomène. La consommation en eau douce est exponentielle. Mais par exemple pour l'irrigation du maïs on fait comme si la réserve du sous-sol est illimitée. Or elle ne l'est pas. Ainsi la couche poreuse du Dogger n'a pas partout la même épaisseur, et elle est faillée. Donc ce n'est pas un "magasin" à capacité bien déterminée et il a des fuites naturelles. Les arrosages d'été peuvent atteindre des volumes supérieurs à la capacité du réservoir. Mais alors cette nappe qui alimente les puits, les fontaines, les adductions d'eau des villes et villages va tarir. Doit-on maintenir cette culture extensive au détriment de la majorité de la population de ces contrées. J'ai choisi mon camp ce sera non à cette culture "artificielle"

Le rendement thermo-électrique des centrales thermiques ( charbon, fuel, gaz et nucléaire) est voisin de 35%. C'est lié au théorème de Carnot qui définit le rendement maximum de tous les moteurs thermiques. Donc les 2/3 de la chaleur produite doit être rejeté dans l'environnement. Pour les bagnoles c'est 80% !

Le département de la Vendée a construit 25 bassines de cette même capacité moyenne et personne ne parle de "mégabassines". Le problème nouveau est le déficit des pluies. Avec le régime des pluies "normal" (la moyenne décennale) les bassines étaient une solution acceptable. Mais depuis 2 hivers où la nappe phréatique ne fait pas le plein, et où les étés sont particulièrement secs, il devient stupide de construire ces réserves pour permettre à de gros agriculteurs de produire du maïs pour alimenter la filière industrielle de l'amidon de maïs alors que dans ces mêmes régions, on va manquer d'eau pour les cultures maraîchères et que les villes risquent la pénurie d'eau l'été. Je le répète : il suffirait d'interdire la culture du maïs sur les sols désséchants et la réserver aux sols gardant une bonne réserve d'eau l'été. Ce serait une bonne décision politique allant dans le bon sens de l'écologie et de la sauvegarde de la ressource en eau. Cela ne fâcherait que les gros agriculteurs.

j'ai un avis contraire : celui de l'ancien hydrogéologue de la Vendée ! Quand le niveau des pluies est faible comme depuis 2 hivers, la remontée de la nappe phréatique est amputée du prélèvement des 25 bassines du sud-Vendée qui qui fait un prélèvement de 14 millions de m3. Effectivement les niveaux moyens enregistrés par 8 piezomètres le confirment au premier jour du printemps le niveau moyen de la nappe n'est pa remonté suffisamment. Cet hydrogéologue ne pouvait pas en parler tant qu'il était consultant pour le département. Un autre géologue (indépendant) Pascal Bouton a écrit dans le journal O-F hier : "Le niveau des nappes phréatiques n'est pas remonté beaucoup cet hiver. Pomper dans ces nappes (du Dogger) va avoir un impact. Les rivières alimentées par le débordement des nappes sont menacées". Un autre géologue de compléter : "Deux autres phénomènes vont s'ajouter :1 passage d'eau trouble du marais poitevin dans la nappe alors que c'est le contraire l'hiver et 2, entrée d'eau salée plus dense dans la nappe proche de la côte atlantique. Cette eau salée ne pouvant plus ressortir en raison d'attractivité ionique spécifique". Alors , pourquoi continuer à soutenir de gros agriculteurs qui font de l'industrie polluante en engrais en utilisant une eau propre qui va manquer aux villes et aux cultures vivrières ? Du maîs oui, mais seulement dans des sols qui n'ont pas besoin d'irrigation Ce n'est pas l'avis des géologues "indépendants" que je fréquente !

la chose nouvelle que personne ne relève est la suivante : la demande en eau d'irrigation est supérieure à la réserve géologique ! Autrefois la sagesse gouvernait l'agriculteur : il ne cultivait que ce que le sol pouvait produire. Dans une prairie ayant des joncs, le pH =4 : jamais du blé n'y pousserait. Alors on y laissait paître des vaches. À l'opposé, un sol caillouteux désséchant dans la plaine calcaire, jamais on aurait tenté une prairie permanente et encore moins de cultiver du maïs. Mais voilà que les capitaux sont arrivés : engrais à gogo, tracteurs puissants, conseillers agricoles et caves coopératives, tout le monde s'est mis à cultiver de tout et partout. Pour faire du maïs dans un sol sans eau et sans argile, eh bien on arrose ( irrigation) tant pis si l'engrais est lessivé et va polluer la nappe phréatique qui alimente la ville voisine. Quant à l'eau, on perce un forage de 20 à 80 m et on va la chercher dans la dite nappe phréatique. Au final les récoltes sont bonnes et le revenu est conséquent et tous les agriculteurs du coin veulent faire pareil. Mais alors la nappe phréatique baisse dangereusement. Sur la côte vendéenne l'eau salée envahit la nappe et c'est irréversible. Alors on décrète les bassines comme solution miracle : pour quelques dizaines de gros agriculteurs on crée une bassine qui se remplira avec de l'eau pompée du 1-11 au 31-03. Ces bassines sont payées par les agences de bassin ( taxe sur votre eau) +une aide de la région ( vos impôts) et un petite part par les irrigants. C'est ainsi que 25 bassines ont été créées en Vendée. Dans les Deux-Sèvres, le sud du département a un sol calcaire sans eau de surface et en sol jurassique ou crétacé. C'était le pays des chèvres car les pâturages en herbe épaisse étaient rares. Mais certains agriculteurs veulent faire du maïs et il leur faut donc de l'eau, beaucoup d'eau. d'où les projets de bassines. Mais l'eau de la nappe phréatique n'est pas infinie et elle est même en baisse. D'où la contestation : pourquoi pomper l'eau de la nappe qui se fait rare pour produire un maïs "industriel" alors que l'eau va manquer pour les culture "nourricières" et potagères. La colère est donc fondée et c'est pas une lubie d'écolo de salon. La ville de Niort et la ville de Melle ont déjà frôlé par deux fois l'arrêt de la distribution d'eau potable tant la nappe était basse. L'eau est un bien précieux pour qu'on la réserve à des usages prioritaires plutôt qu'à produire du maïs pour l'industrie ( papier biodégradable en amidon de maïs....) Bien sûr les professionnels européens de la castagne déboulent et c'est la casse