Serguei Zoubatov

Mais... Mais... Mais.. Si Jimmy45 joue le rôle de la Pucelle, alors qui suis-je? Feriez-vous de moi un Lancastre, un duc de Bedford? Horreur! Hors sujet, peut-être pas. Mais vous êtes en dehors de la conversation actuelle, qui portait sur l'assertion -initiée par Pales- qui veut que les cultures meurent quand elles ne se mélangent pas à d'autres cultures. Bref, l'apologie du métissage culturel. Qu'ont laissés les arabes lorsqu'ils nous envahirent dans les années 730? Pas grand chose. Rien de constitutif de notre culture. Idem pour les Huns: leur passage a marqué notre Histoire mais pas notre culture. Quant aux colonies françaises, même affaire: en quoi ont-elles marquées notre culture? Notre Histoire et notre politique, oui, mais notre culture? L'existence de réminiscences culturelles ne signifie absolument pas que la culture elle-même a survécu. Bien au contraire: ces traditions ne sont que les reliquats des anciennes cultures précolombiennes triomphantes. Qui furent vaincues et écrasées. Que reste-t-il de ces anciennes cultures? La religion? Non. Le système politique? Non plus. Le mode de pensée? Encore moins. La langue? Même pas: les langues sud-américaines sont l'espagnol et le portugais en grande majorité. Ces quelques traditions ne sont que des survivances sans réelle importance devant la disparition du reste. Elles ont été plus ou moins acceptées et récupérées par les vainqueurs au fil du temps. Mais elles ne constituent plus une culture à part entière. Le mélange des populations celtiques de Gaule et des populations latines d'Italie. Avec une forte prédominance gauloise dans le sang, et une nette prédominance latine dans la culture.

Je m'enorgueillis d'être vomis par les tièdes et les fous.

Oui, j'ai bien compris que vous parliez génétique. Mais ça ne change rien au fait que vous êtes hors-sujet: nous ne parlions pas "mélange ethnique" mais "mélange culturel". Et non, je ne remonte jamais plus loin qu'aux Gallo-romains et aux francs pour ce qui concerne la France. Parce qu'avant eux, il n'y avait pas de France. Donc pas de culture française.

Les morts de la Guerre 14-18 sont tombés pour la France. Ce qui serait irrespectueux envers eux, ce serait de ne pas s'attaquer à Hollande.

Personnellement, j'approuve cette action. Mais il ne faudrait pas se cantonner à huer le président, il faut aller plus loin encore. Quant au moment choisi... Hollande est bunkerisé, il ne sort plus que quand il n'a pas le choix. Alors évidemment...

Un choix de con, même majoritaire, reste un choix de con.

Je vous poserais bien la même question. En dehors de hurler et de répéter vos inepties, avez-vous quelque chose de sérieux à nous proposer? Encore un "français sur papier" qui mériterais de perdre sa nationalité. Je ne sais pas si d'autres ont fait "mieux" que nous. Et je ne pense pas. Ce que je sais, c'est qu'il y a énormément de cultures tout aussi intéressantes et riches que la nôtre. Mais elles le sont justement parce qu'elles ne ressemblent pas à la culture française. Mais encore faut-il pouvoir les apprécier à leur juste valeur, ce que votre fameux mélange rend impossible. En dehors des lettres et des chiffres, pas grand chose. Avant que vous ne me sortiez l'histoire de la philosophie grecque qu'on aurait récupérée grâce à eux, c'est un mensonge. D'abord, parce que cette philosophie s'était perpétuée par d'autres voies, comme les copistes du Mont Saint Michel (lire "Aristote au Mont Saint Michel"). Ensuite, ce ne sont pas les arabo-musulmans qui ont conservés les textes grecs. Mais les populations chrétiennes et juives non-musulmanes (arméniens, entre autres). Enfin, cette philosophie nous a surtout été transmises par les lettrés de Constantinople qui se sont réfugiés en Occident après la chute de la ville. Voyons voir, qu'est-ce que les arabes ont bien pu nous apporter d'autre... Les raids sur nos côtes pour nous asservir. Les loukoums, aussi. Quelques épices. Sur une base strictement ethnique, la population française était de souche gallo-romaine avec un léger mélange de sang franc. Et ce jusqu'au XXe siècle. L'apport massif de sang étranger ne débute qu'avec l'immigration massive, à partir du milieu du XXe siècle. Pour le métissage, vous repasserez. Par ailleurs, vous confondez complètement le mélange/métissage ethnique et le mélange culturel. Vous parliez, messieurs, du mélange des cultures. Faut-il vous le rappeler? Que viennent faire, donc, des considérations sur les races, les ethnies, dans l'affaire? A moins, bien sûr, que vous ne considériez que la culture soit attaché à la race/ethnie. Ce qui, là, se rapprocherait du racisme. J'attend avec impatience que vous pointiez le moment où j'aurais confondu "civilisation" et "race". Les seuls qui l'ont fait, ici, ce sont Pales et Fabule. Maintenant, si vous souhaitez continuer sur ce plan là, je vous aiderais volontiers en vous donnant l'adresse de l'officine la plus adaptée pour vos dénonciations: C'est par là, troisième maison après la Kommandantur: http://www.sos-racisme.org/

Quel rapport avec la république ? Réfléchir en dehors des clous, c'est déjà un acte anti-républicain. Réfléchir tout court ne devrait pas tarder à l'être aussi, d'ailleurs.

Vous ne faites toujours que répéter la même chose. Vous ne donnez aucun exemple concret, vous n'étayez nullement votre "thèse" (si on peut appeler ça une thèse). Vous voulez montrer que la culture française est issue de siècles de mélanges? Vous allez devoir partir de l'origine, soit de la culture gallo-romaine à laquelle les francs se sont assimilés (qui est la base de notre culture) puis remonter l'axe du temps en décrivant quand la culture française s'est mélangée aux autres, comment, qu'est-ce qu'elle a pris, ce qu'elle est devenue au fil du temps. Cela vous fait rien moins que 1 500 ans d'Histoire à étudier. On vous retrouve dans 15 ans? En attendant, vos assertions ne valent pas un poil de souris.

Retour des frontières, et donc sortie de Schengen et de l'UE. Expulsion immédiate (ou la plus rapide possible) de tout clandestin découvert. Fin temporaire de l'immigration légale de façon temporaire pour laisser le temps à la France le temps d'assimiler les vagues successives d'immigrés déjà arrivées sur son sol. Mesure qui se conjuguerait avec l'expulsion de toute personne refusant cette assimilation. Puis, établissement d'une immigration extrêmement surveillée. On ne laisse entrer que ceux dont on a besoin. Pas de regroupement familial. L'accès à la nationalité sera aussi rendu plus difficile, on ne bradera plus cet immense honneur qu'est "être français". Ca vous va? Un tel programme ne peut réussir que si, également, on s'arrange pour diminuer les flux migratoires. Il est possible de couper ces flux en grande partie à leur source en oeuvrant en faveur de la stabilité dans les pays qui sont à l'origine des mouvements. Cela signifie abandonner cette connerie d'idéologie néo-colonialiste qui consiste à répandre les droits de l'homme et la démocratie partout et adopter une politique adaptée aux cultures locales. La Vérité, le bon sens et l'intelligence ne sont en rien dépendants des siècles.

Cela n'est aucunement une preuve. Des milliers, des dizaines de milliers de gens sont français sur le papier mais ne le sont pas en réalité.

Parce que vous croyez réellement que la démocratie moderne est autre chose que l'outil des puissants? Ce n'est même pas une question d'hommes politiques. Eux ne font que profiter du système, tout en le perpétuant. C'est une question de régime politique. Le problème vient de la République, de la démocratie moderne.

Oui, on connaît la chanson. Le problème, c'est que vos dénonciations tiennent surtout du délire et non de la réalité. Des propos qui établissent comme principe l'existence et la hiérarchisation des races, il y en a peu.

A-t-on vraiment besoin d'une source pour savoir que les "communiqués" de mouvements comme "La Horde" (dont le nom est déjà tout un programme) sont tout sauf sérieux? Peut-être que si j'ai du temps à perdre, je me lancerais dans une analyse un peu plus précise. Et ce au risque de perdre quelques neurones (on ne se frotte pas sans dommages au vide intersidéral).

Il n'en reste pas moins que vous n'avez avancé aucune preuve de cette assertion. Et que, à l'inverse, j'ai donné quelques exemples argumentés du contraire.

Vous allez essayer de nous faire croire que les juifs d'aujourd'hui sont traumatisés par quelque chose que l'immense majorité n'a pas vécu? Bon courage. Y a-t-il une seule raison valable qui justifierait que l'on soutienne Israël?

Votre analyse est des plus développées. Même remarque. Etre moqué par les fous... Quel plaisir!

Certes, certes. Mais, par charité, je tenais à ménager notre petit camarade.

Le chantage à la Shoah, selon Soral, est l'éternelle posture victimaire que prend Israël. Par ailleurs, il n'y a justement aucune raison pour que nous soyons "amis" avec Israël. L'amitié n'existe pas en relations internationales. Et une alliance avec ce pays ne nous apporte rien de réel.

La gauche est très divisée entre les anti-sionistes et les sionistes. Pour les seconds, l'idée même de toucher à Israël est impensable. Je ne sais plus quel député avait déclaré un jour, à un rassemblement pro-israélien: "aujourd'hui, au PS [ou à l'UMP, je sais plus], on avait une réunion sur les retraites. Eh bien j'ai préféré venir ici, avec vous. Parce que, pour moi, Israël est plus important que les retraites!"

Si l'on en croit les Maîtres Quenelliers, il s'agit du fameux "chantage à la Shoah". Vous croyez que ça peut marcher pour d'autres? Créer une Zoubatophobie, ça serait pas mal...

Mais encore faudrait-il que les propos incriminés soient réellement racistes. Ce qui est rarement le cas.

La Horde... Tout ce qu'il y a de plus objectif et de neutre au monde... Je ne vais même pas essayer d'analyser ces bêtises: analyser le vide n'est pas possible.

Notre société est tout ce qu'il y a de plus démocratique (et ce n'est pas vraiment un compliment dans ma bouche).

Le totalitarisme n'est absolument pas passé de mode, bien au contraire. Il n'a fait que changer de visage. Mais il est encore bien présent dans la société. Bien plus qu'avant, même. D'autant plus que le totalitarisme est l'une des bases du monde moderne: le refus de toute Loi Supérieure aux décisions humaines mène au totalitarisme.