Tequila Moor

À l’usage des humbles A l’usage des humbles, de ceux qui s’aiment, j’écris que la terre est dure, que tout passe, hormis l’amour. J’écris ce que je sais et ce que nous savons, mais que nous avons à mieux connaître pour vivre, Que la fougère épouse le houblon, Que l’amour n’est jamais malheureux. J’écris à longue haleine parce qu’au bout du souffle il y a le rire à délivrer. J’écris le monde qui sera. Ce n’est pas en un jour qu’il viendra, mais après un long respect, une longue connaissance. J’écris pour assumer le bonheur. Et que m’importe comment si l’herbe au crépuscule a un langage stellaire. Si je dis que tout est familier, ceux qui s’aiment entrent sans hésiter dans le système des gravitations. M’entendez-vous ? La mer est à ma porte et je ne la retiens que par un tout petit peu d’imagination. M’entendez-vous lorsque j’accorde audience aux grands thèmes de passage ? Je me bats avec les éclats de rire, les armes de la jeunesse, avec la centaurée sauvage, la bourrache et le lotier. J’appelle au nom de la santé des prés, de la houle des sainfoins, de la sueur des hommes. J’appelle au nom des cheveux de l’aimée, d’une main prise sur l’épaule, d’un avenir commencé à deux. Avec les armes du plaisir, avec les larmes du désir. J’écris le bonheur sur la table. Jean Malrieu

Elle n'est pas trop mal la dernière saison sans Kevin Spacey. Bonne occasion pour Robin Wright de s'affirmer.

Oui, la distribution est top, mais j'ai le souvenir d'une direction d'acteurs est un peu trop glacée sur le long terme, alors que j'aurais espéré parfois un peu plus de vie et d'expression des sentiments : Fincher a vraiment imposé sa marque. Je dis ça, mais mon personnage préféré de la série est le président russe, sorte de Poutine diabolique, joué par Lars Mikkelsen, le frère de Mads... Et comme serpent glacial, je le trouve pire qu'Underwood. Je ne sais pas, elle est de toute manière différente de la version américaine, peut-être aussi moins amorale. [EDIT] J'ai dit une connerie, y'a 3 saisons. Ce qui fait l'équivalent d'une saison du House of Cards américain. Gratuite sur Arte.

Oui, c'est en fait une adaptation d'une série anglaise bien plus ancienne. J'ai prévu de la regarder, mais ce n'est pas encore fait.

Version américaine ?

Oui, même si je ne crois pas qu'il y ait eu une volonté machiavélique d'inventer le romantisme. Je crois qu'il est apparu avec le choc de la Révolution Française puis ensuite avec la volonté de conquête de Napoléon, tout ceci ayant bouleversé l'Europe et redéfini les idéaux et les aspirations culturelles. Après tout, le romantisme est d'abord le fait d'artistes à la base. Dans un autre genre, on peut faire remonter l'idéologie marxiste à la philosophie de l'histoire de Hegel, qui s'est elle-même constituée en étudiant les révolutions anglaise et française. Mais il y a des idéologies qui apparaissent, puis il y a ceux qui s'en servent...

Ce fut aussi une idéologie sympa pour réveiller le patriotisme ou le désir révolutionnaire de ces messieurs, car dans le cadre des guerres et des changements politiques constants du XIX° siècle européen, on avait un peu besoin d'hommes ne souhaitant pas trop réfléchir, capables au contraire de s'engager de façon aussi passionnée dans l'amour que dans la défense d'idéaux plus grands que leur petite personne... Mais ça ne touchait probablement qu'une minorité de nobles ou de bourgeois.

Bonne question. Je ne connais pas les détails, je comprends ça surtout comme une étape vers le bannissement. Faut vérifier dans les CGU.

Membre Restreint, je crois

Cela dépend : l'homosexualité féminine peut aussi déclencher des envies de viol chez des mecs bien primitifs, persuadés d'être ceux qui pourraient "convertir" des lesbiennes au droit chemin de l'hétérosexualité.

Il faut demander à @_Dolph ou @Nephalionou @January de supprimer les images dans ton/tes message(s), je pense.

Je doute que beaucoup de phobiques viennent maintenant participer à ce topic, vu toutes les images d'araignées en gros plan qui y furent postées... Dommage de se priver de leurs interventions. Sinon, les phobies ont leur source dans la partie du cerveau en charge des réponses basées sur la peur, à savoir l'amygdale. Alors que la reconnaissance des formes ou des sons, qui seront perçus comme autant de stimuli déclenchant l'action de l'amygdale, se situe dans le thalamus. Ce dernier développe, chez un individu en formation, des neurones qui héritent d'informations déjà encodées, transmises par atavisme : dit simplement, nous héritons en grandissant de données sensorielles venant de nos ancêtres, en particulier sur les dangers qu'ils rencontrèrent souvent. Parmi ces dangers : serpents, araignées, excréments, pourritures, etc. Ce qui fait qu'un enfant peut reconnaître une araignée ou un serpent, et en avoir instinctivement peur, même s'il n'en a jamais rencontré avant et ne sait rien du danger réel se trouvant là. Ainsi, la donnée "serpent" ou "araignée" sera perçue par les sens, puis transmise au thalamus pour traitement de l'information : le thalamus reconnaîtra une forme connue, et transmettra un signal à l'amygdale pour déclenchement de réaction appropriée (peur). Pour les phobiques, le premier problème est qu'une réaction intense va être induite au niveau de l'amygdale, comme panique devant une petite araignée inoffensive, ou mouvement de fuite devant une simple image de serpent. Le second problème des phobiques est que l'information n'est pas retraitée ensuite, pas amoindrie par le raisonnement, pas inhibée par l'expérience. En effet, 2 circuits de la peur existent dans le cerveau. D'une part le circuit court, sens > thalamus > amygdale > action, comme décrit ci-dessus. D'autre part le circuit long, sens > thalamus > cortex cérébral > amygdale > action, où le cortex jouera un rôle de traitement affiné de l'information (analyse de l'araignée perçue, pour savoir si ce n'est par exemple qu'une image) et d'amoindrissement des réactions (transmission à l'amygdale d'un ordre de déclencher une petite gêne au lieu d'une panique, par exemple, ou même aucune transmission du tout). Chez les phobiques, le circuit long est rarement activé en ce qui concerne l'objet de leur phobie : ainsi ils apprennent très lentement de l'expérience, et restent presque toujours dépendants de la réaction induite par le circuit court de la peur. C'est pourquoi un traitement efficace d'une phobie consiste à déclencher cet apprentissage en activant graduellement le circuit long, de façon à ce que le cerveau apprenne de lui-même à gérer (via le cortex cérébral) les informations recueillies par les sens. Une petite vidéo sur le sujet, basée sur les travaux de Joseph LeDoux, neurobiologiste spécialiste de la peur, ayant formalisé ces 2 circuits :