Tequila Moor

Dédicace aux amours d’été qui finissent

Every Frame A Painting (courtes vidéos VOSTFR)

Ce genre de phrases, dans la bouche d’un médecin, ça veut jute dire : « Vous voyez le désastre que vous déplorez tous les jours devant votre miroir ? Habituez-vous, ça risque de durer… »

Pour... heu... tout le monde ! (sauf ceux qui n'aiment pas les chiens)

Ah oui, les fameux délices du si j’avais fait ceci, si j’avais dit cela, si je n’avais pas été aussi con, si j’avais plus pensé à l’autre qu’à moi, etc… L’avantage d’avoir eu quelques histoires d’amour, c’est de me trimballer des remords et des regrets plein la hotte, et finir par comprendre que je ne suis pas très doué pour ça. D’ailleurs, à chaque fois que j’ai rallumé des braises éteintes cela se solda par un échec, comme quoi je ne suis pas né sous le signe du phénix.

Merci, déjà vu... 3 fois, dont 2 en entier ! La première fois, je n'ai pas tenu une saison, le coup du monologue intérieur m'a gonflé. La seconde, j'ai été jusqu'à la fin et j'ai bien aimé, avec cependant un bémol pour la dernière saison & son twist final. La troisième fois, j'ai vu qu'il avait été bien amené, donc tout va bien. Hormis de petits problèmes de vraisemblance (en particulier pour les hacks physiques) mais qui n'ont pas grande importance vu la situation telle que révélée à la fin. Merci. Faudrait que je le vois, d'ailleurs, je me rends compte ne pas connaître le cinéma de Roberto Benigni.

Non, je n'ai pas la mélancolie heureuse : ceci me semble même un poncif de littérature. J'ai plutôt la mélancolie contrariée : je suis désespérée de vivre, mais j'essaye de combattre ce sentiment. Bien évidemment, ça ne fonctionne pas la plupart du temps, mais ce n'est pas grave : comme plaisantait Camus, il faut imaginer Sisyphe heureux.

Si on oppose optimisme et réalisme, il me semble que cela n'est possible que si on prend en compte un optimisme absolu, ou optimisme fondamentaliste. Donc une pensée du genre "tout va forcément aller mieux, tout à l'heure, demain ou plus tard, je n'ai pas besoin de m'en faire". En gros, c'est la cigale dans sa fable avec la fourmi. Sinon le réalisme c'est se dire "il se peut que ça aille bien plus tard, il se peut aussi que ça aille mal, certaines choses dépendent de moi, d'autres n'en dépendent aucunement, je vais juste essayer de faire mon maximum". Ce qui inclut donc un optimisme relatif, mais également un pessimisme relatif. Le pessimisme relatif n'est pas se dire que "tout va forcément empirer, tout à l'heure, demain ou plus tard, il est inutile de faire de efforts" : ça c'est le pessimisme absolu. Le pessimisme relatif c'est se dire "il y a des risques que certaines choses empirent, que faire pour l'éviter ou en amoindrir les effets ?" Ainsi, faire des économies pour pallier un éventuel coup dur, faire du sport pour éviter les accidents cardio-vasculaires, prendre une assurance habitation car les accidents et les incendies arrivent, c'est inclure un peu de pessimisme relatif dans sa vie. Et inventer un système social de retraite, prévoyance, assurance chômage ou maladie, c'est faire preuve d'un pessimisme relatif à l'échelle d'une nation. Par ailleurs, le réalisme inclut aussi de l'optimisme relatif. L'optimisme relatif c'est se dire "il y a des chances que certains choses s'améliorent, comment augmenter ces chances, et comment augmenter les effets bénéfiques attendus ?" Pif pas pouf, tout ça pour dire qu'en gros le réalisme c'est bien, mais que l'optimisme absolu c'est crétin, de même que le pessimisme absolu.

Merci ! (… mais c’est moi qui ait écrit le scénario…)

Diantre, j'ai cru à un nouveau type de coup de main en vogue au Quartier Rouge...

Rendez-vous dans 13 ans, alors. Peu m'en chaut.

Ce n'est pas mon objectif premier mais nous en prenons le chemin. Bien fait pour la gueule de l'humanité si ça arrive.

Vivement la Singularité que l’humanité commence à devenir rats de laboratoire pour IA, et non l’inverse.

Bah voilà, quand je parlais d'efforts à faire : se laver juste pour ne pas déranger les gens qu'on rencontre dans la rue, non mais quelle idée...

Y'en a un peu moins, cependant y'en a encore. Pas pendant l'été, ceci dit... En tout cas, cette raréfaction coïncide bizarrement avec la mise à disposition au public des IA génératives. Vous avez dit bizarre ? Bof, moi j'ai laissé tomber la vie sociale, ça demande trop d'efforts pour un résultat décevant.

On peut utiliser le terme flood pour désigner un HS rigolo qui s'éternise, ce n'est pas toujours malveillant.

Un vague sentiment de vie sociale, la plupart du temps sans implication. Donc un peu comme aller au bistro, mais sans alcool...

Et je dirais même plus !

Non les gueuses tout court, c'était sous Pépin le Bref qu'elles passaient un sale quart d'heure, car il n'aimait pas la concurrence...

Un gars marrant en parle ici :

Haha ! Sous Philippe le Bel, vous auriez beaucoup moins rigolé, gueuse gauchiste !

Diantre, j'ai mal à ma France !

Montjoie Saint Denis, le gauchisme a encore de beaux jours devant lui !