Tequila Moor

Le voyage dans le temps C'est ni l'élagage de printemps Ni les ravages de l'Autan Ni les tapages de l'OTAN Lalala...

Ratelrock

Ventresurpattes

Non mais j'veux dire, tu as le droit d'aimer, d'ailleurs j'aime bien ce qu'elle fait la Billie, mais si tu confonds cristallin avec frituré, je me demande comment tu fais la cuisine... (aïe, pas taper la tête, aïe)

En fait Billie Eilish n'est pas la seule à faire ce style outre-atlantique, mais ça doit être la plus connue en France. Sinon son style c'est plutôt de la dark pop, qui emprunte autant aux musiques électroniques et au rap qu'au rock. C'est un peu la même chose avec Yseult : j'ai écouté l'album ce soir, c'est très orienté mélange guitares ou sons électroniques, mais le souci est qu'il n'y a aucune unité sur l'album. On passe donc d'un morceau qui rappelle les Cranberries à une musique de club, puis encore un truc rock qui singe Téléphone, puis ensuite une rythmique rap, après on pense fugacement à Mylène Farmer, etc... Je pense qu'il y a plus d'unité chez Eilish et consorts, mais c'est peut-être aussi une question de moyens. Enfin bon, si ça peut permettre à Yseult de se positionner pour le Grand Retour du Rock qui est censé arriver dans les années qui viennent, pourquoi pas...

Billie Eilish n'a pas une voix cristalline : elle utilise très souvent des effets sur sa voix, dont un en particulier qui rajoute de la friture (une sorte de tremolo augmenté avec de la distorsion, qu'on entend distinctement dans "Bad guy" quand la musique se coupe et qu'elle dit "I'm a bad guy"), et qui n'ont rien de naturel.

C'est du Billie Eilish en français, donc peu étonnant que ça ne trouve pas son public en France, où on préfère les magnifiques et si talentueux troubadours modernes que sont Aya Nakamura et JuL...

Enfin une bonne nouvelle.

Bonne idée. Cela permettrait au moins un apport en protéines...

Ils avancent lourdement dans le jour qui surgit La route s'ouvre Comme une plaie Qui se referme sur leur passage Qu'ils ouvrent Comme une plaie Au pied de grands barrages, ils s'arrêtent et s'endorment Ils rêvent de fruits Et de baies De charbons posés sous le feu, à ciel ouvert Ils rêvent de fruits Et de baies Bientôt, bientôt Tu les verras Comme un fleuve naissant au grand jour Bientôt, tu verras le convoi Et tu prendras peur De l'amour Ils s'échangent des signes comme des mots d'une langue inconnue D'un pays qui ne veux rien dire Et dont l'histoire s'est perdue Ils marchent sur le couloir, datant de longue haleine Ils ne fuient pas mais ils s'entraînent À prendre ce temps par les rênes Bientôt, bientôt Tu les verras Comme un fleuve naissant au grand jour Bientôt, tu verras le convoi Et tu prendras peur De l'amour On dit "la fatigue les tuera" – La mort N'est que l'autre nom du chemin qu'ils ont pris Mais rien ne dit Non, rien ne dit À les voir, qu'ils vivent encore Même s'ils marchent et se sourient Même s'ils rêvent de fruits Et de baies Qu'ils ouvrent la route Comme une plaie Rien ne nous dit, non, qu'ils vivent encore Bientôt, bientôt Tu les verras Comme un fleuve naissant au grand jour Bientôt, tu verras le convoi Et tu prendras peur De l'amour L'amour est le grand oncle qui mène le convoi C'est l'intenable promesse L'incertitude absolue C'est le miracle d'un sommeil Lié au miracle des rues Qui, envenimé D'un même élan se soulève Une seule main pour guide, la route ne ment pas La route ne mentira jamais Où qu'elle les mène A ceux qui ont joint le convoi La route dit tout ce qu'elle sait Bientôt, bientôt Tu les verras Comme un fleuve naissant au grand jour Bientôt, tu verras le convoi Et tu prendras peur De l'amour C'est une force immense, c'est l'irrigation même Le flux du sang des morts Ravivant les fontaines Les vagues qui tournoient Les canaux qui laissent tout passer Les fluides les plus troubles Les eaux les plus salées C'est ce fardeau rêvé qui les mène et qui freine L'avancée du convoi Les pas sont si chargés Tant d'efforts pour sentir s'écouler dans ses veines Le flux du sang des morts Ravivant les fontaines Certains flanchent en chemin, la route se referme Sur eux Maquillés d'herbe et de nuit Ils rêvent encore Et le rêve les préserve Ils ne sont ni vivants ni morts Ils sont de l'ombre qui pâlit Car hors du convoi, il n'y a plus d'espoir à perdre Plus de regards à capturer D'alvéoles baignées de lumières Hors du convoi, le temps est un billet froissé Une banque aux avoirs gelés Un périple de sédentaire Et là maintenant, tu les vois Comme un fleuve naissant au grand jour Et tu te glisses dans le convoi Effrayé de mourir d'amour Et tu te glisses dans le convoi Dans le fleuve qui emporte tout Une route s'ouvre, devant toi Qui se fermera, derrière nous

Effectivement, nous sommes en fin d'année, il a eu raison de se dépêcher pour concourir : sa performance sera prise en compte pour la remise des Darwin Awards en 2025...

Oui. Imagine-les sur le trône, en train de suer à grosses gouttes pour alléger leur constipation... Tu vas tellement les trouver ridicules que la vie te semblera peu à peu plus belle.

Oui, "commerce de bois d'ébène" est un euphémisme pour parler du trafic d'esclaves noirs.

Ainsi, Nantes est restée plaque tournante du commerce de bois d'ébène jusque dans les années 90... C'est beau une région qui reste fidèle à ses traditions.

Faut pas laisser nos animaux domestiques aller dans leurs cages, car il y a risque qu'ils ne puissent plus sortir...

Totalement contre. Toutes les fois où je vais en Wallonie, c'est justement pour moins supporter de français tout en pouvant parler français ! (ouais je sais je suis fainéant en plus de critiquer mes compatriotes) C'est à ça que doit servir la Wallonie, puis à boire de bonnes bières aussi, haha ! Mais pour le coup, quand j'y vais ce sont les Belges qui doivent supporter un con de français (pléonasme), c'est moche...

C'est sûr que mettre ses doigts (ou autre chose...) dans la prise, ça réveille ! Donc ça rend woke.