Tequila Moor

Joli malentendu : être intelligent, perspicace, hypocrite, mesquin, pertinent, crédible, etc... ou toute autre connerie dont se parent mutuellement les forumeurs, je n'en ai rien à faire. La majorité du temps, je viens ici pour le perdre. Et la peur ne me pose pas de problème : on a peur quand on est privilégié, quand on a quelque chose à perdre. C'est bon signe d'avoir peur : ça, nos politiques l'ont bien compris. Allons allons. Si tu veux faire prendre conscience aux gens de n'importe quoi, faut aller sur une autre plateforme, faire de la comm' à grande échelle, devenir influenceur sur Twitter ou n'importe quel réseau social d'envergure. Ici c'est un bistro de quartier : si t'as envie de faire bouger des consciences avec un véritable impact, faut que tu bosses plus, que tu lances tes alertes dans une galerie marchande virtuelle. Sinon ce n'est pas bien sérieux. Il m'arrive effectivement d'être généreux, à la limite de l'altruisme : je ne m'aime pas mais je n'aime pas plus les autres.

Oh oui, je suis vraiment désolé : s'il t'est arrivé un jour de t'intéresser à autre chose qu'à tes petits problèmes, je te félicite car tu l'as vraiment bien caché. Je ne pouvais savoir, vraiment, que l'augmentation de la peur dans notre société moderne était un sujet qui te préoccupait. Pourtant, depuis plus de 20 ans que le populo l'exprime et que les politiques y répondent, tu aurais eu tout le loisir d'en parler comme de possibles dérives sécuritaires... Mais il est vrai que tu es une personne d'exception : jamais tu ne t'es abaissé à aborder le sujet. Toutes mes félicitations. Sinon tu ne t'étais jamais rendu compte que j'étais hypocrite et mesquin ? Diantre, ta légendaire capacité à juger les autres t'aura donc laissé tomber. Une fois de plus.

Oui donc tu veux juste jouer le zazou sur forum internet, c'est ce que je pensais : en position du "lanceur d'alerte" tranquilou installé dans son canapé. Cébô.

Autant dire qu'il n'y a jamais eu de démocratie. Par conséquent : rien à regretter. Oui, je comprends : l'irruption du réel dans la douce vie d'un occidental centré sur son petit monde, ça fait toujours cet effet-là. Qu'est-ce que tu vas dire quand nous serons confrontés à la montée du niveau des océans, au pétrole raréfié, aux réfugiés climatiques et aux futures pandémies, n'est-ce pas ? Tout est bon pour se hisser sur les épaules du voisin, t'as bien raison. Et sinon tu t'engages politiquement ? Tu as pris ta carte à la Ligue des Droits de l'Homme ? Tu as une idée d'association ou d'entreprise sociale pour faire en sorte de changer la "mentalité des personnes" ? Ou tu préfères continuer à poster sur FFr tout en profitant de la bande passante d'Odysee ?

Pas du tout, non. C'est direct dans le sujet, entre liberté des uns à se déplacer à pieds et liberté des autres à se déplacer en voiture, même si on sait statistiquement que les seconds font courir un risque de sécurité aux premiers, en tout cas plus grand que l'inverse. Et par extension, la raison pour laquelle le législateur restreint la liberté à conduire sous l'effet de l'alcool ou autres drogues est bien pour renforcer la sécurité ET la liberté de la majorité, en restreignant la liberté de la minorité des gens qui veulent conduire bourrés (tout en renforçant également leur sécurité même s'ils ne l'acceptent pas).

Bah si en fait. On est dans une démocratie imparfaite, mais qui n'a guère fondamentalement changé. Sauf que tu te sens soudain concerné, alors qu'avant tu étais centré sur tes problèmes d'âme & d'animus-anima, à moins que ce ne soit le contraire... Evidemment tu es tout tourneboulé : tu croyais auparavant vivre dans un système parfait, et voilà que tu le vois tel qu'il est. Je compatis, snif.

Tout à fait. Surtout que les 2 sont des droits avant tout, qui existent dans le cadre d'un corpus de lois, et que le but promu par un régime démocratique est : la liberté en tant que droit renforce la sécurité en tant que droit, et la sécurité en tant que droit renforce la liberté en tant que droit.

Debris Tombé dessus par hasard : j'y ai jeté un oeil car le pitch était strictement incompréhensible. Je regarde 2 minutes, je me dis "cool, y'a Jonathan Tucker". C'est un habitué des rôles borderline, avec une belle gueule délavée au malsain. Je regarde 4 minutes, et je me dis "non mais c'est Fringe, en fait". Après recherche, il se trouve que oui : c'est la nouvelle série du scénariste de Fringe, avec une esthétique 2020s nerveuse et glaciale. Mais Debris évoque aussi un truc à la mode : la Fondation SCP, ce fourre-tout collaboratif d'histoires fantastiques & d'horreur, écrites ou filmées par des internautes peu connus. Pour l'instant, la série repose sur la confrontation à l'altérité extra-terrestre via uniquement les objets de ces derniers : pas con comme idée.

https://unodieuxconnard.com/2021/01/22/jeu-emily-in-paris-ou-lupin/

C'est le jour où l'été est arrivé Le jour où nous avons rangé nos ratés Comme l'on jette parfois du mobilier abîmé On a déposé notre amour sur un trottoir du quartier

En musique, tu prends n'importe quoi de vaguement sympa, tu rajoutes un chat, et soudain ça devient délirant...

Je ne sais comment ça va évoluer sur la première saison, mais que ça me fasse rire 5 fois de suite en l'espace de 10 minutes, c'est plutôt bon signe. Bon... En même temps ce n'est pas compliqué : tout repose sur les épaules d'Alan Tudyk, qui a largement prouvé par le passé qu'il pouvait personnifier absurde et danger dans le même mouvement. Faudra voir à l'usage ce que ça va donner.

I gotta say this clear, I gotta say this loud I should've been dead, don't know how I'm here now I should've been dead, damn it forty years ago How the fuck did I survive? Something that I'll never know

Le monde se divise en 3 catégories : Ceux qui savent compter jusqu'à 3. Et les autres...

J'ai fini Supernatural. Un monument de la télévision d'horreur / fantastique qui aura pris place de 2005 à 2020, soit 15 saisons de minimum 21 épisodes par saison. C'est énorme, surtout pour une série qui aura compris assez tôt qu'il fallait fonctionner à l'économie, ne pas balancer tout le budget en effets spéciaux numériques (de nombreux artisans des effets spéciaux physiques sont venus y apporter leur savoir-faire), et savoir au contraire doser l'ambiance, la nouveauté dans les intrigues, l'humour, l'utilisation de format narratif différents (comics, marionnettes, passages muets... ils ont à peu près tout fait), le développement d'une cosmogonie grand-guignolesque mais addictive, et l'utilisation de ressorts émotionnels forts. Bon, il y a pas mal de fan service, aussi... Ce qui est normal : le show n'a survécu aussi longtemps que grâce à son noyau dur de fans, qui l'ont défendu à chaque risque d'annulation, lui permettant d'aller au bout de ce qu'il avait à raconter. L'histoire très résumée : Dieu se prend une méga raclée parce qu'il est méchant, et se voit remplacé par le fils de Lucifer qui est le plus gentil du monde, ceci à cause de l'obstination de quelques humains qui ne se laissent mater par personne et vont dézinguer tour à tour Le Diable, La Mort, démons, anges, vampires, fantômes, fées, divinités mineures, Hitler, etc... Les 2 premières saisons sont cependant moins délirantes, mais servent au moins d'introduction au bestiaire. Petite cerise-garou sur le gâteau diabolique : à la fin du dernier épisode, les acteurs principaux et l'équipe de tournage brisent le 4ème mur et remercient directement leur public. Cébô. Merci pour ce moment, Supernatural !

Diantre, ça y est j'ai compris ! Sirielle est une héroïne de Serge Gainsbourg, genre Marilou ou Melody Nelson. Tout s'explique.