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yacinelevrailefou

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Tout ce qui a été posté par yacinelevrailefou

  1. L'extreme gauche (si on la definit comme antagonisme politique qui aurait une idéologie basé essentiellement sur la lutte des classes comme l'analyse de ce bon vieux Marx), a pour but la même chose que le capitalisme a savoir que la phase supérieur du communisme (paradis futur du marxisme) a une profonde ressemblance avec la société d'abondance (paradis futur de l'occident capitaliste). Seulement dans les moyens , dans le comment on y arrive c'est pas pareil . Mais on peut d'ors et deja qualifier les motivations comme ressemblante ou tres sensiblement identique. Quant aux fascistes, c'est la lutte des races. Pour eux, il y a un aspect biologique prédominant aux antagonisme politique qui definit les citoyens ou individus non pas comme des classes ou catégories sociale mais selon un non-sens scientifique : la race. Ils en concluent à un determinisme biologique qui scinderait l'humanité en races hierarchisées (supérieures/inférieures) expliquant le developpement ou non de sociétés, de peuple, d'ethnie, de races. A noté que le concept de race n'existe pas, ce sont des imbecile en mal de reconnaissance. Une étude montre qu'aux usa, les plus raciste ne sont pas les plus aisés ou l'élite même, ce sont les blancs blancs les plus humble (pauvre au niveau de l'éducation, financiérement, etc..) ou évoluant dans dans cette classe. Ils se réjouissent du caractère esclavagiste de l'histoire de leur pays, légitimant pour eux la servitude des noirs, pour se sentir supérieur. Ce raisonnement tient evidemment dans le sens où s'il n'y avait pas d'esclave se serait eux les faibles, eux même au plus bas de l'echelle sociale américaine. Complexe de supériorité car de nature inférieur : cette dernière se confirmant seulement et entierement dans cette opinion fasciste donc.
  2. yacinelevrailefou

    À partir de Rien.

    Le mensonge est une parole sur ce qui n'existe pas, le mensonge n'exsite pas pourtant il a un être : ceci ou cela est mensonge or ce qui est dit n'existe pas. En cela, le mensonge est un néant, ...... tout comme l'absence : il serait alors faux que Pierre ne soit pas en classe et qu' il en soit alors absent. Pierre doit être ailleurs qu'en classe, le devoir d'être en classe s'estomp du moment où l'on y est pas. L'être de l'absence n'exsite pas, l'absence est un néant.
  3. yacinelevrailefou

    À partir de Rien.

    La difference entre l'existence et l'être est assez difficile a faire. Que nous dit Heidegger ? Il nous parle de l'être (sein), du seiende (l'étant), et l'existence comme vorhanden sein, comme dasein (l'être-là). On peut aisement confondre ces deux termes, n'est il pas ?
  4. Je ne cherche pas a plaire mais a m'exprimer
  5. Les athés sont des païens, des êtres, individus qui trouvent dans une nouvelle sorte de paganisme leur liberté ou plus sûrement la liberation de leurs passions. La commission de la république concernant la laïcité n'est pas plus laïque ou républicaine qu'une étudiante athé/ratée/voilée/minijupée/etc... C'est un outil païens qui ne recelle à mon avis que des athés sensés converger vers leurs propres visions des choses. Or la laïcité s'enrichirait beaucoup plus à l'écoute de toute les confessions au contraire d'aucune, c'est a dire plutot que de se laisser aller à un athéisme militant. De plus ce n'est pas en interdisant le voile a la fac que les incivilités continueront, en fac, t'aime pas le cour, tu n'y assiste pas...et basta. Les opérations sensés bannir le voile de la société est une forme oppressive, liberticide de ceux qui se disent liberateur ou libertaire, feministe et autre progressiste, de ceux donc qui agissent sereinement contre leurs propres valeurs, souvent sans s'en rendre compte ou bien alors dans une mauvaise foi manifeste. Ce n'est pas en proscrivant le voile sur la tour Eiffel, dans les campagne, etc.. que l'on va résoudre un probleme qui a plus a voir avec ceux qui le denonce que ceux ou celles qui en sont pretenduement et a tort la cause. Comme en Afganistan, un vieil afgan répondant a un journaliste grand reporter dans son pays en guerre par rapport au taliban : en gros il disait :Les talibans existent a cause des occidentaux qui font la guerre dans le pays; partez et il n'y aura plus de taliban... Le probleme est sans doute celui là même qui s'offusque. :plus:
  6. yacinelevrailefou

    À partir de Rien.

    L'espace est un objet réel, tout comme le vide ou tout se que l'on voudra excepté le rien. Celui-là même qui n'est pas même lui-même car il n'est rien.
  7. A la fac, elles sont majeures et vaccinées.... Elles font se qu'elles veulent, ce sont des femmes, respectons leur choix. En gros, qu'on leur Foute la paix.
  8. Très joli, j'ai cherché dans la fin la belle chute et je l'ai trouvé... Bien écrit !
  9. " ...Le Maître du temps. - Le temps n'est-il pas un ennemi lorsqu'il s'écoule, lorsqu'il s'échappe ? La conscience de cet ennemi est d'autant plus destructrice que nous nous focalisons sur celui-ci comme oubliant que le monde ne peut nous posséder, nous qui ne pouvons le posséder. Je reviens de Suisse et j'ai le temps dans mes bagages. Les paysages défilent et ma vue se brouille entre les pages que j'écris en toute hâte, le décor du train et l'herbe des prairies qui fusent à grande vitesse. Que me reste-il à parcourir, à moi qui n'a pas de destination ? Le temps m'en apprendra. Je préfère d'ailleurs attendre, l'attendre ; refusant de me croire constamment victime du temps. Ce temps qui nous fuie, nous, à sa poursuite jusqu'à la faillite bienqu' il soit à côté de moi, toujours. La cause d'un tel malheur est de se croire dans un rapport de possession avec lui ; le désir, le vouloir, la douleur, l'abandon d'en être maître. Ne serait-ce pas l'erreur du mensonge que de ne pas plutôt considérer seulement la vérité, de se dégager du temps par la patience ? Et j'endure ! Mon esprit tout entier fusionne. Il fond et pourtant il ne cesse de briller. Je délire et cela a du sens. Comme immerger dans une rivière d'intelligence. Je suis le cailloux, l'exception, ce qui n'est pas soumis au courant. Immobile. Tout bouge autour de moi, tout me traverse et pourtant je reste. Patient, endurant et libre. A l'abri du temps alors en pleine vitesse. Je patiente à l'égard du temps qui est en ce monde, sur nos vies. Il n'est plus ennemi mais vertu. Il apparaît à mesure que le paysage défile à la fenêtre comme vertu de la vie. C'est aussi celle de mourir. C'est dans l’éphémère que se prouve l’éternité. Et quelle bonne vie, quelle bonnes mœurs ! Tout m'est permis car cela m'est possible et, face à la mort, non préjudiciable... Voyager, quelle bonne mort ! - L'humanité est vertueuse. En voilà l'audace, le comment, le savoir, et le crois-je ; l'essence. En être autrement et reparaît l'histoire du temps qui passe, du temps perdu, de l'ennui, de la poursuite du vent, de la mort en face ainsi que de toutes les peurs et les peines. C'est donc en vain de lutter contre lui. Le temps est bien la seule chose qui soit invincible pour peu que l'on trouve un intérêt à le combattre, à s'opposer à sa richesse. La patience ou la perte. Les logiciens ont un mal qui fait deviner une lacune majeure en leurs études. Leur conception du monde passe outre les limites du pensable qui tient lieu de raison sans pour autant entreprendre un autre aspect de la sagesse : la vertu. Elle ne se commande pas, cela se pratique. L'inconvénient est qu'elle ne présuppose aucun questionnement, cela se vit ; comme une réponse à creuser, comme une tombe à recouvrir, comme un voyage à finir. Je suis sur une route qui n'a pas de chemin, pas de fin, juste un parcours à travers le temps. Ce temps qui me happe pour que je me souvienne d'attendre, non à mes dépends mais vers une mort victorieuse. Je suis en partance vers la victoire... et ce long voyage insensé qui me tue... Espoir.
  10. ...Véridique. Être véridique, n'est-ce pas tout simplement de ne pas perdre la raison ? Et de quelle folie se part l'univers si ce n'est en mensonges ? Être véridique c'est de ne pas perdre la raison, et non l'inverse. Le plus fou des hommes est sans doute plus véridique que le plus menteur de tous les hommes, et ce dernier a moins de raison que le fou a de véritables visions de l'univers. En aucun cas la raison vous fera mentir et la vérité vous fera fou. Pourtant c'est aux autres menteurs le soin de vous rendre raisonnable ainsi qu'à la folie de vous montrer l'univers tout entier. Voyez bien : je suis fou.
  11. Bravo ! J'ai beaucoup aimé ! C'est assez compliqué, mais j'aime énormément ! Tu sais que j'écris aussi un peu la même chose ? Pas dans du même style mais du même genre... Je te posterai ça en commentaire ici ...
  12. ...Le Comte de Savoie. Un beau jour le Comte de Savoy s'en alla en mer. Il eut pour infortune le visage d'une femme trop clément à son compte. La couche au fond du bateau fut rebâti fièrement. Selon la rumeur, le Comte s'en déballa à grand frais... Elle s'appelait bel et bien comme dans un rêve, je crois bien... Une beauté magnifique. L'air, quand il était sa parure avait les tourbillons de l'enfer. Les yeux à ne croiser que d'amour embellissaient les vagues de dunes par un soleil brûlant et le miel des Athos en banquets... Mais Princesse n'avait d'yeux que pour un élégant fumeur de tabac. De lui, trop rien, rien ne saurait le faire montrer. Un espèce de je ne-sais-pas-quoi, un je-ne-sais-qui trop banal. Le simple commentaire sur ce Monsieur est une peine, inutile. La cigarette en bouche, il côtoie, aime à rappeler son importance. Toujours à court de sous, il s'amuse. Ne se soucis de rien, il plane. Tout comte qu'il fut, de ce Monsieur à Monsieur, il renversa la table et sortit son pistolet. Une arme allemande prend maintenant en joue le porte-mégot à l'audace incisive... Je ne sais si c'est une question de femme, mais un seul coup est parti. Un seul. Le comte tomba en laissant s'échapper son pistolet sur le tapis. Le sang coule. Dorénavant il coule et un meurtrier est déjà en cavale. Un fumeur. Le comte est mort une balle bien logée dans la poitrine. Une dernière cigarette éteinte sur le balcon, et le voilà qu'il fuit les lieux et lui-même. Affolé, conscient de plus en plus de son crime, il court. S'éjecte de la foule de meubles du bateau, s'engouffre vers un escalier et sort sur le pont. Tout l'équipage était regroupé face à lui. Deux cent milles plus loin. Un certain Comte de Savoie fit son apparition sur une île Napolitaine. Aussi, un certain homme mystérieux aurait échoué en mer, attaqué par des pirates. Chose plausible d'à lors. Mais alors que tout contribuait à une disparition, le bruit à couru qu'un notable aurait séjourné aux finances d'un autre, dans un repère de pirates ou officine pour l'emploi, tables des commerces perdus d'avance, et autres fonctions que la morale réprouve... Des histoires, tout ça. Moi, je vous jure que je l'ai vu, le connaissant très bien, je peux vous affirmer que cet homme là, cet espèce-ci n'est pas racontable. Certaines limites n'ont aucune importance, lui en est une. Le définir serait une erreur. Un héros trop banal qui un jour a vécu des choses trop banals. Le Comte se fit fumeur et le fumeur se fit mort. Aussi mort que pourchassé. Fleuretant avec le monde comme un fait-divers ; se laissant bercer au creux des montagnes pour migrer au confluent des deux Mers : la Terre n'a pas d'exilés... Ou bien des personnes tel le Comte de Savoie ? Qui peut savoir ?...
  13. …Dans une fourmilière. Au fond de la fourmilière, bien placé, je dors. Cela fait plus d'un millénaire que je regarde le ciel et rien ne me fascine plus que cette magnifique construction. Celui qui m'y a mis est très bien informé ainsi qu'il ne m'a pas mis là par hasard. A travers l'amoncellement de poussières et de grains de terre, j'y vois tout d'abord le disque solaire. Bizarrement, il ne m'éblouit pas. Je le regarde pourtant droit, à travers toute la hauteur de la fourmilière. Je l'observe bien, étant à un niveau très profond de la très haute fourmilière. Peut-être au centre même. Je contemple : belle conception. Autour du centre, d'une vision centrale de l'édifice quotidien, du travail journalier, les fourmis s'affairent à construire une protection contre le soleil mais non contre sa lumière. Voici donc le secret des fourmis, le pourquoi de leurs travaux. L'édifice est alors de taille, moi même au centre de cette fourmilière. Elles s'activent à la construction toujours changeante de faire amener la lumière dans l'endroit le plus sombre ; dans la terre même ; dans des galeries, sans la puissance aveuglante du soleil. Elles veulent la lumière et non sa personnification terrestre qui n'est que nuisance et, elles le prouvent, mensonge. Ceci car il se peut y avoir la lumière du soleil sans le soleil. La vision de la fourmis, à l’intérieur de la fourmilière défit les étoiles bienqu'elles soient lumineuses à plus d'un titre. Contemplation. Cela fait plus d'un millénaire que je suis mort et pas même le soleil n'a l'audace, face à moi, de rompre mon abri ; la construction de mes petites amies, les fourmis.
  14. C'est que "à la rue", l'on rencontre beaucoup de nationalité et comme il faut bien discuter, on improvise un langage fait de gestes et de vocables des pays parcouru par chacun. Ainsi, tu parleras à un roumain avec beaucoup d'italien et sans doute de l'allemand, etc... C'est du vécu de la rue.
  15. La transcendance de nos vies appuie aussi du même coup le fait que nos vies soient en complètes interactions. Nous sommes dans le jeu, nous en faisons partie et nous le fabriquons ensemble, chacun en un tous... Ce Tous qui ne défini pas pourtant le sens du jeu. Le sens du jeu serait transcendantal. C'est ponctuellement mon avis.
  16. "Sarajevo ou le setze de Vouïadine le Haïkou." Maroc, le maroc "französisch" : Vers l'an 2000; 99-2004, j'étais habillé tout en croco' : casquette-bascket-survêt'(le bleu, t' sâîs…)-8.6-polo-Stan-Smith-Air-Max-BW-Startak-Motorola, etc… Ma conversation ? Un agencement de trois mots dont le sens prenait à répétition de ces expressions : "V'là !"; "T'as vu !" et "Vite fait!". J'aurais pu très bien parler de politique internationale que du lieu où se situe la fontaine dans la ville ou comment "j'ai niqué le neman" ou encore le prix d'une liasse de fausses lires, d'un 12, etc… Aujourd'hui ? Combinaison "marine" et distinguée. Le bleu se voit moins la nuit et ça diffèreaussi des anciennes modes bien qu'ayant les mêmes avantages que celles telles que des habits noires sombres de nuit des parisiens ou le clinquant blanc des marseillais…et je vous parle pas de costard. Ma conversation ? Un grain de roumain avec beaucoup d'italien ponctuée d'anglais et appuyé d'Allemand pour qu'en espagnol mon français parle portuguais selon un aspect slave ou serbe dans une la culture de la peur typiquement russe. Pas de Néerlandais, inutile, car les grecs parlent bien anglais… enfin, on se comprend… Des nouvelles de la rue ? "Mutzumesk !"*… *Merci, en roumain.
  17. "Le sourire de la peur" Isère, aéroport d'eau douce , 4 heure du matin : une voiture grise est posté sur le pont. L'ancienne, la rouge, va brûler après que le bateau soit reparti. Trois heures plus-tard, les mêmes sur l'autoroute dans une grosse Audi blanche et "vide" im. 38, rient. Ils sont chargés, une histoire nasale, plus du tout de bagage. La voiture tourne et s'engouffre dans la ville : R-Raï-R-Raï-R-Raï…. La police enquête. Ils "font chier" tout-le-monde, eux y compris. Le plus dur pour un chef d'état est de manier en un; l'armée, et en deux; la police. Heureusement que Le général De Gaulle a inventé les barbouzes, invention… Bref. Sous l'ère sarkozy, le temps où les aires de jeux étaient à lui, un repère de criminel récidiviste, le portail "H.S." étant la barre des tribunaux et le parc une prison. Pour sauver son ami des assises, il fallut mettre tous les gosses qui ne ressemblaient pas à cet ami en véritable prison. Ce fut, à ce moment, ce qu'il fallait croire et sur quoi nous parlâmes alors. "Les gosses, définis par des critères socio-psychologique selon un manoir de la justice française, se devait d'aller en prisons". Prison ? Oui, mais attention : hors les coups de feu bien-entendu. ( ça y est, on peut dire qui était cet ami ou pas encore ? Bien, attendons…). Un débat donc et comme cela était du sarko tout craché face au parc pour enfant et à l'assemblée : La France fut dans l'embarras, devisant dans les cafés, divisant les conseils, et sans nul doute pire, …bien pire. "-Grenoble ? Pourquoi Grenoble ?...Et n'allez pas me sortir l'excuse qui à cours au sein de votre force politique ou de ses étudiants d'Hiver 54… - Comme ça… Parce que ça me chante… Vous avez entendu le discours de ce matin ?... Mais si ! devant ma glace ! Quel bel homme je fais ! -Oui, mon cher… et pas n'importe lequel, celui des français et des françaises!... -…(…)…Mes chers concitoyens…(…)…compatriotes…debout…ensemble…connasse…ah putain la connasse !... Mais non Choupinette, pas celles-ci, ce sont les disco' et tu sais pourquoi je les garde et que je les remettrais pas,…plus,…jamais…euh, non, pas jamais, enfin plus, enfin…mêrdeeeeeee… Aller dégage moi la poudre du sofa, y a Shahira qui doit m'y tenir informé de ses avancées sur la langue française à l'école de la république… Ah c'est Farouka ? Comment ?...Farah ? enfin, c'est une compagne très proche en tous cas… Non pas loin, à deux pas d'ici… Tiens, fais la entrer et toi, pendant c'temps là, va faire tes ongles devant Solfé', ça te passera peut-être l'envie d'me… . Les gendarmes lui ont été très utile car ils sont efficace, et ils ont des lunettes opaques, du matériel français, c'est du sûr, du politique donc. La particularité de ces lunettes réside aussi dans l'opacité et l'alternance de la puissance de "la regardance" (terme scientifique, mesurant le degré de conscience au sein de la quantité de toutes les qualités. Utilisé surtout économiquement voire en pays budgétaire). Ces lunettes opaques derniers cris (bling-bling project-set) sont opaques pour mieux observer la délinquance. Elles s'opacifiaient à mesure que la police faisait son travail bien que dépourvu d'une telle technologie. a l'époque, il fallait aussi justifier non pas les moyens de sa politique mais sa politique (tout-simplement) intérieure qui dépend, on le sait de celle plus extérieure, à l'heure de la mondialisation : "Mais…quelle heure se fait-il à Tel-Aviv ?... Allo ? Tu vas bien ? Yes ! Al bright !... Vous avez quel temps à Chicago ? ". Extérieur, donc. La criminalité grimpe à Grenoble, l'indice tf1 est au mieux de sa forme ! Et cela pour la fierté de ses habitants et donc leurs bonheurs. Cela se voit encore sur leur visage ! Le sourire sarkozy… Les visages grenoblois ont effacé le souvenir d'une vie paisible, heureuse et bienveillante d'une autre époque. Le sourire est toujours aujourd'hui celui de la peur… Et bien, que la peur change de visage !
  18. *** Aller, « Valsez saucisses » ! Le pauvre de la Comédie Française, Place de la Bourse est la ruine du Bourgeois Gentil-Homme. Ce Républicain fauché aux blés de la colère et du raisin aux vinaigres boit le fond d’un jus d’haricots accompagnés de carottes saignantes, pressés elles-aussi. De ces détails gastronomiques, il ne faut y voir que le ucq entre les fesses ; un cul dans la face des âmes brûlées de conjonctivite. Ceux-là, d’aspect lisse et brillant, ce font les chauves aux yeux de poussières. Accoudés au chapiteau des Rois-Bouquiniste, ils parlent de l’Aurore et des horreurs déblatérées par les crieurs du lendemain. Le coffre dégoulinant, ils y puisent leurs matières pour s’en faire déverser au levé du jour, après la douche quotidienne, dans l’armoire des graisses utiles… : « On ne sait jamais, je pourrais toujours servir… » . *** « T’as un nez en deux épisodes. » Jean Gabin, en cette phrase, instruisait de bonnes manières la curiosité nonchalante des repos instinctifs et du rire éthologique de ces Messieurs Grangier et Audiard, sur sa famille, ou plus drôlement sur l’étrange bonne figure qui le fît vedette et 7ème artiste tout comme un autre cinéaste français ; nôtre Verneuil sacré. Doucement, assis sur ma maison noire, dans le jardin coté cours et à sec, je me regarde en Louis-Ferdinand. Ma mort à crédit fait tituber « Les grandes familles » où, au « Gala des vaches », elles dansent « Le menuet du haricot ». Albert Paraz avait aussi, semble-t-il, de l’humour pour les femmes ; mais plus encore l’amour pour lui-même. Comme peut-être ce « lui-même » du poème de Jacques Prévert dont l’édition tira un rideau rouge sur un rideau noir ; éclairant le temps d’une allumette de pluie, le trottoir de la Régie sur le chanteur des menus fretins et des cours de Seine ; Paris des ombres opulentes : Yves Montand. *** Ma Floride. Sur Nice, à tes seins et sous l’allée des sombrages Africains, je pince ma Citroën des 70’s, un modèle américain, berline de bleu et de soleil circonflexes : -Mode à Cannes des misfiths et des fifties : qui donc pour tailler le costume de bruines de Chevalier, version « Ma pomme » dans les brumes 2012 ?...Sortie prévue Printemps 2013, aux bons soins de l’Opéra Haute-Coutures, une autre Melle Garnier en « Gare du Nord ». -Silence,…j’y retourne !... Coupez ! C’était très mauvais… Quand tu prends les bras de ta Cadillac, tu ne la regarde pas comme un cimetière au carré des fous ! Tu l’aimes comme si tu voudrais lui donner à manger un oiseau sur un pont de train… Aller, pompiste ! retournes sous le projo’ , mets y du fioul et tire’z y au cul !... Oh, là ! Jean ni Depp ! Tu sais quoi ?!! Tu me casses les couilles, ok Sire Aschlore ? Alors on fait comme « on » a dit : le volant à gauche, tu tire à droite sur l’autoroute ;… oh pompiste de merde ! Tu te crois encore sur le tournage de « Jean Moulin » avec ta Citroën en compagnie de ta pute de monteur, ou quoi ?... Aller, hop, tu dégages…dégage moi du champs ce connard, et pi vire le du plateau, il m’emmerde !... Bon, ok…(je suis génial, soupirs…) ; tout le monde et prêt ? J’ai rien entendu… Ca va, toi ? On se voit au Bunga-bunga Hotel rue de la croisette, tu m’f’ras visiter ton impasse, ça marche ?... Bon,… eh, les bandes de cons, quand « Madame » aura finit de se peigner la patchole, on pourra p’t-être commencer à faire du fric, non ? Aller, tous en mouvement, et tu te prépares déjà à sortir de la boutique façon Hitchcock et ses deux chiens… Moteur…J’ai dit « Moteur », bordel… -Bordeaux, 2ème . -Atttention, ça tourne ! -Fioul : Gitane Filtre. -Citroën : C6, vitre fumée, passation de pouvoir au péage, bagage à main dans le coffre, lunette desperado pour interieur, gants d’explorateur vaginale, cheveux forêt-vierge, la touffe de la truffe à l’arrière dans le linceul bancaire de toute une vie… Ah, La Costa-Azzura… *** Je suis partout nul-part. -T’habites où ? -J’habite pas. -« Pas » ? C’est où ? A Calais ? - Pas par là, non ; c’est plutôt par là mais surtout ici. -Hein ? -Et toi, t’es d’où ? -De Villeneuve-la-Casconne, c’est pas le pays du vin cuit, plutôt le contraire…J’aime y marcher longtemps…c’est mon Païs,… le Pays du crû de jatte ; y a des crues et des jattes. -Ch’en suis ravi, mais encore ; que fait-on habituellement de bien ailleurs, quand on vient de… La quoi déjà…? -La Castagne ! - C’est en Castille ? - Non, en Cocagne ! -Ah, c’est pareil, et même que du pareil au même c’est chez moi également. -Aussi ? -Non, toujours… -Et c’est quand « toujours » ? -Quand t’y réfléchit… -[silence]… -Ca y est, t’y es ? - Attend, je suis en chemin… -[silence]… Puis-je voyager avec toi ? - Si tu veux,… t’as des clopes ? -Non. -Moi, oui. Aller viens, on reste là… -Ok, bonne journée ! -Egalement !
  19. C'est à se demander qui joue aux dés avec nos vies ...
  20. yacinelevrailefou

    Chamonix

    c'est noté, je vais faire un tour du côté de ton blog.
  21. A mon avis... Il doit y avoir du vrai. En tous les cas, j'ai rencontré pas mal de prostituée ayant réussi à se sortir plus ou moins bien de leur ancienne condition : elles sont marquée à vie.
  22. yacinelevrailefou

    Chamonix

    Je te remercie. Dans la pièce de théâtre, c'est un peu mon histoire, un jeune homme errant et vagabond face à sa famille. Il est condamné à vivre ainsi à cause d'un nom qu'il ne veut plus porter, un nom qu'il ne reconnaît plus. On devine des rapports conflictuels avec sa mère... Mais au fait, où peut on te lire ?
  23. Maison close d'un autre temps. Dans la chambre rose, un gardien est en poste. La porte est ouverte et il en détient la clef. Sur le lit, une femme passablement vêtue, laissant sa gorge découverte est allongée. Balbutiant un anglais plaintif, elle pleure. A son chevet, une seringue et une fiole. Sur celle-ci est noté « Morphine ». Mademoiselle a vraiment trop mal. Un mal qui vient du plus profond de ses entrailles. Un mal qui est passé dans le sang, et au travers de ses veines se voit sur son visage mince et esquissé d'une couleur changeante. Son mal ? La douleur de ne pas voir son enfant, séquestrée pour le plaisir de ces Messieurs, soignée aux anti-douleurs morphiniques et aux ordres de ses esclavagistes. La pièce n'est que faiblement éclairés. Les volets sont complètement fermés. Dans le couloir, une odeur de vomis tapisse la moquette qui a été aussi posée sur les murs. Un moquette marron passé. L'endroit est vieux. Quelques tâches de merde se devine au sol, au fond du couloir. La fumée côtoie la lumière qui perce en filigrane l'onde épaisse comme un espoir dans la brume. Un petit lustre à moité détruit par les nuits de débauches semble par petits à-coups faillir de plus en plus. C'est, enfin, Une prison, sans fin, et dont le labeur est poison. Plus de vaccin, l'année se boira aux Champagnes pour garder l'amertume des années volées, des années volages où pour l'amour d'un rubis sertie d'un brun aux yeux bleus, lors d'une grande vie avortée voulue aux côtés de la grande classe aux grandes promesses, ces années où elle tomba trop rapidement dans l'abîme. Abîme, dont sa naïveté eut l'orgueil de feindre de voir. Elle y tombe encore et y finira sa vie, le cœur gros d'une ultime trahison, d'un poids, d'une erreur qui scella définitivement son sort. Un sort attaché à une rencontre, à une maison, à une ville, à une langue, au monde, tout ceci, enfin, car c'est en fait à elle-même. Prostituée tu as été, prostituée tu resteras, quelque soit la maison où l'époque.
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