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Gouderien

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Tout ce qui a été posté par Gouderien

  1. Gouderien

    Le snobisme du vinyle.

    Chopin sur vinyle peut être assez bon - j'en ai une dizaine. Ça dépend aussi de l'interprète, des oeuvres jouées, des conditions d'enregistrement etc.
  2. Ça ne se chante pas parce qu'on sait qu'il est presque certain que l'été soit chaud. Cela dit la canicule de 76 est restée dans les mémoires. Ça a commencé en avril et ça s'est terminé le 14 juillet avec une bonne pluie - autant dire que le défilé sur les Champs Élysées a été légèrement arrosé. A l'époque on ne parlait pas encore de réchauffement climatique...
  3. Gouderien

    Le snobisme du vinyle.

    Ce n'est valable que si on s'intéresse à/ou pratique ce genre de musique. Sinon, aucun intérêt
  4. Ce topic s'adresse à ceux qui, comme moi, sont assez vieux jeu pour écouter encore des disques, et même en acheter! Je possède environ un millier de disques, se répartissant en un tiers vinyles et deux-tiers CD. Surtout de la musique classique, mais aussi du rock, de la pop, des variétés et de la musique de films. J'ai une manie singulière : de temps en temps je prends mes disques et je les écoute par ordre chronologique, en commençant par le chant grégorien et en finissant par la musique de films. Comme j'ai de plus en plus de disques, bien entendu ça prend de plus en plus de temps. Surtout que l'année dernière j'ai racheté une platine tourne-disques d'assez bonne qualité (la précédente n'avait pas résisté à mon déménagement de Limoges à Pau en 2022). Pendant longtemps j'avais laissé mes vinyles de côté, mais en les réécoutant je me rends compte de leur qualité. C'est pas meilleur que les CD, mais c'est assez bon: certains sont même excellents. Seul petit bémol : pour la musique classique, en particulier l'opéra, il faudrait un amplificateur un peu plus puissant. Les vinyles sont très à la mode, il s'en vend même de plus en plus, au point de faire de l'ombre aux CD. En ce qui me concerne, même si je reconnais la qualité de ce support, je n'ai aucunement l'intention de racheter des vinyles. La dernière fois que j'en ai achetés, ça remonte à presque 40 ans : ça devait être en 1986, puisque j'ai le disque posthume de Coluche. Je me souviens aussi avoir acheté, vers 1985, trois disques classiques : des extraits du "Messie" de Haendel et de "Porgy & Bess" de Gershwin, et des airs d'opéra de Glück. Début 1988 je suis passé aux CD. J'ai acheté un lecteur. Mes deux premiers CD étaient des pages symphoniques de Wagner dirigées par Otto Klemperer, et "True Blue" de Madonna. Dès que j'ai écouté le premier disque (c'était l'"Entrée des Dieux au Walhalla" de "l'Or du Rhin"), j'ai été immédiatement conquis par la puissance et la présence de ce nouveau support. Je n'ai jamais changé d'avis depuis, je n'ai jamais racheté un vinyle, et je n'ai pas l'intention de le faire - même si je reconnais que ceux que je possède sont tout à fait écoutables. J'ai l'impression qu'il existe un snobisme du disque vinyle, un support que je trouve pour ma part démodé. On trouve par exemple des disquaires qui ne vendent que ça, comme si le CD était un produit infâme. Alors qu'en fait certains vinyles modernes sont fabriqués non pas "à l'ancienne", mais à partir d'enregistrements numériques. Bon, si ça amuse les gens de se faire avoir, pourquoi pas. Mais le mauvais côté de la chose, c'est que quand on va à la FNAC, par exemple, la moitié des rayons sont occupés par des vinyles; de la place gaspillée à mon avis et qui limite le choix du client. Qu'en pensez-vous? Si vous préférez le vinyle, pourquoi? Qu'est-ce qui vous séduit dans ce support musical? Un des rares arguments en faveur du vinyle est en fait d'ordre non-musical : la qualité des pochettes. Dans le rock et la pop, certaines sont de véritables oeuvres d'art, alors que dans le classique, on a souvent au dos une description détaillée de l'oeuvre. A côté de ça les emballages en plastique des CD paraissent assez minables, certains étant même de très mauvaise qualité, y compris pour des coffrets classique assez chers. Heureusement que les CD sont en eux-mêmes des objets presque indestructibles et en tout cas très difficiles à rayer, parce que les emballages, eux, vieillissent souvent assez mal. Je possède une édition des "Maîtres Chanteurs de Nuremberg" de Wagner dirigée par Eugen Jochum, avec des chanteurs prestigieux; un coffret de 4 CD chez DGG. Je l'ai acheté au début des années 90 et ça valait son prix. Les disques étaient séparés par des feuilles de plastique type emballage, qui avec le temps ont fondu et se sont collées aux CD; une horreur. J'ai (péniblement) réussi à décoller tout ça, et j'ai eu l'agréable surprise de constater ensuite que les disques n'étaient absolument pas endommagés. Autre grand classique : les petits morceaux de plastique destinés à faire tenir le disque en place, et qui avec le temps se cassent et se promènent dans le coffret. Tout ça sent la camelote, et c'est bien dommage.
  5. Je recommande la lecture de ce roman, mais entendons-nous bien : ce n'est pas d'une lecture aisée ni divertissante. L'avis élogieux de Stephen King ne doit pas induire en erreur : ça n'a rien à voir avec les oeuvres du maître du fantastique. Mais en lisant ce livre on comprend mieux pour quelles raisons le dérèglement climatique a un bel avenir devant lui.
  6. T'inquiète pas, ça viendra...
  7. Hélas oui! On peut ajouter que les vagues de chaleur, ce n'est pas seulement en France, et dans de nombreux pays c'est pire qu'ici.
  8. Vous êtes mal informé. Ça touche toute la planète, mais à des degrés divers.
  9. Il y a déjà des gens qui meurent en raison du dérèglement climatique, et des pays menacés de disparition - notamment des archipels du Pacifique. Après, le phénomène ne frappe pas équitablement partout, bien sûr, certaines régions sont préservées, d'autres sont frappées plus durement. Mais aucune zone de la planète ne peut prétendre être à l'abri. Le paradoxe américain, d'ailleurs, c'est que les USA sont très exposés, entre les tornades, les ouragans, les sécheresses, les inondations, l'élévation du niveau de la mer etc. J'espère que les électeurs de Trump apprécieront. Et ce n'est pas du pessimisme, c'est du réalisme. D'ailleurs si j'ai bien compris (je n'ai pas encore tout lu) le roman dont je parle n'est pas apocalyptique : à la fin l'humanité survit, mais dans quel état!
  10. En fait je pense que Trump n'est pas si bête que ça - enfin, pas loin quand même - mais il a décidé une fois pour toutes, en accord avec les milliardaires, la grande industrie, le lobby du pétrole etc., que son pays ne sacrifierait rien de son mode de vie au nom de la sauvegarde la planète. De même, il ferme les frontières pour ne pas avoir à accueillir les réfugiés climatiques - et en plus il vire autant d'immigrés qu'il le peut. On peut se dire que Trump est un personnage parfaitement odieux - et je ne me suis pas privé de le clamer, sur ce forum et ailleurs - mais il ne faut pas oublier que, s'il a été élu deux fois, ce n'est pas par accident ni parce que de nombreux Américains sont des crétins, quoiqu'il y en ait certainement un bon nombre parmi les électeurs du Donald. Il ne faut pas oublier l'influence de la religion, en l'occurrence les différentes églises protestantes. Dans le protestantisme, la récompense du croyant n'attend pas la mort et le paradis : Dieu récompense l'homme de foi dans ses oeuvres. La théorie du changement climatique est en contradiction flagrante avec cette croyance, et pour beaucoup d'Américains c'est purement insupportable.
  11. Pas nous, mais des tas de gens qui n'ont pas la chance de vivre sous nos climats tempérés, oui. Et même dans nos contrées, on n'est pas à l'abri de surprises désagréables - sans oublier naturellement les vagues de réfugiés liées à l'exode climatique.
  12. Lis-le, tu verras bien. (Non, aucune référence biblique; c'est pas le genre.) Rien, en effet.
  13. Question de survie. De toute façon le changement climatique est là, et on ne peut pas l'empêcher. Par contre on peut essayer de faire que les choses ne soient pas pires que ce qu'elles sont déjà, et tenter de se protéger de ses effets. Après, ce que personne parmi les écologistes n'avait prévu je pense, c'est qu'il y aurait des gens comme Trump qui font tout ce qu'ils peuvent pour aggraver les conséquences du dérèglement climatique. Au fond, Trump est peut-être un alien envoyé par les extra-terrestres pour détruire la Terre, comme dans la série "Resident Alien". Pour qu'il passe inaperçu, ses frères de race ont choisi le plus bête d'entre eux; et ça marche!
  14. Oui. Bon, c'est un tri assez classique : recyclable, verre, non-recyclable.
  15. La fiction est souvent le meilleur moyen d'appréhender la réalité. Pour ce qui est du "Déluge", ce roman repose sur une telle masse de documentation, que c'en est vertigineux. Si tu ne vois pas le problème, faut acheter des lunettes!
  16. Non j'encourage les gens à tout lire, mais ce n'est pas d'une lecture très facile - à part le chapitre dont j'ai parlé en détail. En plus ce n'est pas très gai, car le message du bouquin est clair : on ne sait pas lutter contre le changement climatique, et même si on le savait on ne veut pas. Le chapitre où une publicitaire, qui n'a l'impression que de faire son boulot, expose à un aéropage de directeurs d'entreprises impliquées dans la pollution et les énergies fossiles comment ils vont contourner la future loi sur l'écologie, est révélateur. La lucidité et l'intelligence de l'auteur sont presque effrayantes, ainsi que la masse d'informations contenue dans le bouquin.
  17. Je voulais intituler ce topic : "Changement climatique et bêtise américaine", mais après tout le trumpisme sévit aussi sous nos contrées, et au cours des derniers mois une quarantaine de dispositions favorables à l'écologie ont été supprimées. J'ai déjà parlé du roman de Stephen Markley "Le Déluge", très connu pour avoir anticipé les récents incendies de Los Angeles. J'ai lu environ la moitié de ce bouquin, et même si j'encourage tout le monde à le lire, ce n'est pas de la rigolade. Les 400 premières pages peuvent paraître très indigestes à quiconque n'est pas familier des arcanes de la politique intérieure américaine. Chaque chapitre suit l'évolution d'un personnage, à commencer par Tony Pietrus, un scientifique spécialiste des océans. Il est très pessimiste quant à l'avenir de la planète, au point de se faire de nombreux ennemis, y compris parmi les gens qui essayent de changer les choses. Ensuite on croise Shane et Murdock. Ce dernier est un ancien militaire; il va être recruté par Shane en tant que connaisseur en explosifs, car elle est à la tête d'un réseau d'écoterrorisme. Elle et ses amis pensent qu'il n'y a rien à attendre d'éventuelles réformes, et que la meilleure solution consiste à faire sauter les centrales électriques polluantes, les pipe-lines qui transportent le pétrole etc. Ensuite c'est Keeper, un junkie, un personnage à la fois pitoyable et pathétique, dont la seule fonction est, je pense, de montrer ce qui peut arriver à des gens ordinaires en période de catastrophe. Puis Ashir, un mathématicien dont les talents ne tardent pas à le propulser dans les milieux politiques. Avec Matt, on arrive enfin au coeur de l'histoire : c'est le compagnon de Kate Morris, sorte de Jeanne d'Arc de l'écologie, fondatrice du mouvement "Fierce Blue Fire", en abrégé FBF. Kate est très ambitieuse, et contrairement à la plupart de ses collègues elle ne se contente pas de pleurnicher sur le lait renversé et les occasions perdues, elle veut agir. Elle est toute prête à bazarder le fatras wokiste, fait d'antiracisme, d'ultraféminisme et de défense des minorités LGBTQ++, considéré comme autant de boulets dont s'encombrent les écologistes, pour se concentrer sur la seule chose qui compte à ses yeux : la sauvegarde de la planète. C'est ainsi qu'elle n'hésite pas à nouer des alliances de circonstance avec des politiciens d'extrême droite, et à soutenir la candidate républicaine anti-trumpiste (on peut toujours rêver) à la Maison-Blanche, Mary Randall. Celle-ci s'est engagée à faire voter une loi qui doit enfin favoriser les énergies "propres" et faire payer les pollueurs. Mais quand elle sera élue, ses soutiens ne tarderont pas à déchanter, cette fameuse loi (la LPIR) étant radicalement transformée par des politiciens influencés par le toujours très influent lobby des énergies fossiles. Prenant prétexte des attentats écoterroristes de plus en plus nombreux, ils travestissent cette loi pour en faire un instrument de pouvoir à la limite du fascisme. J'ai oublié un autre personnage : Jackie, une publicitaire payée par le lobby des énergies fossiles pour vider de sa substance la future loi sur l'écologie et faire croire que les producteurs de gaz ou de pétrole et les grands industriels ont changé... ce qui n'est pas du tout le cas. Une façon de montrer "l'autre côté de la colline", comme on dit dans le domaine stratégique. J'en suis arrivé au fameux chapitre sur l'incendie de Los Angeles, qui a fait connaître ce livre à des millions de gens. Ce chapitre est extraordinaire, et pourrait faire l'objet à lui seul d'un excellent film, mêlant fiction et réalité. Le contraste est d'autant plus saisissant que, jusque-là, l'auteur nous avait habitués à des discussions feutrées dans les coulisses du pouvoir ou de mouvements aspirant à le prendre, la catastrophe croissante n'étant qu'un décor angoissant mais encore lointain. Nous sommes en 2032. Tony Pietrus, le scientifique présenté dans le premier chapitre, se rend à Miami pour y rencontrer son beau-frère Corey, qui exerce le métier (à risque en Floride) de promoteur immobilier. Les deux hommes ne sont pas du tout sur la même longue d'onde, mais Corey demande à Tony ce qu'il pense de l'avenir de la Floride; il a en effet entendu dire que la mer risquait de monter de deux mètres dans la région. Tony lui répond, avec sa franchise habituelle, que la Floride n'a pas d'avenir, et que si les eaux ne montent que de deux mètres, les gens pourront s'estimer heureux. Là-dessus Tony rentre chez lui dans le nord. Un appel de sa fille aînée Holly l'avertit qu'un énorme incendie ravage Los Angeles; or Catherine, la fille cadette de Tony, vit précisément dans cette ville. Personne ne parvient à la joindre. Tony est un scientifique, pas un homme d'action, mais rongé par l'inquiétude il décide d'aller la chercher. Faisant appel à ses relations, il parvient à gagner la Californie rapidement. Là, on lui prête un SUV, en ne lui cachant pas qu'il se lance dans une mission-suicide, la zone où vit sa fille étant menacée par la progression des flammes. En effet, ça va être une véritable épopée... Il est victime d'un accident de voiture, mais continue à pied. En chemin, il croise la route d'un SDF et d'un chien, qui vont l'aider à retrouver sa fille puis à sortir de la fournaise; plus facile à dire qu'à faire. C'est un récit haletant, à la fin tout à fait inattendue, mais je ne la dévoilerai pas ici. Je conseille à tout le monde de lire ce livre. L'auteur a tout compris. Vous pouvez aussi regarder sur Netflix ce film qui a déjà quelques années, "Don'r look up - déni cosmique". Avec Léonardo di Caprio. Maintenant, on peut se poser la question : pourquoi tant de bêtise et d'aveuglement, face au réchauffement climatique? Pourquoi, comme dans ce film, refuser de regarder en l'air et faire la politique de l'autruche? Je crois qu'au fond le changement climatique, effaçant des siècles de progrès et de modernisme, fait de millions d'hommes et de femmes des ignorants et des fanatiques. On se retrouve comme au Moyen-Âge face à la peste : faute de remède, on accuse le Diable, les sorcières, les hérétiques... De même aujourd'hui. Trump casse le thermomètre pour ne pas voir que la température monte. Même en France, les spécialistes de la météo et du climat sont insultés, accusés de propager de fausses nouvelles et de provoquer la panique. C'est tellement plus facile que de chercher des solutions!
  18. Gouderien

    Jeanne d'Arc

    Jeanne d'Arc est l'une des héroïnes de l'histoire de France. En même temps, sa vie toute entière est un mystère, de sa naissance obscure à ses "voix", puis l'audace avec laquelle elle va trouver le roi pour lui faire part de sa mission : bouter les Anglais hors de France. Alors que la France existait à peine à l'époque, et que le patriotisme était une notion presque inconnue... On connaît la suite : elle délivre Orléans, fait couronner le roi, échoue devant Paris, est capturée puis livrée aux Anglais. Puis son procès, lui aussi très étonnant, et la façon habile dont elle répond sur des questions obscures de théologie. N'était-ce vraiment là qu'une simple bergère? Enfin son exécution sur le bûcher à Rouen, puis sa canonisation. Des sept ou 8 grandes figures qui ont fait la France, de Vercingétorix à Charles de Gaulle en passant par Henri IV, Richelieu, Louis XIV, Napoléon etc., c'est la seule femme, et sans aucun doute la personnalité la plus mystérieuse.
  19. Tout à fait. La SDN, c'était encore pire que l'ONU.
  20. On se demande. C'est un héritage de la Seconde Guerre mondiale, destiné à éviter de nouvelles guerres. Ça a mal vieilli.
  21. Que fait l'ONU? Rien, comme d'habitude.
  22. On a beaucoup dit que Trump n'avait pas de sur-moi, qu'il disait tout ce qu'il pense au moment où il le pense... Eh bien il est quand même capable de ruse, puisqu'après s'être donné un délai de réflexion de 15 jours, il a lancé les bombardiers américains cette nuit sur le site nucléaire iranien le plus sensible, qui a été détruit. L'Iran fait appel à l'ONU, ce qui prouve bien son impuissance. Espérons tout de même que les choses n'iront pas plus loin.
  23. Gouderien

    Qui qu'a connu ?

    Pareil.
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