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Gouderien

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Tout ce qui a été posté par Gouderien

  1. Poutine vient mendier de l'aide auprès des Chinois, maintenant! Et oui, on parle bien du chef de la Russie, le plus grand pays du monde et l'un des plus riches en ressources. Guerre en Ukraine : selon le "New York Times", Moscou a demandé une aide militaire et économique à la Chine, Pékin dément (msn.com)
  2. Ça me rappelle ce faux-cul de Mitterrand qui, du temps de la guerre civile dans l'ex-Yougoslavie, proclamait qu'il ne fallait pas "ajouter la guerre à la guerre", alors que les Bosniaques étaient en train de se faire massacrer par les Serbes. En fait, il soutenait la Serbie. Un jour, un ministre bosniaque théoriquement protégé par l'armée française a été tué par les Serbes, sans que nos soldats interviennent. Ce jour-là, j'ai vraiment eu honte d'être français. Bien sûr, la situation n'est pas la même aujourd'hui, car il n'est pas question d'intervenir en Ukraine. Mais on peut au moins dire qui sont les salauds et qui sont les victimes - il n'y a pas photo. Mais on sait qu'il y a des gens qui adorent les salauds...
  3. J'ai dit depuis très longtemps (y compris sur ce forum) ce que je pensais de ces guerres.
  4. Moins que toi, j'ai l'impression. Toutes les guerres que tu cites (à part la Syrie peut-être, et encore), sont d'ailleurs des guerres d'agression injustifiables. L'invasion de l'Ukraine se situe bien dans cette ligne. Il y a un agresseur et une victime clairement identifiés. Les motifs bidon qu'avancent les Russes pour justifier ce conflit, ça c'est de la manipulation - très maladroite d'ailleurs, mais ceux comme moi qui ont connu le temps de l'URSS ne se sentent pas dépaysés. Ce qui m'étonne surtout, c'est l'acharnement de gens comme toi - mais il y en a des bien plus fanatiques - à vouloir trouver des excuses à Poutine.
  5. Les arguments du camp du mal sont décidément dégueulasses, et en plus mensongers. Si les Ukrainiens tiennent tant à leur indépendance, c'est justement parce qu'ils en ont marre de la domination russe, qui au cours de l'Histoire ne leur a apporté que des malheurs. L'Ukraine était en train de devenir un vrai pays - c'est pour ça que Poutine a déchaîné son invasion contre elle. Tout ça ne me paraît pourtant pas très compliqué à comprendre. Il faut quand même être totalement obtus et de mauvaise foi pour continuer à soutenir le maître sanguinaire du Kremlin. Ou alors détester franchement les Européens en général, et les Français en particulier.
  6. Les à-côtés amusants d'une tragédie : Guerre en Ukraine: des milliers de Russes bloqués en Thaïlande à cause des sanctions économiques (msn.com) Bon, la Thaïlande, on peut imaginer pire pays où être bloqué (à condition d'avoir du fric, bien entendu).
  7. Et faut voir quelles troupes! Mais je suis sûr qu'au niveau du pillage, du viol et du massacre de civils sans défense, ces gens-là ne craignent personne. (Va pas comparer ces saligauds aux Polonais de Napoléon, STP.)
  8. J'ai l'impression que dans le livre "la Blitzkrieg pour les nuls", Poutine a dû sauter quelques chapitres. Que la Russie soit obligée de faire appel à des mercenaires syriens, quelle décadence! Quelle humiliation!
  9. Le Dr Antivax soutient Raoult. La ligue des charlatans... Et il ose traiter les autres de "clowns propagandistes"! Pauvre type!
  10. Gouderien

    bilan macron

    De "mal nécessaire" à "pouvoir absolu", il y a de la marge.
  11. Gouderien

    bilan macron

    Je pense qu'il est moins mauvais qu'on aurait pu le craindre, et qu'il est capable d'apprendre, ce qui est rare dans son domaine. Il a aussi un certain sens des rapports humains, et il est capable de dialoguer avec n'importe qui, y compris Poutine en ce moment. Le moins qu'on puisse dire, c'est que son quinquennat n'aura pas été de tout repos. Il faut quand même être un peu maso pour se représenter après tout ce qui lui est tombé sur la tête pendant 5 ans. Cela dit, il est encore beaucoup trop ultra-libéral pour moi. Il n'a pas encore tué le banquier qui est en lui, et qui représente certainement la plus mauvaise part de lui-même. Par exemple, continuer à fermer des lits d'hôpitaux en pleine pandémie, c'est illogique et stupide. Et il faut bien reconnaître qu'aucun des candidats qui vont se présenter contre lui aux prochaines élections ne lui arrive à la cheville.
  12. Ça dépend. Des guerres, de l'adversaire, du contexte etc. Nos "amis" les financiers sont prêts à soutenir un effort guerrier... s'ils pensent que ça peut leur rapporter du fric. En l'occurrence, cette guerre entre la Russie et l'Ukraine ne leur plaît pas : trop de risques, trop d'inconnues, peu de chances de négociations pour le moment. Et les sanctions contre la Russie, c'est vraiment pas bon pour les affaires. Par contre, l'augmentation du pétrole, du gaz, du blé etc., sûr que ça va rapporter à certains.
  13. "Le Violon du Diable", de Preston & Child. C'est le premier volume de la "trilogie Diogène", du nom du frère maléfique de l'inspecteur Aloysius Pendergast, même si ce fameux Diogène n'apparaît que très brièvement, vers la fin du livre. Les meurtres mystérieux d'un critique d'art puis d'un producteur de disques à succès sèment l'épouvante à New York. L'inspecteur Pendergast et le sergent d'Agosta font une découverte surprenante : les deux victimes, bien des années auparavant, avaient signé un pacte avec le Diable... Je dois dire que dans ce livre apparaît un "méchant" d'exception, qu'on rêverait de voir sur un grand écran, même si je ne sais pas très bien quel acteur pourrait l'incarner.
  14. "Hécate et ses chiens", de Paul Morand. J'ai lu ce livre... surtout à cause de son titre. Hécate est une déesse grecque de la Lune (elle fait partie de la "trinité lunaire", avec Séléné et Artémis). Or il se trouve que je m'intéresse à la mythologie grecque. Mais en fait c'est une escroquerie, Hécate n'a à peu près rien à faire là-dedans. Sinon Paul Morand est un écrivain assez oublié aujourd'hui. Quand on le lit... on comprend pourquoi. La seule qualité de ce roman, c'est qu'il est court (une centaine de pages). Au début des années cinquante, les hasards d'un vol international ramènent un homme d'affaires dans un pays d'Afrique (on suppose que c'est le Maroc, même si ce n'est jamais précisé) où il a passé quelques années 30 ans plus tôt. Là, il a connu une femme... dont il a gardé des souvenirs douloureux. Peu après la guerre de 1914-1918, le narrateur, frais émoulu de l'Inspection des Finances, est nommé à la tête de la succursale d'une grande banque française dans une ville coloniale, qui peut être Casablanca ou Agadir. Le travail n'est pas exténuant, et il consacre ses (nombreux) loisirs à s'installer dans l'existence confortable que mènent les Européens dans ce qui est pour eux une sorte de "paradis africain". Bientôt, il ne lui manque plus qu'une maîtresse. Il la rencontre : Clotilde. Son mari, officier français, est en Chine, il ne risque pas de venir les déranger. C'est elle, la femme dont il a conservé un souvenir si cuisant. Une bonne partie du livre est consacrée aux lamentations du héros à propos de cette "femme fatale", sans qu'on comprenne très bien de quoi il se plaint. Il passe toutes ses nuits avec elle, et aussi une bonne partie de ses journées (le travail se fait très bien sans lui). Il a tout pour être heureux, mais il ne l'est pas, parce qu'il la soupçonne... d'on ne sait quoi. Peu à peu leurs rapports se dégradent... sans qu'on comprenne très bien pourquoi. Morand n'est pas du genre à appeler un chat un chat, et son langage précieux est souvent abscons. Une phrase résume tout le bouquin : "Je me rendais ridicule et je perdais mon temps". Ben voilà, le lecteur aussi. Enfin on finit par comprendre que le narrateur soupçonne Clotilde d'être pédophile, de s'envoyer en l'air avec des enfants locaux, garçons ou filles. Faisant une sorte de concours de débauche avec elle, il ne trouvera rien de mieux que de l'imiter... Son attitude finit par faire scandale; en plus il délaisse son travail et ça finit par se voir, ce qui lui vaut d'être muté en Chine; Clotilde lui promet de le rejoindre, mais il l'atteindra en vain. Par contre, par hasard, il rencontrera son mari. En 1942, le narrateur, par un nouveau hasard, lors d'un dîner à New York, tombe sur Clotilde, devenue directrice d'une "oeuvre de guerre". "Il m'a fallu quinze ans pour guérir, lui avoue-t-il. Et même, par moments, je redeviens une maison hantée qui fabrique ses propres fantômes." Quasiment la meilleure phrase du livre.
  15. J'ai lu "Le Grand Dieu Pan" il y a très longtemps. Machen est une sorte de précurseur de Lovecrafr. Un "petit maître anglais" du fantastique, comme il en existe plusieurs (M.R. James, Algernon Blackwood etc.)
  16. Je fais plus que l'apprécier, j'ai une immense admiration pour lui.
  17. Comme disait Churchill : "Je ne crois qu'aux statistiques que j'ai truquées moi-même."
  18. Faudra encore convaincre les patrons de recruter des gens de plus de 55 ans.
  19. Certain d'être réélu, Macron a décidé de s'imposer un handicap, parce que sinon c'est beaucoup trop facile : de là cette promesse imbécile de porter la retraite à 65 ans. Seulement 65 ans? A quand les 70?
  20. Zelenski est dans son rôle, et il a raison de demander une aide pour son pays - une aide qui ne peut être que limitée, sauf à déchaîner les foudres de Poutine et provoquer une 3e guerre mondiale dont nous ne voulons évidemment pas. Après, il semble que Zelenski soit prêt à négocier avec Poutine et accepter la cession du Donbass et de la Crimée à la Russie. Cela suffirait-il à Poutine, qui demande aussi une "dénazification" du pays? Difficile de dénazifier, quand il n'y a pas de nazis, malgré ce que veulent nous faire croire un certain nombre de crétins à la solde du maître du Kremlin - il y en a en tout cas certainement beaucoup moins en Ukraine qu'en Russie. Si Poutine n'était pas totalement incompétent en plus d'être cinglé, il devrait accepter cette offre, parce que son armée semble peu progresser sur le terrain. Et cela serait pour la Russie une façon "honorable" de mettre fin au conflit et de limiter les frais. Une occupation totale de l'Ukraine semble une tâche digne des travaux d'Hercule pour un outil militaire plutôt moins performant que ce que l'on imaginait. En plus, dans une guerre moderne les munitions s'épuisent très vite. Et n'oublions pas la tâche colossale que représenterait le maintien de l'ordre dans un pays vaste et assez peuplé. De quoi mobiliser des centaines de milliers de soldats pendant des années, tout en maintenant la Russie au ban des nations.
  21. Oui, on peut gagner militairement et se retirer parce que les hommes politiques l'ont décidé ainsi. Exemple : la France en Algérie en 1960-62. De Gaulle n'avait pas les moyens de financer à la fois la guerre d'Algérie et la force de frappe (enfin, c'est une des explications). L'objectivité oblige quand même à dire que le départ des Américains d'Afghanistan l'année dernière, c'était plus une déroute qu'une retraite. Rien ne les obligeait à partir aussi vite et dans d'aussi mauvaises conditions, rien sinon la décision de Biden. Pas très étonnant que les Russes aient interprété ça comme une preuve de couardise.
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