Gouderien

C'est vrai. D'ailleurs je garde un souvenir ébloui de cette série, quand elle passait sur M6 le samedi soir.

Ah ben ça alors, on n'y avait pas pensé!

"Les feux de l'amour" et "Dallas", c'est pas la même chose.

On dit "il n'y a pas d'amour, il n'y a que des preuves d'amour". Ben le nazisme, c'est un peu pareil. Traiter ses adversaires de nazis est futile et indigne... surtout si on se comporte soi-même comme un nazi.

Comment accumuler les arguments pourris pour justifier une cause discutable... (La comparaison Marioupol-Hiroshima vaut quand même son pesant de bortsch!) Allez, "ignoré".

Dans cette affaire, on sait qui sont les nazis. Et ce ne sont pas les Ukrainiens. Faudrait d'ailleurs arrêter d'employer ce terme "nazi" à tout bout de champ, ça devient ridicule - mais c'est Poutine qui a commencé.

La question ne se pas même pas.

Au moins j'ai échappé à "Un si grand soleil" et "Demain nous appartient".

Je m'en réjouis, parce que cette série n'est plus que l'ombre de ce qu'elle a été. Donc autant en finir. C'est d'ailleurs normal, au bout de 18 années (PBLV a commencé à l'été 2004). Une telle longévité est rare dans ce domaine, et un certain essoufflement est classique. Par exemple aux États-Unis, "NCIS", qui doit en être à sa 19e saison, a vu partir un à un la plupart de ses acteurs d'origine. Est-il vraiment raisonnable dans ces conditions de continuer la série? Ça ressemble à de l'acharnement thérapeutique. Le problème essentiel de PBLV, depuis des années, était celui des scénaristes, pourtant assez nombreux. Je crois que c'est Hitchcock qui disait que ce qui compte dans un film (et donc dans une série), c'est trois choses : "Une bonne histoire, une bonne histoire, une bonne histoire". Depuis longtemps déjà les intrigues de PBLV n'avaient plus ni queue ni tête. Ils font déjà la gueule à Marseille : PBLV, ça représentait 600 emplois.

Je le confesse : j'ai regardé "Plus belle la vie" pendant des années, avec un certain intérêt. Certes énervé de temps en temps par les scénarios débiles, mais enfin ce rendez-vous de 20 h 20 était devenu une habitude. Bon, ça aurait pu s'appeler "Plus sinistre la vie", mais j'étais quand même scotché devant ma télé. Depuis le milieu de l'année dernière, c'est fini. Deux choses m'ont écoeuré : 1) Le jeunisme grandissant, les personnages plus âgés étant peu à peu éclipsés par un tas de jeunes qui n'ont pas inventé la poudre; 2) Et surtout, l'apparition de deux personnages absolument sinistres : Camille et Jacob. Camille, soeur d'un des principaux personnages, est une jeune fille qui a été enlevée enfant par un psychopathe : Jacob. Des années après elle s'enfuit et en apparence reprend une vie normale, mais on s'apercevra bientôt qu'elle a gardé des liens étroits avec Jacob. Pire, c'est elle qui mène la danse, Jacob n'étant guère plus qu'une marionnette qui obéit à ses ordres, et tue les victimes qu'elle lui désigne. Cette fille est totalement cinglée, en plus odieuse. Or ces deux personnages prennent de plus en plus de place dans la série. Les scénaristes semblent adorer ce couple pervers. On croit parfois en être débarrassé... mais ils parviennent toujours à revenir, d'une façon ou d'une autre, poursuivant leur macabre besogne sans guère se cacher. Ce n'est pas crédible pour deux sous, et en plus ce n'est même pas intéressant. D'ailleurs en général dans PBLV, les méchants sont tellement caricaturaux qu'ils pourraient porter une pancarte "Je suis un salaud". Mais là, ça dépasse tout. Et donc un jour j'ai dit : "Stop, on arrête les frais". Et depuis, je ne sais plus trop quoi regarder à 20 h 20, vu que le journal de 20 heures me gonfle. Mais tant pis. Aussi quand j'ai appris que la chaîne avait pris la décision d'arrêter la série, je n'ai pu qu'être satisfait. Bon débarras. TF1 a déjà proposé de la reprendre, mais je doute que ça se fasse.

Poutine prétend vouloir "dénazifier" l'Ukraine, en attendant les Russes se comportent exactement comme les nazis : quand leur armée se retire d'un territoire, elle ne laisse derrière elle qu'un champ de ruines et de destructions.

M.R. James est surtout connu car il est l'auteur de la nouvelle "Sortilèges", que Jacques Tourneur adapta en 1957 sous le titre "Rendez-vous avec la peur". C'est un classique du cinéma fantastique.

"Danse de Mort", de Preston & Child. C'est le 2e volet de la "trilogie Diogène". Diogène Pendergast, le frère maléfique de l'inspecteur du FBI Aloysius Pendergast, que l'on avait juste entrevu à la fin du premier bouquin ("le Violon du Diable") tient ici la vedette. Il est aussi doué que son frère, mais sa vie est entièrement dévouée au mal et à la vengeance, ce qui le rend très dangereux. Les auteurs reviennent à leurs premières amours, puisqu'une grande partie de l'intrigue se situe au sein du Muséum d'Histoire naturelle de la ville de New York, déjà théâtre de "Relic". Le roman n'est pas aussi bon que le précédent : trop de personnages, l'intrigue s'égare dans trop de directions différentes. Pas mal de suspense quand même; les auteurs ont réussi à créer, avec Diogène Pendergast, un personnage de "méchant" vraiment puissant, et aussi complètement timbré (sachant que son frère Aloysius est déjà assez excentrique, c'est le lourd héritage familial qui veut ça). A signaler une conversation assez réjouissante entre l'inspecteur Pendergast et un psychologue, qui veut à tout prix lui faire reconnaître les torts qu'il a envers son frère. Pour résumer : l'homme peut-il naître mauvais, ou bien, comme le pensait Rousseau, est-ce la société qui le rend méchant? Pendergast est partisan de la première hypothèse - et moi aussi, je dois dire. Pour les gens qui veulent lire ces romans, je conseille de n'aborder l'excellent "Croisière maudite" (dont j'ai parlé plus haut) qu'APRES avoir lu la trilogie Diogène, afin de préserver le suspense.

Un roman très noir et très pessimiste - comme beaucoup de ceux de l'auteur.

C'est une riposte aux sanctions économiques occidentales. En plus, si la France et l'Allemagne acceptaient son diktat, ça ferait remonter le rouble, qui a beaucoup baissé depuis le début de la guerre en Ukraine.

C'est pas un poisson d'avril, et ça fait déjà une bonne semaine qu'on le sait. On pourrait aussi payer le gaz russe en billets de Monopoly.

Quelle blague!

Pour moi Mélenchon appartient à ce que Michel Onfray appelle la "fachosphère de gauche". Quand je parle de mauvaises fréquentations, je pense en particulier aux islamistes.

Oui enfin tout ça c'est de l'histoire ancienne. Aujourd'hui on a un PS moribond, et un certain nombre de petits partis de gauche parmi lesquels seuls les Verts ont une chance de dépasser les 5 %. Quant à Mélenchon, est-il vraiment de gauche? A voir ses mauvaises fréquentations, on peut en douter.

Pendant longtemps, la gauche ça a été le PS et le PC.

Le PS n'est peut-être plus la gauche, mais il l'a symbolisée pendant des décennies! (Jusqu'à Hollande.)

Si la gauche n'avait pas trahi ses idéaux, elle n'en serait pas là.

Tout sauf Le Pen... on a déjà donné. (Enfin, certains ont déjà donné.)

Faut mettre vos lunettes : je parle de Mélenchon, pas de Macron!

Il ne t'aura pas échappé que ce post date du 10 octobre. Depuis, il s'est passé un certain nombre de choses... Zemmour et Pécresse ont baissé, Marine Le Pen se maintient, Mélenchon, l'islamo-poutino-gauchiste, monte, mais reste en-dessous de Le Pen (heureusement!). Macron, bien sûr, plane au-dessus de tout ce monde-là.