Gouderien

S'il n'y avait pas les armes nucléaires, nous serions déjà en guerre (une VRAIE guerre, je veux dire) avec la Russie. C'est ce qui fait dire aux partisans de ces armes qu'elles sauvegardent la paix. Jusqu'au jour ou un dingue appuiera sur le bouton fatal, et où ce sera l'apocalypse atomique. Les armes nucléaires ne sont pas une assurance très fiable. Ça ne vaut pas un bon traité de paix et de désarmement.

Poutine est fort, quand même : il a réussi à transformer en ennemis de la Russie des pays neutres depuis souvent très longtemps (dans le cas de la Suède, ça remonte au début du XIXe siècle, quand Bernadotte est devenu roi).

A l'état de nature, il n'y a pas de police, et les plus forts règnes sans partage!

J'ai passé l'âge!

Uniquement les jours où je suis de mauvaise humeur!

On reconnaît les humanistes! Macron a une politique de sécurité à géométrie variable. Ça dépend des élections et des sondages. Il est sûr que ces temps derniers il a fait un grand pas vers Mélenchon (qu'il s'étonne pas du résultat des législatives).

Désolé, j'ai beau faire des efforts, j'avoue ne pas parvenir à éprouver la moindre indulgence pour des chauffards alcooliques et/ou drogués, et qui considèrent leur véhicule comme une arme par destination. On leur sucre leur permis? Ils s'en foutent, ils continuent à rouler. Alors, qu'est-ce qu'il faut en faire? Les mettre en prison? Pourquoi pas, mais il va falloir en construire une bonne quantité, parce que ces dangers publics sont nombreux!

Des centaines de milliers. J'ai entendu le chiffre d'un million. Alors évidemment, quand un de ces dangers publics, qui roule sans permis, bourré et bien souvent en plus sous l'emprise de la drogue, aperçoit un contrôle de police, il a plus envie d'accélérer que de s'arrêter. Normal que de temps en temps, les flics, se sentant en danger, tirent. Et après ça les cons diront "La police tue!" En ce qui me concerne, on pourrait aussi bien équiper la police de mitrailleuses lourdes et de bazookas, ça ne me dérangerait pas.

Déjà, faut voir le boucan que ça fait, quand on en flingue un plus ou moins volontairement, parce qu'il allait écraser un flic!

Deuxième partie du "Tourist". La comparaison avec Tarantino n'est pas excessive : j'ai rarement vu une pareille galerie de personnages déjantés! En général, dans ce genre d'histoire dans laquelle le héros a perdu la mémoire, les choses sont très chaotiques au départ, mais petit à petit ça devient cohérent. Là, le chaos se poursuit pendant la plus grande partie de la série. Le meilleur, c'est quand le héros, qui donc a perdu la mémoire, consomme involontairement du LSD, et à partir de là reconstitue une version délirante de son passé - avec notamment une pluie de pelles venues de nulle part, cet outil étant beaucoup utilisé dans l'intrigue pour enterrer - ou déterrer - les choses et les gens. L'acteur principal, Jamie Dornan, est vraiment excellent dans ce rôle de type complètement dépassé par les événements. On dirait un Jason Statham qui aurait du talent. Sans oublier le grand méchant, un trafiquant de drogue grec, qui discute tout le temps avec un frère maléfique imaginaire - enfin pas si imaginaire que ça, finalement... Et un flic très malade, prêt à tout pour sauver sa femme, enlevée par le trafiquant cité plus haut. Seul petit défaut, le dernier épisode, avec sa conclusion à double - voire triple - détente, est un peu long. Mais on prend la révélation finale comme un coup de poing. "Maintenant, tu devras vivre avec l'homme que tu es". Pas si facile... La fin est assez ouverte pour laisser la possibilité d'une saison 2.

Dorg? Désolé, ça ne me dit rien.

Ici on ne menace pas les gens du Goulag, on n'est pas chez ton copain Poutine!

Alors tu devrais être content, au contraire!

Comme disait l'autre : pourvu que ça dure! Entre les menaces de guerre, le recul social, les effets du réchauffement climatique, l'intolérance religieuse etc., il y a de bonnes chances pour que les décennies à venir soient mouvementées. Mais c'est pas grave, on inventera des univers virtuels fabuleux pour que les gens puissent supporter ça, et aussi on créera des drogues de plus en plus sophistiquées!

Je n'en suis pas si sûr. Internet et le téléphone portable suffisent-ils à faire le bonheur?

Ça n'en prend pas le chemin.

Tout à fait.

Ce "pays de dieu" file un mauvais coton.

Fort heureusement, nous n'avons pas en France l'équivalent de l'aile droite du Parti républicain, un tas de demeurés réactionnaires qui mettent en danger la démocratie américaine. Mais nous avons quand même quelques admirateurs de Trump.

Entre autres la lutte contre le racisme, quand elle se transforme en un racisme pire et l'avènement d'une nouvelle race supérieure. (Mais c'est pas possible... puisque seuls les Blancs sont racistes, c'est bien connu!) Pour le reste j'ai plutôt une certaine sympathie pour les idées dites "de gauche", sauf quand elles évoluent vers une nouvelle forme d'intolérance confinant au fascisme. Mais la notion même de "gauche" s'applique-t-elle à la politique américaine? On n'en finirait pas d'énumérer toutes les sottises du wokisme, dont certaines arrivent hélas en France, et cela même dans des domaines inattendus. Par exemple, le sublime opéra de Puccini "Mme Butterfly" pourrait être interdit au nom de la lutte antiraciste, puisqu'il s'agit d'un cas flagrant de "yellowface" quand l'héroïne (japonaise) est interprétée par une cantatrice blanche. Et le roman d'Harriet Beecher Stowe "La Case de l'Oncle Tom", qui a tellement contribué à faire prendre conscience aux Américains du drame de l'esclavage (et qui est donc en partie à l'origine de la guerre de Sécession et de l'émancipation des Noirs) ne pourrait plus être écrit de nos jours : vous n'y pensez pas, une Américaine blanche qui raconte l'histoire d'un esclave noir, ça ne peut pas exister! Et le wokisme, c'est aussi d'écrire "NOIRS" de cette façon et "Blancs" comme ça, ainsi que le fait le "New York Times". Voilà qui, effectivement, va faire grandement avancer la cause des minorités aux États-Unis! Allez, un peu de musique pour détendre l'atmosphère : Et ça, j'adore :

Pour moi c'est un bouffon. Bien d'accord. On a vu assez de pub comme ça pour Mélenchon.

On est mal barrés, alors!

Non, pour dénigrer la connerie, l'étroitesse d'esprit et la haine (et je n'ai pas inventé ce mot).

Je rapporte les opinions de Zemmour... mais ça ne veut pas dire que je les partage.

Indiquer le nom de l'auteur n'est pas superflu.