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Gouderien

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Tout ce qui a été posté par Gouderien

  1. Je crois qu'on en a parlé. Bonne nouvelle.
  2. Ouais, enfin dans ce fouillis je ne sais pas si les verts s'y retrouvent eux-mêmes.
  3. L'histoire est une science globale. Par exemple, dans la période 1939-1945, tout m'intéresse, y compris les événements artistiques, les faits divers, la vie quotidienne, des choses qui n'ont rien à voir avec la "grande histoire". Mais on ne peut évidemment passer sous silence les batailles. Étant féru d'histoire militaire, je ne vais pas dire que les batailles ne m'intéressent pas. Ce qui me passionne vraiment, ce sont les moments où les choses se jouent, les quelques journées décisives, qui ne sont pas toujours celles qu'on pense...
  4. Excuses à la con. Le bilan de Bolsonaro, d'après la Wikipédia : Sécurité et dictature[modifier | modifier le code] Mettant l’accent sur l’importance de la sécurité publique, il se montre, avant son élection, partisan de la majorité pénale à 16 ans, du port d'armes, de la peine de mort et de l'utilisation de la torture contre les trafiquants de drogue163,164,165. En 2008, pour réduire la criminalité et la pauvreté, il se prononce pour un contrôle des naissances au moyen de la stérilisation forcée des individus pauvres n’ayant pas reçu d'éducation et des criminels166. Il exprime régulièrement sa nostalgie pour la dictature militaire, qualifiant le coup d’État de 1964 de « révolution démocratique »167. Il déclare dans un entretien radiophonique que l'« erreur de la dictature a été de torturer au lieu de tuer »168. Il proclame également son admiration pour le dictateur chilien Augusto Pinochet25. Lors de la campagne présidentielle de 2018, il affirme que son objectif est de faire que le Brésil « ressemble à ce qu'il était il y a 40 ou 50 ans »169. Le 21 octobre 2018, il déclare que s'il est élu président, il lancera une purge « comme jamais le Brésil n'en a connu ». Il dit que les dirigeants du Parti des travailleurs « devront tous pourrir en prison », et déclare, à propos des mouvements de gauche : « Ils vont devoir se soumettre à la loi comme tout le monde. Ou ils s'en vont, ou ils vont en prison. »170,171,172. Peu après sa prise de fonction, il promet de destituer les fonctionnaires qui auraient des idées « communistes »173. Après son élection à la présidence du Brésil, il s'oppose au rétablissement de la peine de mort, considérant qu'il s'agit d'« une clause immuable de la Constitution »174. Il encourage l'armement massif des Brésiliens : les permis de possession d'une arme à feu ont augmenté de 474 % de 2018 à 2022162. En août 2019, il laisse entendre que le père de Felipe Santa Cruz, président de l'ordre des avocats du Brésil, a été tué par un groupe de gauche auquel il appartenait et non par la junte175. En septembre de la même année, il fait l'éloge de la dictature d'Augusto Pinochet, et s'en prend à Alberto Bachelet, père de l'ancienne présidente chilienne Michelle Bachelet, qui venait de dénoncer un « rétrécissement de l'espace démocratique » au Brésil, en écrivant : « Elle oublie que le Chili n'est pas devenu un nouveau Cuba grâce à ceux qui ont eu le courage de renverser la gauche en 1973 ; parmi ces communistes, son père »176. Questions sociétales[modifier | modifier le code] Hostile à la laïcité, il est opposé à l'avortement177,178. Cependant, tout en niant vouloir contrôler les naissances, il appelle à la mise en place d'un planning familial179. Il tient plusieurs fois des propos homophobesb,c,180 et s'oppose à l'union civile entre deux personnes de même sexe alors que le Conseil national de justice a légalisé le mariage homosexuel au Brésil163,181. Lors de la campagne présidentielle de 2018, il se défend de toute homophobied,182. Après son élection, il se prononce pour des peines plus lourdes pour les agressions homophobes183. En avril 2019, il déclare « craindre que [le Brésil devienne] un paradis du tourisme gay »184, puis réussit avec succès à faire retirer un spot publicitaire de la banque du Brésil où apparaissent des Noirs et des transgenres185. En juin de la même année, il critique une décision du Tribunal suprême fédéral ayant criminalisé l'homophobie, estimant qu'une telle question relève du pouvoir législatif et que cette décision conduira les employeurs à « réfléchir à deux fois » avant d'embaucher des personnes homosexuelles par crainte de poursuites186. À plusieurs reprises, il tient des propos misogynes187. À la députée fédérale Maria do Rosário, qui venait de le traiter de violeur, il lance en 2003 qu'il ne pourrait pas la violer, car elle « ne le mérite pas », puis déclare en 2014 que c'est parce qu'elle est mauvaise et laide188,189,190,191. En juin 2019, la justice le contraint à lui présenter des excuses publiques, à payer une amende et à la dédommager192. En 2017, il déclare qu'il faut en « finir avec cette histoire de féminicide »193. Il prône le port d'armes pour les femmes, l'alourdissement des peines pour les violeurs et la mise en place de la castration chimique pour ceux-ci194. Les chercheurs en genre Laura Barros et Manuel Santos écrivent : « La victoire surprenante de Bolsonaro à la présidentielle brésilienne s'explique en partie par la manière dont la crise économique a interagi avec les normes de genre en vigueur. Dans les régions où les hommes connaissent des licenciements plus nombreux, on constate une augmentation de la part des votes en faveur de Bolsonaro. En revanche, dans les régions où les femmes subissent davantage de suppressions d'emplois, ses résultats électoraux sont proportionnellement plus faibles. Cela peut s'expliquer par le fait que les hommes se sentent plus poussés à voter pour un personnage qui incarne les stéréotypes masculins de sorte à compenser la baisse du statut économique et social »195. Il est aussi accusé de tenir à plusieurs reprises des propos racistese,f, notamment envers les peuples indigènes et les Noirs, qu'il ne souhaite pas voir bénéficier des quotas ethniques dans les universitésg,196,197,25,177,198. Il est également hostile aux revendications des paysans sans-terre, qualifiant ses membres de « terroristes »h,53,172. Ses propos polémiques à l'égard des femmes, des homosexuels, des Noirs et des peuples indigènes lui valent des poursuites judiciaires en 2018199. En juin 2019, en évoquant son propre passé de planteur de maïs et de cueilleur de bananes à l'âge de huit ans, tout en étudiant en parallèle, il déclare : « Quand un enfant âgé de neuf ou dix ans travaille quelque part, il y a plein de monde pour dénoncer le travail forcé ou le travail des enfants. Mais s'il est en train de fumer du crack, personne ne dit rien ». Il ajoute que « le travail donne de la dignité aux hommes et aux femmes, peu importe l'âge » et que l'affirmer n'est pas « de la démagogie » mais « la vérité ». Ses propos suscitent alors une polémique dans un pays où le travail des enfants est interdit avant 16 ans, sauf pour les apprentis, qui peuvent commencer dès l'âge de 14 ans200. Politique internationale[modifier | modifier le code] Jair Bolsonaro avec le président américain Donald Trump (mars 2019). Jair Bolsonaro avec Benjamin Netanyahu au Mur des Lamentations (avril 2019). En 1999, alors qu'il est membre du Parti progressiste (droite conservatrice), il déclare dans le journal Estadão de S.Paulo qu'Hugo Chávez est un « espoir pour l'Amérique latine » et qu'il « espère que sa philosophie arrivera au Brésil ». Interrogé sur le soutien de la gauche vénézuélienne à Chavez, il répond : « Je ne suis pas anticommuniste et lui non plus. En fait, il n'y a rien de plus proche du communisme que le milieu militaire »201,202. Il s’oppose par la suite à Chávez, qu’il qualifie de « dictateur », au même titre qu’Evo Morales ou Fidel Castro203. En 2020, il apporte son soutien à l’idée suggérée par Donald Trump d’une intervention au Venezuela pour destituer Nicolás Maduro101. Il exprime son admiration pour le président américain Donald Trump147, à qui il rend visite pour son premier déplacement à l’étranger et sa première rencontre bilatérale comme président du Brésil204. Il souhaite obtenir des États-Unis le statut d’« allié majeur non membre de l’OTAN » qui permettrait l’achat de matériel et de technologie militaire américains, ainsi qu'une ouverture des marchés nord-américains à l’industrie brésilienne204. L'AFP remarque qu'il « s'est totalement aligné sur l'administration Trump depuis sa prise de fonctions »205. Pro-Israël, il appelle au transfert à Jérusalem de l’ambassade brésilienne en Israël, et à la fermeture de l'ambassade de Palestine au Brésil206,207. L'universitaire Raphaël Gutmann relève en 2019 que cette prise de position, qui vise à séduire les évangéliques, n'a pas été mise en œuvre « sous la pression de l’agronégoce très actif dans les pays musulmans », et considère que « ce changement de cap illustre l’essence populiste du bolsonarisme »22. En avril 2019, il devient le premier chef d'État étranger à se rendre au Mur des Lamentations à Jérusalem en compagnie d'un Premier ministre israélien, en l'occurrence Benjamin Netanyahu, alors en campagne électorale205. Selon l'AFP, « il cherche à flatter son électorat évangélique, très attaché à Israël et qui a fortement contribué à sa victoire aux élections »205. En juillet 2019, après que Jean-Yves Le Drian a rencontré des membres d'ONG environnementales, Jair Bolsonaro annule l'entretien prévu avec celui-ci208. Sa mauvaise relation avec Emmanuel Macron est avancée pour justifier cette décision209. En août-septembre 2019, s'ensuit une polémique entre les deux hommes, Jair Bolsonaro et deux de ses ministres, dénonçant une ingérence de Macron et critiquant la première dame Brigitte Macron210. Environnement[modifier | modifier le code] Affichant un déni du changement climatique, il se prononce pour le retrait du Brésil de l'accord de Paris sur le climat et pour la fusion du ministère de l'Environnement brésilien avec celui de l'Agriculture (qui promeut l'élevage et la culture industrielle du soja transgénique) ; il renonce finalement à cette fusion lors de la formation de son gouvernement211. Il veut aussi construire une autoroute traversant la forêt amazonienne. Il entend répondre au lobby agroalimentaire en ouvrant de nouveaux droits à la culture du soja et à l'élevage, et en ouvrant les territoires des communautés indigènes aux entreprises minières, tout en assouplissant les lois relatives à la protection de l'environnement. Il dit vouloir interdire des ONG écologistes212,213. En 2019, en réaction aux prises de positions de Jair Bolsonaro, les deux plus gros contributeurs au Fonds Amazonie, la Norvège et l'Allemagne, suspendent leurs subventions à ce fonds notamment destiné à étudier et à préserver la forêt214. En juillet 2019, L'Express indique que « de tous les domaines où la politique du président d'extrême droite suscitait des inquiétudes — droits humains et sociaux, éducation, privatisations —, l'environnement apparaît celui où son action est la plus implacable »215. Huit anciens ministres brésiliens de l'Environnement (tous ceux encore en vie depuis la transition) se réunissent en mai 2019 à São Paulo afin de dénoncer le « démantèlement systématique, constant et délibéré des politiques environnementales »215. En août 2019, après avoir minimisé les chiffres de la déforestation, Jair Bolsonaro limoge Ricardo Galvao, directeur de l'Institut national de recherches spatiales, chargée de mesurer la déforestation de l'Amazonie, après avoir accusé celle-ci de publier des données « mensongères, au service des ONG »216. En 2019, à un journaliste lui demandant comment combiner « croissance et préservation de l'environnement » avant de rappeler que « la population mondiale augmente de plus de 70 millions par an » ce qui justifie un planning familial, il répond de façon ironique : « Il suffit de manger un peu moins. Vous me parlez de pollution environnementale. Il suffit de faire caca un jour sur deux, ce sera mieux pour tout le monde217. » Le 21 août 2019, alors que l'Institut national de recherches spatiales du Brésil (INPE) venait d'alerter sur le fait que la déforestation en juillet 2019 a été près de quatre fois plus importante qu'en juillet 2018 (bien que l'année soit moins sèche), et alors que des incendies la dévastent depuis des mois, Jair Bolsonaro insinue que les ONG environnementales sont responsables des feux de forêt et même qu'elles en auraient provoqué214. Le 23 août, il fait appel à l'armée pour éteindre ces incendies218. Dans le même temps, sa cote de popularité chute219. En janvier 2021, le cacique Raoni Metuktire, défenseur emblématique de la forêt amazonienne, demande à la Cour pénale internationale d'enquêter pour « crimes contre l'humanité » contre Jair Bolsonaro, accusé de « persécuter » les peuples autochtones en détruisant leur habitat et en bafouant leurs droits fondamentaux220. En octobre 2021, l'ONG autrichienne AllRise dépose, elle aussi, une plainte à la CPI pour « crimes contre l'humanité » contre le président brésilien, mettant en cause son rôle dans la déforestation et ses impacts attendus sur la vie et la santé humaine à travers le monde105. En octobre 2021, la Cour Pénale Internationale reçoit une nouvelle plainte visant le Président Bolsonaro. Émanant de l’ONG autrichienne AllRise [archive], elle pointe la responsabilité de Jair Bolsonaro dans la déforestation et ses répercussions sanitaires sur la planète 221. Des études attestent que la déforestation au Brésil (10 500 kilomètres carrés pendant le mandat de Jair Bolsonaro contre 6 500 kilomètres carrés entre 2009 et 2018) a fait de l’Amazonie, puits de carbone vital, un émetteur net de CO₂ en 2020. Les experts évaluent à 180 000 le nombre de décès supplémentaires dans le monde imputables à la déforestation sous le mandat de Jair Bolsonaro, d’ici la fin du XXIᵉ siècle. Peuples autochtones[modifier | modifier le code] Jair Bolsonaro à la rencontre de dirigeants indigènes, en août 2021. En novembre 2019, un collectif d’avocats et juristes brésiliens (parmi lesquels figurent deux anciens ministres de la Justice brésiliens José Carlos Dias et José Gregori, l’avocate française Amélie Robine…), dépose une plainte contre Jair Bolsonaro pour incitation au génocide des peuples indigènes devant la Cour Pénale Internationale (CPI) 222. D’après les juristes, le discours de Jair Bolsonaro « sape l’application des lois qui protègent l’environnement et méprise les peuples indigènes, cause la violence contre ces peuples, et contre les militants des droits sociaux et environnementaux ». Parmi les accusations visant Jair Bolsonaro : tentative de démantèlement de la Fondation nationale de l’Indien (FUNAI), baisse des budgets du ministère de l’Environnement, licenciement des salariés des départements sociaux et environnementaux opposés à ces politiques de démantèlement… Selon le Collectif de défense des droits de l’Homme (Cadhu) [archive], le choix d’un procureur général aligné sur le programme anti-droits de Jair Bolsonaro et certaines des tentatives d’ingérence du président brésilien indiquent que les enquêtes liées à ces crimes ne figurent pas parmi les objectifs de Jair Bolsonaro. En août 2021, c’est au tour de l'Articulaçao dos Povos Indígenas Brasil (Apib) [archive] d’accuser Jair Bolsonaro pour crime de génocide et écocide devant la Cour Pénale Internationale 223. Une première pour une représentation de peuples indigènes avec à sa tête, l’avocat Luiz Henrique Eloy Amado [archive], originaire du peuple Terena. D’après l’avocat, Jair Bolsonaro a mené une politique « anti-indigène explicite, systématique et intentionnelle » qui a transformé « des organismes publics et des politiques auparavant dédiés à la protection des peuples indigènes en outils de persécution » de cette minorité dans l'intention de « créer une nation sans peuple indigène ». Culture[modifier | modifier le code] En mars 2018, il propose, en cas de victoire à la présidentielle, de nommer comme ministre de la Culture l'ancien acteur Alexandre Frota (pt)224. Il indique ensuite vouloir supprimer le ministère de la Culture225 ; cette suppression était déjà envisagée en 2016 par le gouvernement Temer226. En conflit avec les médias, qu'il accuse de le calomnier, il signe un décret dispensant provisoirement les entreprises de publier leurs résultats sur les pages des journaux227. Nazisme et Shoah[modifier | modifier le code] En avril 2019, il suscite deux polémiques en affirmant que le nazisme est de gauche, puisqu’il peut « pardonner » sans oublier la Shoah228.
  5. C'est pareil, tout ça c'est NUPESTE et compagnie! Sandrine Rousseau non plus! Et je la vois plus dans le rôle d'une coupeuse de têtes que d'une victime. Et je rappelle que Samuel Patty faisait juste son boulot, alors SR passe son temps à attaquer tout ce qui bouge.
  6. Ce n'est sûrement pas en rasant la forêt amazonienne qu'ils monteront en niveau de vie. En plus, ce sont des mauvaises terres - d'où l'obligation de continuer en permanence à défricher.
  7. C'est vrai qu'on vu des gens d'extrême droite à Londres ou dans la Résistance, et des gens de gauche à Vichy ou parmi les collaborateurs les plus ultras. Bon, il ne faut pas généraliser, non plus, c'est vrai que la défaite de 1940 a rebattu les cartes. De Gaulle appartenait à la droite traditionnelle, mais c'était un non-conformiste. Un jour il a dit qu'il était le seul révolutionnaire de France, et c'était sûrement au moins en partie vrai.
  8. Ça je m'en doute! Mais pas qu'eux. Le problème de Poutine, surtout, c'est sa folie.
  9. J'ai déjà donné mon point de vue à ce sujet plusieurs fois.
  10. Surtout que les Chinois n'ont aucune expérience dans le domaine des opérations amphibies (et pas beaucoup en ce qui concerne la marine).
  11. Tu veux dire: qu'est-ce qu'on fait pour arrêter Poutine?
  12. Du temps de la guerre froide, on résumait la position soviétique dans les négociations comme ça : "Tout ce qui est à nous est à nous. Tout ce qui est à vous est négociable." Bon ben voilà, c'est exactement la façon de "négocier" de Poutine, en digne ancien du KGB.
  13. Bien entendu. Mais dans quel état sera la Russie après Poutine?
  14. La différence, c'est que Trump et Merkel auraient carrément donné l'Ukraine à Poutine, avec ou sans l'accord des Ukrainiens! Faudrait réviser un peu ta géopolitique!
  15. Trump? Tu rigoles! Il arbore la moue du général Patton (le film a dû le marquer) mais c'est une tarlouze (SJPMEA, comme disait Frédéric Dard)! Quant à Merkel j'en parle même pas, elle était aux bottes de Poutine bien avant l'invasion de l'Ukraine. (Il arrivait à lui faire peur rien qu'avec ses chiens, alors je dis ses armes atomiques!) Non, l'énorme erreur de Biden, ça a été la fuite précipitée de Kaboul. On en a pris bonne note, à Pékin et surtout à Moscou. Cette délocalisation était une gigantesque erreur, il fallait bien s'attendre à la payer tôt ou tard. Les travailleurs français l'auront donc payée deux fois. Au moins maintenant on voit la Chine telle qu'elle est, pas avec des lunettes roses. Quant à la Russie, quand Poutine aura débarrassé le plancher (de façon violente de préférence), on pourra faire des affaires avec ses successeurs, le gaz sera toujours là! Ah que le Brésil serait beau... sans les Brésiliens! Lu à l'heure du déjeuner un article de "Marianne" à propos du Brésil de Bolsonaro. Quasiment le far-west, un espace sans foi ni loi dont les grands propriétaires terriens font à peu près ce qu'ils veulent, tandis que les villes sont dominées par des milices fascistes aux ordres du pouvoir. Pour en refaire un pays à peu près "normal", le chantier va être colossal.
  16. Je ne crois pas que les décisions du camarade Poutine soient motivées par la logique - sinon il aurait déjà mis fin à cette guerre, ou plutôt il ne l'aurait jamais déclenchée. Par contre - et c'est notre chance - il ne semble pas insensible à la peur. Dont la peur des réactions de son propre peuple.
  17. Je préfère (de très loin) le "gentil Lula" à cette infecte ordure de Bolsonaro. Même si Lula n'est pas la 8e merveille du monde, bien entendu. Que la Russie et l'Iran fassent partie de l'axe du mal, aucun doute là-dessus. Tu peux rajouter la Corée du Nord. Pour la Chine, méfiance... Le reste c'est peanuts. La Chine a des intentions guère plus pacifiques que la Russie, seulement ses dirigeants sont plus prudents que ce cinglé de Poutine. J'ai d'ailleurs toujours pensé que XI Jinping l'avait manipulé pour le pousser à attaquer l'Ukraine, juste pour juger des réactions de Biden. Maintenant que Biden a montré ses muscles, les Chinois seraient plutôt pour calmer le jeu, en attendant une occasion favorable de mettre la main sur Taïwan... Qui pourrait se produire, par exemple si Trump était réélu. Pour les sanctions contre la Russie, c'était pour se donner l'illusion de faire quelque chose. C'est dans la droite ligne du néo-libéralisme qui triomphe en Europe, et suivant lequel l'économie prime sur tout.
  18. Je crois modérément à l'axe du bien. Par contre en ce qui concerne l'axe du mal, pas besoin d'y croire : on le voit. Ce que tu appelles "la fâcherie avec la Russie", c'est un peu plus que ça. Il faudrait être complètement abruti pour ne pas voir que nous sommes à deux doigts de la guerre. S'il n'y avait pas le risque de destruction nucléaire mutuelle, elle aurait certainement déjà éclaté. Cela dit j'ai toujours pensé (depuis 2014) que les sanctions économiques contre la Russie ne servaient à rien, et en plus se retournaient contre nous.
  19. En quoi ça excuse l'agression russe contre l'Ukraine? Tout ça c'est du trollage. Moi je dirais : juste des cons. Ou des gens tellement aveuglés par leur antiaméricanisme primaire, qu'ils ont du mal à imaginer qu'il existe quelque chose de pire dans le monde que l'Oncle Sam. Et tu la connais, toi, la "bonne mesure qui mettait fin à cette guerre"? Faudrait un Harry Potter qui, d'un coup de baguette magique, transforme Putler en un dirigeant pacifique et civilisé. Hélas, ça n'existe pas. Sinon, il y aurait bien des moyens plus radicaux, mais nos dirigeants s'y refusent, craignant que Poutine soit remplacé par "quelqu'un de pire". Là encore, il y a peu de chances que ça existe.
  20. D'après certaines informations, XI Jinping aurait fixé une ligne rouge à Poutine : pas d'utilisation de l'arme nucléaire en Ukraine. Kevin Rudd : "Sur l'Ukraine, Xi Jinping a fixé une ligne rouge à Vladimir Poutine" - L'Express (lexpress.fr)
  21. Gouderien

    Votre série du moment

    Bon faut reconnaître que c'est quand même très bien fait... à part les petites libertés que le scénario prend avec le "canon" (les 6 films des deux premières trilogies). A regarder en VO, ça évite de subir la voix française de Dark Vador (pas très bonne) et on retrouve (en plus de la voix d'Ewan McGregor) ce bon vieux James Earl Jones. Faut en profiter, car il a décidé de prendre sa retraite! A signaler la présence d'Indira Varma, vue dans "Game of Thrones".
  22. Gouderien

    Bassines agricoles

    Le bon sens voudrait déjà qu'on arrête de cultiver du maïs, qui est la céréale qui nécessite le plus d'eau. On ne peut pas être partout! Le gouvernement a ses priorités, faut croire.
  23. Gouderien

    Votre série du moment

    Je me suis réabonné à Disney +. L'occasion, entre autres, de découvrir "Obi-Wan Kenobi". Première impression : une merveille. Un sans-faute. Jusqu'à ce que... A la fin de l'épisode 2, Obi-Wan découvre brusquement qu'Anakin est toujours vivant, et s'appelle maintenant Dark Vador. Quoi? Dix ans après la chute des Jedi? C'est totalement invraisemblable. Vador est à la fois le porte-drapeau, un des principaux leaders militaires et l'exécuteur des hautes oeuvres de l'Empereur. Il est bien connu dans toute la galaxie, et cela pour une excellente raison : il est là pour faire peur. Même exilé sur Tatooine, il est impossible qu'Obi-Wan n'en ait pas entendu parler. D'ailleurs, si ces gougnafiers de Disney avaient aussi acheté l'univers étendu, ils sauraient qu'Obi-Wan a entendu parler de la survie d'Anakin moins d'un an après les événements de l'épisode III (à la fin du roman "Dark Lord - L'ascension de Dark Vador", de James Luceno). C'est ce genre d'approximation qui m'exaspère chez Disney. Comme s'ils n'avaient pas compris que "Star Wars" c'est du sérieux, pas les aventures de Mickey et Donald. Évidemment, comme ils n'ont pas acquis les droits de l'univers étendu, qui était cohérent avec les 6 premiers films, ils sont obligés de boucher les trous à leur façon. Des fois ils le font avec un certain talent (comme dans "Rogue one" ou "Le Mandalorien"), d'autres fois ils laissent passer des erreurs qui gâchent tout. Pendant que j'y suis...
  24. Gouderien

    Bassines agricoles

    La conception de ces "bassines" semble dater d'un autre temps. Pour les remplir il faudra puiser dans la nappe phréatique, et une partie non négligeable de l'eau ainsi stockée disparaîtra par évaporation.
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