Gouderien

La série "Agatha Raisin" se passe plus au sud, dans les Cotswolds, une région de collines anglaises. L'héroïne, une quinquagénaire qui a fait toute sa carrière dans le marketing à Londres, a décidé de vendre la société de communication qu'elle a créée, pour prendre une retraite bien méritée à la campagne. C'est ainsi qu'elle achète un cottage dans le petit village de Carsely, dans la région pittoresque des Cotswolds. Au début, le changement lui paraît un peu brutal, mais elle ne tarde pas à se faire des ami(e)s. Et puis elle se trouve mêlée à une première enquête policière. Dans les volumes suivants, un célibataire séduisant vient s'installer dans la maison juste à côté de la sienne : James Lacey, colonel en retraite. Le "pitch" de la série repose dès lors en grande partie sur leurs rapports, parfois excellents (ils enquêtent ensemble, et projettent même de se marier), et parfois plus tendus.

Si on veut retrouver cette fringale de lecture qui fait qu'on lit plus et plus vite, il faut commencer par des bouquins faciles et distrayants - mais de qualité, bien entendu!

Merci!

Un livre peut être facile à lire sans être pour autant bon à jeter. Exemple : la série des "Agatha Raisin", vraiment excellente (je viens de commencer le septième).

Au moins quatre Musso! Cela dit, je trouve que tu as une vie bien agitée, en ce moment!

Perso, depuis l'énorme déception de "La vie est un roman", je n'ai aucune envie de retoucher à un Musso - même pour ce défi. Chat échaudé craint l'eau froide, comme on dit. Bon, je suppose que tous ses livres ne sont pas aussi nuls que celui-là, mais je me méfie.

"L'anomalie" peut aller sur la ligne : "Un livre paru chez Gallimard".

Toi qui cherches de la SF, Jules Verne est l'un des fondateurs de ce genre littéraire (avec H.G. Wells).

Tu vois quand tu veux!

Tout à fait. Mais la frontière entre SF et fantastique est parfois ténue... Je trouve que cette histoire de simulation est mal amenée dans le bouquin; on nous présente ça comme une évidence, alors que c'est très loin d'en être une. La phrase la plus intelligente à ce sujet est celle de cette Américaine qui dit : "Toutes les femmes en Amérique savent ce que c'est que la simulation." La fin me fait penser à une nouvelle de Richard Matheson, dont j'ai oublié le titre : un homme dans un café réfléchit à sa vie, qui est en train de tourner à la catastrophe sur tous les plans. Il écrit sur un bout de papier : "Mon dieu, simplifie le monde". Et tout se met à disparaître autour de lui, jusqu'à ce qu'il s'efface lui-même. Il y a aussi une nouvelle, citée dans "le Matin des Magiciens" de Louis Pauwels et Jacques Bergier : "Les Neuf Milliards de noms de Dieu" (d'Arthur C. Clarke). Un informaticien américain vient livrer un super-ordinateur dans un monastère du Thibet. Les moines sont très contents, ils lui expliquent que l'homme a été mis sur terre pour écrire tous les noms de Dieu, que c'était la mission des moines de ce monastère, et qu'avec cet ordinateur ils vont gagner beaucoup de temps. "Et quand ce sera fini, que va-t-il se passer?" demande l'Américain. "Ce sera la fin du monde", répond le moine sur un ton rigolard. Un peu plus tard, comme l'informaticien regagne son avion, il observe les étoiles qui s'éteignent une à une dans le ciel, pour la dernière fois... Les Neuf Milliards de noms de Dieu — Wikipédia (wikipedia.org)

Philosophe? On le dirait pas.

Le gros problème de Macron, c'est qu'il ne sait pas compter. Pour un soi-disant "brillant économiste", ça la fout mal!

Bon, j'ai quasiment fini le bouquin, et encore une fois, ce n'est pas de la science-fiction - ou alors marginalement. Ça s'apparente plus au genre fantastique, pour la bonne raison qu'il n'y a aucune explication scientifique à ce qui arrive. Les tentatives poussives d'explications* données dans le livre séduiront certainement ceux qui ont vu douze fois "Matrix" et ses suites soporifiques, mais les autres resteront sur leur fin. Appeler ça de la philosophie m'apparaît aussi comme très généreux. C'est d'abord et avant tout du roman, ce qui n'est déjà pas mal. La "fin ouverte", avec cette phrase indéchiffrable, peut séduire... ou énerver. Je pense qu'elle est faite pour ça. Sinon le livre est assez plaisant, et l'on suit avec curiosité et parfois passion le destin de ces personnages confrontés à l'inexplicable. Quelques phrases mémorables, comme celle-ci que j'adore : " La religion est un poisson carnivore des abysses. Elle émet une infime lumière, et pour attirer sa proie, il lui faut beaucoup de nuit." * Je ne crois pas du tout à ces histoires de simulation. En partant de conditions de base qu'on a déterminées soi-même, et qui peuvent être totalement loufoques, on peut arriver à n'importe quelle conclusion, y compris que nous sommes tous des Schtroumpfs!

Bête et méchante.

Tenter une approche pour la paix auprès de Poutine? Faut pas rêver! La seule paix qui intéresse Poutine, c'est celle des cimetières.

Tous les mouvements pour la paix du monde pèsent peu face à la détermination d'un cinglé belliciste. Il y a des mouvements pour la paix, en Russie? Par définition les mouvements pour la paix sont plutôt dans les pays... pacifistes, et donc ne servent pas à grand-chose.

Les Chinois deviennent aussi cons que les Russes (comprendre : les dirigeants russes). Ce n'est pas rassurant. Il est possible aussi que la Chine soit inquiète d'un possible effondrement du régime de Poutine.

Il y a quand même eu un moment délicat pour Israël. Avant que Tsahal ne se reprenne et n'écrabouille tout ce joli monde, comme d'habitude.

Mouais, donc les armes nucléaires n'ont servi que d'instruments de chantage - c'est bien ce qui me semblait.

"Narvik", sur Netflix. Jusque-là, pas très convainquant. Ce film est censé raconter la bataille de Narvik (Norvège), d'avril à juin 1940. Déjà la publicité ("la première défaite de Hitler") est fausse, puisque les Allemands sont restés maîtres du terrain. Ça commence mal. Je me suis toujours demandé pourquoi les scénaristes de films historiques se croient obligés d'inventer du roman-feuilleton, au lieu de simplement raconter les événements tels qu'ils se sont produits.

Je parle des deux, mais surtout de la fameuse "force de frappe" française. Dans les années 80, où les Soviétiques étaient très tentés d'envahir l'Europe, je me suis toujours demandé à quoi servirait notre bombinette, si Moscou se "contentait" de lancer une vaste offensive terrestre contre l'Occident. Parce que finalement, c'est bien ce qui se passe en Ukraine. Et n'oublions pas que la dissuasion était censée nous protéger de toute guerre, pas seulement d'une guerre nucléaire. Quand ça?

Merci! J'ai toujours pensé : 1) Que la dissuasion, c'était de l'argent gâché; 2) Que dissuasion ou pas, il y aurait tôt ou tard - le plus tard possible, j'espère - une guerre nucléaire. Ça arrivera à l'occasion d'un accident, d'un piratage informatique, d'un malentendu - ou d'un cinglé genre Poutine qui appuiera sur le bouton fatal. Bon, j'admets que jusqu'à présent, la dissuasion ça fonctionne, mais ça n'a quand même pas empêché une guerre classique de grande ampleur sur notre continent.

C'est bien la première fois que quelqu'un doute de mon esprit critique sur ce forum!

Question stupide.

C'est du moins ce qu'on nous raconte...