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Gouderien

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Tout ce qui a été posté par Gouderien

  1. Et voilà, Trump a changé d'avis : 90 jours de délai pour l'application des nouvelles taxes douanières, en attendant 10 % pour tout le monde... sauf la Chine, 125 %.
  2. Le père Ubu, aka Donald Trump, estimant sans doute que la Terre ne se réchauffe pas assez vite, a décidé de faire marcher les centres de données... au charbon. Mais bien sûr! Trump va signer un décret pour faire tourner les centres de données au charbon | Monde | 7sur7.be
  3. Et donc ça justifie le bras de fer entrepris par Trump? C'est un jeu de con, à mon humble avis.
  4. Ce crétin de Trump veut-il la guerre avec la Chine - et pas seulement la guerre économique? C'est à se demander. Car si les Européens ont réagi avec une relative modération aux décisions insensées de Trump concernant les droits de douane, pour les Chinois ça a été du genre "oeil pour oeil", ce qui a conduit Trump a encore rehausser les taxes sur les produits chinois. Jusqu'où cette escalade peut-elle conduire? Rappelons que pour la Chine le commerce international n'est pas un luxe, c'est leur façon de nourrir plus d'un milliard d'habitants.
  5. J'ai beaucoup lu Zola quand j'étais jeune, comme tout le monde ou presque, et ça fait longtemps que je me dis qu'il faut que je lise ou relise les "Rougon-Macquart", en intégralité et dans l'ordre. Un projet à long terme... Cela dit, la vision du monde de Zola est quand même très noire. Ça se comprend quand il décrit la classe ouvrière, dont la condition n'était guère florissante à l'époque, et "Germinal" ou "l'Assomoir" sont des livres durs mais réalistes. Mais cette même noirceur se retrouve presque partout; par exemple "l'Oeuvre", portrait d'un peintre, est aussi sombre que les romans cités avant. Au point que dans la saga romanesque de l'auteur, les livres optimistes sont vraiment l'exception. Zola se voulait naturaliste, mais son monde est gouverné par la misère, la folie, l'alcoolisme et la mort. Pas très loin de la réalité hélas, surtout à cette époque. Notre monde d'aujourd'hui est-il plus brillant? A peine, même si les formes d'addiction ont en grande partie changé - cela dit il y a toujours des alcooliques. On pourrait considérer Zola comme un écrivain marxiste, ou pour le moins socialiste, car il dépeint dans la plupart de ses livres la lutte des classes qui oppose, à son époque comme maintenant, riches et pauvres. Sauf que marxistes, communistes et socialistes sont en général optimistes et croient aux "lendemains qui chantent", alors que l'univers de Zola est désespéré. Il pense que la violence est au coeur de l'homme - par exemple dans "la Bête humaine", dont le personnage principal est poussé au meurtre par ses pulsions qu'il ne maîtrise pas. Un roman d'une grande noirceur - et qui, je suppose, a dû faire scandale à son époque - mais dont la description du caractère irrationnel de la violence est très en avance sur son temps.
  6. L'exemple de l'automobile montre bien la stupidité des théories de Trump (mais à mon avis lui-même n'y croit pas). Il y a eu jadis une industrie automobile américaine très prospère, avec de grands noms bien connus dans le monde entier : Ford, Chrysler, Chevrolet etc. La ville de Detroit était l'une des capitales mondiales de cette industrie. Si les Européens n'ont plus acheté de voitures américaines, ce n'est pas pour faire de la peine à l'Oncle Sam, mais bien parce que, après la crise pétrolière des années 70, elles ne correspondaient plus aux souhaits des consommateurs, qui désiraient avant tout des voitures plus petites, économiques et peu gourmandes en carburant; d'ailleurs les Américains eux-mêmes ont réagi de la même façon, et ont acheté des véhicules japonais, allemands, français ou italiens, moins chers et plus sobres. Aujourd'hui le mal est fait, et à part Tesla, qui jouit désormais d'une sinistre réputation, il ne reste que des ruines de l'industrie automobile américaine. Par sa démente augmentation des droits de douane, Trump espère que les usines vont être reconstruites et que les Américains vont de nouveau acheter des véhicules fabriqués dans leur pays. Comme si on pouvait, d'un claquement de doigt, ressusciter toute une branche industrielle défunte! Il faudra des années, voire des décennies, pour reconstruire les usines, dessiner de nouveaux modèles et les produire. Et ils se trouveront toujours en concurrence avec les voitures européennes, japonaises et chinoises. Bref, tout cela est du domaine de l'utopie. Il est facile de délocaliser l'industrie d'un pays, nous l'avons hélas vu en France, mais reconstruire une base industrielle, c'est une autre affaire, cela suppose un effort gigantesque, et surtout de longue durée. J'évoque à peine pour mémoire le réchauffement climatique, qui existe bel et bien même si le Donald n'y croit pas, qui risque de rendre obsolètes les véhicules produits dans ces nouvelles usines américaines, avant même qu'ils ne sortent des chaînes de montage.
  7. Gouderien

    Votre série du moment

    "Kaboul", sur France2. Au bout de 10 minutes j'ai zappé. Avoir fait une série sur cet épisode honteux confine au masochisme. Regarder une série sur ce personnage infect? Autant balancer ma télé par la fenêtre! On dirait qu'on commence enfin à considérer ce sinistre individu pour ce qu'il est : une brute épaisse.
  8. Gouderien

    Disparition d’Émile

    Disparition d'Émile : la théorie de la cabane. Emile a-t-il vu sa vie basculer à cause d'une cabane ? L'hypothèse intra-familiale probable Si l'on en croit cette hypothèse*, le petit Émile n'aurait donc jamais disparu, et sa sinistre famille se serait moquée du monde depuis le début. Une blague macabre... et coûteuse, si l'on songe à tous les gendarmes mobilisés, aux battues organisées, aux enquêteurs encore à l'oeuvre pour élucider cette disparition qui est en fait un crime (peut-être involontaire). * Tout à fait crédible, étant donné la configuration des lieux.
  9. Pourquoi pas? Si Trump était manipulé par quelqu'un... je pense que le marionnettiste a cassé les fils de sa créature depuis déjà longtemps. A part son propre cerveau malade, personne ne manipule Trump.
  10. Donald "quel con!" Trump est fier de lui : la finance mondiale est à terre, et l'économie réelle va suivre le même chemin, et de toute évidence cela le ravit. Je ne sais pas ce qu'en pensent les riches hommes d'affaires qui ont aidé à le porter au pouvoir. On a confié les clefs du magasin de jouets à un sale gosse sadique, débile et turbulent - le genre qui arrache les ailes des mouches - et maintenant il est en train de tout casser. Qui l'arrêtera? Cela dit la finance l'a bien cherché. Ça fait des années qu'on met en garde contre les effets de la dérégulation, entre autres les logiciels de trading, qui accentuent mécaniquement les tendances à la baisse. Tôt ou tard ça devait arriver, si cela n'avait pas été Trump ça aurait été quelqu'un d'autre ou autre chose. La finance joue en permanence avec le feu, et avec l'argent des autres.
  11. Envoyé de Dieu... ou du Diable? Il n'y a que les Américains pour être assez bêtes et crédules pour ne pas savoir faire la différence.
  12. Oui, et alors? J'ai quand même perdu presque quatre heures à regarder cette daube.
  13. Cela dit Trump est plutôt soutenu par les évangélistes et autres églises (ou sectes) protestantes.
  14. Gouderien

    Star Wars

    Mon personnage favori de "Star Wars" n'est pas vraiment un personnage... C'est John Williams, le compositeur de la musique. Ici avec Lucas.
  15. Oh, on peut faire confiance à son imagination (et à son incompétence).
  16. Sauf que s'il y a une saison 2, ça risque d'être sans moi. Quand je parle de "gadget", c'est un peu plus que ça : c'est une tentative de manipulation. C'est comme si on prenait la spectateur par la main et qu'on lui disait : on va vous montrer la vérité vraie. Sauf que c'est une vérité choisie. Alors au bout de ces quatre épisodes finalement je me sens floué, comme le type qui a acheté un poisson de belle apparence au marché et qui rentré chez lui se rend compte qu'il est pas frais.
  17. Je crois que ce que cette série cherchait surtout à faire, c'est attirer un maximum de téléspectateurs par un effet de mise en scène qui tient du gadget. Pour le reste j'en sais rien et ça ne m'intéresse plus, je suis passé à autre chose.
  18. On sous-estime trop Donald Trump : avec ses droits de douane insensés, il a quand même réussi un quasi-miracle : réconcilier sur son dos des ennemis héréditaires, la Chine, la Corée du Sud et le Japon. C'est quand même très fort!
  19. La résistance s'organise. Tant mieux.
  20. Oui, c'est un grand mystère. Je crois qu'il faisait peur, tout simplement.
  21. Pour la première fois j'ai trouvé hier dans un article la confirmation d'une hypothèse que j'osais jusque-là à peine formuler, et pas sur ce forum : et si l'action de Trump visait à détruire tout ce qui fait la puissance de son pays, parce qu'il est un agent russe - théorie déjà énoncée, et qui est loin d'être invraisemblable - ou alors par pure malveillance? Le caractère clownesque de la séance de l'autre jour durant laquelle il a expliqué sa méthode pour "calculer" les droits de douane qu'il allait imposer au monde entier, montre en tout cas qu'il n'y a pas une profonde réflexion économique derrière tout cela. Trump dirige au doigt mouillé, dans cette affaire des droits de douane comme dans d'autres domaines. On a l'impression que son idée directrice est avant tout : faire du tort à son pays, ce qui est profondément illogique, sauf si l'on admet qu'il est un agent du mal. J'ai toujours pensé que le mal existe, et de temps en temps on croise, même dans la vie de tous les jours, un individu chez qui "le côté obscur de la force", pour employer une expression bien connue, est particulièrement puissant. Donald Trump est de ceux-là, le malheur a voulu qu'il se trace un chemin jusqu'à la Maison Blanche.
  22. Il y a des analogies, mais il ne faut pas les exagérer non plus. En 2022, quand Poutine a attaqué l'Ukraine, j'ai cru que c'était 1939 qui recommençait, et que l'ogre russe allait bouffer sa proie en un mois, comme Hitler la Pologne. On sait ce qu'il en ait advenu : je sous-estimais grandement l'incompétence de Poutine et l'inefficacité de l'armée russe. Alors comparer Trump à Hitler pourquoi pas, mais ça n'a guère de sens. Et Trump est Trump, pas Hitler, et c'est déjà plus qu'assez. Le seul vrai point commun entre ces deux personnages est qu'ils ont utilisé les moyens de la démocratie pour établir un régime autoritaire. Attention je ne veux pas dire par là que Trump (ou Poutine, d'ailleurs) sont moins nocifs que Hitler. En effet, leurs carrières de malfaisants sont très loin d'être terminées. Je laisse le soin aux historiens du futur (s'il y en a) de décider sur ce point.
  23. Espérons-le, et que ça ne restera pas des mots.
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