Gouderien

Je te trouve bien indulgent.

Quelle perspicacité! En fait, j'ai détesté cet homme dès 2016, avant même de savoir pourquoi. Une intuition... Au moins maintenant je sais pourquoi.

OK, son second mandat est loin d'être terminé - même s'il est en ce moment au point mort. Mais ça fait quand même plus de 7 ans que Macron est au pouvoir, et comme quelqu'un sur ce forum l'a déjà dit (en fait je crois que c'était moi), sauf miracle il restera dans les mémoires comme le pire président de la Ve République, plus mauvais même que son ex-patron François Hollande, ce qui constitue déjà un exploit. Pourquoi donc cet échec du mari de Brizitte? A mon avis, pour quatre raisons principales : 1) Dès le début, il a trompé son monde. Il a prétendu incarner un "nouveau monde", au-delà de la gauche et de la droite. On s'est aperçu assez vite qu'il gouvernait suivant la doctrine de la droite néo-libérale, ne se rappelant l'existence de la gauche qu'au moment des élections. C'est sans doute ce que les Français auront le plus de mal à lui pardonner : il s'est présenté comme l'inventeur d'une nouvelle façon de faire de la politique, mais en fait ce n'était qu'une arnaque. 2) C'est un mauvais communicant, et un piètre DRH. Il a oeuvré de son mieux à la destruction des partis traditionnels de la droite et de la gauche, sans jamais construire quelque chose de solide à la place*. C'est ainsi que la formation macroniste, qu'on l'appelle "En Marche", "Ensemble", "Renaissance", "Bloc central" etc., n'a jamais été qu'un parti croupion, pour une excellente raison : Macron ne veut absolument pas voir surgir des figures nouvelles à ses côtés, qui pourraient éventuellement lui faire de l'ombre. Sa brouille avec Gabriel Attal n'a pas d'autre origine. De là ensuite ses problèmes de casting quand il s'agit de nommer les gouvernements, car un parti c'est aussi un réservoir de futurs ministres. 3) C'est un ancien financier, et les esprits naïfs auraient pu croire qu'il était compétent en économie. La suite a montré que non, avec entre autres un alourdissement massif de la dette. Et il ne vaut guère mieux en diplomatie. 4) Le noeud du problème est dans son caractère : c'est un fourbe. La loyauté n'est pas dans ses gênes. On l'a bien vu au moment de l'interminable comédie de la réforme des retraites, quand Elisabeth Borne a usé et abusé du 49.3. Il avait promis que l'Assemblée aurait le dernier mot, mais ça c'est quand même fini par un 49.3. Je ne suis pas sûr du tout qu'il se soit rendu compte, ni sur le moment ni après, des effets dévastateurs d'un tel manquement à ses promesses. Ajoutons parmi ses défauts l'autoritarisme (qui n'a qu'un lointain rapport avec l'autorité) et aussi le goût du secret et le besoin de décider seul. Bien sûr en 7 ans Macron n'a pas eu tout faux tout le temps. C'est ainsi que j'ai assez apprécié sa gestion de la pandémie de Covid et du confinement. Certes au début la confusion régnait, mais après il a oublié son fameux "et en même temps" et il a vraiment fait preuve d'autorité, tout en aidant massivement les entreprises - ce qui bien sûr a lourdement augmenté la dette. Comme quoi Macron peut s'asseoir éventuellement sur son idéologie néo-libérale; malheureusement chez lui le naturel a tendance à vite revenir. Ceci n'est qu'une liste non-exhaustive. Je n'ai pas parlé de ses foucades de va-t-en-guerre à propos de l'Ukraine, ni de ses mensonges en ce qui concerne l'écologie (typiquement le genre de domaine où, derrière une façade à peu près honorable, les coulisses ne sont pas très ragoutantes). Reste que Macron est toujours au pouvoir, et qu'il va encore falloir se le coltiner jusqu'en 2027, en espérant qu'il ne trouve pas une ruse à la Poutine pour se représenter. * Cette destruction programmée des partis de gouvernement (LR et PS) n'a profité qu'aux extrêmes, comme on l'a bien vu aux dernières élections. Pourtant Macron, malgré sa situation inextricable, s'en tient encore à cette tactique : si jamais il nomme Bernard Cazeneuve à Matignon (OK ce n'est pas encore fait, mais on en parle beaucoup), ce sera avec cette idée de fracturer le Parti socialiste.

Ca y est, on connaît enfin le nom du nouveau Premier ministre! And the winner is... Philippe Katerine! Ouais! On l'applaudit bien fort!

Fin de cette adaptation wokiste (normal, c'est Disney) du roman de Jules Verne. On est très loin du livre, mais aussi de toute réalité historique : on dirait presque du Ridley Scott! Cela dit, les personnages étaient forts, certains épisodes très spectaculaires, la musique superbe, et une fois qu'on a admis la logique délirante de l'histoire, force est de constater que tout cela est assez cohérent. De là à faire une saison 2 comme certains l'évoquent, non merci. Mais à voir les dernières images, je ne crois pas qu'on y échappera.

Sur Internet en général, quand je vois le mot "sponsorisé" accolé à un sujet, j'évite, ça veut dire que c'est une arnaque.

J'ai des doutes...

Ce chant fait penser au fameux "Heili Heilo"... qui s'appelle en fait "Ein Heller und ein Batzen" ou "Heidi Heido", et qui est en fait une chanson à boire assez innocente. Et ce n'est pas ça. Ce chant des "Lansquenets", évoque plutôt les chants de la "Waffen SS".

J'imagine que c'est la traduction d'un chant allemand... mais je ne sais pas lequel.

Il est chanteur, et acteur aussi. Dans le film "le Grand Bain" il jouait un débile, j'ai trouvé que ça lui allait parfaitement.

Je plains les autres pensionnaires!

En supposant que le Premier ministre soit nommé ce week-end, on sera tranquilles pour deux mois, jusqu'à fin octobre (un mois pour former le nouveau gouvernement, et un mois pour que l'opposition le censure). Autant dire que jusqu'à juillet 2025, période durant laquelle Macron pourra de nouveau dissoudre l'Assemblée, il a le temps d'user trois ou quatre Premiers ministres, à raison de trois mois à Matignon pour chacun (ou plus exactement un mois d'indécision et deux mois à Matignon).

Heureusement, on ne le verra pas. Et en coupant le son, on ne l'entendra pas non plus.

Elon Musk défend surtout le droit au trollisme et aux fake news, pour le plus grand profit de son compère le Donald. Ce qui ne risque pas de gêner les climato-sceptiques, bien entendu.

Il devient fatiguant, ce cinglé.

Je suis bien d'accord : on n'en parle plus.

Comme quoi la SNCF ça marche... parfois.

C'est un idéal respectable. Mais on peut aussi être un parfait débile dans un corps d'athlète. Ou un génie dans un corps déformé par la maladie (comme Stephen Hawking).

Il faut appeler un chat un chat. Ce n'est d'ailleurs pas le seul à France Inter - mais il a été un peu trop loin, ce qui lui a valu de se faire virer.

De toute façon, la Constitution, Macron s'assoit dessus!

La différence entre "Charlie Hebdo" et Guillaume Meurice, c'est qu'à "Charlie" ce sont de vrais humoristes, pas un propagandiste d'extrême gauche à l'humour douteux. Mais même à "Charlie Hebdo", il leur arrive de se planter. Personne n'est parfait - et personne n'est obligé non plus de tout apprécier.

On murmure que la décision de nommer le Premier ministre pourrait être prise ce week-end. Et Macron pencherait désormais pour le centre-gauche. Le nom de Bernard Cazeneuve est cité. Quel suspense! Sinon quelqu'un a proposé une solution : que Macron retourne en vacances à Brégançon, et qu'il laisse les députés décider eux-mêmes du nom du futur Premier ministre. C'est pas idiot.

Arrête, tu vas finir par me le rendre sympathique (Netanyahou, je veux dire)! L'humour, ça passe mieux... quand c'est drôle.

Bonne question. Malheureusement, l'assassin coche toutes les cases (étranger, "racisé" comme ils disent, multi-récidiviste, sous l'emprise de l'alcool etc.) pour bénéficier de l'indulgence de juges gauchistes. J'exagère? A peine!

Site spectaculaire. Et au moins il faisait beau. J'ai regardé le défilé des délégations, toujours émouvant, mais pour le reste j'ai zappé. Musique sans intérêt (tout ces pianos au début, on aurait dit de la musique sérielle!), Christine & The Queens singeant Piaf : à oublier, le reste sans grand intérêt. J'oubliais : les commentaires insipides et permanents de Daphné Bürki. Bref, bien moins spectaculaire que la cérémonie d'ouverture des "vrais" JO.