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Tout ce qui a été posté par January
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C'est clair. Je pense qu'on sait qui est Maïwenn ok, c'est pas une tenue quoi mais bon, la sacro-sainte liberté de la presse y en a marre aussi..
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Tout commence au début des années 1930 dans l'ouest de l'Australie. La Grande Dépression frappe l'agriculture de plein fouet, plongeant les paysans dans une crise profonde. Le cours du blé s'effondre, contraignant les agriculteurs à brader leurs récoltes ou à les stocker en espérant des jours meilleurs. Alors que la situation économique ne cesse de se détériorer, une vague de migration d'émeus, ces colosses ailés venus du cœur de l'Australie, vient s'ajouter aux tracas des agriculteurs de l'Ouest. Deuxième plus grand oiseau du monde, l'émeu mesure jusqu'à 1,90 m et peut dépasser une voiture lancée à 50 km/h. En 1932, plus de 20 000 de ces mastodontes à plumes débarquent dans les terres agricoles de l'Ouest, piétinant les récoltes et dévorant tout sur leur passage. Un véritable coup de massue pour les Australiens. En quête de popularité, le gouvernement australien opte pour une solution drastique pour régler le problème : envoyer l'armée. Suite : https://www.lepoint.fr/eureka/le-jour-ou-l-armee-australienne-perd-une-guerre-contre-des-oiseaux-15-01-2024-2549771_4706.php
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« Comment avez-vous vécu cette soirée ? » lui demande-t-on. À la barre, Edwy Plenel répond : « Avec sidération. » Il rappelle que depuis ses débuts dans le journalisme, et alors qu'il ne s'est « pas fait que des amis », c'est la première fois qu'il est agressé physiquement. Mais, à l'entendre, ce n'est pas pour lui qu'il a déposé plainte et s'est constitué partie civile, mais pour défendre ses journalistes, injustement attaqués par Maïwenn qui leur reproche de l'avoir « trahie » dans le traitement de l'affaire Luc Besson (son ex-mari et père de sa fille). « Il ne s'agit pas de moi, mais de Mediapart », affirme celui qui est persuadé d'avoir été « agressé en raison de la fonction sociale » qu'il occupe. [...] À la barre, la prévenue ajoute pour sa défense : « Je sais qu'on ne se fait pas justice soi-même. Ça m'est monté à la tête ! Ces gens-là qui n'arrêtent pas de faire leur beurre sur le consentement et le droit des femmes… Ils sont allés chercher ma déposition de police très, très intime… » Elle se tourne vers Plenel, l'interpelle, le regard noir : « Ça, faudrait qu'on en parle aussi ! » Le président tente de la recadrer. Maïwenn ne décolère pas : « Je ne l'excuse pas et je ne regrette pas ! » Le procureur remet les choses à leur place, pour lui il s'agit d'« une affaire de violences comme on en voit beaucoup ici… » Peu importe le « milieu social » de la victime ou de la mise en cause. Les violences sont, pour lui, « caractérisées », et le fait que la prévenue ne manifeste aucun regret aggrave les choses. Il demande une « condamnation sévère » et requiert une amende de 700 euros. Ce sera finalement 400 euros d'amende, 1 euro symbolique pour le préjudice moral subi par M. Plenel et 1 500 euros pour Mediapart. https://www.lepoint.fr/societe/maiwenn-jugee-pour-avoir-agresse-edwy-plenel-c-est-un-crachat-politique-17-01-2024-2549962_23.php
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Lorsque le photographe amateur Rodney Holbrook a remarqué que des objets entreposés dans son abri de jardin étaient déplacés la nuit, il a installé une caméra. Quelle ne fut pas sa surprise en découvrant les images d’une souris qui passait ses nuits à ranger tous ses outils ! Vidéo: https://www.courrierinternational.com/video/video-cette-souris-passe-ses-nuits-a-ranger-les-outils-d-un-retraite-gallois
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Jérémie D. : Madame la présidente, la majorité des contrôles, ça se passe bien. Il faut pas nous faire passer pour le croque-mitaine dans l'histoire. On est là aussi pour aider les personnes de ces quartiers là. On avait commencé la journée sur Sevran. Comme on n’avait pas réussi et qu’on était pas loin d’Aulnay, on avait voulu réaliser un contrôle comme ça, pour voir qui se trouvait là. Prsdte : Pourquoi les faites-vous aligner contre le mur ? - C'était de coutume, pour éviter toute possibilité de fuite - est-ce que c'était pour éviter les caméras? - pas du tout, de toute façon les gens dans les immeubles nous voient. - Theo Luhaka dit qu'il intervient parce que l'un d'entre vous met une gifle à un des jeunes. Vous voyez cette gifle ? - Non, je suis concentré sur les deux ou trois individus que j'ai devant moi. - Pourquoi vous utiliser votre gazeuse lacrymogène? - Ca commence à chauffer, c'était pour disperser les individus. Après, j'ai pas vraiment réfléchi, reconnaît le policier, j'ai pas fait une dissertation : j'envoie du gaz. - Une fois que Theo Luhaka est menotté, on vous reproche de l'avoir poussé sur le muret - C'était un geste d'énervement, d'exaspération. J'étais crispé. C'est la décharge d'adrénaline, l'énorme stress subi pendant l'interpellation. J'ai vu un individu très grand, balèze, qui a porté des coups à un collègue, tient tête à 4 policiers. Et je le pousse, mais je suis surpris que sa tête vienne heurter le mur .. - Ca ne vous alerte pas sur son état général ? - non. C'est un mauvais geste, que je n'aurai pas du faire. Mais je l'ai fait après tout ce qu'il s'est passé avant. Je me suis retrouvé dans une situation qui ne m'étais jamais arrivée. Et puis devant, il y a toujours des individus hostiles. Il ne faut pas croire que tous nous applaudissent et sont en train de nous apporter des corbeilles de fruits et des bouteilles d'eau, c'est tout le contraire. Ca arrive de partout. Prsdte : Dans la voiture Theo Luhaka vous reproche de lui avoir mis un coup de poing - Je déments formellement, le trajet retour a été lourd parce que l'adrénaline redescendait, j'avais du lacrymo plein les yeux, j'avais hâte que ça se termine - Theo Luhaka évoque des insultes racistes dans le véhicule. - Non, nullement - la photo que vous prenez, c'est pour faire un Snap' ? - non, ça c'est non. C'est pour le PV d'interpellation, il faut décrire les blessures. Je regrette car c'est ce qui m'amène devant vous aujourd'hu.i. Avant de s'agacer en évoquant son audition devant le défenseur des droits : "ces gens petits mocassins nubuck et petit gilet qui vous donnent des leçons d'interpellation dans le 93". Au sujet des violences sur Theo Luhaka qu'on lui reproche, Jérémie D déclare encore : ce sont des gestes que je regrette parce qu’ils m’amènent ici et ne sont pas révélateurs du policier que je suis. J’estime que j’ai mordu la ligne blanche mais que je ne l’ai jamais franchie. Me Honegger avocat pc : Ca veut dire qu'aujourd'hui, vous savez que vous allez être condamné pour violences ? - Moi, j'ai pas eu le sentiment d'être violent.. bon, je vais faire simple, j'aurais pas du le faire. - Et sur le fait d'avoir mis un coup de bombe lacrymogène dans son visage alors qu'il était menotté, vous dites que vous n'êtes pas coupable ? - Non, c'est involontaire mon collègue était au même niveau. J'aurais pas voulu le gazer Avocat pc : Selon le médecin, Theo Luhaka présente trois coups au visage. Vous estimez que ces coups étaient nécessaires pour son interpellation ? - J'estime rien du tout. J'ai eu affaire à un individu récalcitrant, c'est tout. - Sur le PV d'interpellation, ni vous ni personne ne parle de sang. Ni sur son visage, ni sur son caleçon ! A aucun moment vous ne parlez non plus de la matraque téléscopique. - Parce que je n'en voyais pas l'utilité. Projection de la photo de Theo Luhaka au commisariat, le visage en sang. AG : Vous voyez dans quel état il est ? - Je ne m'en suis pas rendu compte, j'avais du gaz lacrymogène plein les yeux - Il a les yeux boursouflés et vous ne voyez rien ! AG : Peut-on dire que votre geste est maladroit quand on projette la tête de quelqu'un contre un muret ? C'est pas un geste maladroit ça, c'est un geste que vous regrettez. C'était un geste volontaire. Jérémie D., policier : "Oui je l'ai dit. C'est un geste volontaire, maladroit, mais je ne voulais jamais le blesser." AG : Etes-vous aussi patient et pondéré que vous le dîtes, notamment, au moment de l'interpellation de Théodore Luhaka. Je vous ai vu crispé à la barre, quand votre bouteille d'eau est tombée, vous avez dit un juron..
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C'est pour ça que je relève. Faut pas généraliser. Il y a une "bonne ambition".
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Il a entendu les premiers cris, dehors, les portières claquer, le portail grincer. Ils sont dans le couloir, juste devant la porte de sa chambre. Elle hurle, il insulte, on entend son corps rebondir contre le mur, parterre. Il appuie les doigts très fort sur ses oreilles, mais il entend encore. La peur en diable, le souffle court, les larmes qui brûlent, toujours appuyant fort ses doigts sur ses oreilles, il glisse sa tête sous l’oreiller. Qui se bouche toujours les oreilles C’est insupportable ce bruit d’horloge, comment font les gens ? Insupportable la circulation, le volume auquel parlent les gens, insupportable à quel point certains respirent fort. Il sent monter la colère, la déglutition devient difficile, le verrou est en train de prendre le pouvoir. Il appuie fort les doigts sur ses oreilles…
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Je suis arrivée au terme de certaines de mes ambitions, sans écraser personne. Pourquoi considérer que si on prend une place, on la prend à quelqu'un d'autre ? Et ce quelqu'un d'autre alors ? S'il monte sur le trône avant vous, c'est une mauvaise personne qui vous a écrasé ?
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Il y a longtemps, j'ai initié une enquête qui a débouché sur un sondage qui n'avait jamais été fait auparavant, il y a eu publication. On a travaillé pendant des mois, on est allé voir les "bonnes personnes", etc. Ca a marché, on s'est retrouvé dans la lumière, radios, télés.. Et là, il y a eu une première indignation vertueuse du public. Très vite ensuite, la presse a donné le "pendant" de notre action : les fausses déclarations etc.. Très vite encore, des experts et autres se sont exprimés qui ont décrédibilisé toute notre action. C'était une véritable entreprise de démolition en fait, et ça a marché à l'époque. Est-ce que ces pratiques étaient encore "protégées" ou est-ce que le déni et le tabou étaient encore assez puissants pour que personne ne veuille entendre et réécrive l'histoire ? Là, la fédération a été immense, elle a fonctionné. Et pas avec les stars oh non ! Avec les "petites gens" des millers, puis des millions, partout... Je reconnais les conneries autour, ok. Et d'ailleurs je ne suis partisane d'aucun mouvement féministe, je les ai toujours fustigé, en vérité elles ont toujours exagéré. Mais merci à me too quand même, je pense que beaucoup de victimes ont trouvé dans le mouvement un côté salvateur.
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Alors si on parle de politiques qui se sont emparé du mouvement, ok. Les exagérations sont absurdes, contre-productives, et mettent même les femmes en colère à part les plus "ultra". Mais si on parle de victimes, je peux comprendre. Je peux entendre vraiment une Adèle Haenel par exemple. Beaucoup l'ont qualifiée d'hystérique. Non.. non là, pas d'accord. On n'entend pas assez les hommes là dessus non plus. On a entendu ceux qui prenait partie pour les femmes, quelques rares victimes (j'ai à dessein poster une image masculine de me too), mais oui, on n'entend pas beaucoup de façon raisonnée les hommes qui se sentent agressés sans nuances par certaines voix du mouvement. Les voix les plus fortes sont toujours celles qui exagèrent.... Il y a peu je discutais avec ma collègue qui me disait que j'étais bien pessimiste, que les jeunes générations étaient totalement différentes, qu'il y avait un véritable changement des mentalités qui était en train de s'opérer. J'espère qu'elle a raison.
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Oui la presse contribue à ce que le mouvement devienne exaspérant. La presse contribue à ce que beaucoup de choses deviennent exaspérantes, avec ses déformations, ses exagérations... A chacun de raison garder.
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Bien sûr on va partir du postulat d'impunité réelle. Autour de moi, je ne vois pas la fin du "vieux monde", je pense que la colère est grande, tellement grande.. depuis tellement longtemps, oui ok, il y a un manque de nuances. Je ne suis pas optimiste. Le vieux monde restera là, l'impunité restera là, et toujours à partir des mêmes leviers utilisés depuis des décennies. Juste... aspirer à éradiquer l'impunité, ce serait déjà bien. Mais ça n'arrivera pas, je n'y crois pas. En cette matière, la "justice" est défaillante (je ne parle pas du système judiciaire).
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Oui ! bonjour l'injustice... Par contre je ne suis pas sûre que ça suffise. Si les conjoints restent solidaires d'une dette jusqu'à l'instance de divorce ou la résiliation du pacs bah.. Il restera toujours une dette
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Rien. C'est pour ça qu'il ou elle nous a quitté.
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Je mets du citron, mais pas de miel, j'aime pas. Mais je ne savais pas en tout cas que ça amoindrissait l'effet.
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Je pense que l'impunité est une condition attribuée à certains. C'est tout le contraire d'un système démocratique... Peut-on en finir, je ne sais pas, en l'état actuel des choses pour être honnête, je ne crois pas, mais il faut aspirer à en finir, vraiment. Lutter contre l'impunité c'est pas seulement d'ordre juridique. Pour moi c'est institutionnel, c'est une avancée vers l'égalité, comment dire ? Un progrès, un réel progrès de la société toute entière. L'impunité c'est le contraire de la responsabilisation, on ne peut pas déresponsabiliser certaines élites sous prétexte de leur condition.
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L'ambition pour moi est une bonne chose. C'est une question de mentalité, de savoir ce qu'on veut, où on va, j'admire les ambitieux, ceux qui ne se vantent jamais, qui sont capables de prendre des risques et sont tenaces. Je garde le bon sens du terme.
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? mais je suis pas abonnée et j'ai l'article en entier. y a plein de pub mais si on scrolle on peut tout lire ? Je fais gaffe à ça, je suis désolée si ça ne marche pas..
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À chaque mal de gorge, on dégaine sa cuillère de miel. Anti-inflammatoire, antibactérien, antiseptique, cicatrisant, énergisant… On ne compte plus les vertus de ce liquide doré, issu du nectar des fleurs et transformé par les abeilles Apis mellifera. Dans l'Égypte ancienne, le produit était tellement plébiscité qu'on l'offrait même aux dieux. Néanmoins, pour bénéficier de ses propriétés curatives, il vaudrait mieux éviter d'en glisser dans son thé ou son infusion. Pourquoi ? C'est par là : https://madame.lefigaro.fr/beaute/pourquoi-il-faut-eviter-de-mettre-du-miel-dans-son-infusion-ou-son-the-061219-178622
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Depuis cette troublante découverte, l’ambiance est lourde dans le service urologie du CHU de Nantes. Trois jours après Noël, une aide-soignante a trouvé une caméra cachée dans un vestiaire collectif mixte. Selon une information révélée par Mediacités et confirmée au Figaro, cette discrète GoPro, repérable par une légère lumière rouge, était cachée une chaussure : «une crocs, avec des trous», insiste une autre professionnelle, contactée par Le Figaro et qui a assisté à une partie de la scène. Vers 14h, en cette période post-fêtes, cette dernière était en train de se changer après avoir terminé sa matinée de travail. D’un coup, elle a vu rentrer sa responsable en catastrophe, manifestement à la recherche de quelque chose. Quelques minutes plus tard, sa cadre est revenue accompagnée de l’employée à l’origine de la découverte afin de mettre au jour l’appareil électronique. À ce moment-là, l’aide-soignante rhabillée s’est retrouvée tétanisée : elle a appelé immédiatement son mari puis d’autres membres de sa famille pour leur faire part de son désarroi total. «C’est comme un viol», confie-t-elle encore sous le choc. Et si les vidéos étaient diffusées sur les réseaux ? D’autant que dans cette salle, «on enlève quasiment tout. On ne change pas que de blouse.» https://www.lefigaro.fr/nantes/c-est-comme-un-viol-stupeur-apres-la-decouverte-d-une-camera-cachee-dans-un-vestiaire-du-chu-de-nantes-20240116
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Jérémie D. : A ce moment-là, j’ai le jet lacrymogène qui part. Et je suis autant impacté que Theo Luhaka car j’ai l’impression que je me prends la moitié du jet dans la gorge, les yeux et ça me perturbe énormément. Lorsque je me relève, #heo Luhaka se retrouve menotté. Mais autour de nous, il y a des individus hostiles qui peuvent représenter une menace pour nous. J'ai pas envie qu'on se fasse charger comme on l'a été quelques mois auparavant. Lorsque nous décidons de relever Theo Luhaka, nous l'amenons au mur pour l''asseoir et, une nouvelle fois, il n'obtempère pas. Donc on le prend chacun par un membre, on le soulève et on le fait asseoir. Fermement. Parce qu'on n'est pas sereins. Tout autour ça s'agite, ça commence à faire un peu de bruit. J'entends des bris de verre. Puis, on le ramène au véhicule et au commissariat on le laisse au chef de poste. Et quelques temps après, on apprend qu'il y a eu un gros problème. Et puis voilà.
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Plongée dans les unités pour malades difficiles. Dans un livre à paraître le 19 janvier, « Un homme dangereux », le grand reporter Alexandre Kauffmann, collaborateur régulier du « Monde », propose une plongée saisissante dans ces services de psychiatrie où sont retenus des patients jugés irresponsables de leurs actes. [...] Je n’ai jamais vu le bas du visage du docteur Racine, pas plus qu’il n’a vu le mien. Nous avons fait connaissance sous l’ère du coronavirus. Malgré nos figures escamotées, nous avons établi un rapport de confiance. (…) « Si vous voulez écrire un livre sur l’unité, aucun problème, m’annonce le docteur Racine. Vous pouvez venir quand vous le voulez. Les règles sont les mêmes. Ne cherchez pas à connaître le nom des patients et ne les questionnez pas sur leurs antécédents. » Il se lève, signifiant avec politesse que l’entretien est terminé. La perspective d’être lâché aussi vite parmi les pensionnaires m’intimide. J’essaie de gagner du temps. « Comme la dernière fois, je peux parler à tous les patients ? – Avec ceux qui sont d’accord, oui. On vous renseignera. Evitez de faire des promesses, c’est important. La plupart des malades ont de lourdes carences affectives… » https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/01/15/je-sais-que-l-aile-a-abrite-des-cannibales-des-tueurs-d-enfants-des-pyromanes-extraits-de-un-homme-dangereux_6210943_3232.html Peut-être un moyen d'appréhender ce système, largement décrié...
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Place à l'interrogatoire du premier accusé. Jérémie D. s'avance à la barre. Il raconte ce contrôle d'identité sur la dalle d'Aulnay-sous-bois qui : - Pour nous c'est un lieu bien connu de vente de stupéfiants. C’était de notoriété publique que ça vendait à cet endroit là. Dans ce type de contrôle, souvent le ton monte. Mais on y faisait face sans difficulté. Mais d'un coup, j'entends que le ton monte de manière anorbale. Et là, je vois Marc-Antoine C., la tête en arrière, le poing fermé et au bout du bras Theo Luhaka. J'attends de voir ce qu'il se passe. Et je vois que la sauce est en train de mal tourner. Il n'arrête pas de se débattre, il est balèze, athlétique. Donc je décide de porter main forte à mes collègues en effectuant une amenée au sol. Je tombe mais normalement, je devais me retrouver sur lui. Et là, j'aurais pu assurer la fin de l'interpellation et que ça se passe bien pour tout le monde, sans que Theo Luhaka ou mes collègues soient blessés. Mais voilà, je me retrouve en dessous...
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C'est le cinquième anniversaire du mouvement #Metoo. Ce mouvement mondial d'encouragement des femmes à dénoncer les violences et les agressions sexuelles qu'elles subissent, après quelques origines plus anciennes, a vraiment démarré après la parution, le 5 octobre 2017, d'un article dans le New York Times sur le producteur de cinéma Harvey Weinstein. La confiance ou non d'une société dans le droit qui est le sien et dans son système judiciaire est quelque chose d'important qui intéresse la philosophie aussi car, si la philosophie dans son histoire s'est beaucoup demandée "Qu'est-ce que la justice ?" elle ne saurait négliger cette autre question : "Une société a-t-elle les outils pratiques pour qu'existe en elle le sentiment d'une justice possible ?". https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/avec-philosophie/peut-on-en-finir-avec-l-impunite-7969970 https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/avec-philosophie/metoo-fait-il-evoluer-l-acceptation-de-certains-crimes-et-delits-4195639
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Pour bien comprendre le problème, revenons à sa source. L’article 1691 bis du Code général des impôts (CGI) stipule que «les époux et les partenaires liés par un pacte civil de solidarité sont tenus solidairement au paiement de l’impôt sur le revenu lorsqu’ils font l’objet d’une imposition commune». Une règle de solidarité fiscale qui contraint, même après un divorce ou une rupture de Pacs, au paiement d’une dette fiscale, c’est-à-dire un impôt qui n’a pas été payé, contractée par un ex-époux ou partenaire de pacs. Et dans la plupart des cas, ce sont des femmes qui se retrouvent victimes d’ex-conjoints indélicats. En 2021, Sophie* avait raconté à Capital la situation financière infernale dans laquelle elle s’était retrouvée en raison de son escroc d’ex-mari. Pendant leurs années de mariage, celui qui partageait alors sa vie avait contracté plus de 200 000 euros de dette auprès de l’administration fiscale. A leur divorce, il a fui l’Hexagone… et Sophie, bien qu’étrangère à cette fraude, a dû commencer à rembourser le fisc. Une épreuve personnelle particulièrement violente. D’autant que Sophie, comme un grand nombre de femmes actives, n’a pas pu faire jouer la «décharge de l’obligation de paiement», pourtant prévue par le Code général des impôts. Une décharge qui «est accordée en cas de disproportion marquée entre le montant de la dette fiscale et, à la date de la demande, la situation financière et patrimoniale, nette de charges, du demandeur», précise le CGI. [...] Avec sa proposition de loi, le MoDem veut maintenant aller plus loin. Comment ? En jouant sur la notion de «tiers». Car l’article L247 du Livre des procédures fiscales (LPF) prévoit que «l’administration peut décharger de leur responsabilité les personnes tenues au paiement d’imposition dues par un tiers». La proposition de loi MoDem vient compléter cet article, et précise qu’une personne peut être considérée comme «tiers» par l’administration fiscale dans plusieurs cas : si elle est officiellement divorcée, si son Pacs est officiellement rompu, si elle ne vit plus avec son ex-conjoint, ou que son ex-conjoint a abandonné le domicile conjugal. https://www.capital.fr/votre-argent/solidarite-fiscale-la-fin-de-la-galere-pour-les-femmes-endettees-par-leur-ex-conjoint-1490484