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Tout ce qui a été posté par January
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Le président poursuit ses questions à la plaignante. - Pourquoi vous restez travailler sur ce film ? - Parce qu'il faut faire ses heures d'intermittent. J'ai envie et besoin de travailler. Je veux qu'on me rappelle après, répond Sarah. Le président demande à Sarah pourquoi elle a attendu le 17 septembre pour en parler à ses proches. La plaignante dit que c'est ce jour que l'acteur lui a hurlé dessus et que ça a été un déclic. "Pourquoi attendre mars 2024 pour déposer plainte ?", continue le président. Sarah explique qu'elle avait contacté Mediapart avant, pour dire qu'elle aussi, comme Amélie avait été touchée par Depardieu. "Ça a été tout un cheminement, j'avais très peur. Mais j'ai voulu renforcer le dossier d'Amélie", continue Sarah qui a contacté Mediapart le 19 avril 2023. Sarah n'a rien dit à la référente "harcèlement" sur le tournage. "J'ai minimisé. Je voulais gérer ça seule. Je ne voulais pas que ça se sache. Je me suis dit que j'allais gérer la situation", explique la plaignante. "J'ai été très surprise que M. Depardieu s'excuse auprès de moi", continue la plaignante. Elle apprendra ensuite qu'une personne avait demandé à l'acteur de s'excuser. Depardieu a confirmé s'être excusé mais de ses propos, et non de gestes qu'il soutient n'avoir jamais faits.
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26/03 Le président commence par un rapport synthétique des faits reprochés par Sarah. Sarah dénonce trois faits. D'abord, elle dit s'être retrouvée seule avec Gérard Depardieu qu'elle devait l'accompagner des loges au décor, là l'acteur lui aurait palpé les fesses, pour tester, pour voir si ça se passait bien. Elle était choquée et avait la boule au ventre. Elle a indiqué qu'il n'y avait aucun témoin de ces faits. Sur le deuxième fait dénoncé, elle dit que l'acteur lui a touché les fesses et la poitrine, poitrine qu'il a palpée, sur l'avenue Mozart, sans doute avant l'agression d'Amélie. Elle dit avoir dit "non" quand il lui a touché la poitrine. Il s'est alors arrêté. La troisième fois, Sarah dit que l'acteur lui a touché les fesses. Sarah assure avoir dit "non" deux fois. Elle ne sait pas s'il y a eu des témoins de cette scène. Sarah dit aussi que Depardieu l'a traitée de "folle", l'a "insultée" un autre jour dans la loge. Elle dit être rentrée en pleurs un soir chez elle. Elle décrit Depardieu comme un homme grossier qui s'était "acharné" sur elle quand il avait su qu'elle s'était plainte. Pourquoi Sarah a-t-elle porté plainte plus de deux ans après les faits ? La plaignante pense avoir "minimisé" les faits un temps. Quand Mediapart l'a contactée, elle a réalisé que c'était grave. L'expert médical a expliqué que Sarah avait de l'anxiété suite à ces faits, un sentiment de culpabilité car les faits auraient été révélés par une tierce personne et non par elle.
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La situation des soi-disant « femmes condamnées » a suscité la sympathie et l'indignation de la presse. Le Woman's Journal écrivait en 1928 : Rarement avons-nous vu un exemple aussi flagrant de la cruauté d'une grande entreprise. Cela prouve une fois de plus que si quatre-vingt-dix-neuf employeurs peuvent offrir les meilleurs soins à leurs employés, le public doit protéger les faibles et les démunis qui sont à la merci du centième patron – non seulement par une meilleure sensibilisation aux risques industriels, mais aussi par les lois les plus strictes et les plus rigoureuses. Extraits de presse Fryer a été décrite comme le fer de lance du « long et ardu combat » pour la reconnaissance des « répercussions mortelles de l'utilisation du radium » et la demande d'indemnisation pour les femmes touchées.
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Personne ne ressent la douleur de la même manière. Mais les experts disent que l’on peut s’entraîner à mieux la supporter. À l’origine, la douleur était probablement un avantage évolutif qui aidait notre corps à réagir plus rapidement en cas de danger ou de blessures et à fuir, tout en nous apprenant à ne pas reproduire de situations potentiellement douloureuses à l’avenir. De nos jours, la plupart des êtres humains feraient tout pour ne pas avoir à ressentir la douleur. Mais d’autres vouent leur vie à dompter cette sensation, poussant leur esprit et leur corps au-delà des limites physiques - et de tout semblant de sécurité. Bien que tout le monde ne jongle pas avec le feu ou ne plonge pas dans des lacs gelés, la douleur fait souvent partie du quotidien. « Nous avons des réactions différentes, des émotions différentes, des comportements différents selon le contexte de la douleur », explique Gregory Scherrer, professeur associé de biologie cellulaire et de physiologie au département de neuroscience de l’université de Caroline du Nord, à Chapel Hill. « C’est pour cela que la douleur est subjective. » ATTENTION REVELATION... Une multitude de facteurs influence notre tolérance quotidienne à la douleur, comme la génétique, le sexe et même notre temps de sommeil. Les femmes, par exemple, sont plus sensibles à la douleur. C’est un potentiel effet secondaire d’avoir plus d’hormones que les hommes. D’un autre côté, si les hommes ont des seuils de tolérance à la douleur plus élevés, ils sont moins susceptibles de rapporter leurs maux et douleurs que les femmes. Cela pourrait être dû à la manière dont la société de leur apprendre à ignorer leurs émotions. Bon, ben fin d'un mythe comme quoi les hommes sont des douillets, désolée Article complet : https://www.nationalgeographic.fr/sciences/sante-medecine-douleurs-chroniques-psychologie-augmenter-sa-tolerance-a-la-douleur-cest-possible
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L'histoire de ces abus perpétrés contre des travailleurs se distingue de la plupart des autres cas analogues par le fait que le contentieux qui s'est ensuivi a été largement relayé par les médias. Une ouvrière de l’usine, Grace Fryer a décidé d'intenter des poursuites. Il lui a fallu deux ans pour trouver un avocat prêt à assigner l’US Radium devant les tribunaux en 1927. Au total, quatre ouvrières de l'usine, surnommées les « Radium Girls », ont rejoint le mouvement. L’indemnisation des victimes du radium s’est montée à 10 000 $ plus 600 $ annuels pour chacune des plaignantes. Grace Fryer (wiki) Grace Fryer est née le 14 mars 1899 à Orange, dans le New Jersey, l'un des onze enfants de Daniel Edward Fryer et Grace Moulton Gilbert. Son père était un représentant syndical. Grace Fryer a commencé à travailler chez US Radium en 1917 à l'âge de dix-huit ans et a quitté l'entreprise en janvier 1920, après s'être vu proposer un poste de caissier de banque. Aux côtés de 70 autres femmes et jeunes filles, elle a travaillé à peindre les cadrans de montres, d'horloges et d'autres instruments avec une solution de radium phosphorescente. Pour maintenir une pointe fine sur les pinceaux qu'ils utilisaient, les ouvriers étaient encouragés par leurs pairs à les « pointer avec les lèvres », ce qu'ils faisaient régulièrement pendant qu'ils travaillaient pour faciliter la peinture. Deux ans après avoir quitté US Radium, Grace Fryer commença à perdre ses dents, un cycle douloureux. Peu après, sa mâchoire devint douloureuse et ses yeux se troublèrent. Un médecin découvrit une grave carie osseuse dans sa bouche, mais n'en identifia pas la cause. Ce n'est qu'en 1925 qu'un second médecin suggéra que les problèmes de santé de Grace Fryer pourraient être liés à son précédent emploi. Après avoir cherché un avocat disposé à prendre l'affaire en charge pendant deux ans, assistée du jeune avocat Raymond Berry, elle intenta en mai 1927 une action en justice auprès de la Cour suprême du New Jersey. Elle fut ensuite rejointe par Quinta McDonald, Albina Larice, Edna Hussman et Katherine Schaub.
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Beaucoup de femmes ont commencé bientôt à souffrir d’anémie, de fractures osseuses, et de nécrose de la mâchoire. Plus tard apparurent des tumeurs cancéreuses des os (ostéosarcomes). Quatre premiers décès sont signalés entre 1922 et 1924. Les appareils de radiographie, assez primitifs à l’époque, pourraient avoir contribué à aggraver l’état des travailleurs en mauvaise santé en les soumettant à des doses de radiations supplémentaires au cours des soins médicaux qu’ils ont dû suivre. Il s'est avéré qu’au moins l'un des cas attribués à la radiographie était mensonger, monté de toutes pièces par un avocat de l'US Radium Corporation, dans une véritable campagne de désinformation. L’US radium et d'autres sociétés fabriquant des cadrans de montre rejetaient les plaintes des travailleuses atteints, en prétendant que leurs souffrances n'étaient pas consécutives à l'exposition au radium, mais à des « impuretés dans la peinture ». Pendant un certain temps, les médecins, les dentistes et les chercheurs firent l’objet de pressions de la part des entreprises pour ne pas divulguer leurs données. À la demande pressante des employeurs, les décès des travailleuses étaient attribués par les professionnels de santé à d'autres causes. La syphilis a souvent été citée dans de nombreuses tentatives de dénigrement pour ruiner la réputation de ces femmes....
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Le radium fait la une des journaux, on le présente comme le nouveau visage de la beauté et le médicament miracle de la communauté médicale. Lait corporel, tonique, ampoules rajeunissantes et on en passe, c'est populaire, bon marché, la lumière des années sombres de la première guerre mondiale... Pendant ce temps, des centaines de jeunes filles peinent au milieu de la poussière rougeoyante des usines de cadrans au radium. Le produit chimique scintillant recouvre leur corps de la tête aux pieds. Elles ont un travail très convoité, ces « filles brillantes » sont les plus chanceuses du monde – jusqu'à ce qu'elles tombent mystérieusement malades.
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Les Radium Girls (« filles du radium ») sont des ouvrières américaines ayant été exposées pendant de longues périodes à du radium contenu dans une peinture utilisée pour marquer des cadrans lumineux. Ces petites touches sur les montres, les réveils, les horloges, pour qu'elles brillent dans la nuit, étaient recouvertes d'une peinture au radium. Les ouvrières ont été exposées de différentes façons, en pinçant le pinceau entre leurs lèvres pour effiler la pointe, les pinceaux s'abimaient très vite, les contremaîtres, eux-mêmes bien protégés des effets du radium, leur recommandaient cette technique. Par jeu aussi, les ouvrières se peignaient les ongles, les dents, le visage, à la peinture mortelle... Le cas des Radium Girls tient une place importante dans l'histoire, à la fois dans le domaine de la santé et dans celui du mouvement pour les droits des salariés. L’United States Radium Corporation avait embauché quelque 70 femmes pour accomplir différentes tâches, y compris la manipulation du radium, tandis que les propriétaires et techniciens qui travaillaient pour eux — connaissant les effets nocifs du radium — avaient soigneusement évité de s’exposer eux-mêmes au danger ; les chimistes de l'usine utilisaient des écrans de plomb, des masques et des pinces. On estime que 4 000 travailleurs ont été embauchés par la société aux États-Unis et au Canada pour peindre au radium le cadran des montres. Les Radium Girls ont reçu de fortes doses de rayonnements ionisants à l’usine de l’United States Radium Corporation (US Radium), à Orange dans le New Jersey vers 1917. Cinq d'entre elles se firent connaître par leurs efforts visant à assigner leur employeur en justice. Quelques-unes sont décédées au cours de la procédure judiciaire des suites de leur exposition antérieure au rayonnement. Radium Girls (film 2018) A suivre..
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Ah bah ! .. on peut pas savoir. La première fois que je me suis intéressée aux premières applications du radium et aux catastrophes qui vont avec, bien sûr j'ai lu l'histoire des Radium Girls. Je vais poster un sujet.
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T'es pas la seule. Ca transpire dans tous les reports. De pire en pire ces audiences spectacle. Extrait audience hier : Prsdt : Pourquoi avoir attendu avant de porter plainte ? Amélie K : Je voulais absolument terminer ce film, je comprends que si je porte plainte, le film s’arrête. Après, je continue sur cette lancée pendant pas mal de mois, dans le déni, je ne veux pas en entendre parler. - Pourquoi ne parlez-vous pas d'agression sexuelle ? - Je ne savais pas comment qualifier une agression sexuelle, avant on appelait ça du pelotage. Je pensais qu’il fallait qu’il y ait l’intervention du sexe de monsieur. - Pourquoi vous ne criez pas ? - J’ai été pétrifiée par ses mots, ce gros visage rouge, c’est vrai que j’ai pas eu ce réflexe, ça ne m'était jamais arrivé. Amélie K. n'est pas d'accord pour que soient établis de nouveaux actes d'enquête. J. Assous (avocat GD) : Je n'ai jamais vu une vraie victime s'opposer à des actes. Madame, on ne vous croit pas !
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Me Durrieu Diebolt continue ses questions à l'acteur, qui est assis sur son siège à la barre. Me Assous s'énerve à nouveau, car elle parle d'un témoin qui n'était pas présent lors d'une scène qu'elle évoque. Me Assous : C'est une erreur ou un mensonge Me Durrieu s'agace à son tour : Il s'énerve, le collègue. Il perd patience Me Assous : C'est insupportable de vous entendre, déjà votre voix, c'est dur alors !.. Prsdt : Maître, s’il vous plaît. GD : Je suis désolé. Je défends la liberté de parole, je défends la féminité mais je n'ai pas l'habitude d'avoir des femmes dans une forme d'hystérie qui demandent je ne sais quoi. Si c'est pour chercher une espèce de gloire, je reprendrais Mme de Staël. Mais. Et moi ? Mais c’est horrible ce qu’on me fait. En me traitant de gros porc. En me refusant n’importe quel contrat. En me refusant. Ça fait trois ans que j’essaye de travailler . À chaque fois que j’essayais de chanter, j’avais une vingtaine de folles avec des pancartes. Je défends la liberté de parole et je défends aussi la féminité. Mais je n’ai pas l’habitude d’avoir des femmes qui sont dans une espèce d’hystérie qui fait peur parfois... Me Claude Vincent, avocate de Sarah, interroge maintenant l'acteur, qui ne comprend pas sa question. "Je n'ai pas entendu la question, mademoiselle, articulez !", s'énerve Depardieu. L'avocate n'en revient pas que le comédien l'appelle "mademoiselle" au lieu de "maître". Le ton monte très vite et Depardieu finit par présenter ses excuses à l'avocate. GD : Le cinéma, ça n'est plus pour moi. Il y a un moment où il faut s'arrêter, d'ailleurs j'arrête. Me Claude Vincent : Vous confirmez qu'Amélie, suite à ces dénonciations, vous l'avez traitée de flic, de flicaille ? Oui, j'ai dit à Benoît Poelvoorde : 'elle balance, elle balance'". Me Claude Vincent demande à l'acteur à quel moment il confond les mots "garder le silence" et "contester". -Je ne conteste pas, je dois garder le silence. -Monsieur, si vous n'avez pas de problème d'audition, avez-vous un problème de compréhension ? L'acteur ne veut pas répondre, il se justifie en disant qu'il a déjà répondu à cette question. Le procureur rappelle au comédien que plusieurs des personnes entendues lui ont prêté des propos orduriers, tournés sur le sexe. Prsdt : Ça vous correspond ? GD : je ne suis pas que ça monsieur le procureur. J'ai été très surpris que toutes les personnes à charge me trouvent grossier, vulgaire, parlant de chatte, de bite, de sexe, de cul. C'est vrai que j'en parle souvent, c'est exprès pour détendre. C'est un peu comme pipi caca chez les enfants. Je suis très peu porté sur la littérature érotique, par exemple. Le marquis de Sade m'ennuie. Mais c'est vrai que, où il y a que des hommes, chez les militaires, dans la police, il y a souvent des blagues comme ça un peu scabreuses. Je suis très à l'aise dans les chansons de Barbara mais je le suis beaucoup moins dans cette société nouvelle. Je pense que mon temps est fini", lâche le comédien d'une petite voix. Le procureur : En garde à vue, vous avez reconnu que vous pouviez être grossier.(...) Et vous avez dit :'Si je gêne quelqu'un, j'arrête". Si c'est un timide, comment vous faites ? -On sent un peu les choses. Il y a une différence entre grossièreté et vulgarité. Chaque époque à sa vulgarité, son langage, son argot. -Je ne dis pas que je ne pète jamais les plombs. D'ailleurs c'est humain de péter les plombs" admet l'acteur répondant à une question du procureur. Il confirme qu'Amélie a pu faire les frais, verbalement, de son agacement sur le tournage.
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Me Durrieu Diebolt, avocate d'Amélie, poursuit ses questions. Elle lui demande quand il a pris connaissance des faits que lui reprochait Amélie, qui l'accuse d'agressions sexuelles. "Il y a tellement de merde sur moi. Je pense que c'était après l'affaire de la Corée", répond Gérard Depardieu. L'avocate lui demande s'il n'était pas au courant dès le tournage. "Je ne sais pas. J'ai entendu une confusion et un mélange de tout, de Charlotte Arnould...", assure le prévenu. Me Durrieu Diebolt : J'ai du mal à croire, alors que vous êtes mis en examen pour viol, que vous ne vous souvenez pas quand Amélie vous a accusé d'agression sexuelle. L'acteur tente de répondre. Mais l'avocate l'interrompt. Il s'énerve. "Mais attendez, laissez-moi répondre ! Là, vous me pressez comme...", réagit Depardieu. Il continue : "Parfois, je dépasse les bornes, je dis des saloperies". Il répète s'être excusé après ces "saloperies" et non pas parce qu'il avait commis l'agression sexuelle dont on l'accuse, agression qu'il conteste fermement. Me Durrieu Diebolt : Vous n'avez jamais menti pendant la garde à vue, monsieur Depardieu ? Gérard Depardieu : Non, pas là Sur ses déclarations en garde à vue, il répète avoir "suivi les conseils de Me Saint-Palais", qui lui aurait recommandé de ne rien dire sur ce contact sur les hanches. En réalité, son conseil lui aurait dit de garder le silence. Me Durrieu Diebolt : Si vous n'aviez pas agressé Amélie, pourquoi vous auriez menti en garde à vue ? - Je ne mens pas, je dis ce que Me Saint-Palais (son avocat de l'époque) me demande de dire. Me Durrieu Diebolt demande à l'acteur comment un certain nombre de personnes ont rapporté, dès le soir des faits, qu'Amélie se plaignait d'une agression sexuelle. - Je ne l'explique pas. - On ne parle pas d'un savon professionnel. Comment vous expliquez que dès le soir même, on parle d'une agression sexuelle ? - Je ne l'explique pas - Monsieur Depardieu, Amélie n'est pas une menteuse - Je ne dis pas ça. - Dès le soir même, elle parle d'une agression sexuelle - Mais c'est très bien ! Je ne dis pas que cette femme est une menteuse ! Je crois qu'elle ait pu être suffoquée de cette agression verbale, mais certainement pas sexuelle. Imaginer que je puisse la serrer avec mes jambes, lui prendre la taille, avec tout le monde qu'il y avait et alors que tout le monde sait qu'il faut se méfier de Depardieu, que tout le monde est averti, que c'est un violeur... ! Me Durrieu Diebolt insiste encore. Elle demande à Depardieu comment il pouvait ignorer, lors du tournage, qu'Amélie l'accusait d'agression sexuelle alors que certains lui avaient proposé de déposer plainte. Pour elle, il ne pouvait pas y avoir de plainte s'il s'agissait d'humiliation professionnelle. Me Assous perd ses nerfs : On peut tout à fait porter plainte pour harcèlement Le ton monte. Le président menace de suspendre. L'audience reprend finalement.
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Après une suspension, l'audience reprend. Gérard Depardieu est à la barre pour répondre aux questions de la cour. "Pourquoi avez-vous changé de version?", demande une assesseure à l'acteur qui avait dit en garde à vue n'avoir "jamais touché" Amélie. Gérard Depardieu explique avoir "gardé le silence" sur les conseils de son avocat de l'époque. "Vous n'avez pas gardé le silence ! Vous avez dit que vous n'aviez jamais touché [Amélie]. Ce n'est pas la même chose", insiste l'asseseure. "Je ne fais pas l'idiot, ni le bête. Je fais simplement ce qu'on me dit", répond l'acteur. Maître Carine Durrieu-Diebolt, avocate d'Amélie, prend la parole et rappelle à Gérard Depardieu qu'il a livré trois versions différentes. En garde à vue, l'acteur a dit n'avoir jamais touché la plaignante. Ce matin, il a dit l'avoir attrapée pour ne pas "tomber", ne pas "glisser". Enfin, il a dit à l'instant l'avoir attrapée pour lui parler. "Si vous voulez, cela fait trois versions", répond le comédien. "Si vous voulez..."
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C'est un réflexe à la con : "ça a toujours existé ça". En général derrière je mets "ET ?" Et en général il ne se passe rien. Ce qui prouve que quelqu'un a raté une occasion de perdre ce réflexe à la con.
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Durant près d’une heure et demie, Amélie K relate sa version des faits. Elle décrit Gérard Depardieu comme « agité, grossier, criant sur le tournage », notamment sur une enfant actrice, et s’en prenant verbalement à elle. Alors qu’elle travaille sur le décor, il l’apostrophe, l’interroge sur un tableau, « parle d’une croute ». Il parle de son château, puis fait des remarques sexuelles de plus en plus explicites. Il s’exclame notamment : « Je ne peux même plus bander avec cette chaleur », puis lui reproche d’être trop sur téléphone, de parler « à son mec ». En réalité, la femme confie au tribunal qu’elle recherchait des parasols pour un prochain décor dans le sud de la France. Elle décrit ensuite précisément « son agression ». Alors qu’elle décide de quitter le couloir où elle se trouve avec l’acteur, il l’attrape aux hanches et la coince avec ses jambes. « C’est là que je me suis rendu compte qu’il avait beaucoup de force », atteste-t-elle. « Avec un visage de fou », l’acteur lui aurait dit : « Viens toucher mon gros parasol, je vais te le foutre dans la chatte. » Sidérée, elle parvient à se dégager avec l’aide d’une tierce personne. La plaignante décrit le choc et la terreur qui ont suivi : « Il me terrifiait, il avait une tête de fou. » Elle dit être partie « comme un automate », « toute blanche », et se souvient d’avoir été soutenue par un membre de l’équipe qui lui aurait témoigné de l’empathie
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Amélie K. plaignante : « Je découvre la dernière version de Gérard Depardieu. Qui m’amuse un peu. Cette version (des faits) se transforme en forme de savon, en reproche professionnel. Je le découvre, mon avocate, mon entourage, cela nous amuse un peu. Évidement c’est totalement faux ». Amélie K, Me Assous, Me Claude Vincent, Me Durrieu Diebolt ainsi que le procureur se trouvent tous devant les juges. La plaignante expose sa version des faits sur les plans de l’appartement. De brefs échanges entre les avocats fusent, dans un climat tendu. « L’avocat de la défense se permet de s’adresser à nous en nous disant d’aller pleurer ! », s’énerve Me Claude Vincent. Le président menace de suspendre la séance, « ce qui est dommage, nous allons perdre du temps ».
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Direct « Je ne vais pas m'amuser à 76 ans, 130 kilos... Je me déplais suffisamment. Je ne vais pas mettre la main aux fesses, ni sur un plateau ni ailleurs. Je ne suis pas Émile Louis » s’énerve l'acteur. Le juge lui demande s'il avait bu de l'alcool sur le tournage. - Non pas d'alcool - Vous avez parlé de vodka tout à l’heure - Non, de l’eau, c’est plus sain. Depuis 3 ans, on écrit que je suis un gros dégueulasse, j’ai honte de moi », déplore l’acteur avant de citer l’actrice Anouk Grinberg, qui le décrit comme tel sur les plateaux télé. Emile Louis ? non mais là ce mec est taré y a un problème avec son diabète c'est pas possible..
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Direct G. Depardieu : « Je ne vois pas pourquoi je m’amuserais à peloter une femme. » Il insiste sur le caractère absurde, selon lui, des accusations : « Le pelotage, c’est ce que font les gamins. Je ne suis pas un frotteur dans le métro. » Ému, il explique vouloir s’exprimer malgré la difficulté et rappelle avoir une longue carrière derrière lui, marquée par une réputation sulfureuse remontant aux Valseuses, film après lequel on lui a prêté une image de voyou ou qu’il participait à des viols, notamment dans un article du Times. Concernant l’ambiance sur le tournage des « Volets verts », il évoque des débuts difficiles, des tensions liées au budget du film, et la déception d’apprendre qu’il ne pourrait peut-être ne pas être produit. Il dit avoir été content de travailler avec ses partenaires, et rappelle qu’il voulait que le film « se passe bien ». Interrogé sur d’éventuels incidents, il affirme ne pas se souvenir d’Amélie, avant de préciser qu’il garde le souvenir d’une femme « qui voulait être patronne de la maison », déplaçant des objets et tenant un téléphone. L’acteur revient ensuite sur une discussion avec Amélie, l’une des deux plaignantes. Il affirme lui avoir parlé, sans contact physique, pour lui demander pourquoi elle ne lui avait pas dit qu’elle était ensemblière. Il évoque aussi une discussion sur une œuvre d’art présente sur le tournage. Il assure qu’il n’y a pas eu d’agression, mais finit par concéder – contrairement à sa garde à vue – lui avoir pris les hanches, lorsqu’il était assis « pour ne pas glisser et pour lui dire des choses ». Enfin, à propos de la phrase particulièrement violente qui lui est attribuée (« je vais te fourrer mon gros parasol dans la chatte »), Depardieu donne une autre version. Selon lui, la décoratrice cherchait des parasols pour le décor et il aurait réagi en disant qu’il n’y en avait pas besoin, qu’elle pouvait se les « foutre dans le cul », précisant qu’il n’en avait « rien à foutre de ses parasols ». Il confirme tenir parfois des propos crus sur le plateau, dans une ambiance de tournage tendue, mais nie qu’ils aient été spécifiquement adressés à Amélie.
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Direct Depardieu : Bien entendu j’ai des déclarations à faire. Cela prendra certainement un peu de temps, c’est très émotionnant de se retrouver là. Déjà hier (lundi), d’assister à des mots que je ne comprenais pas, et des tas d’énervement, très difficile pour l’hyperémotif que je suis, mais je vais faire au mieux », dit-il.
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Direct Le président du tribunal procède au rappel des faits, Gérard Depardieu, trône, comme lundi sur la chaise qu’il occupait lors du tournage. Assis devant le premier rang de la salle d’audience, l’acteur surplombe d’une tête le reste du public. Le juge évoque la plainte déposée par Amélie, décoratrice, selon laquelle Gérard Depardieu l'aurait agressée sur le tournage du film Les Volets verts, dans un appartement avenue Mozart, à Paris. Il lui aurait tenu des propos salaces, l’aurait bloquée entre ses jambes, touchée au niveau du pubis et des seins, et aurait proféré « Je vais te fourrer mon gros parasol dans la chatte ». Elle affirme s’être extirpée avec l’aide d’une tierce personne et avoir été traumatisée. Plusieurs témoins présents sur le tournage ont confirmé des propos obscènes ou des blagues sexuelles tenus par l’acteur, sans avoir vu l’agression. Certains disent avoir vu Amélie en état de choc, d'autres ont eu connaissance des faits par elle ou via la presse. Jean Becker, réalisateur, assure n’avoir rien vu ni entendu. Une expertise évoque chez la plaignante un état de sidération, une altération de l’estime de soi, des troubles du sommeil, et une ITT de 7 jours. Depardieu aurait présenté des excuses, son avocat a précisé hier que ces dernières ne portaient que sur ses propos, pas sur la potentielle agression que l’acteur nie. Il aurait aussi tenu des phrases comme « T’es contente l’emmerdeuse », « C’est elle la connasse de décoratrice », ou encore « La voilà l’emmerdeuse qui fait des histoires », et laissé un message vocal s’excusant auprès d’un membre de l’équipe. Gérard Depardieu l'aurait agressée sur le tournage du film Les Volets verts, dans un appartement avenue Mozart, à Paris. Il lui aurait tenu des propos salaces, l’aurait bloquée entre ses jambes, touchée au niveau du pubis et des seins, et aurait proféré « Je vais te fourrer mon gros parasol dans la chatte ». Des peccadilles ? Si c'est ta fille, ta soeur, ta femme, c'est des peccadilles aussi ? Tu leur dis ça : "c'est bon tu vas pas en faire un fromage"... ? alors ?
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Faut en finir avec l'excuse et la culture du "gros lourd". Sérieusement, aujourd'hui les jeunes ont évolué et le vieux tonton crado leur fait honte. Je pense que le procès de G. Depardieu, c'est aussi le procès de cette société. Devant les micros comme à la barre, l’avocat de Depardieu défend lui la culture du « gros lourd ». Il qualifie son client de « grossier », « lourd », « rabelaisien ». Mais rien que la loi et la justice ne pourraient lui reprocher. C’est le fameux : « c’est Géraaard ». Il a toujours été comme ça… mais surtout, le milieu artistique dans lequel il baigne depuis la fin de l’adolescence lui a tout permis. C’était sa réalité que de pouvoir posséder tout ce dont il avait envie sur l’instant. Sauf que le cinéma n’est qu’un reflet de nos sociétés. Et Depardieu, un « gros lourd » parmi d’innombrables autres anonymes qui ne font pas qu’éructer sur les femmes et les plus faibles. Il n’est pas devant un tribunal parce que c’est Gérard Depardieu, il est devant le tribunal malgré son statut de figure la plus connue du cinéma français. Le temps pas si lointain où la moindre plainte contre « Géraaard » entraînait une levée de boucliers et des tribunes bien rances d’une partie de sa profession. Cette forme d’impunité d’un pouvoir exercé par certains hommes qui ne comprennent pas ce qu’on lui reproche, elle se niche encore trop dans les mots. Ceux qui sont faits pour relativiser l’agression. Ils existaient encore il y a quelques années pour les violences conjugales. Le féminicide n’était qu’un « drame passionnel ». Pas d’agresseur ni de victime, juste une dispute qui finit mal. On le retrouve encore dans cette « culture du viol » où les femmes l’auraient bien cherché avec leurs jupes trop courtes comme cette montée dans l’appartement d’un producteur. À travers son cas et le premier procès de Gérard Depardieu, la justice s’adresse à tous ceux qui ne voient pas le problème ou se demandent si ces femmes n’en font pas un peu trop face à si peu. Cette culture du « gros lourd », c’est la culture de l’inégalité sexuelle et de la domination masculine bien ancrée et même revendiquée de plus en plus. Ce qui explique pourquoi ce procès est si particulier. https://www.charentelibre.fr/societe/justice/depardieu-en-finir-avec-la-culture-du-gros-lourd-23763828.php
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La première journée Mais, à défaut d'aborder les faits reprochés à l'acteur, dont la carrière est à l'arrêt depuis qu'il fait l'objet de multiples accusations de violences sexuelles, il n'a été lundi question que de procédure : l'appel des témoins, d'abord. Une dizaine du côté de la défense, quatre du côté des parties civiles. Dans le défilé de garde du corps, machiniste, ingénieur du son, chargé de loge qui seront entendus mardi en soutien de Gérard Depardieu, et qui repartent en le gratifiant d'un sourire ou d'une poignée de main, se détache une silhouette bien connue du cinéma français. Fanny Ardant traverse la salle vers la barre, lunettes fumées, puis repart dans l'autre sens en lançant "Alors à demain" de sa voix si caractéristique. [...] "Une heure et quarante-six minutes" plus tard, d'après le comptage effectué par Claude Vincent, Jérémie Assous a revisité toute l'affaire, listant des "erreurs grossières" et des "énormes carences" qui doivent selon lui "conduire à l'annulation de l'intégralité de cette procédure". Dans la ligne de mire du pénaliste, les procureurs qui se sont succédé dans ce dossier "avec des méthodes staliniennes" et qui "n'ont eu qu'un seul objectif, obtenir des raisons de placer" son client "en garde à vue (…) pour faire tomber le monstre sacré" ; l'officier de police judiciaire qui a enquêté "à charge", "en omettant d'entendre" des témoins "à décharge" ; et "les médias qui reprennent" les accusations. Une "chasse à l'homme", tonne-t-il. https://www.francetvinfo.fr/culture/cinema/depardieu/tout-ca-pour-perdre-du-temps-au-proces-de-gerard-depardieu-pour-agressions-sexuelles-la-defense-accusee-de-faire-obstruction-aux-debats_7149399.html
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L'acteur accusé d'agressions sexuelles par deux plaignantes L'affaire avait éclaté le 23 février 2024 après qu'une décoratrice ensemblière a porté plainte contre l'acteur. Déjà dans la tourmente depuis sa mise en examen en août 2018 pour « viols » et « agressions sexuelles » sur la comédienne Charlotte Arnould, Gérard Depardieu doit cette fois répondre à des accusations d'agressions sexuelles, de harcèlement sexuel et d'outrages sexistes. https://www.lepoint.fr/societe/proces-de-gerard-depardieu-quels-sont-les-faits-reproches-a-l-acteur-23-03-2025-2585473_23.php#11
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Mort du petit Emile : quatre personnes, dont ses grands-parents, placées en garde à vue https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/disparition-du-petit-emile/mort-du-petit-emile-quatre-personnes-dont-ses-grands-parents-places-en-garde-a-vue_7150491.html