Aller au contenu

Doïna

Membre+
  • Compteur de contenus

    19 403
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    19

Tout ce qui a été posté par Doïna

  1. Doïna

    La France barbare

    Et il serait bien possible que, dans certaines villes, la réalité soit encore pire que ce que laissent transparaître les sondages. A Marseille par exemple, ville que je connais pour y avoir vécu 20 ans, se succède des procureurs de la République qui ne donnent pas suite aux plaintes, déboutent les victimes à tour de bras, pour cacher ce qu'il en est vraiment... Ils ne trouvent pas mieux, pour faire baisser le taux d'agressions et d'atteintes aux biens des personnes au maximum, que d'y rester sourds et les passer sous silence. Si bien que dans certains sondages, le pourcentage de la violence et de la délinquance à Marseille arrive loin derrière celui d'une ville comme Carcassonne pour ne citer que celle-là.
  2. Bon, et si t'arrêtais de laisser traîner tes chaussettes, aussi, hein ?
  3. Sont trop nombreux, ces vampires ! Va falloir badigeonner nos murs avec de l'aïoli pour être tranquilles !:bad:
  4. Re-bonjour, Donc, je viens de relire avec un peu plus d'attention, et avec plaisir, les posts de ce topic, qui n'a nullement la prétention d'être "hautement philosophique" contrairement à ce qu'en a dit Fabcan (merci quand même néanmoins :D c'est trop de flatterie, j'en ai presque honte...). Je m'attendais à quelques ronchonnements de la part de la gent masculine, qui commence sans doute à en avoir assez de toutes ces remises en question et autres interrogatoires sur leur façon d'être. De fait, c'était pas plus ronchonnant que ça. J'ai bien aimé les réponses de ceux qui n'ont rien de mieux à répondre que la réponse est dans le titre du topic, mais il est cependant bien trop facile de répondre ainsi à une question demeurée sans réponse. Cela m'a réconforté aussi d'apprendre qu'il existait encore de bons gros authentiques qui vont préférer de loin l'éclaircie d'un sourire sincère, si brève soit-elle, à l'éblouissement trompeur d'un sourire forcé. Et ils ont bien raison : le dentier collé au plafond, au bout d'un moment, c'est ridicule. Egalement les vrais hommes qui ne se découragent devant la mine déconfite d'une infortunée, toujours prêts à consoler ces dames : c'est très chevaleresque, je dis bravo. Un forumeur m'informe que ça lui est arrivé qu'une femme lui lance une réflexion du genre "Oh bah tiens, t'as pas l'sourire toi", sans même le connaître, bref, tout comme s'ils avaient élevé les cochons ensemble... J'imagine que ça devait être la grande classe cette nana ! Cela dit, j'apprends que les hommes se sentiraient démunis devant une femme "qui fait la gueule" ? Au point parfois, de la fuir, ou de le prendre mal ? Pour rappel, on peut faire la gueule pour diverses raisons : tristesse, déception, écoeurement, angoisse, etc.. La réponse la plus mature, à mon sens, est venu de Crabe fantôme, qui, citant le livre de Gray -les hommes viennent de Mars, les femmes de Vénus-, fait remarquer à juste titre que ces messieurs ont la facheuse tendance à se considérer pour responsables de tout, comme si le monde entier reposait sur leurs épaules. Ils ressentiraient par conséquent une gueule de travers comme un reproche que la femme leur adresserait ? Hmmm, intéressant. Très intéressant. C'est à creuser. Et toi, Air-ailes, dis-tu, c'est parce qu'ils se sentiraient démasqués ? Hmmm, mais n'ont-ils pas remarqué, depuis le temps, que les femmes étaient dotées d'un scanner auquel rien n'échappe ?
  5. Grimper jusqu'à la cime d'un sapin est un rêve symboliquement érotique (et dévêtue avec ça...). Une image d'ailleurs parfois reprise dans les contes, les légendes : le chevalier grimpant jusqu'en haut de la tour où est emprisonnée Raiponce, en s'agrippant à sa longue tresse, et le petit Poucet montant en haut des arbres de la forêt pour ne pas perdre de vue la lueur au loin.
  6. Doïna

    petit jeu: qui est-ce?

    HOWIE LONG ! (il a joué dans Firestorm)
  7. Crabe fantome, c'était la réponse que j'attendais, personnellement.
  8. N'empêche, j'ai jamais entendu de femmes faire de reproche à un inconnu faisant la tronche, lui balancer des réflexions du style :"Bah tiens, t'as pas le sourire aujourd'hui !" (en le tutoyant comme s'ils avaient élevé les cochons ensemble, voyez).
  9. B'jour , Une petite question de rien du tout : Pourquoi les hommes n'aiment pas quand les femmes font la gueule ? Après tout, une femme est un être humain, pas un robot. Il peut lui arriver d'être triste, d'avoir du chagrin ou l'air soucieux... Mais au lieu de chercher à la réconforter, les hommes qui la croisent ne font qu'aggraver la situation en lui faisant des réflexions désobligeantes, du genre : "Ah, bin t'as pas l'sourire aujourd'hui !" ; "Oh, vous, vous avez mal dormi !" sur un ton moqueur, etc. etc.. En plus, sur un autre topic qui date de 2009, j'ai pu lire que les hommes seraient attirés par les femmes qui sourient, même que ce serait prouvé scientifiquement ! Bah, et les autres alors : les femmes qui sont malheureuses, les déprimées qui n'ont plus la force de sourire comme des potiches du matin au soir, les chômeuses, les veuves, etc., qu'est-ce qu'ils attendent pour leur redonner le sourire ? Qu'est-ce qu'ils attendent pour leur tendre la main, ces gros égocentriques d'hommes, alors qu'il ne tiendrait qu'à eux le plus souvent, pour redonner la pêche à une infortunée en détresse ?!!! Vous n'êtes pas d'accord, mesdemoiselles, mesdames ? Cela ne vous est-il jamais arrivé de devoir supporter de pareilles réflexions en chemin après une mauvaise nouvelle ou tout autre truc qui fait pas plaisir, et donne en tout cas pas envie de sourire ? Exemples : * Vous revenez d'un entretien d'embauche sous la pluie à dix kilomètres de chez vous avec un gros con qui vous a fait perdre votre temps plutôt qu'autre chose, pour au final vous balancer que vous correspondez pas au poste, et en montant dans le bus le chauffeur vous tend un ticket avec dégoût en vous reprochant de "pas avoir le sourire" . * Votre patron vient de vous annoncer que vous êtes virée. Pour vous changer les idées vous vous asseyez dans un café et demandez une petite boisson bien chaude et réconfortante. Et voilà que le serveur vous fait une remarque déplaisante sur votre dépit affiché:att: . ******************************************************************************************************************************** Heureusement que nous, les femmes, on est pas comme ça : nous, quand on voit un mec déprimé, on est attendries, on le prend sur nos genoux et tout et tout...:smile2: Parce que nous, on est tellement bien gentilles, hein ? ******************************************************************************************************************************** Mais, cela dit, la question persiste : pourquoi les hommes n'aiment pas les femmes qui font la gueule ? Pourquoi ça leur hérisse le poil à ce point-là ?
  10. Doïna

    petit jeu: qui est-ce?

    C'est mon dernier mot nom, Jean-Pierre, euh Kmille, en peux plus vais me coucher. Bonne nuit.
  11. Doïna

    petit jeu: qui est-ce?

    Matthew Modine ? A une certaine époque du moins. Tyler Mane : TYLER MANE ?
  12. Doïna

    petit jeu: qui est-ce?

    Il me fait penser à Kieron Moore...
  13. Ou alors c'était un rêve prémonitoire, qui me conseillait de ne pas y aller ?
  14. Bonjour Missmacaronsratés, Un de mes rêves récurrent dans le passé : je débarque en Egypte sur un bateau de croisière, puis je meure sans m'en rendre compte, et regarde le bateau repartir avec tout l'équipage, sans moi. En fait, c'est mon fantôme qui le regarde s'éloigner du haut d'une falaise. Ensuite, je -ou plutôt mon fantôme- pars me promener dans les rues du Caire. Je passe à côté des gens qui ne me voient pas, des gens qui se parlent mais n'entendent pas ce que je leur dis, des gens qui parlent dans une langue que je ne comprends pas, et j'en souffre. Je voudrais retourner à la vie, m'en aller de ce pays, mais je me sais condamnée à y rester dans le rêve. En plus, ce rêve est revenu chaque fois que je comptais aller en Egypte pour mes vacances. J'ai du le faire sept fois ou plus, jusqu'à ce que je renonce à voyager là-bas. Sinon, cette nuit, je me suis retrouvée dans les années folles grâce à une machine à remonter le temps. C'était marrant, de se ballader habillée comme aujourd'hui, en jean et baskets, au milieu des robes charleston, des chapeaux cloche, des guêtres blanches et des bibis à plumes. Et pour finir ce trip en beauté j'ai fait une boucle par les années cinquante, et j'ai croisé des blousons noirs avec la banane. En tout cas, ça m'a bien plu !
  15. Ces émeutes n'auraient pas suffit à mener à une Révolution, mais le fait que le règne de Louis XV ait été franchement pitoyable, n'a pas laissé la part belle à son successeur, Louis XVI. Quand Louis XV est mort, cela en a réjoui plus d'un, et le peuple ne l'a pas pleuré. C'est donc d'un peuple plein de rancoeurs, d'une bourgeoisie insoumise et d'une noblesse menaçante qu'a hérité l'infortuné Louis XVI, qui était pourtant un homme tout simple, passionné de serrurerie, de menuiserie, de bons livres et de chasse, qui n'avait rien d'un tyran ni d'un débauché, contrairement à ses prédécesseurs.
  16. Il ne s'agit pas de faire "tendance". Le topic ne se résume d'ailleurs pas à évoquer la pédophilie de ce temps. Et pour en revenir à ces magistrats de l'époque, j'ai la conviction que les gens du peuple les percevaient ainsi -pourris et corrompus jusqu'à la moelle- même s'ils ne devaient pas oser l'exprimer ouvertement. D'ailleurs, si la Révolution française a eu lieu après le règne de Louis XV, ce n'est pas un hasard. Le peuple était déjà dégoûté depuis Louis XV de la royauté, du pouvoir, des notables de la société, quand c'était Louis XVI qui régnait. On ne connaissait pourtant pas de vices à Louis XVI, qui plus est roi pas trop sévère comparé aux précédents. Il aura payé pour eux en somme.
  17. Disons que le texte est de moi, mais les faits relatés je les tiens d'une historienne confirmée, qui a eu des originaux en main (registres, etc., la veinarde !) qu'elle a pu éplucher pour mener son enquête et en tirer des conclusions. Idem concernant la Bête du Gévaudan, le livre le plus fiable que j'ai lu sur le sujet est La Bête du Gévaudan de Michel Louis (éd. Perrin), qui n'est pas historien mais spécialiste et passioné des loups en plus d'avoir été le directeur du zoo d'Amnéville (l'est-il encore à ce jour ou a-t-il pris sa retraîte, je l'ignore). Il connaît bien le comportement des loups, a mené une longue et minutieuse enquête sur cette triste affaire, a eu des documents originaux en main, a patrouillé sur le terrain, a interrogé des scientifiques de la police... Donc, si ça vous intéresse, c'est le bouquin que je vous recommande pour ma part.
  18. Par curiosité, je consulte le dico pour voir la définition de ce mot, Historiographie : activité de celui qui a la charge officielle d'écrire l'histoire de son époque. Terme générique désignant les documents historiques qui ont trait à un sujet donné.Bon, et pourquoi ce forum ouvert à tous, ne proposerait-il pas tout simplement une rubrique Histoire pour tous, et qui se ferait par tous ? Tous, autrement dit par les diplômés en Histoire et les autres. Le fait que des mots familiers soient glissés par-ci par-là, pourquoi pas donc ? Pourquoi également, certains forumeurs qui aiment raconter les choses avec humour, ne partageraient-ils pas leur version humoristique de l'Histoire avec les autres ? Faudrait-il faire de cette rubrique un sanctuaire réservé aux diplômés ? Aux historiens confirmés ? A la rigueur, que les vrais historiens apportent leur rectification quand cela s'avère nécessaire : corriger une date erronée par exemple, de façon à faire prendre le bouillon de culture, plutôt que de le condamner. Pourquoi pas ? La culture, est-ce que ce n'est pas mieux quand c'est "pour tous, et par tous" ?. Parenthèse fermée.
  19. Sauf que le droit de cuissage était en réalité fort peu pratiqué par les seigneurs et le roi, qui se contentaient de passer une cuisse à titre symbolique dans le lit de l'épousée avant la nuit de noces. D'ailleurs, ça me paraît logique : imagine lorsque des serfs se mariaient, le pauvre seigneur habitué aux dames élégantes, contraint de se vautrer avec une paysanne à l'hygiène douteuse, sur une méchante couche de paille grouillante de vermine. De même, un roi avait suffisamment de courtisanes à sa disposition pour se passer de visiter les lits les nuits de noce, au risque de se faire des ennemis et de causer des troubles à l'intérieur de son royaume. En revanche, je pense que les goûts pédophiles de Louis XV ne devaient pas trop être ébruités, car cela aurait causé beaucoup de tort à la monarchie. Pour en revenir à cette affaire de "plaque tournante" de l'Hôpital général de Paris, quand on sait que des centaines d'enfants ont disparu en passant par cet endroit, certains se sont peut-être retrouvés dans la chambre de Louis XV, mais on peut penser que des pédophiles de la France toute entière, et sans doute même d'autres pays, venaient s'y approvisionner. Peut-être même qu'une bonne partie de ces enfants ont été achetés par de gros exploitants qui les ont envoyé travailler comme esclaves dans des mines, etc.. Le saurons-nous un jour ?
  20. (NB : je viens de corriger : la maîtresse en titre de Louis XV était la Pompadour, pas Mme de Montespan qui avait été la maîtresse de Louis XIV).
  21. là, ce n'est pas d'un historien, c'est de moi. Et alors ? Est-ce que ça ne traduit pas exactement ce qu'ils étaient ?
  22. Ce sont les prémices de la foi : tu commences à croire en la vie après la mort, d'où les âmes de ces poissons morts flottant tels des anges aux-dessus de vos assiettes !:D
  23. Bonjour, Sous Louis XV "le Bien aimé", mendicité et vagabondage étaient passibles d'arrestation puis d'envoi aux colonies. Les orphelins étant, quant à eux, confiés à des instituts de charité, tels l'Hôpital général, à Paris. Or, étrangement, comme du jour au lendemain dans la capitale, dès 1749 et plus encore en 1750, la police se mit à arrêter puis emmener des enfants qui jouaient dans la rue, ou allaient faire les commissions, ou marchaient sur le chemin de l'école (au nombre de 500 à Paris à l'époque). Choqués, les parents se soulevèrent : plusieurs émeutes très violentes et sanglantes éclatèrent. C'est d'ailleurs à partir de ce moment que Louis XV cessa d'être appelé "le Bien aimé". Il se trouve que ces enlèvements seraient directement liés à un gigantesque trafic d'enfants, dont l'Hôpital général était la plaque tournante. Dans les registres de cet établissement, aux mains des magistrats corrompus jusqu'à la moelle de Paris, étaient soigneusement consignées les entrées, puis les sorties (parfois avec un de leur proche, leur mère venue les chercher par exemple) de ces milliers de malheureux... Mais parmi tous ceux qui sortaient, des centaines disparaissaient totalement de la circulation ! Et on n'a jamais su ce qu'il était advenu d'eux. Or, il se trouve que les enlèvements d'enfants à Paris ont commencé après que Louis XV ait ordonné à l'archevêque de Paris d'aller enquêter dans cet institut géré par des "laïques", et d'y mettre de l'ordre. Il faut dire que l'entente n'était alors pas au beau fixe entre le Parlement et le roi, et que les magistrats, devenus rétifs, rechignaient à lui obéir. L'ignoble trafic interrompu, il fallait continuer malgré tout à pourvoir aux attentes des innombrables pédophiles dont grouillait le royaume. Mais revenons aux émeutes : les gens de "la livrée" y avaient ardemment participé. Les gens de la livrée, c'était l'ensemble des domestiques portant livrée. Parmi eux, sans aucun doute, un certain Robert François Damiens se sera volontiers mêlé, car sa fille, justement, a été enlevée en 1750. Mais qui est ce Mr Damiens ? Damiens est un grand et bel homme au service de Marigny, à Versailles. Son maître et ses familiers sont au courant de cet enlèvement, ils en parlent parfois dans les alcôves du palais royal. En 1757, le 5 janvier, un jour où il faisait très froid, lui qui n'avait jamais digéré cet enlèvement, et tout ce qui avait du s'en suivre, il perdit son sang froid et poignarda le roi dans le dos. C'était avec une petite lame, et Louis XV n'en mourru pas. Il ne sentit d'ailleurs même pas qu'il avait été transpercé par une lame, le ressentant comme un grand coup de poing. Damiens n'avait pourtant rien d'un insensé ni d'un fanatique, contrairement à ce qu'en dit Voltaire. Ce n'était pas un fou, c'était quelqu'un de très humain, et surtout pas manipulé, pas plus par les Jésuites que par les Jansénistes. C'était plutôt un père éprouvé et écoeuré. Pour son geste, il fut condamné à mort, et exécuté de la façon la plus abominable. L'écartèlement, après des heures de torture. Louis XV n'en avait pas demandé tant, qui avait demandé sa grâce dans un premier temps, puis qu'on l'étranglât simplement. Mais à chaque fois les magistrats s'y opposèrent, et comme le roi était faible, qu'il n'avait pas de caractère, et bien les magistrats purent faire comme bon leur semblat : à savoir lui infliger un supplice public pour faire peur à la foule. Tout le dossier juridique de l'infortuné Damiens fut truqué de A à Z par cette justice de pourris : escamotage des dates, des horaires, des interrogatoires... Inscription de séances qui n'ont jamais eu lieu sur les registres du Parlement... Suppression du signalement de l'enlèvement de la fille de Damiens dans les dossiers du procès, etc. etc.. Tout aura donc été fait pour que nul ne sache ce que ce Damiens avait à dire. On prétend en outre que Louis XV lui-même était pédophile, amateur de petites filles que lui fournissaient sa maîtresse -Mme de Pompadour- pour demeurer sa favorite en titre. Son règne n'aura en tous les cas pas été des plus glorieux en la matière. C'est qui plus est sous celui-ci qu'eut lieu l'affaire de la Bête du Gévaudan : des crimes en série de femmes, d'adolescents et d'enfants imputés à un loup de forte taille dans le Vivarais, le Gévaudan, le Velay, le Cantal et la Margeride... Or les loups ne déshabillent pas leurs victimes, ne font pas de scènes macabres avec leur dépouille, n'utilisent pas le tranchant d'une arme blanche pour les décapiter... Il est vraisemblable que des victimes aient été violées, et que ces crimes soient les actes d'un ou de plusieurs détraqués. Quoi qu'il en soit, on est en droit de se demander si la Révolution aurait eu lieu si le règne de Louis XV avait été un peu plus reluisant. (D'après les recherches minutieuses de Mme Marion SIGAUT, historienne, écrivain, auteure de La Marche Rouge, les enfants perdus de l'Hôpital général, et de Mourir à l'Ombre des Lumières).
×