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Doïna

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Tout ce qui a été posté par Doïna

  1. Pourtant, on pourrait prendre en considération tout le temps qu'ils passent en dehors du temps d'école à corriger avec soin des copies qui demandent parfois un travail de Champollion (v'savez, celui qui a traduit les hiéroglyphes).
  2. La, tu es en train de pinailler, parce que chaque fois j'ai dit "certaines femmes", ou "la plupart", mais jamais "toutes". En l'occurrence, ici il est question d'abus psychologique, de quelque chose d'assez sournois. Et pourtant, la justice ne le condamne pas : dura lex, sed lex.
  3. Eh oui mais si on envoit la femme qui a fait un bébé toute seule (comme dans la chanson de Goldman) en prison, qui s'occupe du bébé du coup ? En plus, la justice ne saurait condamner une femme qui se fait féconder en catimini mais sans brutaliser ni forcer qui que ce soit, physiquement parlant, comme elle condamnerait un homme qui brutalise un individu pour une pénétration.
  4. Il n'est pas égoïste parce que, si tu me lis correctement, je ne cautionne pas cela, et ne nie pas que ce soit une source de souffrance pour l'enfant. C'est autre chose que j'explique. J'explique que toutes les femmes qui font un enfant "en solo", sans l'aval du père s'entend, ne le font pas forcément toujours par intérêt, mais par désir irrépressible. Nuance. J'explique que s'il advenait que tous les individus mâles se mettaient à refuser de faire des enfants aux femmes, elles s'arrangeraient pour en avoir quand même, parce que c'est la nature et que cela fait partie de leur féminité. Parce que, chez la plupart des femmes (je dis bien "la plupart" à l'attention de celles/ceux qui seraient tenté(e)s de pinailler sur la forme) la féminité s'épanouit par étapes tout au long d'une vie, et que la maternité est une de ces étapes importantes. Non, tu n'as pas tort. Tu es une femme forte et décidée, bravo.
  5. C'est pas faux. Tout comme le viol résulte de pulsions qu'un individu ne contient pas, le désir d'enfant peut devenir aussi fort chez une femme quand on veut bien d'elle pour faire l'amour mais qu'on lui refuse l'enfant. J'ai d'ailleurs vu des femmes beaucoup souffrir de vivre avec un homme refusant catégoriquement de leur faire un enfant. Et quant à la femme dont il est question dans le texte d'illustration du topic : il s'agit d'une maîtresse du monsieur, présentée comme âgée de 41 ans. C'est sûr qu'à cause de cet enfant son mari l'a quittée, c'est sûr que son amant -bien que certain à 99,99 % d'être le vrai géniteur- n'en a rien à faire de cet enfant... Mais en même temps, si elle ne l'avait pas fait cet enfant, elle qui n'en avait pas, aurait-elle pu en avoir un par la suite à l'âge qu'elle avait ? Enfin, si tu veux, Gaetch, bon, il est très difficile parfois d'aller à l'encontre de la nature, même si cela peut paraître répréhensible en soi. Est-ce que les hommes, s'ils se rendent compte qu'il peut leur être difficile à eux de mener une existence privée de sexe, se rendent-ils compte qu'il peut être aussi difficile pour une femme d'être privée d'un enfant bien à elle ? Que toutes les femmes n'ont pas envie de se contenter d'une existence sexuelle sans maternité ?
  6. Mais, je comprends tout à fait que ce soit désagréable -et même pire- pour un mec de ne pas être consulté. Seulement, si les femmes restaient toujours aussi nombreuses à désirer un enfant dans une société où les hommes ne voudraient plus être pères, dans leur grande majorité, il y aurait forcément énormément de femmes qui choisiraient de faire un bébé quand même, quitte à devoir l'élever seule ! Et de préférence avoir un bébé d'un homme pour qui elles éprouvent de réels sentiments ou qu'elles admirent, plutôt qu'en passant par une banque de sperme dont on ne sait rien des donneurs, ou si peu. C'est ainsi et ni toi ni personne n'y peut rien. Sans compter que, si l'homme est lui fécond toute sa vie, la femme ne l'est que jusqu'avant la ménopause, et encore... Elle a donc un temps plus restreint pour se décider à avoir un enfant.
  7. Oh mais tu ne nous importunes pas du tout. Tu restes la bienvenue ! On te ressert une petite coupe de sang ? Avec des curly !
  8. C'est sûr, c'est pas bien d'imposer la paternité. Seulement, dans une société où de plus en plus d'hommes sont défaitistes, individualistes et hédonistes, et pour ces raisons refusent d'avoir un jour la charge d'un enfant à élever, il faut accepter l'idée qu'il y aura parallèlement de plus en plus de mères isolées. Beaucoup de femmes continueront malgré tout à vouloir devenir mamans, parce qu'elles ressentiront encore le besoin de découvrir cette partie de leur féminité. Eh oui, c'est ainsi : une femme peut éprouver ce désir irrésistible de maternité, surtout si elle est amoureuse de son partenaire, et ne pas se faire à l'idée que sa vie de femme se limite à se faire pénétrer sans jamais connaître l'enfantement. Alors la prochaine fois que vous verrez une mère isolée, avant de la juger du premier coup d'oeil comme une traînée qui aurait voulu abuser de la naïveté d'un pauvre type ne courant qu'après son propre plaisir, dites-vous que les femmes ne sont pas que des trous à boucher, et que pour bon nombre d'entre elles connaître l'état de maternité est quelque chose de fort et de primordial.
  9. Le féminisme "concept ringard" dans un pays où des inégalités persistent entre les deux sexes, et où certains se sentent encore partants pour rétrograder, tel Zemmour ? Bon, on voit que tu n'as rien compris au féminisme, tout comme ceux qui s'allarment du comportement de quelques intégristes misandres se réclamant du féminisme, dont le but n'est pourtant pas de réduire l'homme à la merci de la femme. En outre, si le féminisme rebute certains hommes au point qu'ils ne trouvent pas attirantes des femmes féministes, c'est que ces hommes sont purement et simplement misogynes : ils n'admettent pas l'idée de femmes indépendantes, capables, libres et insoumises. Ce sont des hommes faibles et insipides, des fiottes qui ont besoin d'avoir une concubine à leur botte pour se sentir supérieurs, incapables qu'ils sont d'exister autrement.Quant à cette poignée d'intégristes féministes qui vous fait si peur, pour ma part j'ai remarqué qu'en général elles faisaient partie du milieu saphique et étaient très masculines dans leur façon d'être et de se comporter. Il en serait donc ainsi même si le féminisme n'existait pas. Le féminisme qui est, je le rappelle, la doctrine favorable à l'égalité des sexes, et non pas la doctrine favorable à la suprématie de la femme sur l'homme.
  10. Oui, c'est vrai. Après avoir lu Thierry ci-dessus, il m'est venu à l'esprit que la danse de l'aigle menée par l'Indien, me rappelait ma recherche de logement sur tout le territoire, mais seulement dans les régions dont j'ai gardé un bon souvenir : la peau de bison représenterait donc la carte du pays, et le survol de l'aigle-Indien au-dessus ma recherche (j'utilisais internet et google map pour ça). Et c'est ce qui a interrompu le défilé militaire, lequel pouvait représenter quant à lui le défilé monotone des jours qui se ressemblent dans un environnement où j'étais toujours sur la défensive, mal à l'aise. Mais peut-être que je m'égare, ou alors qu'il faut considérer le rêve à différents niveaux... Merci pour ces nouvelles interprétations en tous les cas.
  11. Pour t'en dire un peu plus : la Promenade des Anglais à Nice, j'aime pas trop cet endroit, trop jet-society à mon goût : c'est trop le monde des apparences et des faux-semblant. En plus un jour de guerre puisqu'il y avait toutes ces armées. Seul l'Indien avait ma sympathie. Mais, tu sais, ce rêve est intervenu à un moment de brutal changement dans ma vie : déménagement à plus de 500 km, dans un lieu tout à fait différent, avec un climat différent, une mentalité différente. Rupture totale donc, avec tout le voisinage qui m'entourait, et que je n'aimais pas. Voir l'Indien comme un sauveur qui se sacrifie, pourquoi pas, mais je n'ai pas connu d'homme, et n'en connais pas, dans la réalité, capable d'un tel sacrifice. L'Indien en question n'en a pas moins mis fin, par son sacrifice, au défilé militaire.
  12. Dans mon rêve je ressentais effectivement l'Indien comme un homme pur, sage et bon, au milieu d'un monde de folie.
  13. Un brave père vampire se saigne-t-il aux quatre veines pour nourrir sa famille ? Et se fait-il du mauvais sang quand ses enfants font les quatre-sang coups ?
  14. De toute façon, avec ou sans Mali, il y en aura quand même des attentats : ils peuvent pas nous blairer alors, c'est viscéral chez eux.
  15. Même quand le vampire n'est pas chrétien ?
  16. Ce n'est pas "en général, c'est le contraire", les Français subissent également le racisme, en France en plus.
  17. Ce soir, sur Arte, un documentaire sur le ga ste, à voir ! Ne baissons pas la garde !
  18. Doïna

    petit jeu: qui est-ce?

    ... Rob Lowe ? Hum, non. Avec un si grand front il a du jouer l'extra-terrestre. Aaron Paul ?
  19. Doïna

    petit jeu: qui est-ce?

    Penn Badgley ? Peter Facinelli ?
  20. Oui, et puis il a qu'à porter des capotes, ce connard qui se targue de vivre comme un marin, avec une femme dans chaque port. Il se serait chopé une bonne crête de coq par-dessus qu'il l'aurait pas volé !
  21. Hollande a déjà impliqué la France dans le conflit malien, il va quand même pas se mettre à courir un deuxième lièvre maintenant ? "Il ne faut pas courir deux lièvres à la fois !" comme dit le proverbe.
  22. Puisqu'il est question de discrimination raciale à l'embauche, je vais vous raconter un truc qui m'est arrivé quand j'avais 20 ans : l'ANPE (à l'époque, ça ne s'appelait pas Pôle Emploi) m'avait envoyée dans un centre pour la jeunesse des quartiers nord de Marseille où on recherchait une secrétaire. Le patron, un maghrébin, quand il a vu que c'était une française au teint pâle qu'on lui avait envoyé, a refermé très vite la porte et m'a laissé poireauter une demi-heure dehors. Vexée, je n'ai pas arrêté de sonner à la porte, parce que j'avais besoin de travailler, trop jeune pour bénéficier du rmi, et qu'après tout, c'était tout de même l'Agence nationale pour l'emploi qui m'envoyait. Alors il a fini par ouvrir, et, faisant mine de rien mais vert de rage malgré lui, et d'un air écoeuré, m'a donné un courrier a taper soi-disant pour voir si je correpondais au profil recherché. J'ai tapé un courrier impeccable, et comme je m'y attendais j'ai reçu un mot quelques jours après : "ne correspond pas au profil recherché"... Je sais donc de quoi on me parle quand on me dit que la discrimination à l'embauche, ça fait mal, surtout pour un jeune qui désespère de décrocher un boulot.
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