Passiflore

Souvent "on a le choix" entre telle décision ou telle autre, il nous faut faire un choix lorsque plusieurs possibilités s'offrent à nous mais parfois non on ne l'a pas le choix, obligé que l'on est d'accepter certaines épreuves existentielles. Comme chacun sait: "errare humanum est" (suivi de: perseverare autem diabolicum).

Je ne puis parler que pour moi et que pour les personnes que je connais: le fait de devenir parent fut un choix mûrement réfléchi et par conséquent voulu; on sait pourquoi on veut être parent, pourquoi on veut mettre des enfants au monde.

Je ne vois pas en quoi ça le dérange puisque ça ne l'intéresse pas et que jamais il ne vote (si tel est le cas).

Le chrétien sait que s'il fait n'importe quoi de sa vie il n'aura pas de deuxième chance, alors il fait de son mieux pour être digne de l'Amour de Dieu tout en se sachant imparfait, perfectible mais il sait que tel qu'il est, tout imparfait qu'il soit, Dieu l'aime. Je reconnais que moi aussi, j'appréhende ce qui parfois précède la mort, la souffrance notamment.

J'avoue être assez d'accord avec vous, là !! Faut être barjots, quand même !!

Quelle drôle d'idée de se balader avec un python !! Je pense moi aussi qu'il est fort probable qu'il ait cherché à s'en débarrasser.

Eh bien moi vois-tu, c'est plutôt cela que je redoute: d'être arrachée à ceux que j'aime et qui m'aiment, pas la mort-passage telle que je la conçois. Et puis j'ai encore des tas de choses à faire, des tas de gens à rencontrer, des tas de choses à vivre et à découvrir alors la mort non, aucune envie qu'elle me fauche alors que je ne suis pas arrivée à l'hiver de ma vie, j'en suis encore assez loin.

Oh nooon, encore encooore je ne m'en lasse pas, on a tant et tant à raconter au sujet de nos petits compagnons !!

La mort étant inéluctable, mieux vaut en "apprivoiser" l'idée et l'envisager avec sérénité puisque de toute façon on ne pourra pas l'éviter. Ceci dit, tout dépend si tu es croyant ou pas. La mort en elle-même ne fait pas peur à un chrétien puisque pour lui, elle n'est qu'un "passage" d'un monde à un autre. Non, je n'ai pas peur de la mort en elle-même puisque pour moi elle n'est qu'un passage - seul étant concerné le corps, l'âme se libérant de son véhicule-corps - mais j'espère que la mienne sera le plus tard possible.

C'est une lourde responsabilité oui, les parents devant être de bons "guides" afin que leurs enfants soient heureux de vivre et arrivent, confiants et enthousiastes, à l'âge adulte où ils devront prendre leur vie en main.

Vous avez dit que vous aimeriez me poser certaines questions (rassurez-vous, je ne l'ai pas pris pour une tentative de rapprochement) d'où ma suggestion de l'emploi de la messagerie privée.

Si vous le souhaitez, je vous lirai dans ma "messagerie privée".

J'exprime juste ce que je pense, ce en quoi je crois et que je m'emploie à mettre en pratique. Je ne demande à personne de me suivre sur la voie que je me suis choisie et dans mon mode de pensée. Oh que oui et pas qu'un peu !

Pas forcément non, certaines choses s'obtenant avec facilité et d'autres plus difficilement. Les challenges à relever sont certes profitables, formateurs et chacun choisit les siens.

Eveiller son âme, penser par soi-même, avoir un esprit critique, ce à quoi je rajoute: peaufiner afin de l'embellir son "moi" profond (son âme), suivre la voie de l'amélioration de soi (en sachant tirer un enseignement de tout ce qui nous est donné à vivre afin de se mieux connaître soi) et pratiquer le cas échéant la "saine révolte" afin de ne pas suivre le docile troupeau de moutons abêtis à la conscience anesthésiée.

Bien sûr que nos pensées sont influencées par ce que vous appelez l' "extérieur" mais il est essentiel de savoir se forger ses propres opinions et de façonner, peaufiner son mode de pensée et ce, quand bien même les autres autour de soi penseraient autrement. Certaines influences extérieures nous sont bénéfiques mais certaines autres pourraient nous perdre; à chacun de savoir faire le tri entre ce qui lui sera profitable et ce qui lui sera néfaste.

A chacun de choisir le "loup" qu'il veut nourrir, le noir ou le blanc, selon la légende amérindienne: "C’est l’histoire d’un enfant qui, comme tous les enfants, joue, rêve et se pose beaucoup de bonnes questions. Un jour, il va voir son grand-père considéré comme le vieux sage du village. Il lui demande: “dis-moi Grand-Père, qu’est-ce qu’un Homme ?” Alors son grand-père, avec ses mots, l’emmène en voyage. Il lui parle de territoires immenses, connus et inconnus, des loups qu’on y trouve. Il lui raconte le loup noir, sombre, manipulateur, envieux, colérique, hargneux et menaçant, qui hurle la nuit, se cache, se bat avec les uns et dévore les autres, terrifie, domine par la peur et tue. Il lui raconte aussi le loup blanc, accueillant, équitable, joyeux, solidaire et fraternel. Pacifique, lucide, il protège les siens et soutient les autres, attentif, généreux et confiant. Puis il lui dit : “tu vois, l’Homme a ces deux loups en lui. Chacun de nous abrite en lui un loup noir et un loup blanc qui ne cessent de s’affronter”. L’enfant réfléchit et lui demande: ”et c’est lequel qui gagne ?” Alors, le vieux lui répond doucement: “Celui qui gagne, c’est celui que tu nourris”.

On ne peut hélas refuser de vivre les douloureuses épreuves existentielles nous étant imposées. Si l'on en avait le pouvoir, on les refuserait mais ce n'est pas du domaine du possible. J'avoue ne pas comprendre que l'on puisse croire que chacun choisisse les épreuves existentielles auxquelles il sera confronté au cours de sa vie. Ceci dit, je ne conçois pas la vie comme une épreuve même si elle en est effectivement jalonnée.

Il se choisit à deux oui, entièrement d'accord. @Petit oursPrévu et voulu ce bébé-ci, contrairement à Léonie qui n'était pas prévue, si je me souviens bien ? Heureuse pour toi et ta compagne et pour la grande soeur !

Et pourtant vous l'avez utilisé: "si la vie n'est qu'une épreuve, elle consisterait en quoi ?"------) verbe au conditionnel. @Sittellea raison il aurait fallu écrire, deux possibilités: soit "si la vie n'EST qu'une épreuve, elle consistERA en quoi ?" soit "si la vie n'ETAIT qu'une épreuve, elle consistERAIT en quoi ?"

S'il y avait disharmonie, le couple pourrait être en danger.

Pour rester dans le domaine de la "fatigue".

Si les deux du couple sont dans cette démarche-là: savoir faire parfois des concessions et penser à ce qui rend heureux l'autre, une belle harmonie peut s'installer et le couple mettra alors toutes les chances de son côté pour perdurer. Penser à l'autre sans s'oublier soi oui, ce point-là est essentiel; ne pas s'oublier soi en cours de route au profit de l'autre.

Si, à se prouver à soi-même que l'on est capable d'accomplir des choses dont on ne se serait pas cru capable et de se surpasser en certaines circonstances; ce qui contribue à se mieux connaître.

Il est vrai que bien que l'on soit d'accord et que l'on voie les choses de façon assez similaire au commencement de la vie commune, il n'est pas rare que l'un ou l'autre ou les deux changent par la suite, aient envie de faire des choses différentes et c'est alors que les agacements de l'un et de l'autre peuvent survenir de plus en plus fréquemment; à moins que les deux parviennent à composer avec les goûts et les envies de chacun.