Passiflore

Non non, il a dit ceci : "donc si l'amour, la personne devrait supporte le pire chez son époux ?" parce que j'ai répondu cela : "le pire devrait être possible à supporter si l'amour est présent car sinon..."

pour ces propos. Sans dialogue, un couple est mal barré !...

a - Lorsque d'un commun accord on décide de se marier, c'est que l'on s'aime et que l'on souhaite officialiser cette union. b - Me contrefiche du "point de vue de la loi", seul m'importe ce que personnellement j'en pense. c - Le pire devrait être possible à supporter si l'amour est présent car sinon... d - On le devrait. e - Contente de te l'entendre dire ! f - Des compromis, oui mais de l'irrespect allant jusqu'au "viol conjugal", NON ! g - Oui, évidemment mais ici est abordé un certain sujet étant : le viol conjugal. h - A la femme de savoir se faire respecter par son compagnon et de le rappeler à l'ordre si elle constate que tel n'est pas le cas.

C'est pourtant un viol conjugal dès l'instant où l'épouse n'est pas consentante et est prise de force (violemment, donc) sans préparation préalable de son corps et n'étant pas dans de bonnes dispositions amoureuses (risque donc de souffrance). L'acte charnel entre époux devrait toujours être voulu de part et d'autre, en des instants de tendre intimité et de complicité amoureuse ; si tel n'est pas le cas il y a inharmonie dans le couple, lequel couple étant en danger de désamour à plus ou moins long terme.

Ah parce que la vie humaine n'est pas sacrée, à vos yeux ??

Dans le cas d'un avortement, une autre vie que la sienne est impliquée ; on décide de la mort d'une ébauche de vie en soi et c'est en cela que le problème éthique se pose, en tout cas de mon point de vue.

La circonstance est en effet différente, certes, du fait qu'avant l'acte en lui-même il n'y a (a priori) pas de violence mais il n'en demeure pas moins que la femme pénétrée de force sans son consentement et sans que son corps ait été au préalable préparé, souffrira dans son corps pris de force et bafoué.

Juste parce qu'elle connait déjà charnellement son violeur ?? A l'instant T, ne voulant pas de relation charnelle et n'étant pas dans de bonnes conditions pour (je ne pense pas utile de vous préciser ce à quoi je fais allusion), la femme ressentira forcément l'intrusion charnelle comme un viol et elle en souffrira dans son esprit tout autant que dans sa chair "forcée".

Les épouses des générations précédentes peut-être mais plus rarement les femmes actuelles, non ?

La dissonance dans le couple dont je parlais plus haut. Certains semblent être en effet très ignorants en ce qui concerne les choses de l'amour.

Plus rien ne m'étonne quant au mode de fonctionnement de certains couples !... Certaines femmes doivent aimer être ainsi dominées et soumises, je suppose... cela dit, ça peut entrer dans le cadre d'une joute amoureuse avec inversement des rôles mais... tel n'est pas le sujet.

ce qu'il fera tôt ou tard (si ce n'est déjà fait) !...

Un tel couple ne tiendra pas sur la durée car il lui manque la complicité, l'harmonie et le dialogue, entre autres. Dans le cas présent, l'un agit égoïstement et l'autre subit et se tait ; il y a inharmonie flagrante. et d'une grave dissonance dans le couple.

Si elle ne s'estime pas digne de respect, du respect de son compagnon, qu'elle reste coite et qu'elle continue à subir en silence. Personnellement ce n'est pas ainsi que je conçois le couple.

A elle en tant que compagne de lui faire prendre conscience de son égoïsme à son égard.

Elle a sa part de responsabilité par le fait que, par son silence, elle ne l'aide pas à prendre conscience de la gravité de son comportement égoïste vis-à-vis de sa compagne.

Sans écoute mutuelle et sans complicité amoureuse, le couple ne tiendra pas sur la durée. Lorsque le couple est en harmonie, les deux perçoivent si l'un ou l'une n'est pas réceptif-ve et d'un accord tacite s'abstiennent, tant est importante pour eux deux la complicité amoureuse.

"il n'a absolument pas conscience de la forcer !" et pour cause ! elle se laisse faire, LE laisse faire en ne lui exprimant ni colère ni rien et c'est en cela qu'elle a sa part de responsabilité.

Et d'ailleurs, ce n'est pas sans raisons que Jésus est dit "premier né".

Si la compagne se tait, ne montre ni mécontentement ni colère et n'exprime pas à son compagnon qu'elle s'est sentie bafouée, violée, pourquoi changerait-il d'attitude avec elle !?

Par sa passivité et son silence elle cautionne d'une certaine façon, certes.

Je ne comprends pas sa passivité... à sa place, je me serais levée sans un mot et serais partie.

Face à la passivité de sa compagne, comment peut-il ne penser qu'à sa seule satisfaction, faisant fi de toute complicité amoureuse ?? Je ne serais pas restée avec un compagnon égoïste n'étant pas à mon écoute...

Je doute qu'Il fasse quoi que ce soit à ce sujet, cette croyance (ces soi-disant apparitions mariales) étant plus que contestable.

L'humanité serait-elle en train de se déshumaniser peu à peu ?? Les sentiments, obsolètes ? Qui rêverait d'un monde pareil !?... je garderai mes rêves et mes illusions sinon, plutôt mourir que de tuer en moi les émotions et les sentiments... froid "roboïde" (m'arrive d'inventer des mots) non, ne serai point !