Enchantant

Noureddine2, En fait, vous posez une question qui n’a strictement rien à voir avec le sujet, mais laisse deviner que la Charria, ordre institutionnel musulman, qui a votre préférence me semble t il, serait politiquement plus stable que la démocratie ? Tous les états qui prétendent établir la charria comme règle commune de gouvernement sur leur territoire, sont en guerre ouverte avec le reste du monde ou avec leurs voisins. « La démocratie est le pire système de gouvernement, à l'exception de tous les autres qui ont pu être expérimentés dans l'histoire » Cette boutade de Churchill résume et répond en même temps à toutes les questions que se font les musulmans d’aujourd’hui sur la réorganisation de la politique de leur pays. La démocratie, ce n’est effectivement pas de tout repos, mais offre l’immense avantage, qu’une séparation des pouvoirs, inscrite dans la constitution, atténue l’effet despotique d’un pouvoir, plutôt qu’un autre. Tous les pouvoirs ont une fâcheuse tendance au despotisme, c’est la loi du genre. Le pouvoir religieux, le pouvoir du peuple, le pouvoir médiatique, le pouvoir militaire, le pouvoir judiciaire, le pouvoir de l’argent, le pouvoir politique, sont des pouvoirs qui doivent rendre des comptes à toutes les catégories d’une population, sans exception, c’est le système démocratique qui tend le plus vers cet idéal là.

Quelques réflexions en vrac sur la Liberté… Tous nos idéaux humains comportent les ferments de la tyrannie et du mensonge. La liberté n’échappe pas à cette simple observation. Platon formulait en son temps : » « Tout excès amène une violente réaction : de l’extrême liberté nait la servitude la plus complète » Difficile de ne pas lui donner entièrement raison. Dans la chanson de Fugain, l’oiseau ou rien ne l’arrête d’aller plus haut prétendait il, sensé idéaliser la liberté que nous n’aurions pas nous même est en fait un mensonge. D’une part, l’oiseau à besoin d’air et d’oxygène et d’une certaine température minimum, ce qui limite sont déplacement dans l’espace. D’autre part, tout être vivant est contraint de se nourrir, pour y parvenir, la nécessité de voler d’un point à un autre pour glaner les fruits et les graines pour un oiseau est analogue à la nécessité de travailler pour vivre pour un être humain. (La condition humaine) La liberté pour un être humain, c’est d’abord de pouvoir s’exprimer sans crainte pour sa vie ou la vie des siens. La liberté pour un être humain c’est celle d’entreprendre, de choisir lui même les risques qu’il prend individuellement, d’assumer les choix de sa collectivité au besoin de les combattre. Lorsque ces conditions là sont réalisées, nous pouvons prétendre que nous sommes libres.

Bonjour existence, Que la schématisation d’une représentation mentale de la relation entre les femmes et les hommes soit façonnée ou influencée sur une longue période, par les religions est une évidence. Mais ce facteur religieux et croyance n’est pas le seul qui entre en ligne de compte, la tendre guerre entre hommes et femmes, d’une part ne date pas d’hier et n’est pas prête de s’interrompre, du moins tant que l’espèce humaine survivra. Cet état de fait s’inscrit initialement dans la perpétuation de l’espèce à notre insu, c'est-à-dire que l’attraction et le rejet sont intimement entremêlés pour les hommes et les femmes. Le rôle et la nécessité de défendre la cellule familiale des agressions extérieures, dévolu à l’homme, puis de limiter et de gérer les divisions internes dévolues à la femme sont des schémas qui ont fait preuve de leur efficacité depuis la période néolithique, jusqu’a une période relativement récente de notre histoire. La division naturelle des tâches entre les hommes et les femmes commença à perdre de son acuité et de sa pertinence, notamment à l’occasion de la première guerre mondiale, ou les hommes sur le front furent remplacés à certains postes de production avec la réussite que l’on connait, ou les femmes firent la preuve qu’elles pouvaient remplacer sans problèmes les hommes dans certaines activités. L’évolution et l’émergence d'un féministe pris d’ailleurs son essor massif à partir de cette époque là. Puis, les progrès techniques de tous ordres réalisés par la suite, la robotique, l’hydraulique, l’informatique, effaçant progressivement la notion ou perception de rôle spécifique réservé exclusivement aux hommes ou aux femmes. Les hommes et les femmes d’aujourd’hui ou de demain, sont et seront confrontés à redéfinir en permanence leur rôle et leur position au sein de la cellule familiale d’une part et de la collectivité nationale d’autre part, c’est en fait ce qu’ils n’ont jamais cessés d’entreprendre. Faut-il pour autant s’indigner des outrances de certaines suffragettes féminines ou d’un machisme inné d’un certain monde masculin ? Les excès des un et des autres sont sans conteste un aspect de la bêtise humaine. Mais les être humains ont cette superbe faculté de s’adapter à de nouvelles réalités, il n’y aucune raison pour que cette disposition particulière ne cesse au cours de notre histoire commune.

Bonjour free expression, Tout individu sur terre développe dans son for intérieur, des schémas mentaux représentatif d’une appartenance à un groupe humain. Ce sentiment profond, universellement partagé, est ce qui constitue la représentation mental de l’identité de chacun. Mais l’identité, comme les poupées russes qui s’emboitent les unes dans les autres, ne se résume pas à la partie exclusivement visible de la figurine la plus grosse qui contient toutes les autres. L’identité profonde et intime de chacun, c’est toutes les poupées incluses les unes dans les autres, sans exception. Je propose de décrire une représentation imagée de l’identité, dans l’ordre croissant, de la plus petite à la plus grande des figurines. 1) La plus petite de ces figurines pourrait être le genre sexué (homme ou femme) 2) Celle qui l’enveloppe, pourrait être d’ordre générationnel (jeune, vieux, pauvre, riche) 3) Celle qui l’enveloppe, pourrait être d’ordre géographique, continental, régional, climatique (le lieu de vie) 4) Celle qui l’enveloppe, pourrait être d’ordre culturel (historique, linguistique, politique, religieux) 5) Celle qui l’enveloppe, pourrait être d’ordre politique (gauche, droite) 6) Finalement celle qui fait le plus débat puisqu’elle est la plus visible, c'est-à-dire la perception que les autres vous renvoit de votre identité (La couleur de peau, la couleur des cheveux, l’odeur de transpiration, la façon de se vêtir) Un schéma, comme celui que je viens de faire, est sans doute utile et rassurant pour aborder les enjeux de l’identité. Mais il est trop simple et trop évident pour être complètement vrai, c'est-à-dire insuffisant pour décrire en quelques phrases la complexité de l’être humain. Depuis moins d’un demi-siècle, un brassage de population, sans précédent et inédit, vient percuter violemment la représentation mental que chacun a de son identité. Depuis moins d’un demi siècle, des mutations, sans précédentes et inédites, ont profondément transformé et modifier le monde du travail, de la production, des échanges, que nous désignons comme celui de la mondialisation. Des hordes de touristes, des hordes de réfugiés, des hordes migrantes de travail, participent au questionnement inquiet que se font tous les individus de la planète sur leur véritable identité, au même moment. Revendiquer son identité, n’est ce pas déja prendre conscience avec effroi de son statut de minoritaire?

L’imbécilité ici n’est pas dans la publicité, mais dans l’interprétation absurde qui en est faite. Une couleur en tant que telle n’a aucun classement hiérarchique. Par ailleurs, l’échantillon agrandi de peau « Before » est strié de petites rides blanches, comparé en couleur avec l’échantillon « after » ou ces petites rides blanches ont disparus, font que globalement l’échantillon de droite est plus sombre que celui de gauche. (Chercher l’erreur) Sachant que les occidentaux écrivent de gauche à droite, la notion du départ d’un curseur à gauche, vers une progression vers la droite s’inscrit dans la notion inconsciente de départ et d’arrivée. Sachant que les musulmans et les hébreux écrivent de droite à gauche, nos curseurs ne sont ils pas antisémite à leur insu ? Si avec mon histoire de curseur, j’ai réussi à vous démontrer les sommets de l’absurdité, vous m’en verriez ravi.

Il serait déjà aller voir des prostituées américaines. Cependant certaines d'entre elles refusaient de le voir, car elle le trouvait trop violent. Même contre de l'argent (plus de 1000$) elles ne voulaient pas de lui. Il est donc possible que Strauss Khan ai eu du mal à assouvir ses pulsions sexuelles. Source : DSK, libéré mais déja accusé par des prostituées new-yorkaises Tous proxénètes est un lobbyiste du proxénétisme. Tous les proxénètes du monde prétendent qu’il faut leur laisser la liberté d’organiser le commerce de la prostitution, seul façon efficiente selon eux, d’assurer la protection des prostitués. La loi de Marthe Richard en France, qui reconnait la prostitution et qui condamne le proxénétisme, au nom du droit d’un individu de disposer de son corps au nom de sa liberté, est une démarche qui n’entre pas dans la logique commerciale d’un proxénète. Qu’une maquerelle profite de l’écume des jours, pour justifier qu’elle assure parfaitement sa fonction de protectrice patentés de ses petites ouvrières, s’inscrit dans une démarche connue. A ce titre, je ne donnerais donc aucun crédit aux propos de cette maquerelle. Il n’en reste pas moins vrai que si les accusations accumulés contre DSK se révèlent exactes, il n’y a aucune raison pour qu’il ne soit pas condamner en conséquence.

Bonjour, Quelques réflexions comparatives entre la justice américaine et française. Lorsque je repense à l’affaire Bill Clinton et Monica Lewinsky, ou la relation était incontestablement consenti entre cet homme et cette femme dans le domaine sexuelle, il n’en reste pas moins vrai que le quatrième pouvoir que sont les médias aux USA ont réussit médiatiquement à abattre Bill Clinton, non pas pour les faits, objet du présumé scandale médiatique, mais ultérieurement pour le mensonge que constituait sa défense, qui était de prétendre qu’il ne s’était jamais rien passé. Dans le cas de DSK comme celui de Bill Clinton, le pouvoir médiatique aux USA a en fait déjà gagné la partie, en imposant la démission de son poste DSK, bien avant même que la justice américaine n’ait lancé sa procédure, puisque la chambre d’accusation n’a pas encore statué à ce jour sur un non lieu (peu probable) ou pas au regard des accusations. La justice française essaie d’appréhender les contours de la vérité avant, alors que la justice américaine s’en tiendrait exclusivement aux faits sans nécessairement rechercher la vérité parait il ? Objectivement, on pourrait penser que les deux approches différentes de la justice, de part et d’autre de l’atlantique, se rejoigne finalement, et l’on aurait raison. Mais qu’en est-il, en ce cas du pouvoir médiatique qui applique une sanction, avant que le pouvoir judiciaire américain ne se soit, lui même prononcé sur le sujet? Si nos systèmes judiciaires respectifs ont incontestablement leurs limites et leurs insuffisances, j’ai la conviction que le pouvoir médiatique aux USA est trop puissant, par comparaison au pouvoir des institutions judiciaires américaines. Je n’ai aucun compétence juridique quelconque, mais c’est ce qui me semble le plus frappant au regard de ce je comprends des évènements.

Bonjour lobotomie, Sous un autre angle... Au delà de l’affaire Strauss Khan, ce qui me semble le plus caractéristique des retombés médiatiques de notre civilisation de l’image, c’est que tout sujet, indifféremment de sa nature, est traité d’abord comme un spectacle. Il me semble que de nos jours, la mise en scène soit devenu le sujet primordial et essentiel. Que l’on soit au festival de Cannes ou aux journaux télévisés, l’essentiel pour les intervenants c’est de conjuguer le verbe paraitre à tous les temps, ou l’individu lambda est presque dans l’incapacité de faire la distinction entre la fiction de la réalité. Puis avec la même frénésie, sachant qu’un clou médiatique en chasse un autre, lorsque toutes les caméras, toutes les rédactions, orienterons leur caméra vers un prochain scénario, personne n’aura d’empathie envers les victimes fictives ou réelles. Comme à l’époque romaine à son apogée, il semblerait que notre civilisation n’attend plus que du pain et des jeux de la part de ses gouvernants ?

Il existe une rubrique Religion & Culte que par ailleurs je ne consulte jamais. En toute logique, si vos post restent cantonnés dans cette rubrique là, point n’est besoin de demander aux autres ce qu’ils souhaitent lire ou pas, discuter ou pas, puisque la rubrique en question est faite pour cela.

Et si on revenait aux fondamentaux? Eloge de la monnaie. L’économie réelle, du monde tribal hier ou du monde contemporain aujourd’hui, ne se résume pas à la monnaie, comme beaucoup en ont l’illusion ou voudrait le croire, mais à une succession de période d’abondance et de pénurie, c'est-à-dire que l’économie réelle est une instabilité chronique permanente. La monnaie est l’invention la plus subtil, mais aussi la plus fictive ou virtuelle que l homme ait imaginé pour faire fonctionner l’économie réelle, c'est-à-dire faciliter les échanges des produits et des biens au cours de son histoire. En effet la monnaie permet l’épargne, celle qui est indispensable pour financer la consommation, l’investissement, le développement et la création du travail, de l’emploi, c’est le rôle noble de la monnaie. La loi de l’offre et de la demande, loi naturel du marché, est le moyen le plus adéquat permettant d’adapter en permanence la hausse ou la baisse d’un prix au regard de l’abondance, de la pénurie, ou de la rareté.

(Combats épiques d’antan, bien avant que le salon des arts ménagers n’ait lieu) Et vingt fois dans son sein, le fer à repasser (poète inconnu):gurp:

Cloud25000, Vous n’auriez pas le syndrome de « TANGUY » à la mode française (encore chez papa et maman à 27ans), aux USA on appel cela des patates de canapés ? Vous savez, ceux qui restent vautrés dans leur salon à longueur de journée, et qui se gavent de feuilletons de télé au point d’en devenir complètement barjots ?

Bonjour Napo, Nos amis américains ont toujours considéré que l’Euro ne fonctionnerait jamais. Jusqu’a ce jour il se sont trompés, mais tout reste possible dans ce domaine là, j’en conviens. Qu’un enseignant comme Florin Aftalion soit influencé par eux dans la logique d’un raisonnement développé outre atlantique est compréhensible. Le petit problème de taille, c’est que l’Euro à créer des liens invisibles de dépendance entre les états européens, à savoir que la créance des pays qui sont en difficultés au sein de la zone euro, sont endettés auprès des banques allemandes, françaises et autres. Ces banques européennes perdraient donc définitivement leur mise, si le remboursement de leur dette se faisait avec une monnaie de singe quelconque. Or, si l’on tient compte de l’endettement des états de la zone euro, la somme des plus et des moins, fait que les européens ne sont pas endettés globalement. Ce qui est loin d’être le cas de nos amis américains et ce qui explique que la finance mondiale achète de l’Euro plutôt que du dollar, entrainant le renchérissement de notre monnaie l’Euro. Par ailleurs, avec notre monnaie forte du moment et les cris d’orfraies sur le prix du litre d’essence qui frise les 2euros, je n’imagine même pas le prix que nous devrions payer notre carburant, avec une monnaie dévalué quelconque. Qu’une monnaie forte ne favorise pas l’exportation de nos produits, c’est effectivement un handicap, mais à toute situation il y a les plus et les moins et l’ignorer c’est faire preuve d’imbécillité.

Bonjour Merle, En découvrant la mission que vous assumez, celle d’enseigner à des ados défavorisés, je comprends un peu mieux la raison pour laquelle je trouve souvent vos fils et vos arguments intéressant, même si je ne les partage pas tous complètement, notamment dans le domaine économique. Je ne suis pas certain que j’aurais eu moi-même, la capacité de faire ce que vous faite et pour cela je vous en félicite.

Bonjour Feuille, Je partage complètement vos propos, et j’ai 2,5 fois votre âge. Si tous les enfants du monde avaient une mauvaise mère de votre trempe, point ne serait besoin de faire une campagne sur le sujet. Tant il vrai aussi, que tous les enfants ne sont pas à la même enseigne, notamment dans certaines familles bancales ou désunis, ou la maman est seule pour élever ses enfants.

Forumeurdu60, Vous écrivez : « quelle connerie, sa fesse va rougir et il va vous dire merci » La connerie ici n’est pas de s’appesantir sur des fesses qui rougiraient, c’est vraiment faire preuve de mauvaise foi, d’infantilisme, d’inexpérience de parent, de provocation, ou d’un manque absolu d’esprit pratique de votre part. Les fessées que j’ai pu donner à mes gosses n’ont jamais nécessité que je leurs mettent les fesses à l’air au préalable, par-dessus le pantalon ou la jupette c’est largement suffisant et efficace en terme symbolique.

Nephalion, Dans le même temps ce qui est le carburant de nos débats, c’est justement notre appréciation personnel de la limite. Si un forum n’est pas le lieu des débats et des discussions sans fin sur ces limites ou vas t on ? Je vous l’accorde, chacun de nous se répète et n’invente pas nécessairement la roue à chaque fois qu’il exprime sa pensée. Je reste persuadé que sur ce sujet (toutefois léger), nous sommes pratiquement tous d’accord à quelques nuances prêt, même si le plaisir de ferrailler les propos est aussi une composante du plaisir d’écrire.

Marinelou, Sans interférer dans votre vie de maman, puis je néanmoins connaitre l’âge de l’ainé de vos enfants ? Moi qui suis un grand père avec 5 petits enfants, j’éprouve toujours un plaisir immense à prendre les poupons dans mes bras, et pour eux bien entendu pas question de les gifler (rire)

Je ne suis pas d'accord, la violence verbale ou physique n'apporte rien de positif. La fermeté et l'explication est suffisante et la punition utile. Après les parents peuvent craquer face à des comportements de leurs enfants qui les conduisent à l'exaspération sans que l'on puisse parler de maltraitance grave évidemment mais il s'agit d'une faiblesse de leur part. Par ailleurs, cette campagne n'est pas culpabilisante puisqu'elle dénonce davantage une tradition sociétale et familiale plutot qu'une "déviance" individuelle. Marinelou, Je ne connais pas votre âge (sinon celui indiqué), ni votre situation de mère de famille ou pas, j’ai tout lieu de croire que l’enfant reste encore pour vous encore au stade de projet ? (ce n’est pas une critique ni un reproche d’ailleurs, plutôt une intuition) Mais pour tous les parents qui ont des enfants, savent que c’est très mauvais pour eux de se plier à tous leurs caprices et leurs exigences, indépendamment de toutes les bonnes intentions que nous avons à leur égard. Les enfants savent très bien tester jusqu’ou ils peuvent exercer leur pouvoir sur leurs parents. Cela ne nous empêche pas de les aimer comme on peut aimer ses enfants naturellement.

Bonjour Marinelou, Dans le domaine de l’éducation, l’expression d’une certaine violence envers les enfants est nécessaire quelquefois. En général cela commence par une violence verbale et accessoirement par une fessée si rien ne bouge. Dans ce domaine là tout est question de dosage et de pondération, il n’est pas complètement inutile que les enfants aient conscience que leur comportement n’est pas sans conséquence sur leur entourage. Dans ces campagnes pleines de bons sentiments, l’idiotie serait que les parents se culpabilisent pour les petites fessées qui leur arrivent de donner quelquefois à leurs progénitures. Par contre je n’ai jamais giflé mes enfants, mais des petites fessées oui. Maintenant qu’ils sont bientôt quarantenaires, je n’ai pas le sentiment qu’ils en aient gardé une frustration particulière.

Esprit reptilien, Je ne suis ni israélien, ni palestinien. Or si j’étais l’un de ceux là, je prendrais nécessairement parti pour mon camp, cela ne fait aucun doute. J’ai le privilège (pour le moment et je l’espère encore pour longtemps) de vivre dans mon pays la France, ou la haine, la violence, les blessés, les morts, les destructions, n’ont pas nécessairement le dernier mot pour arbitrer nos conflits d’intérêts. De faire remarquer que l’état d’Israël est le seul au moyen orient qui possède un régime démocratique (malgré l’immense contradiction que cela représente pour un pays dont la menace d’extermination par ses voisins est une constante de l’histoire) et de faire observer que pour le moment aucun état arabe n’est démocratique. C’est tout ce que je peux souhaiter aux arabes, sans me faire trop d’illusion sur leur capacité à vraiment y parvenir. Car tous les votes pseudo démocratiques ont justifié la présence et la répression d’une armée forte pour s’opposer à l’intégrisme islamique. La Démocratie c’est la possibilité d’un choix et de l’alternance pour les citoyens, pour le monde arabe n’existe que la peste ou le choléra dans le choix ou l’alternance de dictature, qui leur a été offert à ce jour.

Bonjour Dihyia, Tout est pratiquement décrit intelligemment et avec justesse, dans ce texte de Bernard Darmon. Mais de faire remarquer aussi que les palestiniens, ne sont pas les bienvenues en Egypte, en Jordanie, au Liban et pourtant ce sont des musulmans ? J’en viens à conclure, tant que les arabes seront incapables de vivre en paix entre eux, il est absolument illusoire de leur demander d’essayer de créer un climat de paix, de surcroit avec des pays non musulmans.

Aglaglae, Le problème, c’est qu’un privilège quand on l’a c’est normale, par contre cela devient une injustice scandaleuse, quand il s’agit de lorgner dans la gamelle du voisin ? Les employés EDF bénéficient de tarif préférentiel pour leur électricité, le personnel naviguant de tarifs spéciaux pour leurs déplacements à l’étranger, les employés SNCF idem, les employés de banques, des taux réduits pour accéder à la propriété, bref on peut énumérer à l’infini tous ces petits privilèges en fonction des corporatismes. Il est vrai que la démarche actuelle consiste à rétablir les déficits de l’Etat, s’inscrit dans une réduction de ces privilèges ou avantages en nature, via l’impôt sur le revenu. Mais comme 50% des français ne paient pas cet impôt, encore un privilège… Concernant ceux qui font le choix d’une école privée, de faire remarquer qu’ils paient aussi des impôts, j’ai l’impression que vous n’avez pas tout à fait saisi cette dimension là. Par ailleurs, la diminution du nombre d’enseignants dans le public est en proportion la même que la diminution du nombre d’enseignants dans le privée sous contrat. Il suffit de lire les listes de protestations sur les journaux du public comme du privé pour s’en convaincre.

Bonjour Teva, Hitler fut soldat pendant la guerre de 1914_1918. Cette guerre qui engendra des millions de mort français, allemands, se déroula en dehors du territoire d’Allemagne. Les populations allemandes de l’époque ne prirent conscience du prix économique à payer que progressivement au cours de la décennie suivante. Le traité de Versailles, qui n’a jamais été complètement appliqué dans les faits, se justifiait politiquement par les destructions ayant eut lieu essentiellement dans le nord et l’est de la France. Economiquement, cette dette à payer représentait un fardeau condamnant l’économie allemande à végéter de longues années encore. Puis survint la crise économique de 1929 aux USA, les banques américaines rapatrièrent leurs avoirs qu’elles avaient placés dans les banques allemandes. Sous l’effet conjugué de ces deux séismes, l’économie allemande s’effondra, avec une inflation extraordinaire de la monnaie, ou il fallait une brouette de Mark pour acheter un pain. Marquant définitivement les esprits de l’autre côté du Rhin (Nos amis allemands, s’ils sont plus vertueux que les autres dans la défense de la monnaie, c’est à cause de ce traumatisme historique) Les conséquences sociales qui suivirent cet effondrement, fut l’impasse qui engendra la désespérance de tout le peuple allemand. Or tous les peuples de la terre, lorsqu’ils sont soumis à des épreuves immenses, essaient de comprendre qu’est ce qui a bien pu les amener à une telle situation. La démarche naturelle et humaine est de rechercher des coupables. Hitler et ses discours démagogiques trouvait un écho favorable dans cette population complètement déboussolée, lorsqu’il prétendait que ce n’était pas à cause du peuple allemand que la guerre fut perdue, mais à cause de la trahison des juifs et de leurs banquiers. Il n’y a pas de génie chez Hitler, seulement un discours qui faisait écho chez le plus grand nombre d’allemand à la réalité de l’instant. Cette caractéristique n’est pas l’exclusivité de nos amis allemands, il suffit de suivre ce qui se passe en Islande (par exemple) de nos jours pour comprendre l’enchainement logique des situations.

Napo, ci joint un moyen de comprendre l'économie... Vous savez que j’aime bien utiliser les métaphores, la vie sauvage en Afrique est pleine d’exemple à retenir. Quand j’observe les troupeaux de zèbres dans la savane, attaqués par les lions prédateurs je suis toujours surpris par leur absence de combativité face à leur agresseur, alors qu’un simple coup de sabot pourrait éloigner la menace, pour peut qu’ils décident se regrouper pour se défendre. Quand ils s’agit de troupeau de buffles, ces derniers font face pour protéger leur petit et se mettent en cercle autour de lui, en présentant leurs cornes face à l’adversaire, les lionnes ne s’y trompe pas elles reculent. Les banques, les fonds de pensions, les assurances, les marchés boursiers, spéculent pour optimiser le rendement des sommes qui leurs sont confiés et procèdent par analogie comme des prédateurs. Elle spécule notamment sur la dette des états, en essayant de les écarter et de les isoler du troupeau. Je me posais la question, mais comment se fait il que les USA, dont les dettes sont largement supérieures aux dettes cumulées des états européens ne sont pas attaqués comme peut l’être la Grèce, l’Irlande et peut être le Portugal, l’Espagne demain et nous après demain. Alors qu’en toute logique avec les émissions de dollars papier, la monnaie américaine devrait être au quatrième dessous en termes de valeur. Le trésor américain émet des bons de la dette qu’il rachète à la place de ses banques, ce qui veut dire que la salade financière est interne aux USA. Le coté positif, des attaques financières et successives contre certains états d’Europe, notamment les plus faibles, se traduit en final par une attaque contre l’euro, c'est-à-dire le dépeçage programmé de la zone euro. Ces attaques contre l’Euro, ont ceci de vertueux, qu’elles contraignent les européens à réagir ou périr. Il est envisagé par la banque européenne d’émettre des bons de la dette européenne pour se protéger des attaques des marchés, puis de définir nos propres critères de notations au sein de la zone européenne. Représentez vous la vie dans la savane pour appréhender les marchés financiers, vous aurez un bel aperçu.