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Noisettes

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Tout ce qui a été posté par Noisettes

  1. Pour moi, cet acte est celui fait par un con qui a pris une excuse bidon. Et je ne me souviens pas avoir lu dans les textes sacrés un appel à la violence parce qu'une personne de confession différente mangeait un produit prohibé.
  2. J'ai vécu treize ans dans un quartier du XXe arrondissement où se trouve une forte minorité de Maghrébins. Et je n'ai jamais eu de souci quand je mangeais mon jambon-beurre ou mon petit bâton de saucisson sec dehors. La religion n'est qu'une excuse...
  3. Ce n'est pas au lycée qu'on apprend ce qu'est le travail autonome, ce qu'est faire de la recherche et être capable de s'organiser... C'est 80% du boulot à la fac.
  4. Au lieu de nous bassiner avec le bac, on devrait se pencher sur le problème du fort taux d'échec en première année de licence et dont on perd la trace d'un tiers de ces étudiants.
  5. Du temps des rois Francs, c'est-à dire entre le IVe et XIe siècle, les grands du royaume pouvaient choisir leur rois au sein de la dynastie régnante. Et je passe toutes les péripéties politiques. Alors merci de vérifier vos propos avant de sortir des âneries.
  6. Je crois que certains ici ignorent ce qu'est l'historiographie et la problématiques de sources absences pour les périodes antique et médiévale.
  7. On sais beaucoup sur l'édification des pyramides. ET MERCI DE NE PAS UTILISER NOTRE GRILLE DE VALEUR MORALE POUR TENTER DE COMPRENDRE LA CIVILISATION ÉGYPTIENNE.
  8. Je mets au défi ces gens qui pensent que les enseignants ont un boulot de rêve, de passer une semaine dans une salle de classe à gérer des gamins dont le niveau est très hétérogène, une administration sclérosée et des parents qui savent tous. Et j'allais oublier la préparation des cours et la correction des copies.
  9. Coucou amie sosie tic

    Un très bon anniversaire à toi.

    Et à plus tard sur le tchat.

  10. Je crois que je me suis pas fais comprendre. Je vais prendre un exemple pour illustrer mon propos qui est ma propre expérience scolaire. Enfant, j'avais un esprit vif et curieux (et je l'ai toujours en plus d'avoir développer un fort esprit critique. Mais en primaire, malgré la curiosité, j'ai eu de sérieuses lacune parce que l'enseignement était trop absrait alors que j'avais besoin de concrets (exemple avec les quatre opérations où j'avais besoin d'une représentation visuelle pour pouvoir les exécuter, et pour les leçons de français, j'avais besoin d'avoir un texte complet et non pas une phrase isolée pour comprendre sa structure et son sens). La grammaire française est devenue pour moi une évidence quand j'ai fais du latin alors qu'avant ça, j'étais incapable de faire la différence entre une COD ou COI ou faire une analyse grammaticale d'une phrase correctement. J'avais besoin de concret et de globalité. Et la curiosité intellectuelle que j'avais à l'époque j'avais pas été prise en compte pour tenter de combler les lacunes que j'avais.
  11. L'un des problème de l’Éducation nationale, en plus d'être géré par des gens incompétents, c'est de ne pas donner des moyens pour des élèves inadaptés au système d'avoir un enseignement qui prenne en compte cette inadaptation pour ensuite les intégrer à la structure traditionnelle. Ensuite, les gamins qui refusent de bosser, c'est un autre problème.
  12. A de rares exceptions, il trône sur les frontons des établissements scolaires en France la devise républicaine et le drapeau de la République.
  13. Gauche ou droite, je ne vois pas de différence à part une psychose
  14. Coucou Cerise,

    Bon anniversaire à toi.

    A plus tard sur le tchat.

  15. Si quelqu'un connait l'itinéraire de la manif', qu'il me le donne, ça m'évitera une fois de plus de me trouver sur le chemin d'une manif'.
  16. Comment un agresseur peut-il passer inaperçu à La Défense avec tous le dispositif sécuritaire qui est en place ?
  17. Les profs envoyés en ZEP ne son pas mauvais, ce sont juste des jeunes sans expérience professionnelle qu'on envoie dedans et qui n'ont JAMAIS été confronté à l'échec avant.
  18. Merci David. la fin de journée est pour le moins très rude.
  19. Ceux qui veulent m'apprendre comment l'Histoire se fait.
  20. Que vient faire la charia ici ? Dans le droit français, il me semble que le blasphème est condamné.
  21. Coucou Romain.

    Bon anniversaire à toi.

    A plus tard.

  22. Quand on veut se donner la mort, on évite de le faire en public pour ne pas blesser sa famille, qui en plus d'avoir à subir la perte dans de telles circonstances, doit aussi faire face aux interrogation du public. Et je ne vais pas n'étaler sur l'action des Femens qui, pour moi, ne fait pas honneur aux mouvements féministes.
  23. Ils sont réservés aux handicapés en général. Mais on y trouve beaucoup d'handicapés mentaux. On m'a fait redoublé toutes mes classes de lycées pour ne pas pourrir le taux de réussite (pas géniale) au bac. Et pour rien d'autre. Les méthodes d'apprentissages sont, selon moi, à revoir. Et de mon point de vue, le redoublement ne sert à rien. Être pédagogue n'est pas donné à tout le monde. De plus, certains gamins, et je parle plus particulièrement des ados, ne se donnent pas la peine de s'investir dans leur travail scolaire. Et je passe le cas du déterminisme social qui peut jouer contre les gosses.
  24. Noisettes

    Littérature

    Coucou chers lecteurs du Mag, Le mois dernier, nous avions laissé Boro et Maryika face à une découverte pour le moins surprenante et qui pourrait expliquer les ennuis que la jeune femme a eu avec certains membres du parti nazi dont fait partie Friedrich von Riegenburg. Lors de son court séjour à Munich pour revoir sa cousine qu'il n'avait pas revue depuis son départ de Hongrie pour la France, Boro reçoit un cadeau de celle-ci : un Leica, qui est un petit appareil photo. Il l'essaie immédiatement dans la boutique,mais au cours de cet essai, un petit homme moustachu entre pour voir l'assistante du propriétaire de la boutique et Boro immortalise le moment où le moustachu pose la main sur le postérieur de la jeune femme. Avant de quitter l'Allemagne, il donne la pellicule à sa cousine qui, quelques temps plus tard, la le lui renvoie pour des raisons de sécurité parce qu'elle subit la pression de certains membres du parti nazi. En développant la pellicule, Boro découvre que le petit moustachu est le nouvel homme fort de l'Allemagne : Adolf Hitler. Cette photographie va lui ouvrir les portes de la renommée en tant que reporter photographe. Cette photographie ayant fait le tour du monde en quelques jours, assure à Boro une renommée internationale, il quitte l'agence Iris qui ne répond plus à ses ambitions du moment, tout comme il quitte sa chambre de bonne située au dernier étage d'un immeuble du côté de la Porte de Charenton pour s'installer dans un atelier d'artiste du côté de Montparnasse, un coin qu'il affectionne. Dans cet atelier, il fait aménager un laboratoire de développement photographique dans lequel il se réfugie quand, ses amis en compatriotes Hongrois prennent possession des lieux pour des soirées endiablées. Il conserve précieusement la pellicule qui l'a rendu célèbre et il passe beaucoup à l'examiner car pour lui, elle recèle un autre mystère qu'il ne parvient pas à identifier avec la présence d'un individu à l'arrière plan. Sa renommée récente lui donne le luxe de travailler avec les agences de presse de son choix et de vendre ses reportages photos aux journaux qui l'intéressent. Ce sont les sujets d'ordre politique qui ont sa préférence. Il peut passer des heures devant l'Assemblée nationale où à l'intérieur pour prendre le cliché intéressant au point d'avoir lié de bonnes relations avec le garde en fraction devant le Palais-Bourbon. Boro est invité par l'un de ses employeurs à faire un reportage sur le meeting que tient l'Association des Écrivains Révolutionnaires quelque part à Paris. Avant le début du meeting, il rencontre son voisin de quartier, l'écrivain André Gide qui a été invité par un autre écrivain, Paul Vaillant-Couturier. Au cours de ce meeting, il prend la parole et dénonce la censure existant en U.R.S.S. Alors que Boro se voyait faire des reportages aux quatre coins du monde, il pense à sa jambe et maudit sa cousine pour cela. Dans l'assistance, il repère un visage qui ne lui est pas inconnu, il parvient à mettre rapidement un nom dessus : c'est celui de Monsieur Paul, l'homme au service du marquis d'Abrantès qui lui avait donné une sacrée droite en pleine figure un an auparavant. Il décide alors de le suivre à bord d'un taxi, il découvre que celui-ci se rend du côté de République, chez un parfumeur. Alors que la gloire sourit enfin à Boro, Maryika, à Berlin, voit une situation de plus en plus tendue pour le pays. Avec l'incendie du Reichtag, les Nazis prennent une place importante dans la société allemande, les intellectuels et artistes allemands de confession juive, comme Albert Einstein, sont contraints de quitter le pays pour aller se réfugier à l'étranger. Pour ceux qui prennent le risque de rester en Allemagne, l'exercice de leurs activités est compromise. C'est le cas de Wilhelm Speer, dont le dernier film Les chemins de la mort a pris du retard pour le tournage. Ce retard s'explique par le fait que les banques qui assurent habituellement les emprunts, ne veulent plus prêter d'argent à la « racaille portant barbe en cafetan ». Mais le film tient encore avec le réalisateur, les producteurs et l'héroïne principale dont Mariyka tient le rôle, malgré la défection d'Emil Jannings pour le rôle principal masculin, parti tourner un autre film en France. Wilhelm Speer décide d'emmener Maryika assister au tournage du dernier film de Gerhard Lampecht. C'est sur le tournage de ce film que le protégé de la jeune femme, Dimitri, a été engagé comme accessoiriste. Il est vu comme un jeu homme débrouillard par les membres de l'équipe du film. Sur le tournage, il se donne en spectacle car il se propose comme volontaire afin de faire ressortir la peur sur le visage de l'acteur qui incarne le personnage principal en faisant une simulation, pour le moins très réaliste, d'une strangulation. Il arrête son geste quand le visage de l'acteur change de couleur, Maryika le prend à part pour avoir des explications sur ce geste. Elle lui rappelle que l'équipe du film le cache des nazis à leur insu et qu'il devrait se faire plus discret au lieu de se donner en spectacle. Il apprend à la jeune femme qu'il a trouvé refuge, après avoir passé ses premières nuits au studio, auprès de l'habilleuse mais que celle-ci ne pourra pas le loger longtemps et qu'il devra trouver refuge de nouveau chez elle. Elle le quitte et répond à Wilhelm Speer, qui exige de savoir qui est ce jeune homme, que c'est un rebelle. Boro ayant découvert que Monsieur Paul a des relations avec un parfumeur qui est proche du milieu nationaliste et antisémite, décide de reprendre contact avec la belle Albina d'Abrantès pour en savoir plus. Mais à chaque fois qu'il tente d'entrer en contact avec elle par voie téléphonique et en utilisant toutes les astuces possibles et inimaginables pour parvenir à ses fins, le majordome, monsieur Gaston, lui répond que madame ne connaît pas cette personne. Le jeune reporter s'imagine qu'elle est prisonnière dans son hôtel particulier. Pour en avoir le cœur net, il décide d'aller prendre des informations auprès de Vanessa, la fille de madame d'Abrantès. L'occasion se présente quand il découvre l'établissement scolaire dans lequel elle est scolarisée. Pour cela, il la suit car elle est toujours chaperonnée, lors de ses déplacements, par monsieur Paul. Par une ruse dont il a le secret, Boro parvient à entrer dans l'école pour s'entretenir quelques instants avec la jeune fille. Elle lui apprend que sa mère est en voyage, qu'elle lui donne régulièrement de ses nouvelles. Elle demande à Boro si elle doit lui transmettre un message. Ce dernier griffonne son adresse sur une feuille bristol et lui demande de dire à sa mère qu'elle lui envoie un télégraphe pour l'informer de son retour. Il précise à Vanessa de ne pas se faire prendre la feuille, de veiller à ce que monsieur Gaston ne soit pas dans les parages quand elle passera le message à sa mère. Boro quitte la jeune fille avec un pincement au cœur, mais promet à Vanessa de lui raconter son voyage en zeppelin au Brésil. En effet, Boro est envoyé par son employeur, l'Associated Press Incorporation, au Brésil pour faire un reportage sur le pays. Au cours de ce reportage, il sera accompagné d'une journaliste britannique, miss Julia Crimson. Il se prépare pour le voyage, laisse un mot à Praskash, son ami photographe et compatriote qui doit veiller sur l'atelier pendant son séjour, en lui disant de faire attention aux verres et de tout prendre s'il disparaissait au cours de son voyage, à l’exception de sa cousine. Il lui demande de lui envoyer un télégramme si un courrier en provenance de Berlin ou d'une ville orientale lui parvenait au cours de son absence. Il doit prendre l'avion pour se rendre en Allemagne, à Friedrichshafen, pour prendre place à bord du zeppelin qui doit le mener à Rio de Janeiro. Ayant pris place à bord du zeppelin, après avoir passé les différents contrôles et demander à l'homme chargé de l'accueil des passagers si une certaine Julia Crimson était déjà à bord, il part à la recherche de sa collaboratrice du moment. Comme le reste des passagers, il se trouve dans le grand salon pour assister au décollage du dirigeable et à la présentation de l'équipage. Alors que le ballon commence son ascension vers les cieux, Boro se moque, auprès de sa voisine, de sa collaboratrice qu'il n'a pas encore vu, qu'il imagine comme étant une vieille fille anglaise. De retour dans sa cabine, un membre du personnel lui remet ses appareils photographiques en lui rappelant qu'il ne doit prendre aucune photographie de la France qui est survolé par le zeppelin. Un fois le membre du personnel sorti, Boro se dirige vers la porte de la cabine pour entrer en contact avec la journaliste britannique, il est surpris de retomber nez-à-nez avec la jeune du salon avec qui il a plaisanté sur l'apparence de sa collaboratrice. Il se trouve en face de Julia Crimson. Alors que le premier contact est plutôt froid entre les deux personnes, du fait de la plaisanterie initiale de Boro, miss Julia Crimson explique ce qu'elle attend de lui : pendant qu'elle fait son article sur le Graf Zeppelin avec en prime une interview du commandant de bord, Hugo Eckener, Boro doit faire des clichés de la vie à bord et de certaines de ses installations. Elle explique en plus que le commandant est un homme populaire en Allemagne et qu'il a bien failli être porté à la présidence de la République par les sociaux-démocrates. Une fois les modalités du reportage expliquées, Boro tente de séduire la jeune femme qui est insensible à sa démarche. Cependant, ils ouvrent une bouteille pour célébrer leur collaboration et au cours de sa discussion, Julia Crimson tente d'interroger le reporter à propos de son cliché d'Hitler. Boro explique brièvement que sa cousine, Maryika, actrice de cinéma connue en Allemagne était en sa compagnie quand il a pris la photo et il demande à la journaliste, qui était à Berlin avant de prendre place dans le zeppelin, si elle avait eu l'occasion de la rencontrer, ce à quoi elle répond par la négative. Le lendemain, Boro se lève en fin de matinée et le dirigeable survole l'Espagne. Il rejoint Julia Crimson qui prend son petit-déjeuner avec un couple d'Allemands dans le salon. En apprenant que la France est loin, Boro demande à avoir son Leica pour prendre des photos du salon. Ensuite, il presse la journaliste britannique de se préparer pour le reportage qu'ils ont à faire. Un membre d'équipage leur sert de guide pour l'exploration des entrailles du dirigeable. Il leur explique le fonctionnement du zeppelin, donne des informations et des explications sur les éléments techniques du dirigeable. Boro, en plus de prendre ses photographies, est attentif aux explications, à la différence de la journaliste. S’apercevant de cela, il l'interroge sur des aspects généraux du zeppelin, mais elle est incapable de répondre et dit à Boro que cela n'a pas d'importance. Ce qui surprend le reporter car un article doit contenir des informations fiables et vérifiables et il attend des explications sur son comportement. Quelques heures plus tard, Boro et Julia prennent place dans le salon pour le dîner. Ils partagent leur table avec deux vieilles filles allemandes. Alors que Boro tente de séduire Julia, qui n'est toujours pas intéressée, le dirigeable vole au-dessus de Barcelone. Le commandant fait son apparition dans le salon, pour prendre un repas qu'il avale rapidement. C'est en compagnie du commandant de bord que Boro et Julia poursuivent la visite du zeppelin, en allant dans les cuisines, dans le poste radio et télégraphique pour terminer avec la visite de la cabine de pilotage où les marins s'activent pour que le dirigeable ne perde pas le cap. Au cours de la visite, le commandant explique qu'il est ami avec Ferdinand Zeppelin, qui a réussi à convaincre les alliés que les Allemands pouvaient construire des dirigeables sans craindre pour la paix internationale et lui a été invité à déjeuner avec Hitler qui s'est conclu avec l'installation des svastikas sur l'empennage du zeppelin, avant son départ pour le Brésil. Alors que Boro observe le commandant à la manœuvre, il remarque que le motif du gant, une couronne de laurier entourant les lettres L et Z, qu'il porte lui est familier. Il comprend à ce moment ce qui l'avait intrigué sur le cliché qu'il avait pris d'Hitler deux ans auparavant : un homme portant un gant, et non une chevalière comme il le pensait, avec ce motif. Il comprend aussi, en tendant le gant vers Julia, que celle-ci est pas journaliste. Alors que le zeppelin continue sa route, les passagers s'occupent comme ils peuvent. Boro est resté en compagnie du commandant pendant que Julia Crimson est partie s'enfermer dans sa cabine. Soudain, des nuages noirs se dressent sur la route du zeppelin et le commandant doit y faire face car cela indique un orage. Il dit à Boro d'aller rassurer ses compagnons de voyage car le dirigeable passera l'obstacle sans problème. Il se rend directement dans la cabine de Julia pour prendre de ses nouvelles face à l'orage que le zeppelin a du traverser. Il veut savoir pourquoi elle se fait passer pour une journaliste et pourquoi elle est intéressée par la photo qu'il a pris d'Hitler. Si elle sait dans quelle ville elle a été prise, elle en ignore l'endroit. Boro et Julia vont s'abandonner à la volupté. Quelques heures plus tard, Boro se réveille dans la cabine de Julia et les confidences commencent entre eux. Boro, après l'avoir convaincu de ne pas enregistrer ce qu'il allait lui dire, lui dit que la photographie avait été prise chez le photographe Hoffmann, qui est devenu le photographe officiel du Führer. Ce qui l'a intrigué sur la photo, ce n'est pas Hitler, mais l'homme à l'arrière plan mais il ignore pourquoi avant la veille et la vue du gant du commandant de bord. Julia, bien que journaliste à l'Associated Press Incorporation, a une autre activité qui l'a conduit à bord du zeppelin. Elle apprend à Boro que l'homme qui figure sur la photographie est le chef d'une organisation dont les ramifications conduisent en Allemagne, en France, en Italie, en Espagne et en Grande-Bretagne. Cette organisation est l'Ordre de Parsifal qui est très nationaliste qui est mise en cause dans plusieurs actions contre les organisations socialistes et communistes et qui est en plus antisémite. Boro a déjà eu affaire avec certains de ses membres en la personne du marquis d'Abrantès et de son homme de main, monsieur Paul. Julia lui apprend que le marquis est très dangereux et qu'il est surveillé de près, comme le chef de l'organisation en Allemagne. Cependant, Boro est inquiet pour la sécurité de sa cousine et Julia le rassure en disant que l'Ordre ne tentera rien contre elle car sa notoriété la protège. De plus, un infiltré est en permanence aux côtés du chef et si celui-ci tente quelque chose, il sera abattu dans la seconde. Boro dit à Julia qu'il va continuer à prendre des informations sur le marquis d'Abrantès, ce en quoi Julia n'a jamais douté. Après leurs confidences, Boro et Julia rejoignent les autres passagers pour assister à l’atterrissage du zeppelin. Le commandant dit à Boro qu'il déteste atterrir de nuit et qu'il préfère attendre le lever du jour. Le jour équatorial se lève soudainement, ce qui permet l’atterrissage du dirigeable et du débarquement des passagers. Julia et Boro se quittent en bonne entente en se promettant de se tenir mutuellement au courant de leurs découvertes sur l'Ordre de Parsifal. A peine mis le pied sur le sol brésilien, Boro se hâte d'envoyer un télégramme à sa cousine. Après l'avoir lu, Maryika appelle frau Spitz pour lui demander qui l'emploie. Elle se sait espionner par sa domestique et le fait qu'elle ait trouvé un cheveu blond dans le télégramme le lui confirme. Mais le problème est que frau Spitz lit un télégramme dont elle ne pourra pas communiquer le contenu dans la mesure où elle ne comprend pas le français. Maryika lui dit qu'elle la garde à son service pour montrer aux personnes qui ont commandités sa filature quotidienne qu'elle n'a rien à cacher. Elle demande seulement à sa domestique qu'elle prenne connaissance de sa correspondance la première. Alors que l'Allemagne d'Hitler s'apprête à quitter la Société des Nations, le monde Maryika se dérobe sous ses pieds. Son mentor, Wilhelm Speer, se retrouve hospitalisé après avoir fait un malaise dans la rue. Maryika se précipite à son chevet et elle réalise la précarité de la santé de celui-ci qui veut se hâter pour tourner ce qui serait peut-être son dernier film. En entrant chez elle, en pensant qu'elle sera bientôt seule dans ce pays, Dimitri l'attend. Celui-ci est à la recherche d'une cachette et Maryika accepte de le cacher. Pour elle, c'est un moyen de prendre sa revanche sur la situation qu'elle connaît depuis qu'elle est à Berlin. Il sera caché dans le grenier. Mais elle lui dit de ne pas faire de bruit entre neuf heures et dix-huit heures car frau Spitz est dans les lieux et elle ne peut pas la renvoyer pour des raisons de sécurité.
  25. Noisettes

    Cinéma

    Coucou chers amis lecteurs, Nous allons refaire une petit excursion dans le cinéma muet et mes prochains articles seront consacrés aux films d'un réalisateur qui a été vu, en son temps, comme le père du trucage cinématographique. Nous allons faire une petit Voyage dans la Lune, premier long métrage (bien que le film dure moins qu'un quart d'heure, un exploit technique pour l'époque) de Georges Méliès, considéré comme le père du trucage cinématographique, réalisé et sorti sur les écrans français en 1902. Le film s'ouvre avec l'arrivée, dans le grand salon observatoire astronomique, des membres de l’Astronomie Incohérente. ils prennent place dans les sièges qui sont mis à disposition. Le président du club, le professeur (joué par Georges Méliès en personne) Barbenfoullis entre dans le grand salon et prend place à son bureau. Il dit aux membre présent qu'il a un projet en tête : aller faire un voyage dans la lune. Il explique le déroulement prévu pour le voyage et pratiquement tous les membres sont enthousiastes face cela, à l'exception d'un membre avec lequel Barbenfouillis se dispute violemment e lui jetant à la tête ses livres et ses notes. Après ce petit incident, le voyage est voté par acclamation des savants et Barbenfouillis en choisit six, parmi l'assistance, pour l'accompagner dans cette aventure. Ensuite, les assistants des savants entrent dans le grand salon pour leur faire essayer leur tenue de voyage. Après cela, le groupe quittent le grand salon sur l'invitation de Barbenfouillis qui veut leur montrer quelque chose. Le groupe de savants se trouve dans l'atelier qui abrite la construction de l'obus qui leur permettra d'aller sur la Lune. Au cours de la visite, l'un des savants trébuche et fini sa chute dans un seau contenant de l'acide nitrique. Un ouvrier lui dit qu'il n'a rien à craindre avant de proposer au reste de l'équipe d'aller sur toit afin d'assister à un merveilleux spectacle : le moulage du canon qui servira à les propulser dans les airs. Alors que les préparatifs s'achèvent pour le voyage, le maire de la ville organise une fête d'adieu pour les sept savants qui vont s'élancer vers la Lune. Ils sont acclamés par la foule pendant qu'ils prennent place dans l'obus. Une fois dedans, de jeunes gens pousse l'obus dans le canon et celui-ci est mis à feu quelques instants plus tard par un officier. Alors qu'il poursuit sa course dans l'espace, l'obus se rapproche de plus en plus de la Lune au point d’atterrir dans son œil. Une fois poser sur le sol lunaire, les astronomes sortent de l'obus et ils sont émerveillés par le paysage qui s'offre à eux, et plus particulièrement quand la Terre se présente à eux. Ils décident de partir en exploration, mais le voyage ayant été fatiguant, ils décident de prendre un peu de repos. Leurs rêves sont peuplés d'astres célestes avec les étoiles constituant la constellation de la Grande Ourse qui ne sont pas ravies de leur présence sur le satellite de la Terre. Les étoiles laissent place aux dieux Phoebe et Saturne qui n'interrogent sur leur présence et la déesse Phoebe provoque une tempête de neige. Ce qui réveillent les astronomes. Alors que la tempête fait rare, ils décident de se réfugier dans un cratère. Entrés à l'intérieur, ils découvrent un paysage peuplé de champignons. L'un d'eux ouvre son parapluie pour comparer le diamètre du chapeau du champignon avec son parapluie, mais ce dernier s'enracine dans le sol et se transforme en champignon. Au même moment, un drôle de personnage fait son apparition. C'est un Sélénite, un habitant de la Lune. Une lutte s'engage entre lui et un savant, et dans cette lutte, le Sélénite explose après que le savant lui ai donné un violent coup. Les savants tentent de prendre la fuite, mais une armée de Sélénites les capturent et ils les conduisent auprès de leur roi. Une fois devant lui, Barbenfouillis parvient à se libérer de son garde et court vers le roi des Sélénites qu'il martèle de coups avant que ce dernier explose. La disparition du roi sème la panique parmi les Sélénites et les hommes en profitent pour prendre la fuite. Les Sélénites, après le moment de surprise, partent à leur poursuite. Les hommes regagnent leur obus pour prendre la direction de la Terre. Barbenfouilis est resté en retrait pour faire basculer l'obus qui se trouve au bord d'un précipice avant de prendre place à bord, aidés de ses compagnons de voyage. Cependant, un Sélénite parvient à s’agripper à l'obus avant la chute dans le vide de ce dernier. Les voyageurs regagnent la Terre. L'obus fini sa course dans l'océan qui est remorqué par un bateau jusqu'à la terre ferme. Les astronomes sont accueillis en héros par la foule. Ils sont décorés par le maire de la ville de l'ordre des chevaliers de la Lune. Alors que le Sélénite est fait prisonnier par les forces de l'ordre, une statue à l'effigie de Barbenfouillis pour commémorer cet acte héroïque est installée sur la place principale de la ville.
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