Jedino

Je n'insinue rien! Je ne te connais pas.

J'trouve ça mignon, alors que ça ne l'est en rien, mais bon :D

L'importance du mot "peur" et du "p", cher ami. N'est-ce pas?

Il parlait du tchat des vieux. Vous parlez pas de la même chose, là. Lui et toi, vous fréquentez pas le même milieu :D

Tout à fait d'accord, même si ta fausse modestie de blagueur, dragueur et provocateur est ridicule pour quelqu'un qui te connaît un peu, N

Détrompe-toi, il a raison : les gens du tchat sont réellement dangereux. Je les ai vu en action maintes fois déjà. Toi aussi, mais tu es aveuglée par ce côté machiavélique qui les fait apparaître comme des anges alors qu'ils ne rêvent que d'une chose : te sauter dessus et t'arracher les membres un à un afin de faire durer le moment plus longtemps. Non, vraiment, ce n'est pas un lieu à fréquenter si vous tenez un temps soit peu à votre raison et votre vie. Cela dit, eh bien, comment dire? Le t'chat ne façonne pas les personnes qui s'y trouvent. Il révèle, au pire des cas, ce que peuvent être ces personnes s'ils n'étaient justement pas lobotomisés par ce que nous appelons l'IRL. Après, certes, tu peux jouer un "personnage", être différent, en un sens. Est-on vraiment différent de soi-même lorsqu'on pense se comporter "autrement"? Personnellement, j'en doute. Et pour les ragots, je ne sais plus qui le disait, c'est idéal. On peut parler dans le dos de tout le monde (même les présents), ça ne fait rien, ils ne le sauront jamais (ou le saurons et s'en taperons comme de la lune avec le soleil, sauf de temps à autre). Bon, allez, les amis, amies, et inconnus, inconnues, à tout de suite sur le tchat, ou à bientôt ailleurs (Manumax, je te suis entièrement : j'hésitais moi-même à dénoncer le communautarisme tchatien il y a quelques temps sans trouver l'envie de me lancer dans un tel combat! J'admire donc ta démarche et te soutiens entièrement! J'espère que tu iras au bout de tes idées et demanderas la suppression de ce monde dépravé où les êtres ont des moeurs plus qu'intolérables!)

Les musulmans, c'est le mal. Les chelous. Les problèmes. Les "ceux à côté". Les communautaires. Tu savais pas? Pas ma faute si c'est le cas!

Le tchat est au forum ce que les musulmans sont à la France?

Il le dit lui-même : il n'est pas le même sur la scène et à côté. Saez n'est pas Damien. Il disait avoir le sentiment de se faire "violer" quand il partage sur scène ses chansons (ce qui peut sembler paradoxal quand on fait durer le viol 3 heures). Cela dit, quand je regarde les vidéos de ces récents concerts, j'ai l'impression qu'il a pris 20 ans, le mec. Maintenant, je ne suis pas certain qu'il joue un personnage. Un peu forcément. Mais, au fond, il doit penser en grande partie ce qu'il raconte. Cela dit, je ne le trouve pas si misanthrope que ça. Comment parler d'un homme qui écrit de la poésie qu'il hait l'humanité s'il en parle avec beauté? Je ne le connais pas, mais, c'est pas mon sentiment à son propos. Quel genre de style plus rapide? :D

Yo

Ah, je comprends, d'accord :)

Que de jeux mots, surtout sur la fin, hahaha!

Quelque chose me dit que tu n'es pas ami avec Sarkozy :D

Je trouve ce billet-là assez étrange, mystérieux^^

Je tiens à répondre à ça et, notamment, sur le "il est évident qu'on nous force à". C'est faux. La seule chose qui vous empêche de ne pas vous détacher de ça, dès lors que vous êtes en mesure de le savoir, c'est justement votre peur de passer pour un marginal et, de fait, être "exclu", avant même de savoir si vous le seriez réellement, ou non. Au contraire, ce sont paradoxalement ces apparents marginaux qui fascinent. Regardez lady gaga, marilyn manson. Certains les craignent, d'autres les admirent, en partie parce qu'ils font ce que nous-mêmes nous n'osons pas faire. Prenez Gainsbourg. Les exemples ne manquent pas. Maintenant, oui, c'est vrai, il y a une espèce de convergence, en général, lorsque nous regardons globalement ce que chacun fait. Je ne sais pas ce que vous entendez exactement lorsque vous parlez de "société de consommation". Le fait d'acheter facilement et partout, ou le fait d'acheter ce qui, en réalité, est "accessoire"? Ou autre chose? Je regarde autour de moi, oui. Et pour les gens que je connais, avec ce que je peux savoir d'eux, ils ont leurs passions, leurs troubles. Ils consomment, aussi. Je consomme. C'est vrai. Remplacer la brasserie par le fast food... Soit. La différence me semble assez maigre, non? Ni l'un ni l'autre n'est bon pour la santé, que je sache? Question de goût. Les librairies par des guichets de banque... J'imagine que c'est une façon de dire que la petite librairie de quartier trouve des difficultés à finir les fins de mois. Possible, oui. C'est un débat bien plus large qui pousse à penser le système en lui-même. Je crois. Pour la non lecture des jeunes... C'est faux. Archi-faux. Il y a toujours eu des lecteurs et lectrices, et d'autres qui ne lisaient pas. Et, à vrai dire, j'aurais bien plus de mal à vous donner quelqu'un qui ne lit absolument rien que quelqu'un qui lit. Je parle là, bien évidemment, d'un livre qu'on peut considérer comme "long". Pour les Ipods, on est d'accord. C'est très dommage. Mais je ne peux pas en vouloir à quelqu'un d'apprécier la musique, aimant beaucoup cela aussi. En d'autres moments, cependant. Pour les hypers, euh, ouai, peut-être. C'est pas vraiment le cas où j'habite, sauf lorsqu'on va en ville. Mais la ville, c'est la ville, quoi. La notion de changement est une foutaise sans nom. Les choses ne changent pas. Elles ne peuvent qu'évoluer. Comprendre ça serait déjà un grand pas. Donc, nous sommes d'accords. En revanche, parler du "vulgaire agressif" dans lequel nous sommes rentrés, c'est exagérer la situation. Je ne pense sincèrement pas que nos aïeux soient tellement plus louables que nous. Mais nous avons toujours un regard plus dur avec ce que nous connaissons qu'avec le passé. Je n'irai pas dire que nous progressons. Et je n'irai pas dire que nous régressons. En un sens. Juger une époque dans laquelle nous vivons nous-mêmes n'est pas un exercice facile, surtout si nous cherchons le mot juste.

Continuez, c'est chouette :)

Eh bien pour ma part, j'ai l'avis tout à fait contraire à femzi : il n'y a aucun modèle de vie à suivre, et encore moins un qui prévaut sur un autre. L'essentiel n'est pas d'être médiocre ou raffiné, d'être "normal" ou pas (et la volonté de ne pas être "normal" est une norme aussi), mais de vivre comme nous souhaitons vivre. C'est à la fois peu, ridiculement idiot, mais suffisant. Si savoir que Socrate est un philosophe ne nous procure aucune satisfaction, à quoi bon s'y forcer? Je suis persuadé (?) que nous ne pouvons et ne souhaitons de toute façon pas vivre tous de la "même façon" et pour les mêmes choses. Etre "soi" me semble, oui, l'essentiel.

Maintenant que j'y réfléchis à nouveau, cela me fait penser aussi, un peu, à une échelle autre : nous avec nos "pions" dans les jeux. Mais, peut-être, oui, sommes-nous le jeu des "autres".

C'est gentil, haha.

Joyeux anniversaire m'sieur!