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Jedino

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Tout ce qui a été posté par Jedino

  1. Jedino

    un jour = une histoire

    Chercher Sans jamais trouver Vouloir Sans jamais devoir Que peut le rêve face à la vie? Je pense souvent à cet enfant dans la rue A cet inconnu dont le visage à disparu A celui-là qui chaque jour tue A ce moi qui encore une fois s'est tu Je pense souvent à ce courage qui me manque A ces chemins faits par un tank A ces gens entassés dans une planque Et, parfois aussi, à Planck Bref, je pense, sans pourquoi ni comment Ce qui m'embête de temps en temps Mais pas non plus, heureusement, trop souvent Pour n'en pas finir intelligent trop longtemps
  2. Bonjour monsieur!

  3. Jedino

    un jour = une histoire

    Demain, je m'en vais crever. Il disait que le monde était beau, que le monde était bon, que les méchants et les voyous finissaient toujours en prison. Dis-moi, maintenant, où en sommes-nous vraiment? Dis-moi, oui, pourquoi créons-nous des bombes pour les enfants que nous faisons? Pourquoi nous prenons alors que nous avons? Est-ce ça, le génie? Il m'a demandé d'apprendre. Il m'a demandé de comprendre. Un métier et puis une vie. Voilà vers quoi je dois tendre. Mais, comment faire lorsque, par ignorance ou par instinct, je perçois les cendres oubliées dans le coin du monde? De quelle façon pourrais-je me sentir légitime en saisissant faussement l'existence qu'ils me griment? Je me sens partagé. Entre lui et moi. Entre ce que je dois et ce que je suis. De là naît ma velléité. Je ne me sens pas l'âme d'un lion chez les brebis bien potelées. Il faut plus qu'une indécise volonté pour se racheter. Le rêve n'a jamais permis d'avancer. Tu perds ton temps. Cesse de t'égarer. Oublie-les. Pense à toi. Tu ne peux rien pour eux. Tu ne peux rien contre ça. Le bal est parfaitement orchestré. Tout n'est qu'apparence, fieffé. Je finirai par m'en convaincre, croire à ces vicieuses vérités. Ainsi, je vivrai. Soixante belles années si mon heur me le permet, doucereusement installé sur des millions de cadavres entassés.
  4. Jedino

    un jour = une histoire

    Tu ne te ridiculises en rien, continue donc!
  5. Jedino

    un jour = une histoire

    Ogame. Un jeu auquel j'ai joué longtemps et auquel je ne joue plus. Mais la lecture d'un livre me rappelle un peu l'ambiance de ce jeu (Succession de Scott Westerfeld). Il ne pensait pas cela possible, mais il s'était croisé. Son corps, ses gestes, son apparence. Tout cela lui faisait face en cet instant. Il ne comprenait pas très bien comment ceci pouvait simplement être possible, n'ayant jamais participé à une quelconque expérience étrange ou laissant penser à du clonage. Mais, il était là. Ou, plutôt, ils étaient là car, bien qu'ils soient similaires, ils ne sont pas en rien les mêmes. Le vécu ne pouvait se confondre. Les atomes avaient beau se ressembler, ils ne rencontraient pas les mêmes atomes. Il ne le considérait pas comme un frère. Juste un inconnu. Un inconnu ayant un noyau qui lui appartenait. Un jumeau, avec toutes les différences que cela impliquaient. S'il avait discuté avec, sa pensée aurait été confirmée. Et, pourtant, il doutait. Il se demandait s'il était possible qu'il se trompe, qu'il partageait exactement les mêmes événements, les mêmes craintes. Il se demandait, oui, si son identité dépendait vraiment de ce qu'il avait pu connaître de particulier. Qui était-il, au final? Un être ordinaire façonné par le commun, ou un être extraordinaire façonné par le particulier? Mais, pour continuer vos efforts Je m'en vais enchaîner moi aussi Ces quatrains pas très "forts", Maladroits, qu'il me faudrait être puni. Allons-y, ce n'est jamais que de la poésie Une touche de fantaisie Semblable à nos vies En ce qu'elle a de folies L'histoire ne sera pas pour aujourd'hui.
  6. Tu sais ce que j'ai fait en premier? Compter le nombre de strophes.
  7. Une chance? Est-ce la faute à l'homme s'il est meilleur chasseur que le lion? L'homme est né sans griffes. Il a compensé. Et aucune chance, cela dépend. L'arme est une chose. L'utiliser, une autre.
  8. Tu es susceptible de tomber dans l'erreur à partir du moment où tu mets le mot "droit" dans une question se rapportant à la nature. Il n'y a pas de droit, ou non, dans la nature. Seulement en société. Alors oui, tu as le droit de tuer un animal dans la nature si tu as une raison qui t'y pousse (te nourrir, te protéger). Sinon, à quoi bon te fatiguer? Mais j'imagine que ta question se tourne vers "est-ce moral que de tuer un animal sans raison?", quoi que j'en doute en vue de la seconde question que tu poses. Parce que, hormis ce cas, la question me semble plutôt absurde. Sauf si tu préfères te laisser mourir (ou devenir végétar(l)ien, on m'dira). Le lion a-t-il le droit de tuer la gazelle? La question paraît idiote. Son rôle nous paraît logique, de même qu'il nous paraît logique qu'il la chasse ou qu'elle se fasse chasser par lui. Pourquoi est-ce différent pour l'homme dès lors qu'il le fait en raison de quelque chose qui se justifie?
  9. Il a assurément gagné. La question serait plutôt, à mon sens : l'homme est-il capable de suivre le rythme dans lequel il est emmené actuellement? Là, je n'en suis pas certain. Pas par tous, en tous les cas.
  10. Ah mais nous sommes parfaitement d'accords. Mais tu fais presque du hors sujet, là, toi, le modérateur ( ). Non mais oui, c'est plus général que ça.
  11. J'irais plus loin que ça. Plus que de la curiosité, ça peut aller jusqu'à l'idée selon laquelle la personne dirait "vrai" sur nous. Quelqu'un d'indifférent sera curieux, quelqu'un qui manque de confiance en soi, se cherche, pourra penser que l'autre a raison, peu à peu. Il y a une part de manipulation là-dedans. Le harcèlement peut laisser indifférent, mais c'est quand il touche la personne qu'il devient grave puisqu'il laisse croire à la personne harcelée que ce qui est dit est vrai, du moins en partie. C'est, je trouve, le contraire, un peu, de l'ami qui te dira des choses gentilles pour te donner confiance en toi. Là, c'est l'inconnu vicieux qui te descend. Donc je rejoins l'avis plus tôt donné qui veut que sur une personne qui doute, cela peut être problématique et destructeur.
  12. Jedino

    Ce qui va sans dire

    Tes élèves, pardi!
  13. Jedino

    Remember me?

    C'est bien ce qui me semblait, plus ou moins.
  14. Jedino

    Remember me?

    Celui qui fait le texte et s'adresse donc directement à l'autre, oui. La seconde proposition découle de la première. Le doute sur la folie ou l'autre personne, donc, qui s'adresse au personnage présent, ici, indirectement.
  15. Jedino

    Remember me?

    Ou alors il est un peu fou, ou alors c'est une femme. C'est curieux cette façon de douter sur la nature de la "personne" autre.
  16. Jedino

    Inhumain

    Faut voir s'il faut ou non catégoriser le monde.
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