Jedino

Écrire, c'est s'inventer. Mais s'inventer, ce n'est pas se raconter... Nous avons tant à faire dans une vie, tant de choses qu'il nous faut accomplir en vue de je ne sais quel bonheur. Un immondice de nécessités que l'on s'empresse de connaître, comme si une vie bien remplie faisait une belle vie. Il est vrai que nous craignons l'ennui, ou plutôt, la souffrance qui la suit. A y réfléchir, je crois que nous évoluons essentiellement entre un essaim de tensions. D'où nos doutes et nos peurs. Conséquence d'un manque flagrant de confiance, qu'elle soit personnelle, ou universelle? Peut-être. Quoi qu'il en soit, il existe toujours une solution, tout comme il existe un choix différent. La véritable question n'est pas de savoir "que faire", mais surtout, de savoir si "je veux le faire". En discuter ma montrer à quel point je ne crois pas à la force de l'espoir dont on cherche si souvent le secours. Ce n'est qu'un vain moyen d'attendre la chance, ou de se persuader quand tout semble impossible, terminé. Il n'y a bien que la volonté qui nous pousse à agir, à réagir. Vous en doutez? Regardez-moi, alors : j'espère voir le monde changer, prendre un visage autre qui saurait être meilleur. Pourtant, il ne change en rien, ou peu. Si j'en avais réellement le désir, j'en ferais un mot d'ordre, et je m'attèlerais à des tâches qui tendraient à cet objectif. Je passerais de l'espoir au vouloir, de l'inaction à l'action. Néanmoins, je comprends ce refus face à cette conception de l'espoir. Il est, quelque part, la seule chose qu'il nous reste une fois nos cartes abattues. Écrire, c'est s'exprimer. Mais s'exprimer, ce n'est pas être écouté...

L'homme est un secret. Il est, se meut, se divertit. Il s'aliène, cherche à ne plus connaître ce "je suis". Il se cache la vérité, par crainte ou par envie, préférant l'ignorance à l'insomnie. Jamais il ne trouve ce petit truc qui fait qu'il est celui-ci. Et pour cause : comment dénicher quelque chose qui se situe en nous? Il faudrait s'arracher le coeur, risquer d'y perdre la vie. Mais un coeur vaut mieux qu'un lucide "oui". Oui, je sais quel homme je suis. Oui, je l'accepte et l'assume, malgré ma folie. Paradoxalement, l'homme s'attarde des années sur un "qui suis-je" dont il refuse la réponse, comme si l'errance inutile de cette quête était plus belle que la connaissance qui s'en suit. Vraiment, l'homme est un secret parce qu'il refuse de dévoiler sa personnalité. Quoi que c'est bien inutile en un monde qui s'attarde sur ce qui est, et non sur ce que nous sommes.

Ah! Marley.

Exécuté, dis-tu? :D

Comme je suis gentil aujourd'hui, je vais vous donner quelques conseils :

C'est pas de l'anti-jeu de se tuer en dehors du tournoi?

Petit rigolo... :D :smile2:

Pas sans histoire, mais sans personne pour les conter, surtout!

Ah! Un peu de mystère s'installe, c'est bien, ça!^^

Comment tu me connais toi?

Bah non :D

J'avais oublié à quel point les adultes en savaient tellement plus longs que les gosses, et surtout, ceux d'aujourd'hui. M'enfin, je vais pas m'attarder, j'en ai marre de me faire rabaisser/critiquer. Et, tant mieux pour vous! Non, vraiment. Je sens que vous en savez bien assez.

cruel :gurp:

La vie n'est pas souffrance, et vous devriez vous en convaincre Mais je m'en vais, oui! Bonne journée

J'connais que One Piece, et de très loin, mais d'accord!

Je ne dis pas que 8000 euros c'est être riche. Je dis que tu peux vivre très bien avec moins, et vivant chez mes parents, je peux te l'assurer. Pas besoin de millions. Vraiment pas. Mais, nous sommes d'accords sur le fait que nous n'avons pas la même vision des choses. Je ne nie pas non plus les progrès passés. Si ce n'est que, le progrès nous tue, à présent. Et ce n'est pas une métaphore. La réussite matérielle, spirituelle... Oui, ce sont de belles choses que j'ai pu entendre ou lire. Des "buts". Et ce combat qu'il faut mener pour les atteindre. Il serait presque paradoxal d'espérer la richesse et la béatitude. mais peut-être craignez-vous de voir échouer vos espoirs, noyés dans un optimisme qui ne me semble être qu'une façade? Cessez donc d'espérer le "mieux" que sont la richesse et la paix spirituelle. Contentez-vous de transformer le "peu" dont j'ignore tout de votre existence en un "mieux" qui vous correspond. Peut-être est-ce le cas? Je ne le sais pas. Mais votre remarque sur les salaires me laissent penser le contraire. Bien entendu, je suis jeune, et, sans nul doute, naïf. La vie, au fond, je ne la connais, n'est-ce pas? Je ne le peux pas, bercé dans mon confort et ma belle éducation. Vraiment, avez-vous une si mauvaise image de la vie, ou tout n'est que chute et déception, difficultés et labeurs?

Nul besoin de 8000 euros quand on enlève le superflu, mon cher ami Nul besoin non plus de suivre tous ces modèles (familiaux, sociaux, ...) pour pouvoir se dire heureux. Regarde le monde où tu vis, oui, et peut-être verras-tu que, l'important, ce n'est pas ton bonheur, mais celui des autres. Qu'est-ce qu'un homme heureux dans un monde de souffrance? (Blagounette : un occidental) Non, sérieusement, le bonheur ne dépend pas de l'intelligence. Ou, plutôt, si : avoir l'intelligence n'ont pas de viser le plus gros salaires, mais de vivre en harmonie avec soi-même. Aussi jeune que je suis, je suis stupide, sans l'être de trop. Enfin, peut-être. Moi, à la limite, je m'en fous pas mal. Bon mercredi!

Faut bien des pauses, tu m'diras!

J'apprécie la positivité de tes messages. En revanche, ton refus de sortir du cadre dans lequel tu t'inscris est moins cool. Mais, c'est un choix, après tout! Alors, non, je n'ai pas tant à raconter d'un point de vue expérience. Ou peut-être que si? Peu importe. On ne fait pas sa vie sur l'expérience d'une autre. Bonne fin de journée!

Bonne continuation/journée à vous! :)

Quelle idée de péter le ring, aussi... :D Sont chiants! :gurp:

Mais faut-il vraiment avoir peur de la jungle?

Certes! La question est : laquelle? :D

C'est criant de vérité. Ne craignez-vous pas la fin de l'humanité? Je ne sais si ce que j'ai vu hier est vrai, mais à n'en pas douter... L'écosystème se meurt. Et nous avec! Des idées! Il va nous en falloir. Rapidement, et même si, au fond, notre destin est déjà scellé. La question qui persiste est l'étendue de ce cataclysme humain. "Il est trop tard pour être pessimiste." Comment peut-on se quereller encore sur des futilités économiques et politiques? Pourquoi persistons-nous à ignorer cette folie meurtrière qui habite nos habitudes? "Tout s'accélère." Quand déciderons-nous d'appuyer sur le frein? Trop tard, assurément. Nous changerons d'avis, et regretterons, quand les terres seront inondées, et les gens, noyés. Quand les terres seront difficiles à labourer, à rendre fertile. Nous pleurerons le jour où, assommés d'une chaleur épuisante, nous crèverons de faim et de soif, faute de trouver de quoi se sauver la vie. Tout ça pour quoi? Dites-le moi. J'ai honte, honte d'être humain, honte d'être moi-même, honte de participer à cette bêtise qui fait mon quotidien. Qui sommes-nous donc? J'aimerais vraiment qu'on me l'explique.