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Tout ce qui a été posté par Jedino
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Faut te laisser emporter. Et, faut surtout pas t'en excuser
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Nous sommes d'accords, oui. Souvent, ils se sentent comme oppressés, pris entre l'envie de détruire et de se détruire. Enfin, je crois. Et, quand nous sommes heureux, il n'y a rien à raconter, effectivement, mais il y a partager, ça, assurément.
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Bah, j'aime bien celui-ci : Ou celle-ci :D
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Hommage à ces lumières, ces mélancoliques, ces fous et ces gens de tous les jours qui, victime de la folie d'un autre, ne verront jamais la leur s'exprimer. 7h35. Je m'en vais comme tous les jours à l'école par le bus. Mes voisins viennent et s'en vont arrêt après arrêt. Aujourd'hui, j'ai eu droit à une allumée. Du genre le genre que je n'aime pas. Puis, un type pas très net et baraqué à côté duquel je me suis doucement écrasé. 7h55. Je descends du bus, commence à marcher. Je salue deux ou trois mains, histoire de pas me faire rejeter. Je suis encore ailleurs, même si bien réveillé. La journée m'ennuie déjà alors que je viens à peine de l'entamer. C'est l'école, qu'est-ce que vous voulez! 8h00. On entre en classe, chacun s'assoie là où il était. J'ai jamais trop compris pourquoi nous gardions nos places, et je saisis encore moins ce besoin de les changer. Pour ma part, je m'entends pas mal avec Ryan, un intello que j'arrive à supporter. On campe au second rang le plus à l'arrière, à gauche de la pièce, pas loin de la fenêtre. Regarder dehors, c'est là tout l'intérêt : ça permet de s'évader quand notre corps est prisonnier. 8h35. Madame machin nous parle toujours du concept truc de je ne sais pas quoi. C'est pas une journée où j'ai envie de bosser. D'ailleurs, l'avis est plutôt unanime sur ce sujet. Comme quoi, il est possible de se mettre d'accord, même à l'époque des jeunes internetisés. 8h40. Doug, devant, n'a pas l'air dans son assiette. Il ne l'est jamais, mais là, ça semble assez particulier. Il tremble carrément. Je m'en serais presque inquiété. 8h43. Doug se lève, tout le monde se met à le regarder. T'en as même, sur la droite, qui se mettent à ricaner. La prof lui demande de s'asseoir. Il ne bouge pas. Je ne vois pas son visage, mais si je le pouvais, j'y aurais vu une absence, un vide complet. 8h44. Il s'avance, la main dans le manteau qu'il porte sur ses épaules frêles. La prof hausse le ton. On sent pourtant une touche de doute. En général, Doug ne se manifeste jamais. 8h44. Il sort lentement ce qu'il tenait depuis avant. Le coup part. La prof s'effondre à terre, le ventre troué. Les cris commencent à fuser. Chacun panique, se cache, se met à pleurer. L'incompréhension des uns se confrontent à la détermination d'un autre. 8h45. Il se retourne, nous dévisage comme un bétail à tirer. Son regard est froid, sans une once d'humanité. Il fait feu. Plusieurs balles partent, se logent ici, là, partout. Les gens hurlent, les gens prient, tentent de supplier. Sa réponse ne vient, n'est pas. Sa réponse est fer, sang. Celle d'un tueur qui est né. 8h47. L'ambiance vient de se calmer. Tous, nous sommes allongés. Certains blessés, d'autres morts. D'autres encore, traumatisés. Le ton est plus bas. Les gémissements apparaissent discrètement. Il s'assoie. Observe. On aurait cru les moutons face à leur berger. 8h50. Son visage change, retrouve de sa clarté. Sûrement le retour terrible de la conscience. Ses yeux se perlent. Son coeur doit probablement se serrer. Peut-être regrette-t-il? Je ne le saurai jamais. 8h51. L'histoire se termine. Je suis sauvé, comme la moitié de mes camarades. 9h02. Je me dis que dès demain, mon destin, tel qu'il est, doit changer.
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Assieds-toi et écoute. Mais avant, regarde-moi. Vois ce que je suis, ce que je semble être. Bien. Entends-tu ce qu'il y a entendre? Non, je ne te parle pas des voitures qui circulent, des personnes qui passent et qui discutent, ou du dernier tram qui traverse la rue. Je te parle de ce qui est absent, de ce qui devrait être là. Ce n'est pas que je n'apprécie pas la ville, les gens biens qui les occupent. Simplement, plus je regarde, plus je sens ce monde, et moins je ressens. Tout y est factice, tout y est "comme". Rien n'est vrai, rien ne se fait réellement. Chaque fois que je songe à un train, je songe à monstre. Sincèrement. Ne trouves-tu pas cet univers monstrueux, entre acier, oubli et géométrie? Je comprends ton besoin d'exister, de travailler, et toutes ces choses. Moi aussi, j'aurais aimé être quelqu'un. Mais, l'avenir en a décidé autrement. Tu sais, le présent, ce n'est rien, mis à part le dialogue entre l'avant et l'après. Et, dans un dialogue, tu ne fais jamais de pause. Il ne cesse d'avancer, d'évoluer. A peine commencé, il est effacé. Seul son souvenir persiste. C'est ça, l'important, quand on discute. Se rappeler. Ca évite de se répéter puis, faut se l'avouer, ça évite de s'emmerder. Oh, le dialogue me semble plus qu'un simple échange verbal. L'expression du corps, l'impression, donc, l'inexpression, la sensation, tous ces petits trucs qui sont soit chez lui, soit chez nous, font que, même avec les mêmes mots, les mêmes idées, la réception ne sera pas la même. Ca te montre en quelque sorte le fait que, en réalité, tu n'es pas un être de langage, de raison, mais bien matériel et émotionnel. Vraiment, j'en doute. Je ne sais ni philosopher, ni réfléchir. Mais, j'aime bien divaguer, rater mes objectifs. Celine disait que dans un monde où tout le monde a raison, il fallait savoir avoir tort. Moi, j'irais plus loin, en fait : il faut savoir se tromper, et, mieux, se tromper. T'as des types, là haut, ils ont toujours raison, et en plus, ils le pensent. Rien que le mot m’écœure. Et, franchement, ça me fait peur. Peut-être que je dis ça parce que je suis juste jaloux. Si j'avais raison, ça se saurait, de toute façon. Bref, bonne journée, ami de l'éphémère. J'ai apprécié ce moment à nous évader. On y pense trop peu souvent, de notre temps. Ou trop mal. Ne t'en fais pas! Je garde foi. Je ne suis pas un grand croyant, ce qui ne m'empêche pas, pour autant, de croire en tous ceux-là. Paraît que les meilleures recettes sont celles qu'on n'a pas encore expérimenté. Moi, pour tout te dire, je crois que la vie est une expérience. Pas juste une connaissance. Un truc spirituel et distingué d'en parler, tu vois? Genre, mon dieu. Oui, c'est un peu de ça. La vie est mon dieu, et le monde, son royaume. Ah, une dernière chose. Si jamais tu venais à espérer, vouloir, ou que sais-je, pense-y : la solution ne se trouve pas ailleurs, mais juste là.
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La dernière fois que j'ai été, ce qui n'est pas si vieux, c'était pour comprendre que je n'avais aucun problème, tu sais. Et, c'est vrai, je n'en ai pas réellement. Sinon celui de réfléchir à des trucs inutiles et d'apprécier écrire des trucs assez sombres. J'y peux rien si, quand je décris effectivement un assassinat d'une femme (aimée?), et que je l'entendais comme une sorte de métaphore de l'amour, on y voit le suicide :D Cela dit, c'est pas la première fois qu'on trouve un truc bien plus sombre dans ce que j'ai écris sans que j'en ai l'intention réelle. Pour ça, je devrais consulter? (Cela dit, t'as pas tort, mais ça ne m'a jamais rien apporté)
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J'ai hésité sur la fin, comme je le disais à Amazones, et à mon avis, c'est ce qu'il y avait de mieux à faire. Je me rends compte, néanmoins, que tu as pris ça comme un suicide. C'est intéressant, je ne voyais, mais alors pas du tout ça comme ça. Comme quoi le texte, hein.. :D Faut-il le dire? Je ne sais pas. En tous les cas, oui, je garde tous mes textes, et ça, depuis le début. Et, effectivement, on sent l'évolution. A long terme. Les tendances, aussi. Donc, jediui
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Ces meufs si belles que personne ne les drague
Jedino a répondu à un(e) sujet de Elsa dans Amour et Séduction
Je ne répondrai pas : laissons place à l'imagination :D -
Ces meufs si belles que personne ne les drague
Jedino a répondu à un(e) sujet de Elsa dans Amour et Séduction
Au fond, la drague, c'est comme la pêche : l’hameçon doit être adapté à la taille du poisson. -
Patience. L'assassinat réside dans cette simple capacité. Attendre. Le moment venu. Le bon moment. Celui qui sera à la fois décisif et sécurisant. Ce temps-ci est l'ouverture à la réflexion, à ces pensées qui inondent le crâne d'un débutant. Que faire? Quand? Vais-je réellement réussir à tirer? La première fois est toujours la plus difficile. Tout est affaire d'expérience. Les gens passent. Tu n'existes pas. Tu es le décor qui, chaque jour, ne change pas. Un banal qu'on ne remarque même pas. Ou plus. D'où la puissance de l'extraordinaire, qui est le fait de prendre l'ordinaire, et de le fracasser. Autrement dit, je suis, là, en cet instant, comme tout le monde. Je m'apprête juste à tuer. Mais cela ne se sait. Quand le coup partira, qu'il brûlera, la panique s'installera. L'extraordinaire révèle non seulement nos faiblesses, mais aussi nos peurs. Nous le craignons au moins autant que nous le rêvons. Voilà pourquoi le premier pas est si contraignant. On rechigne au début, on apprécie tellement ensuite. Par fierté, sans nul doute. Le doigt sur la gâchette. L'oeil qui traverse le viseur. Je vois mon destin, à présent. Je dirais même que dans une minute, je vais le fusiller, lui offrir un tournant nouveau dont il ne pourra s'extirper. Nous ne pouvons pas réellement revenir en arrière. Jamais. Elle sourit. Je lui rends. Un dialogue inconnu se crée. Ce fût un jour où la mort a souri à la folie. Il en faut si peu pour tuer un homme, une âme. Il en faut tant pour en former un. J'appuie. La détonation. Les hurlements. L'air qui se fend. La balle qui se loge. Parfaite. Elle l'était. Tout est fini. Je viens d'abattre son coeur, et par là même, ma vie.
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Ces meufs si belles que personne ne les drague
Jedino a répondu à un(e) sujet de Elsa dans Amour et Séduction
Encore un spécialiste du sexe opposé. Décidément, nous sommes entourés par des génies -
Ces meufs si belles que personne ne les drague
Jedino a répondu à un(e) sujet de Elsa dans Amour et Séduction
Elles peuvent se taper qui elles veulent quand elles veulent, et elles arrivent à se plaindre. Je crois rêver -
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Joyeux anniversaire à notre Amazone préférée ..
Jedino a répondu à un(e) sujet de Astrono dans Célébrations
Joyeux anniversaire, oui -
La vie, ça fait des années et des années. Une sacré addition. C'est pas parler de l'âge de la Terre. Puis, là-dedans, tu fous des jours, des heures, des minutes, et toutes sortes de trucs pour apprécier au mieux cette histoire-là. Mais, ce qui met du temps à se construire n'en met qu'un à se détruire. A croire que le propre de la nature est la suppression plutôt que la création. Vision logique des choses : il faut enlever le vieux pour placer du nouveau. Ou alors, le nouveau est le résultat de l'adaptation issue du vieux, ce qui ne change rien. Bref, une seconde, c'est chouette, et ça l'est d'autant plus qu'elle se multiplie. Vivre, c'est bien, et longtemps, souvent, c'est encore mieux. Allez dire ça à Marc Aurèle, et vous verrez que c'est pas trop beaucoup ça. Sauf s'il n'a plus le même avis. En deux mille ans, il arrive qu'on évolue. Ceci dit, trop s'attarder, ça peut user aussi : plus t'es là, plus tu supportes les nouveaux qui, en général, sont d'autant plus cons qu'ils sont jeunes. Personne n'a jamais osé raconter que l'évolution, c'était positif, comme mécanisme. Enfin voilà, je voulais écrire un poème, au départ, mais je n'ai pas eu l'envie d'y réfléchir. Pas de sujet, pas les mots. Sans parler de ma médiocrité. Il ne faut qu'une seconde pour passer d'un avis à un autre. Le temps de comprendre, en fait. C'est d'ailleurs le temps de réaction nécessaire pour réagir face à une situation quand on conduit, ou même, de façon général. Au fond, une seconde, c'est court. Pourtant, je suis certain qu'il existe des gens pour qui ce simple fragment a été très petit. Au final, on peut tout y mettre, et surtout, n'importe quoi. D'ailleurs, maintenant que j'y suis, la philosophie est d'un humour sans fin : le relativisme y est perçu comme le mal absolu. Il n'empêche, quand on songe à Einstein et à la relativité, on a juste la preuve qu'en réalité, on brasse du vent. T'as beau créer un concept magnifique et unique, ce n'est pas plus qu'un délire métaphysique. Bonheur, vérité, âme, corps, infini, temps, etc... Nous aimerions croire en une seule situation universelle et propre à tout le monde, histoire de conclure définitivement l'homogénéité débile de nos pensées. On s'étonne après de devenir à la fois cinglé et idiot. Et, franchement, quoi de plus paradoxal pour un prédateur de génie que de s'interdire le droit de tuer? Avouez que, en un sens, de tous les êtres doués de raison que je connaisse, à savoir aucun, nous sommes des plus cons.
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C'est normal qu'un mec de 40 ans se tape une fille de 17 ans ?
Jedino a répondu à un(e) sujet de Le Faucheur dans Adozone
Bah, elle doit penser qu'un adulte, ça sait ce qu'est une fille. Que ça les prend pas pour des connes, au contraire des jeunes. Bref, elle a rien compris. Pardon :D -
La banquise arctique pourrait complètement disparaître d'ici à quatre ans
Jedino a répondu à un(e) sujet de Jedino dans Environnement
Ca marche Merci! -
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La déception couve toutes les folies. Qu'importe sa raison! Elle est la cause inévitable de la conséquence. C'est un fait, aujourd'hui. Ce sentiment inextricable d'être en décalage. De l'avoir toujours été. A tort, en plus. N'est-ce pas ce qu'exprime ce mot étrange qu'est "bizarre"? C'est ce qu'expliquait le cours de sociologie à propos de ces personnes qui sont comme déphasées avec la norme. Ces mêmes personnes qui sont rappelées, d'une certaine façon, par l'entourage vis-à-vis de remarques ou signes exprimant une gêne. Je ne regrette pas ce que je suis. Je n'aimerais pas être ainsi. Mais, que serais-je? Il creusait son âme pour comprendre. Une recherche interminable de la vérité, de sa réalité. Jamais il ne parvenait à la saisir : dès qu'elle apparaissait, elle disparaissait si tôt. Sa vie ne fût qu'une longue course après lui-même, après le peu qu'il savait. Son temps, il le passait à réfléchir inutilement. Ses espoirs, ils les plaçaient naïvement en ce qu'il connaissait. Hier, il n'était rien. Aujourd'hui, il devait être. Demain, il ne serait plus. Le fil de son existence se tordait à chaque pas qu'il déposait faussement sur les dalles froides du monde qui, doucement, s'en allait. Je n'ai connu ni guerre, ni difficultés. Ce que je veux, je l'ai. Ce que je devrais endurer, je le méconnais. Ainsi est conçu le bonheur. Une saturation parfaite de la facilité. Et, pourtant, cela ne suffit pas. Jamais. D'une part, parce que cela n'est que mensonge. D'autre part, parce qu'il n'y a rien d'assuré. Pour mériter ce traitement jusqu'à la fin, il faut le prouver, démontrer que nous avons tous les droits d'en profiter. Le bonheur se gagne. Il ne va pas de soi. Conception étrange que celle-ci : si nous étions réellement fait pour cela, pourquoi y aurait-il tant d'exclus et de souffrances pour enfin y arriver? Non, ce monde ne tient pas. Son socle est branlant : un jour, il va chuter. J'aimerais me nommer responsable, dire que ma bêtise est la mienne, que mon incapacité à travailler pour du vent, à apprécier là où l'essentiel est absent, à vivre quand seule la mort nous attend, tient de mon univers dépravé. Seulement, ce serait nier ce que je vois, ce que je sais. La science est une nouvelle religion. L'homme moderne, son résultat. Rationalité, folie destructrice, individus factices. Ne voyez-vous pas aussi ces êtres pas tout à fait homme, presque humain, qui, chaque matin, vont docilement là où ils sont attendus? Comment une espèce qui s'estime si logique peut-elle refuser l'évidence : elle n'a rien d'un idéal, rien d'une espèce bonne, rien de ce que l'optimisme tente vainement de lui raccrocher. Nous ne sommes pas foncièrement mauvais, au fond. Juste des abrutis. Assez pour croire en notre liberté, en notre possibilité de choisir. Moi, je ne vois qu'obligations, nécessités, et déterminations. Oui, connaître est important. Aimer aussi. Profiter, si l'on peut dire. Mais ne faisons pas de ces besoins un absolu. Ne soyons pas l'erreur qui consiste à penser qu'être homme, c'est savoir plus que l'autre, aimer mieux, et expectorer toujours davantage. Il nous faudra faire un choix Apprendre plutôt que susurrer notre ignorance. Accepter enfin ce que nous refusons depuis si longtemps : notre véritable place qui n'est pas au-dessus, mais au sein de la nature. Cela commencera par l'idée qu'un individu n'est pas une partie d'une société, mais qu'une société est une faction raisonnée et raisonnable rassemblant un nombre déterminé de personnalités. Autrement dit, il faudra que notre apprentissage passe par ce qui est, en fait, réellement important. Un jour. Trop tard, assurément.
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