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Jedino

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Tout ce qui a été posté par Jedino

  1. Certainement pas en Dieu. Pourquoi pas en un dieu. Mais je suis plutôt du genre à croire en rien. Demandez à Fabcan. Lui qui l'a dit
  2. Jedino

    Le coût de l'autonomie

    Ouah la pub' pour Whirpool, ça mériterait d'être signalé, ton truc!!
  3. Jedino

    Chapitre 11

    J'ai du mal avec les histoires découpées dans le temps, mais de ce que j'en sais, oui.
  4. Jedino

    Chapitre 11

    Le lendemain est toujours terrifiant.
  5. Jedino

    A partir de demain ,je vais écrire

    Nul ne le sait jamais.
  6. Jedino

    un jour = une histoire

    J'adore tes jeux de mots, là. Vraiment.
  7. - Jouons aux dés, veux-tu? - Oh, je n'en ai pas tellement envie, tu sais. - Allez! Une petite partie, rien que toi et moi, histoire de me faire plaisir! - Bon. Va pour une. Ils étaient heureux de sa naissance. Lui s'inquiétait un peu de ne pas être à la hauteur. Mais le voir ainsi, dans les bras de sa femme, le rassurait, maintenant. Il se sentait l'âme d'un père. Dans une heure, il irait l'apprendre à ses parents qui, à leur tour, seraient ravis d'apprendre qu'ils étaient grands-parents. Avant cela, il devait toucher l'être qu'il avait aidé à créer et qu'il devrait, à partir de cet instant, aider à construire. Son inquiétude ne le prenait pas encore. Plus depuis l'accouchement, et plus avant quelques années. La genèse des hommes bons est la même que pour les monstres. Il fît un six. Hector, son fils, avait bien grandi depuis. Le voir prendre forme lui procurait un réel plaisir. Assurément, il deviendrait quelqu'un de grand. De bon, aussi. Son destin sera des plus dignes. Quoi d'étrange à cela! N'est-il pas le fils d'un honnête commerçant? Le fils d'une femme idéale? Le petit se débrouille à l'école. Il s'entend avec tout le monde. Il finira avocat. Ou commerçant, comme son père. Ce serait alors parfait. Il pourrait poursuivre son oeuvre. Mais il choisira. Il le laissera choisir. Il ne peut que faire le choix qu'il lui faut. Son éducation suffira à cela. Il fît un cinq. Ses études arrivent à terme. Au final, son bonheur fera le bien dans les hôpitaux. Il soulagera les maux à sa façon. A coup de bistouri et d'attention. Tous trois sont si unis. Il ne rêvait pas de mieux. Il craignait le pire, au contraire. Quel naïf faisait-il, à l'époque! Il n'aura pas changé le monde, mais il aura au moins marqué son quartier et sa famille. Le roc naît forcément de la poussière. Il fît un quatre. Tout était parfait. Si parfait. Cela ne pouvait durer. Il fallait un cancer chez sa femme. Il fallait cette marche pour qu'il finisse par trébucher, lui, l'homme qui cherchait inlassablement à être là pour chacun. Aujourd'hui, elle paraissait sombre, ailleurs. Déjà morte. Les médecins lui accordaient un sursis de deux mois. Ce fût un véritable coup de revolver dans la sérénité de notre monde. Un tir à l'aveugle qui frappa tous ses membres. L'une en pleine poitrine, les autres en pleins cœurs. Il fît un trois. De trois, ils n'en restaient que deux. Et, comme si cela n'avait pas suffit, l'enfer se découvrit encore un peu davantage à l'horizon de sa vie. Il apprit, par le biais des médias, que son fils était en prison. La folie meurtrière l'avait empoisonnée. Ils ne s'étaient plus parlés depuis dix ans, depuis la mort de la seule femme qui les réunissait. Le travail, la mélancolie. Deux ingrédients de la distance et du désespoir. Ils s'aimaient à travers elle. Pas assez pour s'aimer entre eux. Cela, il avait fini par le comprendre. Le journaliste parlait d'une dizaine de personnes. Il fît un deux. Ce matin, quand il était allé péniblement ouvrir la porte de son appartement, il était loin d'imaginer y trouver l'aura d'un policier. Ce bonhomme venait lui annoncer, faussement peiné, l'assassinat de sa famille. Un autre détenu l'avait battu à mort pour une question sans importance, qu'il disait. Pour sûr qu'il pensait que cela, il le méritait. Mais lui, pourquoi avait-il à le supporter? Pourquoi ce qu'il bâtissait autrefois avec tant de plaisir s'effondrait-il complètement à présent? Qu'est-ce qui justifiait cette histoire? Il fît un un. Il se sentait vieux. Fatigué. En réalité, il l'était. L'heureux présent avait déjà trop longtemps cédé sa place à la noirceur des souvenirs. Son vécu lui semblait si lointain. Hier. Il ignorait toujours les raisons qui expliquaient son échec. Il l'ignorera à jamais. Sans trouver les mots pour l'exprimer, il ressentait le besoin de clore ce chapitre raté. Il fût un zéro. - Veinard! Tu as encore gagné! - Eh oui! On ne me bat pas comme ça, tu vas finir par l'accepter! - Cause toujours! Demain, je vais te mettre la pâté! - Hahaha! La chance raisonne forcément avec son contraire, mon ami. Toi et moi, nous le savons.
  8. (Bah sinon ça devient trop facile de monter, non?)
  9. Historien? Mon cher ami, pour vouloir devenir historien, il faut être un masochiste, un cinglé! Or, ce n'est pas le cas, malgré ma réputation. Donc, je crains que non! Mais il est vrai que je le mets dans la meilleure position, en un sens. Fallait bien un gentil :D (Et le titre en lui-même ne veut rien dire sachant que le titre je le mets toujours avant d'avoir trouvé une idée pour le texte en question) M'enfin, merci, même si tout ne s'enchaine pas forcément comme je le souhaiterais.
  10. Jedino

    Chapitre 66 : Le clan Shironokaru

    Tu progresses, c'est bien!
  11. Certes! Mais quand y'a du n'importe quoi à raconter, je suis rarement pas là!!
  12. C'était l'évidence-même!
  13. Exactement! Mais, t'es pas la mieux placée pour la ramener
  14. Le Philosophe s'en allait rencontrer son ami l'Historien au café du coin. Il croisa un canard qui se dandinait, ce qui l'amusa beaucoup. Une fois arrivé, il salua l'Historien déjà installé à leur table. Quoi de plus normal pour un homme du passé que d'être là avant les autres? Il lui raconta comment, ce matin, il s'était demandé d'où le canard avait tiré cette façon de se déplacer. L'Historien répondit qu'il n'en savait rien. Ceci acheva tout lancement dans un débat, bien que le Philosophe, par nature, songeait encore inconsciemment à ce particularisme qui l'avait étonnement frappé. Il fallut la venue du troisième, le Biologiste, pour que l'affaire qui aurait dû les occuper les occupa. Il annonça, non sans fierté, avoir découvert "une nouvelle espèce de canard se déplaçant comme une dinde". Le Philosophe ironisa sur la gaité du Biologiste. Ce dernier ne comprenant pas ce qui l'y poussait, sinon la jalousie, s'assît et décrit avec éloquence l'allure de cette espèce qui, pour peu, aurait semblé divine. L'Historien, quant à lui, s'ennuyait grandement d'un sujet si bas dans une discussion qu'il espérait si haute. Pour lui, le seul endroit où mériterait de se trouver un canard, normal ou non, serait dans son assiette, accompagné par du vin, alors qu'il discutait lui-même Mérovingien et dynastie. Le Biologiste perdit son entrain lorsque le Philosophe, qui l'écoutait d'une oreille, lui expliqua comment, en venant ce matin, il avait croisé un canard tout à fait particulier. A partir de là, le Biologiste parlait espèce quand le Philosophe parlait besoin métaphysique et déterminisme. L'Historien, toujours, survolait la pièce assommée par le ridicule de la conversation. L'arrivée de la Sociologue acheva le tout en ajoutant une dose d'imitation comportementale. Heureusement, se dit l'Historien, le Géographe arrivait, ce qui lui donnerait sûrement quelqu'un avec qui discuter. Mais il se trompa. En effet, le Géographe apporta de sa Science en amenant l'hypothèse qu'il pouvait y avoir une cause géographique à un tel comportement, tout comme la vache du Sud n'est pas la vache du Nord. L'Historien, exténué, se leva et prit congé de tous ces charlatans. Il se disait au retour qu'il y avait probablement une Histoire qui rendait compte de l'attitude de ce canard et, à ce moment-là même, il rencontra l'objet de toutes les attentions plus tôt. Il s'en approcha et, après avoir d'abord été intéressé, il rît. Il venait de retirer l'épine que portait douloureusement le canard sous sa patte gauche.
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