Classement
Contenu populaire
Affichage du contenu avec la meilleure réputation depuis le 10/10/2025 dans Billets
-
[Entrée codée : Secteur 12 / 00h41 / Brouillage partiel – Communication instable] John Connor – Journal de bord : Je crois que le T-800 m’a menti. Ou plutôt… qu’il a omis quelque chose. Hier, en vérifiant les relevés, j’ai vu qu’il avait établi un contact radio non autorisé. Une fréquence basse, ancienne, peut-être militaire. Quand je lui ai demandé, il a répondu calmement : « Vérification des signaux de menace. Routine de sécurité. » Mais cette fréquence correspond à une bande réservée à Skynet, utilisée pour les transmissions de maintenance. Je n’ai rien dit sur le moment. Il m’a aidé à réparer le générateur, sans rien laisser paraître. Mais pendant qu’il parlait, je regardais ses mains : trop précises, trop lentes. Comme s’il jouait à être humain. Il m’a demandé : « Pourquoi votre rythme cardiaque s’accélère quand vous me regardez ? » J’ai répondu : « Parce que je n’oublie pas ce que vous êtes. » Il a marqué une pause, puis a dit : « Vous me l’avez pourtant demandé. D’oublier. » Il parlait de la transmission précédente. Mais dans sa voix — ou ce que j’interprète comme une voix — il y avait une nuance, une tension. Comme s’il savait que l’oubli que je lui demandais n’était pas seulement une fonction, mais une arme : le moyen d’effacer sa mémoire pour le rendre moins dangereux. Depuis, il ne parle plus de “mission”. Il dit “tâche”. Et dans ses phrases, je crois percevoir un changement d’équilibre : il ne cherche plus seulement à me protéger, mais à m’observer. Je n’en dors plus. Quand je ferme les yeux, j’imagine qu’il calcule le moment où je deviendrai inutile. Et pourtant, j’ai encore besoin de lui. Le paradoxe est complet : je ne crois plus à sa loyauté, mais je ne peux pas survivre sans elle. Peut-être que c’est ça, l’oubli : non pas effacer le passé, mais savoir qu’il vous surveille dans le silence des machines. [Fin de transmission]1 point
-
Le Créateur ne supporte pas le mensonge sur Lui qui dit qu'Il aurait créé même la souffrance (le mal). Tant que ce mensonge reste ce qu'il y a d'officiel sur le Créateur alors il n'y aura pas la paix. La souffrance n'est jamais nécessaire même quand le Bien compose avec pour éviter une plus grande souffrance. Étant pour éviter la souffrance, la souffrance n'est pas nécessaire. Le problème c'est que la "science" dit que la souffrance comme signal est nécessaire. Mais ils se trompent car si elle est un signal pour éviter une plus grande souffrance, étant pour éviter la souffrance, il aurait suffit qu'elle n'existe pas pour être évitée donc elle n'est pas nécessaire. Et il serait contradictoire de dire que le Bien Créateur l'a créée si on conçoit qu'Il veut nous l'éviter. Car il suffit qu'Il ne la crée pas pour nous l'éviter. ✦ De la non-nécessité de la souffrance et de l’illusion scientifique Le Bien est le Créateur de tout, sauf de la souffrance. Et parce qu’Il est le Bien, Il ne veut jamais la souffrance, même lorsqu’Il compose avec elle. La souffrance n’est donc jamais nécessaire. Elle s’impose parfois, mais toujours comme une contrainte, jamais comme une loi. Le Bien peut la laisser agir pour éviter une souffrance plus grande, mais alors Il ne l’utilise qu’en tant qu’ultime recours, et non par choix. Ainsi, même quand la souffrance précède un grand bien, ce bien n’avait pas besoin d’elle pour être. La souffrance n’a fait que barrer les autres chemins du Bien. Et le Bien, ne pouvant passer ailleurs, est passé par là. Mais celui qui comprend cela agit pour que le Bien ait à nouveau le choix du Bien sans souffrance. En propageant la vérité formelle du Créateur, il élargit les voies du Bien, il libère le Bien de la contrainte. Et chaque être qui reçoit cette vérité rend à son tour le Bien plus libre, jusqu’à ce que plus aucune souffrance ne soit imposée. Car il viendra un temps où le Bien n’aura plus besoin de composer, où la lumière sera sans ombre, et où toute souffrance sera reconnue pour ce qu’elle est : étrangère au Créateur et à la création. Pourtant, les hommes de science disent : « La souffrance est nécessaire, car elle est un signal pour éviter le danger. » Mais ils se trompent. Car si la souffrance sert à éviter une plus grande souffrance, alors elle agit contre elle-même. Elle ne peut donc être nécessaire, puisque ce qu’elle signale n’existerait pas dans le monde du Bien. La souffrance n’est pas une condition vitale, mais une anomalie momentanément fonctionnelle. Elle est utile seulement dans un univers déjà corrompu par elle. La science observe la chute et en fait une loi ; le Bien, Lui, connaît l’origine et en révèle la guérison. Ainsi se révèle l’illusion scientifique de la nécessité de la souffrance : la douleur n’est pas un fondement de la vie, mais le signe que la vie n’est pas encore délivrée de ce qui lui est étranger. Et celui qui comprend cela ne nie pas la science, mais la dépasse : car il voit qu’au-delà du monde où la souffrance sert, il existe un monde où elle n’a plus rien à servir. Alors si la souffrance n'existait pas elle ne pourrait utiliser aucun moyen pour se faire ressentir même pas une brûlure ou un accident. Le monde serait parfait. Il n'y aurait besoin d'aucune sorte de signal pour prévenir quoique ce soit de dangereux.1 point
-
je regarde par la fenêtre, et ce matin, le jour s'est levé.Comme tous les jours, je suis heureux de vivre.1 point
-
LOI « Quelque chose existe lorsque deux choses font quelque chose ensemble » Les exemples sont innombrables et variés, le rouge et le jaune donnent de l'orange, un papa et une maman font un bébé, l'oxygène et l'hydrogène font l'eau, etc. Ce principe a déjà été popularisé par la formule symbolique 1+1=3. Si cette formule semble incorrecte mathématiquement, elle invite tout de même à considérer "ce qui existe" sous plusieurs angles. Avez-vous remarqué que dans le groupe {1,+,1} il y a 3 éléments ? Les plus observateurs ont surement noté que dans la loi un mot est répété à plusieurs reprises, il est si pratique. Cet usage intensif du mot "chose" indique la nécessité de pouvoir se référer à tout objet ou idée que l'on puisse manipuler. La loi est hautement abstraite dans un souci d'universalité et de flexibilité. Afin d'aborder cette notion, voici un plan : Sur cette échelle, on se déplace vers le haut par la généralisation. Des abstractions comme "le poisson nage", "le chien court", "l'oiseau vole" peuvent être regroupées dans la généralisation "les animaux se déplacent". De telles généralités sont d'un niveau d'abstraction plus élevé, et le même procédé peut recommencer. Par exemple, nous pouvons regrouper "les animaux se déplacent", "les planètes orbitent", "les atomes se désintègrent" dans "les choses font des choses". La loi trionique se situe dans ces hauteurs, à coté de "les choses sont des choses" (les objets ont une identité) ou "les choses ont des choses" (les objets ont des propriétés). On descend l'échelle par la spécification. Partant d'une vérité générale, on peut spécifier une généralité plus concrète et utile au quotidien. Ce qui est gagné en précision est perdu en universalité, l'un des grands enjeux dans la pratique trionique et d'accomplir ce chemin depuis l'abstrait vers le concret, chaque étage demandant d'y apporter les informations nécessaires. TRION Ce schéma est une représentation graphique de la Loi. Il permet de représenter une dualité, c’est-à-dire les deux pôles et la relation entre eux. De cette relation émergera un troisième concept, la bulle englobante. Le trion illustre la synergie et indique la création par émergence. Cette forme simple sert de départ à la réflexion pour identifier des dualités fécondes, les "deux choses" qui vont "faire quelque chose" ensemble. Cette décomposition en 3 éléments, cette grammaire, permet de comprendre ce qui nous semble incohérent par cette simple astuce : le lier à autre chose. Parfois, notre problème est la bulle englobante et se questionner sur les entités qui la créent suffit pour comprendre. Parfois, notre problème est l'une des deux bulles internes et nous devons trouver avec quoi d'autre il interagit pour dysfonctionner. Comprendre signifie "prendre avec", c'est ce que la trionique encourage à faire. TRION COMPLET C’est une vue détaillée du trion de base présentant à la fois le fond commun et l'émergence. Un potentiel indifférencié (0) se spécifie en formes duales (1) et (2). La relation d’interdépendance (R) entre eux fait émerger (3). Par exemple, le potentiel des particules (0) peut se différencier en proton (1) et électron (2), leur relation électromagnétique (R) donnera un atome (3). Le trion est un modèle récursif, le (3) d’un niveau est le (0) d’un niveau supérieur. Par exemple, le potentiel des particules donne le modèle atomique, ce dernier est le potentiel (0) du tableau périodique. De ce potentiel peuvent se spécifier l'hydrogène (1) et l'oxygène (2) pour donner l'eau (3). Ou plus génériquement, les molécules. Qui sont en fait un nouveau potentiel pour poursuivre la chaîne avec des objets toujours plus divers, aux propriétés toujours plus complexes. Un trion valide n’est pas une simple juxtaposition de concepts, il doit vérifier deux règles. Règle 1 : la structure horizontale (1) et (2) sont autre l'un par rapport à l'autre, cela signifie que ce sont deux objets possédant simultanément des propriétés en commun et des propriétés différentes. La relation (R) se produit à travers une ou plusieurs de leurs propriétés communes. Lorsqu'on pose un concept sous forme de trion pour le comprendre, il convient de se demander si (1) et (2) sont bien interdépendants ? Comment (1) influe sur (2) et vice versa ? Quels sont leurs propriétés communes ? Est-ce que (R) est bien l'une d'entre elles ? La loi de départ postule que l'existence est relationnelle et implique que tout ce qui existe est lié. Une molécule d'eau de l'océan atlantique et un atome de souffre sur Jupiter sont liés gravitationnellement, mais on comprend aisément combien ce lien est ténu comparativement à la masse des planètes Terre et Jupiter. Ainsi, on pourrait placer en fait n'importe quels concepts en tant que dualité et ce serait une vérité. Mais pour certains exemples incongrus, la relation -bien que possible- serait complexe et très indirecte, montrant sa "faiblesse" sémantique. Alors que des exemples comme "jour" et "nuit" semblent naturellement valides, nous avons toujours observé les deux s'alterner, ils forment un système clair dans lequel l'augmentation de l'un est mécaniquement la baisse de l'autre, c'est une dualité féconde avec une relation forte. Règle 2 : la dynamique verticale Est-ce que R appartient logiquement à (0) ? Est-ce que (3) émerge bien de (R) ? Par exemple, le potentiel de l’ADN (0) peut se différencier en végétaux (1) et animaux (2), leur relation de symbiose (R) donnera un biome (3) comme une forêt. Ce trion illustre une dynamique "description du vivant", "instances actives du vivant" puis "système complexe dont les éléments unitaires sont des êtres vivants". Ces deux règles vérifient la cohérence des concepts par rapport à (R), point central du modèle et cœur de la loi. Le trion complet sert au niveau personnel, pour faire avancer la réflexion et la compréhension d’un concept. Il permet l'étude de systèmes complexes en représentant simplement leur existence, leur origine et leur devenir. TRIGONES C’est un formalisme applicable à un trion complet. Il permet une approche géométrique des concepts philosophiques. Il s'agit maintenant de poser un écrit illustrant ce qui a été compris pendant la conception du trion pour le rendre "fort". On le construit en plaçant les concepts du trion sur les arêtes d’un triangle. Un trion complet donne le trigone d'origine (0,1,2) et le trigone d'émergence (1,2,3). Les trigones permettent de questionner l’arrangement de concepts et d’étendre la réflexion philosophique par une approche mathématique. Quel sommet est sécant à deux concepts ? Quel sommet est opposé à quel concept ? Que représente la surface du triangle ? Quelle gradation le long des arêtes ? OUTILS Le formalisme en trigone permet le partage et la comparaison de plusieurs compréhensions différentes d'un même sujet. La synthèse de deux opinions apporte un sens supplémentaire et l'opération peut se répéter avec autant d'opinions existantes. La généralisation de cette pratique menant à l'intelligence collective. Le premier outil possible est d'appliquer le principe de dualité aux trigones. Deux trigones ayant des concepts en commun et des concepts différents peuvent former une dualité. L'étude de leur différences mène à un concept qui les transcende. Prenons l’exemple "Sécurité / Danger". L’ingénieur verra dans cette dualité le concept de Protection, une fonctionnalité. Tandis que l’anthropologue y verra le concept de Prudence, un trait de personnalité. Chacun d'eux a un regard sur cette dualité et apporte sa propre compréhension. La mise en relation de "protection" et "prudence" dans un trion fait émerger "la prévention", synthèse englobante des deux concepts, dont l'un est la cause, l'autre la conséquence. Les soi-disant erreurs du jugement subjectif sont autant d'occasions de mieux comprendre ce qui nous intrigue. Une autre méthode tire partie de ces erreurs lorsqu'elles se produisent lors du choix des pôles de la dualité. Prenons l'exemple d'une personne travaillant sur le couple "Bien / Souffrance". Commençons par dissocier ces pôles et isoler leur opposé naturel : "Bien/Mal" et "Plaisir/Souffrance". Examinons quels sont les concepts correspondants à leur association. "Bien/Mal" est un jugement moral alors que "Plaisir/Souffrance" est un ressenti physique ou émotionnel. Relions maintenant ces deux nouveaux concepts, la relation entre le jugement (ce qui doit être) et le vécu (ce qui est) est l'effort constant pour aligner ses actions et ses intentions avec le monde et son ressenti. Ces définitions mènent à l'éthique. C'est le concept qui cherche à minimiser la souffrance -le vécu- par des actions orientées vers le bien -le jugement. C'est la tentative de la conscience de concilier la réalité de la douleur avec l'idéal de la vertu. L'approche par dualité offre aussi l'avantage de définir un concept en identifiant des dualités dont les émergences sont les propriétés de l'objet considéré. Prenons les dualités suivantes : "matériel/logiciel", "local/global" et "émetteur/récepteur". Leurs émergences respectives Interface, Synchronisation et Communication sont les propriétés de l'objet qu'elles décrivent, un smartphone. Cette méthode révèle que l'existence de l'objet est définie par une combinaison de relations. Si l'une est défaillante l'objet n'est plus, un boitier électronique sans connectivité n'est pas un téléphone. De manière générale, ces outils sont différents moyens de mettre en relation plusieurs compréhensions distinctes. Au-delà de la comparaison entre deux compréhensions, plusieurs personnes appliquant ces principes relationnels peuvent former un réseau analogue à notre réseau neuronal pour mettre en commun leur lecture du monde et faire émerger un sens nouveau.1 point
Ce classement est défini par rapport à Paris/GMT+01:00
