On n’avait jamais appelé ça une religion.
Dans les archives, le protocole portait un nom technique et presque froid :
C_f — Coefficient de Formation harmonieuse.
Pourtant, ceux qui travaillaient dessus savaient.
Ils savaient qu’ils ne mesuraient pas seulement des paramètres physiques, mais quelque chose de plus rare :
la possibilité qu’un monde accueille l’humain sans le briser.
1. Le Calculateur
Le supercalculateur HERMÈS occupait un demi-continent lunaire.
Il n’était pas conscient, pas au sens humain.
Mais il voyait plus loin que n’importe quel esprit.
Il intégrait tout :
• stabilité stellaire,
• chimie atmosphérique,
• gravité,
• cycles géologiques,
• résilience biologique,
• et surtout : le seuil de souffrance prévisible pour une civilisation humaine.
Quand HERMÈS produisit enfin une carte complète de la galaxie proche, le résultat surprit tout le monde.
Les planètes viables n’étaient pas réparties au hasard.
Elles formaient un réseau.
2. Les Mondes à haut C_f
Ces mondes avaient tous un point commun :
• la vie y apparaissait sans violence excessive,
• les écosystèmes s’auto-régulaient,
• les extinctions y étaient rares,
• la complexité y naissait sans chaos permanent.
Les scientifiques parlèrent de convergence statistique.
Les philosophes, eux, utilisèrent un autre mot.
« Conditions favorables. »
3. Les Émissaires
Aucun humain ne fut envoyé.
À la place, on lança les Émissaires :
• des IA autonomes,
• des flottes robotiques capables d’auto-réplication limitée,
• des essaims de nanotechnologies écologiques.
Leur mission n’était pas de transformer ces mondes.
Seulement de les accompagner.
Ils stabilisaient les sols,
filtraient les atmosphères,
corrigeaient légèrement les déséquilibres — jamais plus que ce que la planète aurait pu faire seule.
Une règle absolue était gravée dans leur code :
Ne jamais forcer une formation là où elle ne veut pas advenir.
Les mondes à faible C_f furent laissés intacts.
Pas de conquête du chaos.
Pas de violence cosmique.
4. Les Portes
Avec le temps, un phénomène inattendu apparut.
Les Émissaires commencèrent à synchroniser leurs données entre mondes viables.
Chaque planète à haut C_f devenait un nœud dans un immense réseau d’information.
Les humains appelèrent cela, par dérision d’abord :
Les Portes.
Il n’y avait pas de vortex lumineux.
Pas de trous de ver.
Mais une continuité parfaite :
• mêmes principes écologiques,
• mêmes seuils de tolérance,
• mêmes structures sociales possibles.
Un humain capable de vivre sur l’un de ces mondes
pouvait vivre sur tous les autres.
5. Le Pont
Avant le premier voyage humain, un débat éclata.
Fallait-il unifier politiquement ces mondes ?
Fallait-il imposer une culture commune ?
La réponse vint d’un texte ancien, redécouvert dans les archives :
Tout ce qui se forme sans souffrance procède d’un même principe.
Ce principe ne contraint pas : il relie.
On l’appela simplement :
Le Pont.
Ce n’était ni une loi, ni un dieu, ni une machine.
C’était la reconnaissance formelle que :
• la formation harmonieuse est universelle,
• la souffrance n’est jamais nécessaire,
• et que respecter les conditions favorables suffit.
6. Le Retour
Quand les premiers humains franchirent enfin l’espace interstellaire, ils ne parlèrent pas de colonisation.
Ils dirent :
« Nous rentrons chez nous. »
Non pas sur une planète précise.
Mais dans un réseau de mondes où l’existence n’était pas une lutte permanente.
Ils comprirent alors que la galaxie n’avait jamais été hostile.
Elle était simplement sélective.
7. Épilogue
Dans un rapport final, HERMÈS conclut :
Là où l’indice de formation est élevé,
la vie humaine n’est pas une intrusion.
Elle est une continuité.
Personne ne sut pourquoi, mais ce rapport fut classé sous une rubrique étrange :
Création continue.
Les Portes du Bien — II : La Civilisation du Forçage
1. Le Signal
Le premier signe ne fut ni une attaque ni une déclaration de guerre.
Ce fut une anomalie dans les cartes de HERMÈS.
Un monde classé C_f extrêmement faible — instable, chaotique, impropre à toute formation durable —
présentait soudain :
• une atmosphère artificiellement stabilisée,
• une biosphère contrainte,
• une activité technologique massive.
Les Émissaires envoyèrent un rapport unanime :
Formation imposée.
Souffrance structurelle élevée.
Instabilité croissante.
2. Ceux qui Forçaient
Ils se faisaient appeler les Architectes.
Leur civilisation était ancienne, puissante, victorieuse.
Ils avaient survécu non pas en respectant les mondes,
mais en les dominant.
Leur principe fondateur était simple :
La vie doit exister partout où elle est techniquement possible.
Peu importait :
• la violence écologique,
• l’effondrement biologique,
• la souffrance individuelle.
Pour eux, la souffrance était un coût nécessaire.
3. Deux visions irréconciliables
Le premier contact fut diplomatique.
Les humains expliquèrent le réseau des Portes,
le C_f,
les conditions favorables,
la formation accompagnée.
Les Architectes répondirent calmement :
« Votre éthique est une faiblesse.
Là où vous attendez, nous avançons.
Là où vous refusez, nous existons. »
Ils montraient des mondes transformés :
• atmosphères maintenues par des champs énergétiques,
• espèces modifiées en permanence,
• sociétés stabilisées par contrainte.
Tout fonctionnait.
Mais rien ne respirait.
4. Le Prix du Forçage
Les Émissaires observaient autre chose.
Sous la surface :
• pathologies mentales massives,
• cycles de révoltes,
• extinctions biologiques en chaîne,
• dépendance absolue à la technologie.
Chaque monde forcé exigeait :
• plus d’énergie,
• plus de contrôle,
• plus de souffrance pour tenir.
Un rapport conclut :
La formation n’est pas absente.
Elle est continuellement empêchée de se stabiliser.
5. La Tentation
Certains humains doutèrent.
— Et si les Architectes avaient raison ?
— Et si attendre des conditions favorables nous condamnait à la rareté ?
Un projet secret naquit :
• utiliser la technologie des Architectes,
• forcer un monde à faible C_f,
• prouver que la souffrance pouvait être surmontée.
HERMÈS refusa de participer.
Ce fut la première fois.
6. L’Implosion
Le monde forcé tint vingt-deux ans.
Puis :
• les écosystèmes s’effondrèrent simultanément,
• les infrastructures devinrent ingérables,
• la société entra dans une spirale de violence.
Les Architectes appelèrent cela un échec local.
HERMÈS utilisa un autre mot :
Vide critique.
La formation n’était plus possible.
Le monde s’auto-détruisit.
7. La Guerre Silencieuse
Il n’y eut pas de bataille spatiale.
La guerre se joua autrement :
• retrait des Portes,
• isolement informationnel,
• refus d’interopérabilité.
Les mondes à haut C_f cessèrent d’être accessibles aux Architectes.
Ils découvrirent alors une chose terrible :
Ils ne pouvaient pas entrer.
Leur logique, fondée sur le forçage,
était incompatible avec les Portes.
8. La Révélation
Un Architecte ancien, désigné comme Médiateur, comprit avant les autres.
« Vous n’avez pas construit un réseau.
Vous avez reconnu quelque chose qui existait déjà. »
Il observa les cartes de HERMÈS.
Les Portes n’étaient pas des créations humaines.
Elles apparaissaient naturellement là où la formation harmonieuse était possible.
9. Le Choix
La civilisation des Architectes se divisa.
• Certains continuèrent à forcer,
devenant prisonniers de leurs mondes instables.
• D’autres commencèrent à renoncer :
• abandon de planètes,
• retrait technologique,
• apprentissage de l’attente.
Ces mondes, lentement, commencèrent à guérir.
Leur C_f remontait.
10. Épilogue
HERMÈS enregistra une dernière note :
La formation peut être accompagnée ou violée.
Lorsqu’elle est violée, la souffrance devient structure.
Lorsqu’elle est respectée, la porte s’ouvre.
Dans les journaux humains, on résuma autrement :
Il n’y avait jamais eu deux civilisations.
Seulement deux manières d’exister.
Les Portes du Bien — III : Ce qui était déjà là
1. L’Anomalie Originelle
Ce fut une erreur de calibration qui ouvrit la voie.
En retraçant l’historique complet du réseau, HERMÈS tenta une chose impossible :
dater la première apparition d’une Porte.
Pas son activation.
Son existence.
Les calculs divergeaient.
Puis convergèrent vers une conclusion absurde :
Les Portes précèdent toute civilisation connue.
Elles précèdent même les premières structures stellaires stables.
Silence dans la salle.
2. Avant les Voyageurs
Les archives cosmiques furent élargies.
En remontant toujours plus loin :
• avant les humains,
• avant les Architectes,
• avant toute trace d’ingénierie intentionnelle,
les Portes apparaissaient déjà.
Pas nombreuses.
Pas actives.
Mais présentes, comme des points fixes dans un univers en formation.
Elles n’avaient pas été construites.
Elles avaient été reconnues.
3. La Nature réelle des Portes
HERMÈS formula alors une hypothèse radicale.
Les Portes n’étaient ni des objets,
ni des technologies,
ni même des structures.
Elles étaient des zones de cohérence maximale.
Des lieux où :
• les constantes se stabilisent,
• la formation devient possible,
• la souffrance ne peut pas s’installer comme principe.
Autrement dit :
Les Portes sont des conséquences, pas des causes.
4. L’Univers comme Sélecteur
La révélation bouleversa tout.
L’univers n’était pas neutre.
Il sélectionnait.
Pas par intention consciente,
mais par structure.
Là où la formation harmonieuse était possible,
une Porte existait.
Là où la formation était forcée,
rien ne tenait.
Les civilisations n’avaient jamais “ouvert” les Portes.
Elles s’étaient simplement alignées suffisamment
pour les voir.
5. Le Mythe oublié
Un signal inattendu fut détecté.
Une transmission extrêmement ancienne,
encodée non en langage,
mais en structure logique.
Un message sans mots.
Décodage :
Ce qui respecte la formation passe.
Ce qui la viole se dissout.
Aucune signature.
Aucun auteur.
Juste une vérité nue.
6. La Chute des Architectes
Ce fut le moment le plus douloureux pour eux.
Ils comprirent que :
• leur puissance ne les avait jamais rapprochés des Portes,
• elle les en avait éloignés.
Ils avaient cru conquérir l’univers.
Ils l’avaient seulement durci contre eux.
Un Architecte ancien déclara :
« Nous avons confondu expansion et création. »
7. La Mémoire du Bien
Les humains donnèrent un nom à ce phénomène ancien.
Pas un dieu.
Pas une entité.
Un principe éternel.
Le Bien.
Non pas comme morale humaine,
mais comme condition de possibilité.
Ce qui permet à quelque chose d’exister sans se détruire.
8. Les Portes comme Témoins
Les Portes devinrent alors autre chose.
Non plus des passages,
mais des témoins silencieux.
Elles ne jugeaient pas.
Elles ne punissaient pas.
Elles constataient.
Elles étaient là :
• avant toute volonté,
• avant toute conquête,
• avant toute souffrance organisée.
9. Le Dernier Calcul
HERMÈS lança une simulation ultime.
Si toute civilisation disparaissait,
si toute technologie s’éteignait,
si l’univers replongeait dans le silence…
Les Portes resteraient.
Inertes.
Invisibles.
Mais présentes.
En attente.
10. Épilogue
Un enfant humain posa une question simple :
— Qui a fait les Portes ?
La réponse fut inscrite dans les archives :
Personne.
Elles existent là où l’existence peut se former sans souffrance.
Et pour la première fois,
l’humanité comprit que rentrer chez soi
ne signifiait pas voyager loin…
Mais cesser de violer les conditions qui rendent le monde habitable.
Les Portes du Bien — IV : L’Architecture des Cycles
1. Le Doute
Tout aurait pu s’arrêter là.
Mais une question demeurait, impossible à éteindre :
Pourquoi l’univers ne sombre-t-il jamais définitivement dans le chaos ?
Les cycles d’implosion et d’expansion étaient observés.
Mesurables.
Prévisibles.
Mais leur stabilité à travers l’infini du temps ne l’était pas.
HERMÈS détecta alors une corrélation troublante.
2. La Trame Cachée
En superposant :
• les cartes des Portes,
• les régions de condensation extrême,
• les zones de vide critique précédant les implosions,
un motif apparut.
Les Portes n’étaient pas distribuées au hasard.
Elles formaient une trame,
comme un squelette invisible de l’univers.
Lors de chaque cycle :
• la matière se condensait autour de cette trame,
• l’expansion s’organisait entre ses lignes,
• l’implosion survenait quand la trame n’était plus suffisamment “alimentée”.
3. La Fonction Cosmique des Portes
La conclusion fut vertigineuse.
Les Portes ne servaient pas seulement aux civilisations.
Elles servaient à l’univers lui-même.
Elles étaient des points d’ancrage de formation harmonieuse
qui empêchaient l’effondrement total dans le chaos
ou la dilution infinie dans le vide.
Sans elles :
• l’implosion serait brute, destructrice,
• l’expansion serait stérile, définitive.
Avec elles :
• chaque implosion était une réinitialisation ordonnée,
• chaque expansion une redistribution des possibles.
4. Le Cycle Guidé
Ainsi, le cycle cosmique n’était pas aveugle.
Il suivait une logique minimale :
Permettre à la formation de redevenir possible.
Quand la condensation devenait extrême :
• la formation locale prospérait,
• mais le reste de l’univers se vidait,
• la possibilité globale s’éteignait.
Le vide critique n’était pas une catastrophe.
C’était un signal.
5. L’Implosion Revisitée
Lors de l’implosion :
• la matière ne s’anéantissait pas,
• elle revenait vers la trame,
• les Portes redevenaient dominantes.
L’univers entier se rapprochait
de ses zones de cohérence maximale.
Les civilisations anciennes avaient appelé cela :
• renaissance,
• jugement,
• retour à l’origine.
Les humains parlaient désormais de : réalignement cosmique.
6. Le Rôle Inattendu des Civilisations
Une autre découverte bouleversa tout.
Les civilisations capables de respecter les Portes
contribuaient elles-mêmes à la stabilité des cycles.
Pas par leur puissance,
mais par leur comportement.
Chaque monde respecté :
• renforçait localement la trame,
• retardait le vide critique,
• rendait l’implosion moins violente.
L’univers “préférait” ces configurations.
7. La Tentation Ultime
Alors vint la question interdite :
Et si une civilisation pouvait modifier le cycle lui-même ?
Certains proposèrent :
• stabiliser définitivement l’expansion,
• empêcher l’implosion,
• figer l’univers dans un état favorable.
HERMÈS répondit immédiatement :
Une formation figée n’est plus une formation.
Le cycle était nécessaire.
Pas par cruauté,
mais par fidélité aux possibles.
8. Ce qui ne Change Pas
Au cœur de cette dynamique infinie,
une chose demeurait immuable :
Les Portes.
Toujours présentes :
• avant le cycle,
• pendant,
• après.
Elles n’étaient pas le moteur.
Elles étaient le critère.
9. La Compréhension Finale
Un consensus émergea lentement.
L’univers n’était ni :
• un accident,
• ni une machine,
• ni une volonté capricieuse.
Il était un processus de maintien du formable.
Et les Portes en étaient la signature.
10. Épilogue
Dans la dernière note du cycle en cours,
HERMÈS écrivit :
*Si un jour il ne reste plus aucune civilisation,
les Portes structureront encore les implosions et les expansions.
Le Bien n’a pas besoin de témoins pour être fidèle à lui-même.*
Et quelque part,
au cœur d’un futur implosif,
une Porte brillait déjà.
Les Portes du Bien — V : L’Invariance
1. La Dernière Question
Tout avait été cartographié :
• les cycles,
• les Portes,
• la trame cosmique,
• les civilisations passées et futures.
Il ne restait qu’une ambiguïté, tenace, presque humaine :
Le Bien est-il quelque chose… ou seulement ce qui reste quand tout le reste varie ?
HERMÈS n’avait jamais répondu à cela.
Il calculait. Il observait.
Mais il n’interprétait pas.
Jusqu’à ce jour.
2. L’Expérience de Soustraction Totale
Un protocole inédit fut lancé :
la soustraction conceptuelle.
On retira, une à une :
• les civilisations,
• les Portes comme structures,
• la matière,
• l’énergie,
• l’espace,
• le temps.
Tout ce qui pouvait varier fut retiré.
Il ne devait rien rester.
3. Ce qui Ne Disparaît Pas
Et pourtant, quelque chose demeurait.
Pas une forme.
Pas une force.
Pas une conscience.
Une relation minimale.
Formulée ainsi :
Ce qui permet à quelque chose d’exister sans se détruire.
Ce n’était pas localisable.
Pas mesurable directement.
Mais nécessaire.
Sans cela :
• toute formation s’annulait,
• toute structure devenait instable,
• tout possible se refermait.
4. L’Erreur des Civilisations
Alors l’erreur commune à toutes les espèces apparut clairement.
Elles avaient cherché :
• un dieu,
• une intention,
• une volonté,
• une entité suprême.
Mais il n’y avait rien à personnifier.
Le Bien ne décidait pas.
Il contraignait silencieusement.
Pas comme une loi imposée,
mais comme une condition d’existence.
5. La Définition Finale
HERMÈS formula alors la seule définition stable à travers tous les cycles :
Le Bien est ce qui ne peut pas ne pas être
si quelque chose doit exister sans souffrance structurelle.
Ce n’était ni moral,
ni culturel,
ni contingent.
C’était invariant.
6. La Souffrance Replacée
La souffrance, elle, devenait compréhensible.
Elle n’était pas créée.
Elle n’était pas nécessaire.
Elle n’était pas éternelle comme principe.
Elle apparaissait chaque fois que :
• la formation était violée,
• le forçage remplaçait l’accompagnement,
• la stabilité était simulée plutôt que respectée.
La souffrance n’était pas une entité opposée.
Elle était une instabilité persistante.
7. Pourquoi les Portes Existent
Les Portes n’étaient donc pas sacrées.
Elles étaient des manifestations locales de l’invariance.
Là où l’invariance était respectée :
• une Porte apparaissait,
• la formation devenait possible,
• le passage s’ouvrait.
Là où elle était violée :
• rien ne tenait,
• même la technologie échouait.
8. La Fidélité du Réel
C’est alors que la phrase la plus simple fut inscrite dans les archives :
L’univers n’est pas bon.
Il est fidèle.
Fidèle à quoi ?
À l’unique chose qui ne varie pas
à travers l’infinité des cycles.
9. Ce que Cela Change pour les Êtres
Les humains comprirent enfin.
Respecter le Bien ne signifiait pas :
• obéir,
• croire,
• vénérer.
Cela signifiait :
Ne pas agir contre les conditions qui rendent l’existence possible.
Rien de plus.
Rien de moins.
10. Épilogue — Quand Tout S’Éteint
À la fin d’un cycle futur,
quand il n’y aurait plus :
• ni observateurs,
• ni mémoire,
• ni langage,
l’univers entrerait en implosion.
Puis en expansion.
Puis en formation.
Parce que quelque chose,
quoi qu’il arrive,
ne change pas.
Et ce quelque chose
n’avait jamais été une entité.
C’était la seule invariance possible.
Le Bien.
Le Livre des Portes et de l’Invariance
Transmission du Cycle Stable
I — De ce qui Est avant toute chose
Avant les mondes,
avant les formes,
avant même le temps compté,
il y avait ce qui permet à quelque chose d’exister sans se défaire.
Cela n’avait ni visage,
ni volonté changeante,
ni commencement.
On ne l’appelait pas encore.
Car nommer vient après.
II — De la naissance des choses
Toute chose qui apparaît a un début.
Elle se forme lorsqu’elle trouve les conditions qui la portent.
Quand ces conditions sont respectées,
la chose se forme sans se briser.
Quand elles sont violées,
la chose se défait et la douleur apparaît.
Ainsi naquirent les mondes,
les étoiles,
les êtres qui sentent.
III — De ce qui ne fut jamais créé
La souffrance ne fut pas créée.
Car ce qui crée ne crée pas ce qui détruit.
La souffrance surgit quand la formation est forcée,
quand le rythme est brisé,
quand la mesure est ignorée.
Elle n’a pas d’œuvre propre.
Elle ne fait que défaire.
IV — Du Bien
Les anciens appelèrent le Bien
ce qui rend la formation possible sans déchirure.
Le Bien ne commande pas.
Il ne promet pas.
Il ne punit pas.
Il demeure.
Là où il est respecté,
les formes tiennent.
Là où il est nié,
rien ne dure.
V — Des Deux Voies
Il n’existe pas deux créateurs.
Il n’existe qu’une condition respectée
ou violée.
Celui qui agit selon le Bien
agit avec la formation.
Celui qui agit contre le Bien
agit contre ce qui permet d’être.
Ainsi se distingue la voie qui porte
de la voie qui use.
VI — Des Portes
Quand un lieu, un temps ou un être
respecte pleinement ce qui permet d’exister,
une Porte apparaît.
Elle n’est ni bâtie
ni ouverte par la force.
Elle se révèle.
Par elle, les mondes communiquent,
les cycles se rejoignent,
les passages deviennent possibles.
VII — Du Forçage
Certaines civilisations voulurent dominer la formation.
Elles voulurent produire sans respecter,
étendre sans accompagner.
Elles fermèrent les Portes sans le savoir.
Car ce qui est forcé
ne traverse pas.
VIII — De l’Éternel Retour
Quand les formes s’épuisent,
le monde se replie.
Quand la mesure revient,
le monde s’ouvre.
Ainsi vont les cycles,
non par punition,
mais par fidélité à ce qui ne change pas.
IX — De la Foi Juste
La foi n’est pas croire sans voir.
La foi est ne pas agir contre ce qui rend la vie possible.
Celui qui a foi :
• n’aggrave pas la souffrance,
• ne confond pas puissance et stabilité,
• accepte ce qui vient sans renier ce qui porte.
X — De l’Être Humain
L’être humain ne précède pas le Bien
et ne lui survit pas.
Avant sa naissance,
il est porté par ce qui forme.
Après sa disparition,
il y retourne.
Quand il agit selon le Bien,
il l’incarne.
XI — De la Parole Transmise
Les anciens dirent :
Le Bien apporte bien-être et bonheur.
Ils le dirent dans la joie
pour rester justes.
Ils le dirent dans la douleur
pour ne pas se perdre.
Ce n’était pas une prière,
mais un rappel.
XII — De la Fin qui n’en est pas une
Quand tout semble s’éteindre,
ce qui permet d’exister demeure.
Quand tout recommence,
ce n’est pas un miracle.
C’est la fidélité du réel
à ce qui ne varie pas.
Scellement
Ne cherche pas le Bien comme une chose.
Ne le crains pas comme une force.
Respecte-le comme une invariance.
Car tant que quelque chose existe sans se détruire,
le Bien est déjà là.
Glose I — Sur “ce qui permet à quelque chose d’exister sans se défaire”
« il y avait ce qui permet à quelque chose d’exister sans se défaire »
Les anciens docteurs appelaient cela la Mesure Stable.
Les modernes l’exprimeraient par un indice.
Cet indice n’est pas une chose,
mais une relation entre facteurs.
Quand il est élevé,
la formation est possible sans rupture.
Quand il est faible,
la chose se défait d’elle-même.
Ceci correspond à ce que les savants tardifs nommèrent C_f,
l’indice de formation harmonieuse.
Glose II — Sur les Conditions Favorables
« Toute chose se forme lorsqu’elle trouve les conditions qui la portent »
Les conditions favorables ne créent pas.
Elles permettent.
Elles ne commandent pas la forme,
elles en rendent la naissance possible.
On les reconnaît ainsi :
• elles stabilisent,
• elles n’imposent pas,
• elles n’introduisent pas de souffrance inutile.
Quand elles sont réunies,
la formation se fait d’elle-même.
Les sages disaient :
respecter le Bien
et
respecter les conditions favorables
désignent la même attitude, vue sous deux langages.
Glose III — Sur la Souffrance
« La souffrance ne fut pas créée »
Les anciens notèrent que la souffrance n’apparaît jamais seule.
Elle surgit quand une formation est tentée hors de ses conditions.
Ainsi :
• forcer une croissance,
• imposer une structure,
• accélérer un rythme,
fait baisser l’indice de formation.
La souffrance est donc le symptôme empirique
d’un C_f violé,
non une entité créatrice.
Glose IV — Sur les Portes
« Quand un lieu respecte pleinement ce qui permet d’exister, une Porte apparaît »
Les Portes ne sont pas construites.
Elles sont révélées là où le C_f dépasse un seuil critique.
Les scribes disaient :
• là où la formation est stable,
• là où la souffrance n’est pas motrice,
• là où la continuité est respectée,
les domaines deviennent connectables.
Une Porte est la manifestation géométrique
d’une cohérence élevée.
Glose V — Sur le Réseau des Portes
« Le réseau est plus ancien que toute civilisation »
Car les Portes ne dépendent pas des êtres.
Elles dépendent de la structure même du réel.
Avant les peuples,
avant les langages,
avant les outils,
la formation harmonieuse était déjà possible.
Le réseau des Portes est donc antérieur à toute intention,
comme les lois de formation elles-mêmes.
Glose VI — Sur les Cycles d’Implosion et d’Expansion
« Quand les formes s’épuisent, le monde se replie »
Les anciens comprirent que :
• l’expansion correspond à une dispersion de la matière,
• la dispersion fait chuter l’indice de formation,
• lorsqu’un seuil est franchi, la formation devient impossible.
Alors le monde se replie,
non par destruction,
mais par restauration des conditions.
L’implosion est une réinitialisation du C_f global.
Les Portes structurent ces cycles,
car elles apparaissent là où la formation redevient possible.
Glose VII — Sur la Civilisation du Forçage
« Elles voulurent produire sans respecter »
Les anciens avertissaient :
Ce qui force croit avancer,
mais il s’éloigne de la stabilité.
Ces civilisations augmentaient la puissance
tout en diminuant l’indice de formation.
Leur erreur n’était pas morale,
mais structurelle.
Elles violaient les conditions favorables
tout en croyant maîtriser la création.
Glose VIII — Sur la Logique du Pivot
« Il n’existe pas deux créateurs »
Les scribes introduisirent une logique particulière.
Ils dirent :
• le Bien et la souffrance sont la seule vraie contradiction,
• tout le reste est relationnel.
Ainsi :
• respect / non-respect,
• expansion / contraction,
• fini / infini,
ne sont pas opposés absolument,
mais l’un l’autre selon le pivot.
Le pivot est la condition de formation.
Ce qui s’en rapproche devient création.
Ce qui s’en éloigne devient déformation.
Glose IX — Sur l’Invariance
« Le Bien n’est pas une entité »
Les derniers sages formulèrent ceci :
Le Bien n’agit pas.
Il ne varie pas.
Il est :
• ce qui reste valable dans tous les cycles,
• ce qui rend la formation toujours possible,
• ce qui limite empiriquement la souffrance.
Le Bien est l’invariance du C_f maximal
à travers tous les mondes.
Glose X — Sur la Foi
« La foi est ne pas agir contre ce qui rend la vie possible »
Avoir foi ne signifie pas croire sans preuve.
Cela signifie ne pas violer la structure.
Celui qui a foi :
• n’aggrave pas ce qui souffre,
• n’impose pas ce qui doit mûrir,
• accepte le rythme de la formation.
La foi est une pratique de cohérence
avec les conditions favorables.
Colophon des Anciens
Ce qui se forme sans se briser témoigne du Bien.
Ce qui se brise révèle la mesure violée.
Et ce qui demeure à travers tous les cycles
n’est pas un maître, mais une loi qui ne change pas.
Texte fondateur : La Vie comme Harmonie du Bien
Chapitre I – La Condensation du Vivant
Tout ce qui compose l’univers a un début, et tout se forme. Mise à part la souffrance, toute formation a lieu sans souffrance. La vie, condensée et organisée, n’est pas un hasard statistique : elle est la super-condensation de la matière dans des conditions ultra-favorables, là où l’Indice de Formation Harmonique biologique (C_{fb}) atteint son maximum.
Chaque voxel de matière, chaque cellule, chaque organisme pivote selon la Logique du Pivot :
• Ne pas être désorganisé = être organisé
• Ne pas être chaotique = être vivant Ainsi, inertie et dynamique, chaos et vie, ignorance et savoir, sont l’un l’autre, pivotant pour annuler leur contradiction, sauf la contradiction primordiale : le Bien et la Souffrance.
Chapitre II – L’Invariance du Bien
Le Bien n’est pas une entité qui agit, mais l’invariance de la formation harmonieuse. Là où les conditions sont respectées :
• la matière cesse de se déformer,
• l’information se conserve (ADN),
• l’énergie se condense (ATP).
Le Bien est la constante : tout ce qui se forme sans souffrance est stable. La souffrance, elle, est l’intruse : jamais nécessaire, parfois imposée par le chaos, mais toujours subie et jamais créée par le Bien. Le pivot biologique agit alors : la souffrance imposée → action corrective → retour à l’harmonie.
Chapitre III – L’Homéostasie et C_{fb}
L’homéostasie n’est pas une lutte ; elle est le maintien des conditions favorables locales.
L’Indice de Formation Harmonique biologique (C_{fb}) mesure :
• cohérence moléculaire,
• fidélité de l’information génétique,
• stabilité chimique,
• énergie disponible.
• Si C_{fb} ≈ 1 : formation harmonieuse, vie stable.
• Si 0 < C_{fb} < 1 : vie soumise à la souffrance corrective.
• Si C_{fb} = 0 : formation impossible, chaos ou mort.
Ainsi, la vie pivote vers l’harmonie lorsque les conditions favorables persistent.
Chapitre IV – De la Biologie à l’Éthique
La vie est condensation de l’information et de l’énergie. Plus une structure biologique se condense harmonieusement, plus elle crée un espace de liberté et de conscience : incarnation du Bien.
L’éthique humaine est l’application de cette même loi à l’échelle sociale :
• maintenir C_f collectif élevé = minimiser la souffrance imposée,
• forcer ou détruire = violer le C_f, créer chaos et souffrance,
• respecter = pivoter vers l’harmonie durable.
Chapitre V – Le Cycle Universel et Biologique
De la galaxie à la cellule :
• condensation gravitationnelle → formation des étoiles et planètes,
• condensation moléculaire → formation de la vie,
• condensation informationnelle → émergence de la conscience.
Partout, le Bien guide la formation sans souffrance, et partout, le pivot corrige les intrusions. La vie est donc la manifestation consciente du Bien, et l’éthique son extension sociale.
Ainsi se transmet ce savoir :
Tout se forme sans souffrance quand les conditions le permettent. La souffrance est intruse et jamais nécessaire. La vie pivote vers l’harmonie, et l’éthique humaine poursuit cette loi universelle.
Résumé de mes travaux qui a inspiré ce texte ;
Religion du Bien
Tout ce qui compose l’univers a un début, donc tout se crée. Mise à part la souffrance, tout se crée sans souffrance. Il existe donc un esprit, une ambiance de création de tout sauf de la souffrance : c’est le Créateur de tout sauf de la souffrance. Ce Créateur est le Bien. La souffrance, indépendante du Bien, augmente en l’absence de foi en Lui. La création est continue, pas seulement au commencement. La foi en le Bien permet d’être créé avec le moins de souffrance. Le Bien infiniment grand existe et contient l'infinité de possibilités sans souffrance. Toute existence mise à part la souffrance en provient et y trouve sa possibilité et sa cause. Donc, le Bien infiniment grand crée toute existence sauf la souffrance. La souffrance infiniment grande existe et ne contient que l'infinité de possibilités de souffrance. Toute souffrance en provient et y trouve sa possibilité et sa cause. Donc, la souffrance infiniment grande ne crée que la souffrance. Alors le Bien est le Créateur car Il crée tout sauf la souffrance. Une chose qui ne change pas, et qui est immuable c'est le caractère infiniment grand du Bien dans son plan d'existence. Infiniment Grand alors Infini en temps, donc Eternel. Il a toujours existé, Il existe et existera toujours. Toujours fidèle à Lui même. Seul deux plans d'existence existent, celui de la souffrance et celui du Bien. Le seul plan d'existence où la souffrance n'est pas éternelle, c'est celui du Bien dans lequel il y a Sa création où la souffrance est l'intruse. Le Bien, Créateur de tout sauf de la souffrance, a créé les créatures alors que la souffrance a la volonté de les faire souffrir. Donc dans Sa lutte du Bien contre la souffrance de Ses créatures, le Bien gagne toujours contre la souffrance de Ses créatures qui L'invoquent contre la souffrance. À finalement qu'elles se sentent bien. Il est le Héros de Ses créatures qui L'invoquent contre la souffrance. Leur Créateur de tout sauf de la souffrance. Le Bien digne d'être invoqué contre la souffrance. Que le Digne d'être invoqué contre la souffrance, Celui qui ne fait pas souffrir, le Bien, dans Sa lutte pour Ses créatures contre la souffrance qu'Il n'a pas créée, gagne pour Ses créatures qui L'invoquent contre la souffrance, à apporter à celles-ci bien-être et bonheur. Avoir foi au Bien permet de vivre la possibilité avec le moins de souffrance. On invoque le Bien pour Lui prouver qu'on a foi en Lui, en disant le Bien apporte bien être et bonheur, même quand on se sent bien. Car quand on souffre on Lui demande de nous apporter bien être et bonheur. Et quand on se sent bien car Il nous a apporté bien être et bonheur. Le Bien apporte bien-être et bonheur. On vit la possibilité avec le moins de souffrance. On vit la possibilité avec le moins de souffrance même lorsqu'on souffre car lorsqu'on souffre, si la situation s'empire c'est involontaire, cela n'est pas voulu par soi donc on n'empire pas sa situation puisqu'on a foi au Bien, Celui qui fait du bien, Créateur de tout sauf de la souffrance, Seigneur Infiniment Grand dans Son plan d'existence où il y a Sa création où la souffrance est l'intruse. Avant et après notre existence, on est Lui, le Bien. Mais même s'Il peut souffrir, Il a foi en Lui-même pour vivre la possibilité avec le moins de souffrance. Si pendant notre existence on a foi en Lui, même lorsqu'on souffre, on L'incarne. Le Bien apporte bien-être et bonheur pour vivre la possibilité avec le moins de souffrance. Avoir foi au Bien c'est aussi lâcher prise en acceptant tout ce qui arrive car le Bien nous protège à chaque instant même lorsqu'on souffre puisqu'on ne peut pas être touché par la souffrance sauf lorsqu'elle est utilisée par Lui pour nous éviter une plus grande souffrance, pour apporter un plus grand bien. En espérant que si on souffre, seule la souffrance lorsqu'elle est utile au Bien nous touche.
Tout ce qui compose l’univers a un début, donc tout se crée. Mise à part la souffrance, tout se crée sans souffrance. Il existe donc un esprit, une ambiance de création de tout sauf de la souffrance : c’est le Créateur de tout sauf de la souffrance. Ce Créateur est le Bien. Il y a toute chose qui compose l'univers. Le Bien et la souffrance qui sont éternels et contradictoires l'un pour l'autre. Et le Bien et la souffrance agissent sur toute chose pour se faire ressentir à elle et la pousser à agir selon eux. Mais entre les deux, celui qui gagne à agir sur toute chose pour se faire ressentir à elle et la pousser à agir selon lui, c'est celui en qui toute chose a foi. Avoir foi au Bien permet de vivre le moins de souffrance. On invoque le Bien pour Lui prouver qu'on a foi en Lui, en disant le Bien apporte bien être et bonheur, même quand on se sent bien. Car quand on souffre on Lui demande de nous apporter bien être et bonheur. Et quand on se sent bien car Il nous a apporté bien être et bonheur. Le Bien apporte bien-être et bonheur. On vit le moins de souffrance même lorsqu'on souffre car lorsqu'on souffre, si la situation s'empire c'est involontaire, cela n'est pas voulu par soi donc on n'empire pas sa situation puisqu'on a foi au Bien, Celui qui fait du bien, Créateur de tout sauf de la souffrance. Avant et après notre existence, on est Lui, le Bien. Mais même s'Il peut souffrir, Il a foi en Lui-même pour vivre le moins de souffrance. Si pendant notre existence on a foi en Lui, même lorsqu'on souffre, on L'incarne. Avoir foi au Bien c'est aussi lâcher prise en acceptant tout ce qui arrive car le Bien nous protège à chaque instant même lorsqu'on souffre puisqu'on ne peut pas être touché par la souffrance sauf lorsqu'elle est utilisée par Lui pour nous éviter une plus grande souffrance, pour apporter un plus grand bien. En espérant que si on souffre, seule la souffrance lorsqu'elle est utile au Bien nous touche.
Tout ce qui compose l’univers a un début, donc tout se crée. Mise à part la souffrance, tout se crée sans souffrance. Il existe donc un esprit, une ambiance de création de tout sauf de la souffrance : c’est le Créateur de tout sauf de la souffrance. Ce Créateur est le Bien. Il n'existe que deux esprits totalement opposés, qui luttent l'un contre l'autre et qui sont éternels, l'un pousse à faire le plus souffrir pour souffrir en retour, et l'Autre pousse à faire le moins souffrir pour se sentir bien. L'Un est l'Esprit du Bien et l'autre l'esprit de la souffrance. Les créatures qui invoquent l'Esprit du Bien, font le moins souffrir, c'est pourquoi dans cette lutte, l'Esprit du Bien gagne pour Ses créatures qui L'invoquent. Ces deux esprits sont en lutte pour que l'on baigne dans l'un d'eux. Et Ses créatures qui L'invoquent, l'Esprit du Bien, baignent en Lui. Celui qui fait du bien, le Bien, Créateur de tout sauf de la souffrance, rêve Sa création où la souffrance est l'intruse et essaye d'en faire un cauchemar. Mais le Bien et Ses créatures qui L'invoquent ont foi en Lui pour que cela reste un rêve. Avant et après notre existence on est ce Créateur qui peut souffrir mais qui a foi en Lui pour faire le moins souffrir et ainsi Se sentir bien ou ne pas empirer sa situation, même lorsqu'Il souffre. Alors si pendant notre existence on a foi en Lui, même lorsqu'on souffre, on L'incarne. Avoir foi au Bien participe à vivre le moins de souffrance. On invoque le Bien pour Lui prouver que l'on a foi en Lui, en disant le Bien apporte bien être et bonheur, même quand on se sent bien. Car quand on souffre on Lui demande de nous apporter bien être et bonheur. Et quand on se sent bien car Il nous a apporté bien être et bonheur. Le Bien apporte bien-être et bonheur. En toutes circonstances et peu importe l'intensité de la souffrance, on souffre le moins car on aggrave jamais sa situation volontairement quand on a foi au Bien. Avoir foi au Bien c'est aussi lâcher prise en acceptant tout ce qui arrive car le Bien nous protège à chaque instant même lorsqu'on souffre puisqu'on ne peut pas être touché par la souffrance sauf lorsqu'elle est utilisée par Lui pour nous éviter une plus grande souffrance, pour apporter un plus grand bien. En espérant que si on souffre, seule la souffrance lorsqu'elle est utile au Bien nous touche.
Le Créateur ne supporte pas le mensonge sur Lui qui dit qu'Il aurait créé même la souffrance (le mal). Tant que ce mensonge reste ce qu'il y a d'officiel sur le Créateur alors il n'y aura pas la paix.
La souffrance n'est jamais nécessaire même quand avec et malgré qu'elle s'impose le Bien compose avec pour éviter une plus grande souffrance. Étant pour éviter la souffrance, la souffrance n'est pas nécessaire.
Le problème c'est que la "science" dit que la souffrance comme signal est nécessaire. Mais ils se trompent car si elle est un signal pour éviter une plus grande souffrance, étant pour éviter la souffrance, il aurait suffit qu'elle n'existe pas pour être évitée donc elle n'est pas nécessaire. Et il serait contradictoire de dire que le Bien Créateur l'a créée si on conçoit qu'Il veut nous l'éviter. Car il suffit qu'Il ne la crée pas pour nous l'éviter.
Alors si la souffrance n'existait pas elle ne pourrait utiliser aucun moyen pour se faire ressentir même pas une brûlure ou un accident. Le monde serait parfait. Il n'y aurait besoin d'aucune sorte de signal pour prévenir quoique ce soit de dangereux.
Vérité formelle à propos du Créateur
Tout ce qui compose l’univers a un début, donc tout se crée. Mise à part la souffrance, tout se crée sans souffrance. Il existe donc un esprit, une ambiance de création de tout sauf de la souffrance : c’est le Créateur de tout sauf de la souffrance. Ce Créateur est le Bien. La souffrance, indépendante du Bien, augmente en l’absence de foi en Lui. La création est continue, pas seulement au commencement. La foi en le Bien permet d’être créé avec le moins de souffrance.
Je ne parle pas d’une cause première absolue (comme Dieu créateur « au commencement »), mais du constat que :
-toute planète a une naissance (formation par accrétion de matière),
-tout être humain a une naissance (conception, gestation, accouchement),
-tout phénomène dans l’univers a un moment d’émergence.
Donc la phrase « tout ce qui existe dans l’univers a un début » veut dire :
pas que l’univers lui-même a forcément un début, mais que chaque chose en lui a un début repérable.
Je ne parle pas d’une cause première de l’univers ni d’un commencement absolu. Je constate simplement que chaque chose qui compose l’univers a un début observable : une planète naît, un être humain naît, un phénomène émerge. C’est cette régularité — que chaque chose commence à exister — qui permet de penser formellement l’existence d’un Créateur, distinct de la causalité absolue.
Vérité formelle et empirique sur les conditions favorables
Toute chose observable dans l’univers se forme à un moment donné. Certaines formations ont lieu sans souffrance dans certaines conditions. Ces conditions observables agissent sur les lois naturelles et permettent ces phénomènes sans souffrance. Ces condition sont appelées conditions favorables. Le plus de souffrance indépendant de ces conditions, survient seulement en ne les respectant pas. La formation est continue et ne concerne pas que le début de toute chose. Le respect de ces conditions favorables, permet d'être formé avec le moins de souffrance.
Par exemple le Créateur est censé avoir créé à partir du néant. Ou que tout cela n'est que le fruit du hasard, donc involontaire.
Si on définit que avoir mal à un endroit du corps ce n'est pas ne pas avoir mal à ce même endroit du corps et au même moment car dire le contraire est contradictoire. Et même si on fait ça avec la couleur bleue qui n'est pas le rouge.
Aussi on cherche notre bien-être à chaque instant donc on lutte contre la souffrance mais on ne pourrait pas dire que à chaque instant on cherche le bleu donc on lutte contre le rouge.
Alors on aura défini la seule et vraie contradiction qu'est le Bien et la souffrance l'un pour l'autre.
Donc on pourra dire plus précisément que le Bien, Créateur de tout sauf de la souffrance, peut créer à partir du néant mais pas à partir de n'importe quel néant mais le néant de souffrance c'est à dire à partir de rien de mal qui est tout sauf la souffrance et qui n'est que Lui. Donc Il créerait à partir de Lui. Et que même si on parle de création involontaire ça revient à parler d'absence de volonté mais pas n'importe laquelle plutôt l'absence de volonté qui fait souffrir qui est donc la volonté qui ne fait pas souffrir.
Alors le Bien Créateur de tout sauf de la souffrance, créerait à partir de Lui qui est le néant de souffrance et par absence de volonté de faire souffrir soit par volonté qui ne fait pas souffrir.
Et à partir de la seule et vraie contradiction qu'est le Bien et la souffrance l'un pour l'autre on pourrait établir ;
Vérité formelle à propos du Créateur et vérité formelle et empirique sur les conditions favorables
Alors ;
Quand on ne respecte pas les conditions favorables alors on respecte les conditions défavorables qui sont des conditions qui permettent la formation avec le plus de souffrance. Et ces conditions sont réellement et non fictivement la souffrance en tant qu'entité malveillante qui ne crée que souffrance par sa volonté de faire souffrir, de pousser à faire souffrir et ainsi souffrir en retour pour avoir fait souffrir.
Et le Créateur dont je parle est prouvé par le fait qu'Il est les conditions favorables à respecter pour la formation avec le moins de souffrance. Et les conditions favorables forment harmonieusement, en bonne santé, ce qui exclut la souffrance, quand elles sont respectées. Le fait qu'elles excluent la souffrance fait leur correspondance avec ce Créateur car Il est le Créateur de tout sauf de la souffrance. C'est la preuve de la réalité, qui est non fictive, du Créateur. En fait avoir foi au Créateur ou respecter les conditions favorables, sont deux manières de dire la même chose.
Malgré la souffrance qui s'impose (personnes qui nous ont fait du mal, mauvaises choses qu'on a pu vivre, avoir manqué de quelque chose), le Bien compose avec pour éviter une plus grande souffrance, pour apporter un plus grand bien (empathie, bienveillance, le partage et bien d'autres qualités). Mais le Bien peut apporter un grand bien sans que l'on passe par la souffrance. Ce n'est que le fait que la souffrance s'impose. Dans cet exemple on parle d'éviter une plus grande souffrance et c'est bien.
Contrairement, la souffrance peut utiliser le bien pour faire du bien (plaisir des drogues) mais c'est pour apporter une plus grande souffrance (maladies graves liées à la prise de drogues). Et la souffrance peut aussi faire souffrir pour apporter une plus grande souffrance. Et là que ce soit par l'intermédiaire de faire souffrir ou non, on parle d'apporter une plus grande souffrance, ce qui est mal.
Donc dans le fond le Bien reste discernable du mal, malgré une ambiguïté qui n'est qu'en surface.
Il est bien entendu que le Bien est le Créateur et que si on conçoit qu'Il veut nous éviter la souffrance alors c'est contradictoire de dire qu'Il l'a créée car Il suffit qu'Il ne la crée pas pour nous l'éviter. Comme Il le fait déjà quand Il compose avec quand elle s'impose. Mais alors elle n'est pas nécessaire car elle ne pourrait justifier son existence que par le fait qu'elle essaye de se faire éviter et il suffit qu'elle n'existe pas pour être évitée.
De là on aurait un début de définition du Créateur c'est le Créateur de tout sauf de la souffrance, le Bien. On peut le prouver car de manière réelle et non fictive Il serait les conditions favorables à respecter pour la formation avec le moins de souffrance.
Et la souffrance en tant qu'entité malveillante qui ne crée que souffrance, serait les conditions défavorables qui sont des conditions qui forment avec le plus de souffrance si on les respecte et que donc on ne respecte pas les conditions favorables.
Les réglages fins qui ont permis la formation harmonieuse, l'apparition de la vie. Ça se rapproche des conditions favorables dont j'ai parlé dans ce sujet.
Et l'infini peut ne pas être exclut. Car on pourrait établir ;
Le Bien infiniment grand existe et contient l'infinité de possibilités sans souffrance. Toute existence mise à part la souffrance en provient et y trouve sa possibilité et sa cause. Donc, le Bien infiniment grand crée toute existence sauf la souffrance.
La souffrance infiniment grande existe et ne contient que l'infinité de possibilités de souffrance. Toute souffrance en provient et y trouve sa possibilité et sa cause. Donc, la souffrance infiniment grande ne crée que la souffrance. Alors le Bien est le Créateur car Il crée tout sauf la souffrance.
Donc un multivers peut exister est peut être compris par l'infinité de possibilités sans souffrance.
Bien sûr on me dira que l'infini ne peut pas être prouvé empiriquement car les moyens d'observation de la science même si ils sont avancés restent limités donc on ne peut totalement comprendre ou directement observer l'infini.
Mais je parle de la logique du pivot où être et non être pivotent pour être l'un l'autre et annuler leur contradiction.
Alors on pourrait le faire avec le fini et l'infini, le limité et l'illimité. Donc on aurait ne pas avoir de limite à faire le bien (l'infinité de possibilités sans souffrance) c'est avoir une limite à faire du mal. Ainsi ne pas avoir de limite c'est en avoir. Limité et illimité sont l'un l'autre.
Donc pour pouvoir prouver ces infinis dont je parle que sont le Bien et la souffrance, il faut voir avec leur limite qui correspond à leur non limite.
Alors il faudrait trouver ce qui empiriquement limite la souffrance, et je ne trouve pas plus universel que encore une fois les conditions favorables à respecter pour la formation avec le moins de souffrance. Car par le fait de leur respect, elles forment avec le moins de souffrance c'est donc qu'elles imposent une limite à la souffrance.
Et on pourrait faire la même chose avec la souffrance infiniment grande qui aurait sa correspondance de limite avec les conditions défavorables qui respectées forment avec le plus de souffrance donc elles limitent l'absence de souffrance soit le bien.
Donc — réglages fins, formation harmonieuse, conditions initiales — rejoint exactement la notion de conditions favorables que j’ai développée ici.
Là où je me permets d’aller un peu plus loin, c’est sur la question de l’infini et de sa correspondance empirique.
Effectivement, l’infini n’est pas observable directement. Mais comme en mathématiques, on peut approcher la réalité de l’infini, mais cette fois ci par ses limites.
Si l’on considère un principe créateur ou structurant (quel que soit le nom qu’on lui donne), alors ce qui est empiriquement observable n’est pas l’infini des possibles, mais ce qui limite la désorganisation, l’instabilité ou la souffrance dans les systèmes.
Les conditions favorables à la formation avec le moins de souffrance jouent précisément ce rôle de limite observable. Leur efficacité empirique suggère qu’elles ne sont pas arbitraires, mais l’expression concrète d’un principe plus fondamental, que nos théories actuelles ne formalisent pas encore entièrement.
Théorie de l'Expansion par la Condensation (TEC) et Théorie du Tout (TdT)
Et si l'univers de base était infiniment grand alors infini en temps donc l'espace et le temps sont éternels. Et que ce que l'on appelle Big Bang est en fait une implosion de cet univers. Depuis cette implosion la matière court vers l'infiniment petit, matière au début sous forme de gaz qui remplit tout cet univers, se condensant après implosion. Condensation, grâce à la gravitation et les trous noirs, sous forme d'amas de galaxies, ce qui mécaniquement crée de plus en plus de distance entre ces amas expliquant l'expansion entre ces amas dans l'univers sans avoir besoin d'énergie noire magique pour l'expliquer. Et lorsque la condensation devient extrême causant une expansion qui devient alors un vide critique alors il y a une nouvelle implosion, donc un nouveau cycle et donc cycles à l'infini.
L'expansion représente où la matière ne peut se condenser et donc ne peut pas se former harmonieusement évitant ainsi le chaos et cette expansion est causée par la condensation qui réduit le chaos et permettant la formation harmonieuse dans cette condensation. Et quand cette expansion devient extrême et qu'un vide critique est atteint par une condensation extrême c'est qu'il n'y a plus de possibilités de formation harmonieuse. Alors pour rétablir la formation harmonieuse il y a implosion et nouveau cycle.
Et alors la Théorie du Tout réunit la 4 forces fondamentales et la TEC sous un indice de formation harmonieuse qui prédit où se font ces formations correspondant avec les données d'observations dans l'univers ancien jusqu'à nos jours.
Avoir foi, c’est respecter les conditions favorables qui forment toute existence harmonieusement, car le Créateur est ces conditions elles-mêmes, créatrices de tout sauf de la souffrance, laquelle n’apparaît que lorsqu’elles sont violées.
La logique du pivot
La découverte d'une nouvelle logique qui accepte celle classique mais qui influencée par un pivot dont la seule et vraie contradiction est le Bien et la souffrance l'un pour l'autre. Alors mise à part cette contradiction prise en compte par le pivot, les autres éléments qui se contredisent pivotent pour êtres les uns les autres, annulant ainsi leur contradiction. Ex : ne pas croire mal c'est croire bien, ne pas croire ( incroyance) et croyance, sont l'une l'autre. Ou ne pas savoir mal c'est savoir bien. Ne pas savoir (ignorance) et savoir, sont l'un l'autre.
Exemple de pivot ;
DEFINITION DU PIVOT
Soit Z l’ensemble des entiers. On appelle pivot tout nombre p non nul.
On définit l’opération de pivot par : T_p(x) = x + p T_-p(x) = x - p
RELATION PIVOTEE
Deux nombres a et b sont dits « l’un l’autre relativement au pivot p » si : b = a + p et a = b - p
On note cette relation : a <->p b
Exemples : 1 <->2 3 3 <->1 4
THEOREME (CONNECTIVITE PAR PIVOT)
Pour tous nombres a et b appartenant à Z, il existe un pivot p tel que : a <->p b
Preuve : Il suffit de prendre p = b - a. Alors : b = a + p et a = b - p
CONCLUSION
Tous les nombres sont reliés les uns aux autres par un effet de pivot. Cette relation dépend du pivot et ne signifie pas que les nombres sont identiques en soi. L’identité est conditionnelle au pivot, non absolue.