Mon père a un super pouvoir :
Personne ne peut le voir.
Certains connaissent déjà l’histoire,
Il devait être huit heures moins le quart,
Quand il est parti chercher des clopes,
Du pain ou des enveloppes.
Perdu dans son commerce interlope.
J’ai beau ne pas être myope,
Je ne l’ai pas vu revenir.
Même après quelques années à grandir,
Je ne le voyais que dans mes souvenirs,
Dans les complaintes de ma mère, dans ses yeux tristes, dans ses soupirs.
Comme ça ne devait pas être f
Sur un tronçon d’éternité,
Entre assurance et volupté,
J’ai pris le temps de t’écouter
Toi et tes désirs gémissants,
Et leurs motifs impuissants,
Faisant le deuil d’amours naissant.
Tu t’es emparée de mon attention,
Je t’ai offert mon affection,
Et nous avons dérivé vers la passion.
Entre les arbres et sur la route,
Sans un regard et sans un doute,
Je me suis saisi de la voute
Qui mène aux cieux et à tes reins ;
Mutine
La bête habile
Appelle la belle.
La belle l'attire
Façon Satyre label.
Mais ça tire la bile
Plus que ça n'astique la bite,
Comme les stèles aztèques.
Pas comme lèvres et stick,
Plus comme lièvre et steak.
La bête habile,
La peine s'attire.
Comme défunt s'attriste
Mais très vite s’attelle
A ce que belle s'en tire
Sans que joie s'enterre.
Sourire sincère
Quand cœur se serre
Et que peau se déchire
Sous funestes serres.
La bête habile
Et funambule
S'enfuit d
Enjôlée par les arabesques du combat d'épées,
Appesantie par la torpeur de l'homme-enclume,
Mandragore endormie se rêvait canopée,
Désireuse du ciel comme serpent à plumes.
Abîmée, mise en terre comme les titans anciens,
Prisonnière des enfers et de leur triste gardien,
Elle avait mis en bière tous les songes lumineux
Qui auraient pu la tirer du séjour ignominieux.
Blessée, délaissée, comme laissée en jachère
Dans un monde où toute vie n'était que rampante.
Elle se dit qu'imm
Le soleil se lève et avec lui ses rayons dardant
Déchirent la couche de rêve lovée derrière mes paupières.
Adieu la nuit, les étoiles, la lune et ses rayons d’argent.
Bonjour la lumière qui s’infiltre comme à travers une meurtrière.
En accord avec l’heure, j’ai l’humeur maussade
De qui se lève moins pour l’aurore que pour éviter le déclin d’une vie.
A mes côtés, la présence que j’ai adoré le temps d’une passade
Devient mon abhorrée pour ne pas être disparue ave
Qu'est ce que ça change, si je suis de l'abscisse ou de l'ordonnée?
Destin plongé dans les abysses, je crois que la vie me rit au nez.
T'aimerais savoir si j'ai une paire de testicules ou bien de seins?
Tu voudrais que je porte le matricule que tu as choisis pour mon bien.
Peut-être que je suis de l'X et de l'Y.
Peut-être que je ne suis ni l'un ni l'autre.
Ça ne veut pas dire que je sors de Star Trek.
Quoiqu'il en soit, je suis des vôtres.
Je peux comprendre que ça n
Quand j'étais petit, quand j'étais mioche,
Ma mère me disait souvent que j'étais moche.
Et plus tard, en grandissant,
On peut pas dire que ce soit allé en s'améliorant.
La peau écarlate, les dents tordues,
J'ai toujours été difforme.
Avant trop maigre, maintenant énorme,
Mes yeux disent merde aux cheveux que j'ai plus.
A tel point que quand on me demandait la partie que je préfère sur mon corps
J'ai toujours répondu les coudes.
Ils se démarquent
"J'ai pas encore touché mon verre
Mais j'ai déjà trop bu ce soir.
Je deviens sensible à la lumière
Depuis que je nous voudrais dans le noir.
Je me suis perdue sur les contours
De tes yeux doux et pétillants.
Et j'ai le ventre plein d'amour
Pour tes rires insouciants.
Alors je parle avec les mains,
Pourvu qu'elles effleurent les tiennes!
Je voudrais qu'on oublie demain!
Que pour la nuit, tu me retiennes.
Le désir me monte à la tête,
J'ai l'ivresse à fleur de peau.
J'ai
Pourtant immobile, dans sa robe bleue,
Le sourire docile, le regard fougueux ‒
La chaleur du fournil et la grâce des dieux ‒
Dans un souffle, puis dans mille, j'ai vu danser les cieux.
Châtelaine chatoyante qui virevolte sans heurt,
Par le jour enhardie, comme ignorante des peurs.
Du dédain se défie quand défilent les heures
Mais jamais ne dédit l'invariable pudeur.
De la couleur éclatante qui s'échappe du ciel
Aux solitudes volontaires
Je t'emmerde!
Pas dans la violence qui éjecte comme le colon face à l'autochtone.
Je suis sans sphincters. Je lâche tout et je te déborde
Comme George Saint-Pierre dans l'octogone:
Je t'emmène au sol, je te mêle au sol, je te laisse sur le dos.
Seule et sale tu scilles et scelle le destin d'intestins
Qui ne connaissent rien du bushido.
Alors donne moi ta merde et je t'en ferai un festin.
Infestée comme la ville que je rêve de fuir pour venir te voir,
Je suis le parasite qui
Je m'en viens dans la nuit,
A l'abri de la honte,
Te dire mon envie
D'une histoire digne d'un conte.
J'espère que tu vas bien,
Que je ne te dérange pas.
Même si je ne suis pas serein,
Aucune chance que tu ne le vois.
J'ai l'obscurité pour alliée
Et disparaître au besoin.
J'ai tes yeux pour briller
Et m'indiquer le chemin
Qui pourrait me conduire
Jusqu'aux Champs-Élysées.
Là où chante la lyre
D'un Orphée amusé
Par nos
Depuis toujours le temps s'écoule
Mais ça fait pas longtemps que la vie c'est cool.
Personne ne viendra te porter secours,
Pour le bonheur, y a pas de cours.
T'es en détresse, je m'en secoue.
J'attaque jamais, je rends les coups.
Tu me verras pas montrer les crocs,
Mais dans le doute, protège ton cou.
Tu me voudrais dans ta déco
Mais je ne sais qu'en découdre.
T'es sur mes côtes, tu voudrais quer-cro,
Comme j'ai pitié, je te lâche des croûte
Po ptakach.
C'est ce que tu disais quand il était malheureusement trop tard.
Et voyez comme c'est beau,
Ça signifie "après les oiseaux".
Ça désigne donc ce moment
Où l'on s'aperçoit
Que l'on n'entendra plus les pépiements
Qui nous berçaient autrefois.
C'est un regret emprunt de peine
Qui vient rappeler que le cours du temps
N'a de volonté que la sienne
Et se moque bien des sentiments
Qui ne s'expriment pas assez tôt.
Qu'importe les
J'ai pas d'hésitation, je veux oublier le vide,
Y a pas de destination dans ma nouvelle vie.
Me fui de vacacion' pour faire ami ami,
En cada cancion, je crie "Ahi ahi".
Je t'entendais dire que le ciel est bleu
Et moi je voyais juste un ciel gris.
Plus tu me conseillais de lever les yeux
Et plus je devenais aigri.
J'avais l'impression que le quotidien
C'est juste des problèmes qui s’enchaînent.
J'ai beau essayer de faire les choses bien
Voyez, l'esprit c'est un point d'eau.
Alors, on ne pense jamais trop.
Qu'importe l'ampleur de la chute ou le débit,
Tant qu'il y a flux, il n'y a pas de dommages pour l'esprit.
Ils peuvent tourner tous les moulins de ton ombre,
Quand danse la pluie qui nous inonde,
Même dans les nuits les plus sombres,
Rien n'entrave la grâce de l'onde.
Qu'importe la puissance de la cru
Ou la terreur du tsunami,
Aussi furieusement qu'elle soit apparue,
La ri