Vers une vie sans rêves ? ...

il y a une heure, Leverkuhn a dit :

 

 

J'aime bien, mais ce groupe, qui a beaucoup de choses à dire devrait prendre exemple sur la diction et l'articulation parfaite d'un Nougaro dont on comprend chaque mot, chaque phrase et qui n'enchaîne pas les lignes mélodiques au kilomètre à un rythme d'enfer comme l'usine charcutière débite les saucisses. 

 C'est dommage, car Le texte finit par ressembler à un boniment un peu fatiguant et saoulant... C'est d'ailleurs le point commun à tous les textes de rap qui sortent depuis quelques temps en France.

 Ceci dit, d'autres ont  aussi chanté leur course au  matérialisme de manière beaucoup moins décomplexée:

Intermède musical: Goldman/Il suffira d'un signe...

Ou, du même auteur: envole-moi...

Pas le genre à se sentir battus d'avance!

il y a 33 minutes, querida13 a dit :

J'aime bien, mais ce groupe, qui a beaucoup de choses à dire devrait prendre exemple sur la diction et l'articulation parfaite d'un Nougaro dont on comprend chaque mot, chaque phrase et qui n'enchaîne pas les lignes mélodiques au kilomètre comme l'usine charcutière débite les saucisses. 

 C'est dommage, car Le texte finit par ressembler à un boniment un peu fatiguant et saoulant... C'est d'ailleurs le point commun à tous les textes de rap qui sortent depuis quelques temps en France.

 Ceci dit, d'autres ont  aussi chanté leur course au  matérialisme de manière beaucoup moins décomplexée:

Intermède musical: Goldman/Il suffira d'un signe...

Ou, du même auteur: envole-moi...

Pas le genre à se sentir battus d'avance!

Claude Nougaro, c'est plutot pas mal, mais ça ne me parle pas. Et ça ne parle pas à grand monde de ma génération et de mon milieu. C'est aussi ça la musique, il faut que ça parle aux gens. Cela dit je conçois aussi que les textes de rap ne parlent pas à certains. Celui-ci est plutôt gentillet d'ailleurs avec un rythme à l'ancienne des années 2000. 

il y a 17 minutes, Leverkuhn a dit :

Claude Nougaro, c'est plutot pas mal, mais ça ne me parle pas. Et ça ne parle pas à grand monde de ma génération et de mon milieu. C'est aussi ça la musique, il faut que ça parle aux gens. Cela dit je conçois aussi que les textes de rap ne parlent pas à certains. Celui-ci est plutôt gentillet d'ailleurs avec un rythme à l'ancienne des années 2000. 

C'est le drame du Français, ça ...Il oublie qu'il a une culture merveilleuse pour aller admirer et s'approprier les cultures américano- anglo-saxonnes voire nipponnes, ou autres...

Parmi mes préférées de Nougaro! Toulouse/Ah, tu verras/La très célèbre: Armstrong/ Nougayork/ Dansez sur moi/ Un été...Et d'autres... Ce chanteur-là mérite au même titre qu'Halliday, Delpech, Brandt, Maurane de passer aux générations futures, pour être les trésors morts d'une culture toujours vivante car la culture ce n'est pas seulement le culte de la nouveauté, c'est aussi l'entretien des acquis du passé.

Pour ce qui est du texte de la chanson: le jazz et la java admire la diction de ce chanteur et dis-moi à quel moment tu ne comprends rien à la signification de ce  texte, cependant débité à un tempo très rapide...Voilà l'idéal à atteindre par les rappeurs.

Il y a 1 heure, querida13 a dit :

C'est le drame du Français, ça ...Il oublie qu'il a une culture merveilleuse pour aller admirer et s'approprier les cultures américano- anglo-saxonnes voire nipponnes, ou autres...

Parmi mes préférées de Nougaro! Toulouse/Ah, tu verras/La très célèbre: Armstrong/ Nougayork/ Dansez sur moi/ Un été...Et d'autres... Ce chanteur-là mérite au même titre qu'Halliday, Delpech, Brandt, Maurane de passer aux générations futures, pour être les trésors morts d'une culture toujours vivante car la culture ce n'est pas seulement le culte de la nouveauté, c'est aussi l'entretien des acquis du passé.

Pour ce qui est du texte de la chanson: le jazz et la java admire la diction de ce chanteur et dis-moi à quel moment tu ne comprends rien à la signification de ce  texte, cependant débité à un tempo très rapide...Voilà l'idéal à atteindre par les rappeurs.

Ce qui est drôle, enfin du moins je préfère en rire, c'est de considérer que le jazz, la java, le rock, ce sont des trucs bien de chez nous . Mais le rap non. C'est d'un grotesque.  J'espère que j'en serai pas à ce niveau à cet âge.

Enfant, j'ai lu un roman SF sur des gens enfermés dans leurs virtuaités. Je n'ai plus ni le bouquin, ni le titre ni l'auteur. Dommage car c'était bien vu.

En bref : une réalité de pire en pire jusqu'à la misère, mais masqué sous une couche numérique -- littéralement des bulles, dont les occupants ne sortent pas sauf pour visiter d'autres bulles/virtualités avec le risques d'être happés et démolis par ces univers étrangers vous incarnant de force dans des avatars pouvant parfois mourir. Dehors ? C'est toxique, torride, sale, une souffrance sans fin pour ceux qui n'ont pas la chance de vivre dans ces virtualités. Il existe d'ailleurs des sortes de pirates qui traquent ces privilégiés, tantôt pour profiter de ces bulles, tantôt pour les détruire ou du moins expliquer à des piégés comment les détruire. Une fois la virtualité détruite, c'est l'enfer de la réalité qui attend tout le monde, à trimer pour rendre l'air un peu plus respirable et l'eau un peu plus potable en attendant que demain soit ou ne soit pas.

Il y a 5 heures, Leverkuhn a dit :

Ce qui est drôle, enfin du moins je préfère en rire, c'est de considérer que le jazz, la java, le rock, ce sont des trucs bien de chez nous . Mais le rap non. C'est d'un grotesque.  J'espère que j'en serai pas à ce niveau à cet âge.

Ce qui est grotesque, c'est que le rap, se voudrait être le blues de cette génération, j'aime autant le reggae, la musique est "musicale",

et les paroles ne sont pas un vomit de haine, avec des voix réelles, sans modifications avec des synthés, pour des "rappeurs" qui se considèrent

comme des "artistes" ... Vous aurez le même niveau, a nos ages, les jeunes veulent une tribu (faire partie d'un groupe, d'un clan), les vieux

se foutent pas mal, d'être dans un groupe, (ou, "a la mode") ... 

il y a une heure, anoésiotomie a dit :

Enfant, j'ai lu un roman SF

Dans les mêmes circonstances que vous (pas de titre, ni auteur) c'était un petit recueil de textes de sf ... le pitche est le suivant ...

dans un futur proche, une Société se voulant égalitaire, obligeait les personnes les plus belles, intelligentes, sveltes, etc, etc. a porter

des handicapes (armures avec des poids énorme selon la force du bellâtre, ou avec des masques,  dans le cas d'une

trop grande beauté (homme, ou femme), afin de nivelé la valeur de tous ... j'avais trouvé l'idée "spéciale", pour m'en souvenir encore

aujourd'hui ... un peu l'illustration de "l'enfer est pavé de bonnes intentions" ...

On est bien loin de conditions de vie tout à fait idéales, et tant qu'on n'est pas dans un idéal on peut toujours rêver mieux, et ici beaucoup mieux, le rêve est aussi une question de survie dans ce contexte, dépasser absolument la misère dans laquelle on évolue tous plus ou moins. Mais même si on était dans un monde idéal, de nouvelles idées émergeraient au fil du temps, de nouvelles avancées, de nouvelles découvertes au sein d'une harmonie entre les uns et les autres et dans l'accès au nécessaire évolutif pour chacun, l'ambition ne s'arrête pas avec le bien-être... Etre aidé par l'IA, c'est aussi multiplier ses propres possibilités, comme un tremplin pour un saut, c'est en tout cas l'un des intérêts, ainsi que comme pour une relation entre deux personnes ne se limitant pas à une rivalité où l'une écraserait l'autre, mais pouvant plutôt démultiplier les atouts respectifs, la force du collectif bien géré... Et vouloir tout c'est aussi vouloir être en bonne condition physique, bouger bien, or de nombreuses activités le favorisent, sans que ce ne soit forcément une corvée à laquelle s'astreindre, mais aussi possiblement un plaisir, un épanouissement personnel.

Si ne plus avoir de rêves c'est ne plus avoir d'espoirs, l'espoir fait partie intrinsèquement de la vie, même s'il est censé se limiter au possible et au réellement bénéfique et non pas être un leurre. 

Et puis critiquer la police, l'ordre établi, remettre en question ses dérives, peut s'avérer bienvenu dans une certaine mesure même si une certaine reconnaissance et un certain respect leur sont dus aussi.

La parole peut aussi être un chant, un chant ordinaire, un chant qui n'est pas voué qu'à bercer, mais aussi parfois à alerter, à informer, etc... Aimer la musicalité c'est aussi la rechercher dans chacun des sons et expressions sonores des sentiments et des émotions, y compris guerrières parfois. Mais le goût pour la musique comme l'intérêt pour certains discours, avec la part des choses à y faire éventuellement entre le correct et l'incorrect, dépend en partie du subjectif, de ce qui nous élève, nous inspire, personnellement, en fonction du contexte particulier dans lequel on est soi-même.

Il y a 5 heures, sirielle a dit :

et tant qu'on n'est pas dans un idéal on peut toujours rêver mieux,

Bonjour, et Merci pour cette réponse ouverte, sur un monde "idéal" ...

Alors Oui, il y a prendre, même sur des choses que l'on aime pas, ou de possibles "indignations" qui permettent

de se considérer comme "vivant", mais il y a aussi notre éducation, le chant de paroles qui instruisent et qui élèvent,

et entendre dire que le rap est "une culture" ... je veux bien l'entendre, si nous parlons du vide, de virus, ou de bactéries ...

mais bon, ce n'est pas grave, je le mets au même niveau qu'une Rave Party ... comme des morceaux de viandes qui bougent

sur le gril d'un son rythmique qui n'a d'ambition que l'oubli de son existence ...

Mais je garde espoir, en cette jeunesse qui "forcément" trouvera des solutions, elles seront bonnes et mauvaises, comme nous

avons eu, a le faire ...