La haine peut-elle être légitime ?

il y a 18 minutes, PtitAngelina a dit :

Hair n'est pas forcément faire justice soit même . Je suis contre la violence 

Je ne sais pas comment tu entends que, ne plus haïr serait laisser ces personnes impunies... Mais je suis d’accord que haïr n’est pas forcément se faire justice soi-même. 

il y a 4 minutes, G6K972 a dit :

Je ne sais pas comment tu entends que, ne plus haïr serait laisser ces personnes impunies... Mais je suis d’accord que haïr n’est pas forcément se faire justice soi-même. 

Si je pardonnais ce serait pour moi oubliez les décés survenues a cause de ces personnes .

il y a une heure, Auger a dit :

Pas faux, il faudrait toujours définir quel sens on donne à un mot.

Le souci, c'est que ça donnerait lieu à des préambules interminables et que ça n'empêcherait pas forcément que chacun ait une définition différente du terme.

(Je l'ai vu avec "légitime" qui m'a valu quelques leçons de sémantique).

J’ai tenté de le faire, il est vrai : j’ai été un peu longue.

Loin de moi l’idée de te donner une leçon de sémantique : c’était juste quelques propositions pouvant peut-être s’approcher de ce que tu voulais exprimer. 

il y a 2 minutes, PtitAngelina a dit :

Si je pardonnais ce serait pour moi oubliez les décés survenues a cause de ces personnes .

 

On peut pardonner sans pour autant oublier non...

La haine est légitime dans le droit naturel à ressentir des émotions diverses, elle ne l'est plus lorsqu'elle s'exprime par un comportement outrepassant les droits de justice, et elle n'est pas une fin en soi, il ne faut donc pas trop s'y complaire, mais tenter de trouver des solutions pacifiantes par rapport à la réelle cause "ennemie" générant la souffrance (et non pas l'ennemi illusoire). La haine est une émotion violente, combative, elle peut donc s'en avérer dangereuse si elle est mal canalisée, voire mal interprétée, et du point de vue de la légimité et de la morale on autorise en principe la violence dans le cadre d'une défense mesurée, assez adaptée et justifiée par rapport au contexte, y compris d'un point de vue psychologique. 

il y a 20 minutes, Elisa* a dit :

J’ai tenté de le faire, il est vrai : j’ai été un peu longue.

Loin de moi l’idée de te donner une leçon de sémantique : c’était juste quelques propositions pouvant peut-être s’approcher de ce que tu voulais exprimer. 

Tu n'étais pas ciblée.

Mais j'avoue que les débats stériles de pure forme quand c'est le fond qui compte, je trouve ça, comment dire, "dommage"... Parfois une facon de faire diversion quand on ne veut pas, ou ne peut pas, s'exprimer sur le fond. (ou qu'on a juste le souhait d'emmerder son interlocuteur, et ici on ne manque pas de spécialistes en la matière )

Et je maintiens que le mot "légitime" était... légitime. 

il y a 17 minutes, G6K972 a dit :

On peut pardonner sans pour autant oublier non...

Je ne pardonnerais jamais 

Et oui ma haine est légitime .

Pardonne moi Auger si je me suis écartée de ton sujet 

Il y a 1 heure, Kaliste a dit :

Est-ce que le mot n'est pas un peu galvaudé de nos jours ? 

 C'est comme pour tout, chacun en a une définition assez personnelle. Mais chacun est libre de répondre en expliquant ce que ce terme englobe pour lui. 

Perso je ne vois pas forcément la haine comme quelque chose de négatif. Elle peut aussi être un moteur ou une bouée de sauvetage. 

il y a 4 minutes, PtitAngelina a dit :

Je ne pardonnerais jamais 

Et oui ma haine est légitime .

Pardonne moi Auger si je me suis écartée de ton sujet 

Tu es, au contraire, pleinement dans le sujet.

il y a 2 minutes, Auger a dit :

Tu es, au contraire, pleinement dans le sujet.

Au dessus de toi quelqu'un a dit quelques chose de trés vraie .

la haine comme bouée de sauvetage 

A une époque c'était soit je m'effondre encore plus soit la haine me fait rester en vie .

Ma haine passant par la soif de justice qui finalement n'a pas été au rendez vous .

Arrrgh, y'en a un ici, je suis 100 % d'accord avec chacune de ses interventions.

Quelle déconvenue ! 

il y a 11 minutes, soan a dit :

 C'est comme pour tout, chacun en a une définition assez personnelle. Mais chacun est libre de répondre en expliquant ce que ce terme englobe pour lui. 

Perso je ne vois pas forcément la haine comme quelque chose de négatif. Elle peut aussi être un moteur ou une bouée de sauvetage. 

Exact en prenant en compte le degré de cette haine. 

Dsl j'arrive sur le topic seulement maintenant entre deux chantiers et n'est pas tout suivi , juste une partie. 

il y a 15 minutes, Auger a dit :

Tu n'étais pas ciblée.

Mais j'avoue que les débats stériles de pure forme quand c'est le fond qui compte, je trouve ça, comment dire, "dommage"... Parfois une facon de faire diversion quand on ne veut pas, ou ne peut pas, s'exprimer sur le fond. (ou qu'on a juste le souhait d'emmerder son interlocuteur, et ici on ne manque pas de spécialistes en la matière )

Et je maintiens que le mot "légitime" était... légitime. 

Ok ok… Ta réaction est on ne peut plus légitime ! 

il y a 9 minutes, PtitAngelina a dit :

Au dessus de toi quelqu'un a dit quelques chose de trés vraie .

la haine comme bouée de sauvetage 

A une époque c'était soit je m'effondre encore plus soit la haine me fait rester en vie .

Ma haine passant par la soif de justice qui finalement n'a pas été au rendez vous .

 

Je suis, malheureusement (car je sens bien de quoi provient cette convergence de point de vue) totalement d'accord avec toi.

Je vois bien la scission entre ceux qui ont vécu dans leur chair certaines choses pouvant créer cette "vilaine émotion"... Et les autres...

Mais tout le monde a le droit d'avoir une opinion, je trouve juste triste qu'il faille avoir vécu une situation pour la comprendre.

C'est la vie.

il y a 5 minutes, Auger a dit :

Je suis, malheureusement (car je sens bien de quoi provient cette convergence de point de vue) totalement d'accord avec toi.

Je vois bien la scission entre ceux qui ont vécu dans leur chair certaines choses pouvant créer cette "vilaine émotion"... Et les autres...

Mais tout le monde a le droit d'avoir une opinion, je trouve juste triste qu'il faille avoir vécu une situation pour la comprendre.

C'est la vie.

Mais c'est souvent une des réalités de l'humain .

Peut se sentent concerner s'ils n'ont rien vécu de pires .

Et bien sur que tout le monde peut avoir son opinion .

il y a 8 minutes, Auger a dit :

Je suis, malheureusement (car je sens bien de quoi provient cette convergence de point de vue) totalement d'accord avec toi.

Je vois bien la scission entre ceux qui ont vécu dans leur chair certaines choses pouvant créer cette "vilaine émotion"... Et les autres...

Mais tout le monde a le droit d'avoir une opinion, je trouve juste triste qu'il faille avoir vécu une situation pour la comprendre.

C'est la vie.

Il faut avoir vécu ce sentiment pour en comprendre le sens en prenant en compte évidemment du degré de cette haine. 

C'est un peu comme d'autres sentiments où tant qu'on l'a pas ressenti, on ne peut comprendre le sense comme aimer qui est l'inverse de haïr.

il y a 9 minutes, Danoketian a dit :

Il faut avoir vécu ce sentiment pour en comprendre le sens en prenant en compte évidemment du degré de cette haine. 

C'est un peu comme d'autres sentiments où tant qu'on l'a pas ressenti, on ne peut comprendre le sense comme aimer qui est l'inverse de haïr.

Oui, tu as raison.

Aimer l'inverse de haïr... Parfois la haine fait suite à l'amour (je l'ai constaté chez beaucoup de couples, qui ont peut-être accepté trop de choses chez l'autre) et parfois aussi la haine crée ou maintient un lien entre des personnes.

---------------

(j'ai lu parfois dans le topic le terme de "haineux", je ne le reprends pas à mon compte : ce n'est pas parce qu'on éprouve, ou qu'on a éprouvé, de la haine qu'on devient un "haineux")

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Et "pire" que la haine, il y a peut-être l'indifférence.

Il y a parfois plus de rejet dans l'indifférence que dans la haine.

Mais je fais du HS dans mon propre sujet... (je présente mes excuses à l'auteur du topic !)

il y a 4 minutes, Auger a dit :

 

Et "pire" que la haine, il y a peut-être l'indifférence.

Il y a parfois plus de rejet dans l'indifférence que dans la haine.

Mais je fais du HS dans mon propre sujet...

je te hais donc je pense encore a toi 

Tu m'indiffere donc tu sors de mon champ de vision 

Tu as raison 

Pour une des personnes , je pense que je ressent les deux indifference quant j'essai de ne pas y penser , mais haine viscérale quant je pense a son comportement (genre Daval) . 

il y a 5 minutes, Auger a dit :

Oui, tu as raison.

Aimer l'inverse de haïr... Parfois la haine fait suite à l'amour (je l'ai constaté chez beaucoup de couples, qui ont peut-être accepté trop de choses chez l'autre) et parfois aussi la haine crée ou maintient un lien entre des personnes.

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(j'ai lu parfois dans le topic le terme de "haineux", je ne le reprends pas à mon compte : ce n'est pas parce qu'on éprouve, ou qu'on a éprouvé, de la haine qu'on devient un "haineux")

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Et "pire" que la haine, il y a peut-être l'indifférence.

Il y a parfois plus de rejet dans l'indifférence que dans la haine.

Mais je fais du HS dans mon propre sujet...

Non propos plein de bon sens comme dab chez toi .

Je ne suis pas un exemple du fait que parfois mais rarement où je peux être très vaindicatif quand j'ai une haine sur une personne mais faut vraiment que cette personne me cherche.

En vielillissant je deviens moins impulsif mais il reste parfois un côté taigneux. 

C'est un peu comme dans les combats que je pratique, au début j'accepte les coups et à un moment je me lâche où je frappe très fort.

Apparemment mon prof le voit quand mon regard change et me dit de revenir a8 combat plus calme. 

L'indiference est certes un moyens de protection qui peut agacer d'autres .

Enfin bref pour résumer, si on peut éviter ce sentiment de haine , on doit le faire mais dans la vie ce n'est pas toujours simple. 

Au faite comment t'ai venu cette idée de topic?

Personne n'a cité Star wars ? "La peur mène à la colère, la colère mène à la haine, la haine mène au coté obscur".

Le haine est l'étape finale d'un processus de gestion d'un tiers nuisible. Elle signifie qu'on a déjà échoué deux fois à le traiter, ce problème (lors de la peur et lors de la colère). Cet échec peut être légitime, d'ailleurs (les ukrainiens ne peuvent pas se reprocher d'avoir échoué à ce que Poutine ne les envahissent pas).

La haine est avec l'amour, "la passion". Donc oui son opposé est l'indifférence. Si on y arrive, c'est la bonne arme pour rétropédaler jusqu'à la colère et au delà. Mais enfin, cela signifie nier son ressenti, l'expression de son être. Je ne crois pas que ce soit possible, je pense plutôt qu'à un moment "la haine nous quitte". ("A force de trainer mon fardeau, il s'est usé et allégé"). Le trait utile ici me semble être "le stoïcisme".

Pardonner à celui qu'on hait est une bonne solution, car cela met fin à une relation fondamentalement négative et improductive. On ne pardonne pas pour absoudre l'objet de haine mais pour se protéger soi-même, se sortir d'un schéma qui ne donnera rien de bon.

J'ai la chance de n'avoir ressenti que des haines mesquines et temporaires issues mon absence de patience, rien à voir avec la mort d'êtres proches provoquée par un autre. Et à chaque fois, je me suis dit à froid "heureusement que je n'ai rien fait de ce que je visualisais, j'aurais tellement d'ennuis aujourd'hui".

Il est légitime de ressentir des émotions même la haine, tout comme il est légitime de visiter une ville étrangère même les cul-de-sac. Mais ça reste malheureusement une impasse dont il faut absolument se sortir quand on s'y trouve. Y rester n'apporte rien de bon.

Mais tout ça n'est que facilité de parole, je serais le premier à faire l'inverse de ce que je dis si la haine s'empare de moi.