De directeur marketing à homme de ménage

il y a 26 minutes, Elisa* a dit :

À mon sens jamais, jamais vraiment. 

Je pense qu'il y de (rares) exceptions : par exemple haïr quelqu'un qui t'a fait beaucoup de mal peut éviter de reproduire soi-même la même chose à autrui.

il y a 38 minutes, Elisa* a dit :

À mon sens jamais, jamais vraiment. 

C'est ce que disent ceux qui n'ont jamais eu réellement a y être confronté.

il y a 3 minutes, Auger a dit :

Je pense qu'il y de (rares) exceptions : par exemple haïr quelqu'un qui t'a fait beaucoup de mal peut éviter de reproduire soi-même la même chose à autrui.

Je suis pas sûre même de ça : combien d’enfants maltraités par un/des parents, continuent à les aimer malgré l’horreur qu’ils vivent.

Pour autant, ils ne reproduisent pas tous, loin s’en faut.

A contrario, ceux qui reproduisent la même chose -voire bien pire encore- sur d’autres, sont me semble-t-il le plus souvent dans la haine. 

à l’instant, Elisa* a dit :

Je suis pas sûre même de ça : combien d’enfants maltraités par un/des parents, continuent à les aimer malgré l’horreur qu’ils vivent.

Pour autant, ils ne reproduisent pas tous, loin s’en faut.

A contrario, ceux qui reproduisent la même chose -voire bien pire encore- sur d’autres, sont me semble-t-il le plus souvent dans la haine. 

Suis d'accord avec ça ; mais je pense malgré tout qu'on ne souhaite pas ressembler à quelqu'un que l'on "déteste", donc on ne reproduirait pas le "mal" que cette personne t'aurait fait.

Mais peut-être, malheureusement, faut-il l'avoir vécu pour vraiment l'entendre, le comprendre, le ressentir.

il y a 5 minutes, soan a dit :

C'est ce que disent ceux qui n'ont jamais eu réellement a y être confronté.

Peut-être… je n’ai pourtant pas vécu que des trucs hyper cools dans ma vie. 

il y a 2 minutes, Auger a dit :

Suis d'accord avec ça ; mais je pense malgré tout qu'on ne souhaite pas ressembler à quelqu'un que l'on "déteste", donc on ne reproduirait pas le "mal" que cette personne t'aurait fait.

Mais peut-être, malheureusement, faut-il l'avoir vécu pour vraiment l'entendre, le comprendre, le ressentir.

On déteste ce qu’elle a pu faire de mal mais pas forcément la personne en tant que telle. 
Je n’ai pas dit qu’on souhaitait lui ressembler.

il y a 12 minutes, Elisa* a dit :

On déteste ce qu’elle a pu faire de mal mais pas forcément la personne en tant que telle. 
Je n’ai pas dit qu’on souhaitait lui ressembler.

Je ne vois pas qui a dit forcément...

Et je me rends compte que c'est un sujet difficile...

il y a 19 minutes, Elisa* a dit :

Peut-être… je n’ai pourtant pas vécu que des trucs hyper cools dans ma vie. 

 

Les trucs pas hyper cool ne génèrent pas forcément de la haine. Mais on est hs. Pas le sujet ici. Et libre a chacun de penser que la haine c'est mal. 

il y a 6 minutes, Auger a dit :

Je ne vois pas qui a dit forcément...

Et je me rends compte que c'est un sujet difficile...

C’est moi qui l’ai dit ! 

Il y a 10 heures, ILOT a dit :

Bonjour à toutes et tous,

 

Je viens ici pour déballer un peu mon sac, en espérant avoir non pas un soutien, mais des échanges.

J'ai 57 ans, hautes études commerciales, directeur marketing et licencié à 54 ans.

Après avoir épuisé mes droits au chômage, au vu de mon âge, sans perspectives, je suis depuis un an obligé de faire des ménages. Vous avez bien lu.

Certes, je suis courageux, mais quelle déchéance professionnelle. On dit qu'il n'y a pas de sots métiers, et c'est vrai ; mais avouons que ce dicton, on l'applique, en général, aux autres, pas à soi.

Je suis dans un travail d'acceptation, ce qui n'est pas évident.

Quels seraient vos conseils ? Je peux aussi répondre à des questions, si vous en avez. Merci.

Quel gâchis. Quelle société

Le patronnât  Français avec sa mentalité, est nul de chez nul, en ne voulant pas embaucher les jeunes et les seniors.. (patronnât qui poussait des cris d'orfraie il y a 2 siècles quand l'emploi des enfants a été interdit... pour dire le cynisme mais ca n'a rien à rien)

En tout cas bon courage, en espérant qu'un jour ca s'arrange pour vous..

Bonsoir,

Désolé d'être provocateur, mais l'histoire que vous racontez me semble assez peu plausible, ou alors vous ne dites pas tout.

Un cadre sup diplômé et expérimenté qui termine par faire des ménages alors qu'il pourrait (par exemple) donner des cours à des étudiants du supérieur ?

Il y a 11 heures, ILOT a dit :

Bonjour à toutes et tous,

 

Je viens ici pour déballer un peu mon sac, en espérant avoir non pas un soutien, mais des échanges.

J'ai 57 ans, hautes études commerciales, directeur marketing et licencié à 54 ans.

Après avoir épuisé mes droits au chômage, au vu de mon âge, sans perspectives, je suis depuis un an obligé de faire des ménages. Vous avez bien lu.

Certes, je suis courageux, mais quelle déchéance professionnelle. On dit qu'il n'y a pas de sots métiers, et c'est vrai ; mais avouons que ce dicton, on l'applique, en général, aux autres, pas à soi.

Je suis dans un travail d'acceptation, ce qui n'est pas évident.

Quels seraient vos conseils ? Je peux aussi répondre à des questions, si vous en avez. Merci.

Je ne te donnerai pas de conseil.

C'est la notion de déchéance qui m'interpelle.

Certes tu as perdu un statut bien plus valorisant que ce que tu connais aujourd'hui et c'est difficile à supporter

Ce statut privilégié, qu'on a le droit de considérer comme mérité induit un sentiment de supériorité qui n'a pourtant pas vraiment lieu d'être.

Pour moi, les hasards de ma vie professionnelle m'ont fait travailler avec les plus humbles comme avec des très huppés. La valeur humaine des uns ou des autres n'avait, selon moi, aucun rapport avec leur statut professionnel. Tu as une valeur qui t'es propre, indépendamment de ton statut et ceux ou celles qui s'intéressent plus à ce statut qu'à ta personne ne sont pas les plus précieux.

Qui sait, cette expérience désagréable est peut-être l'occasion de te redécouvrir et de cheminer autrement.

Oui, si vous avez toujours été dans le même domaine toute votre vie, ca fait tout drôle je peux comprendre, mais rien ne vous empêche de chercher autre chose à côté. Ca n'est peut être qu'une situation temporaire le temps de rebondir ou de trouver un autre job dans lequel vous allez davantage vous épanouir. Vous pourriez très bien chercher autre chose ou vous former pour faire autre chose, ou faire un bilan de compétences peut être, histoire de voir vers quoi vous tourner. Personne n'est jamais à l'abri d'un coups dur malheureusement. Beaucoup de gens ont un boulot alimentaire, par nécessité, ou employé sur un poste très en dessous de leur niveau, diplômes etc ... vous êtes malheureusement très loin d'être le seul.

il y a une heure, Totologik a dit :

Un cadre sup diplômé et expérimenté qui termine par faire des ménages alors qu'il pourrait (par exemple) donner des cours à des étudiants du supérieur ?

Pas évident de donner des cours, avoir les compétences c'est une chose mais pour enseigner il faut aussi avoir de la pédagogie, et ça c'est un autre type de compétence que peut être il n'a pas. Perso, j'ai des domaines dans lesquels je suis très compétente, c'est mon dada, je me suis spécialisée et techniquement, je sais faire, mais je ne crois pas que je saurais expliquer ou enseigner ce que je sais à quelqu'un d'autre, me mettre au niveau de quelqu'un qui ne comprends pas ou qui apprends, je n'aurais pas la méthode ou je crois que je ne saurais pas bien faire donc même si en théorie il a beaucoup d'expérience et de diplômes, c'est pas donné à tous de savoir transmettre à d'autres. Après je dis peut peut être une connerie je ne sais pas mais je le vois un peu comme ça en tout cas.

Il y a 18 heures, ILOT a dit :

Bonjour à toutes et tous,

 

Je viens ici pour déballer un peu mon sac, en espérant avoir non pas un soutien, mais des échanges.

J'ai 57 ans, hautes études commerciales, directeur marketing et licencié à 54 ans.

Après avoir épuisé mes droits au chômage, au vu de mon âge, sans perspectives, je suis depuis un an obligé de faire des ménages. Vous avez bien lu.

Certes, je suis courageux, mais quelle déchéance professionnelle. On dit qu'il n'y a pas de sots métiers, et c'est vrai ; mais avouons que ce dicton, on l'applique, en général, aux autres, pas à soi.

Je suis dans un travail d'acceptation, ce qui n'est pas évident.

Quels seraient vos conseils ? Je peux aussi répondre à des questions, si vous en avez. Merci.

Mais c’est un truc de fou, pourquoi on t’oblige et qui t’oblige à faire des ménages... Tu as des droits quand même,  le temps de l’esclavage est révolu. A moins qu’on te fasse chanter, ce qui pourrait être pire encore... 

Il y a 3 heures, G6K972 a dit :

Mais c’est un truc de fou, pourquoi on t’oblige et qui t’oblige à faire des ménages... Tu as des droits quand même,  le temps de l’esclavage est révolu. A moins qu’on te fasse chanter, ce qui pourrait être pire encore... 

Le droit de quoi ? Les indemnités sont terminées pour lui...

@Kai les gens s'imaginent que tout le monde et n'importe qui peut enseigner, surtout dans le supérieur mdr. Et il y a la contrainte géographique aussi, selon où tu crèches il n'y a pas pléthore d'établissements type école de marketing.

il y a 4 minutes, Kaliste a dit :

Le droit de quoi ? Les indemnités sont terminées pour lui...

@Kai les gens s'imaginent que tout le monde et n'importe qui peut enseigner, surtout dans le supérieur mdr. Et il y a la contrainte géographique aussi, selon où tu crèches il n'y a pas pléthore d'établissements type école de marketing.

Faut être prêt à se délocaliser, si on veut optimiser ses chances d’embauches. 

à l’instant, G6K972 a dit :

Faut être prêt à se délocaliser, si on veut optimiser ses chances d’embauches. 

Ouais et savoir traverser la rue paraît il......

il y a 5 minutes, soan a dit :

Ouais et savoir traverser la rue paraît il......

Sans se faire écraser, cela va de soit...

@Kaliste Je n'ai jamais prétendu pas que tout le monde pouvait enseigner, mais que notre ami - directeur marketing senior diplômé d'une haute école de commerce et expérimenté - est un profil très intéressant pour des universités et écoles de commerce (et d'ailleurs même pour beaucoup d'entreprises). Et il est sans doute en capacité de gérer une bande d'étudiants s'il en est arrivé là. Car avoir occupé un poste de direction implique un niveau élevé de compétence métier, une capacité élevée en communication (surtout dans la branche marketing) et un certain charisme.

Cela implique aussi une capacité à prendre des bonnes décisions et c'est ce qui me fait douter de la véracité de cette histoire. Mais je peux me tromper.

Par ailleurs, je pense qu'on commet des erreurs d'appréciation en appliquant des raisonnements issus de la réalité du monde des ouvriers, employé ou cadre à celle des cadres dirigeants.  À ce niveau, il ne s'agit plus de "compétence métier" ou de "capacité d'adaptation", ou capacité de de se "reconvertir" - car pour moi il est évident qu'un cadre dirigeant possède ces atouts - mais de la capacité à diriger, à influencer la dynamique d'une entreprise, à créer et à implémenter des stratégies ... en bref à savoir prendre de la hauteur sur l'ensemble des sujets concernant l'entité pour laquelle on exerce. C'est pourquoi je ne conçois pas que l'âge soit considéré comme un handicap dans ce genre de fonction : mais j'avoue que je n'ai pas regardé les statistiques sur cette catégorie ; existent-elles d'ailleurs ?

Bonne journée

il y a une heure, Totologik a dit :

@Kaliste Je n'ai jamais prétendu pas que tout le monde pouvait enseigner, mais que notre ami - directeur marketing senior diplômé d'une haute école de commerce et expérimenté - est un profil très intéressant pour des universités et écoles de commerce (et d'ailleurs même pour beaucoup d'entreprises). Et il est sans doute en capacité de gérer une bande d'étudiants s'il en est arrivé là. Car avoir occupé un poste de direction implique un niveau élevé de compétence métier, une capacité élevée en communication (surtout dans la branche marketing) et un certain charisme.

Cela implique aussi une capacité à prendre des bonnes décisions et c'est ce qui me fait douter de la véracité de cette histoire. Mais je peux me tromper.

Par ailleurs, je pense qu'on commet des erreurs d'appréciation en appliquant des raisonnements issus de la réalité du monde des ouvriers, employé ou cadre à celle des cadres dirigeants.  À ce niveau, il ne s'agit plus de "compétence métier" ou de "capacité d'adaptation", ou capacité de de se "reconvertir" - car pour moi il est évident qu'un cadre dirigeant possède ces atouts - mais de la capacité à diriger, à influencer la dynamique d'une entreprise, à créer et à implémenter des stratégies ... en bref à savoir prendre de la hauteur sur l'ensemble des sujets concernant l'entité pour laquelle on exerce. C'est pourquoi je ne conçois pas que l'âge soit considéré comme un handicap dans ce genre de fonction : mais j'avoue que je n'ai pas regardé les statistiques sur cette catégorie ; existent-elles d'ailleurs ?

Bonne journée

C'est sûr que ce serait logique de donner priorité aux anciens "du terrain" (à condition de remettre à jour leurs méthodes). Mais je crains plutôt que le système ne soit pas particulièrement logique ! 

Vrai témoignage ou pas, aucune idée ! De toute façon on ne reverra jamais l'auteur, comme dans 90 % des cas avec ce genre de sujets.... Un peu dommage !

Vous n'êtes sans doutes pas le seul.