Averroes : victoire pour le lycée musulman

Il y a 5 heures, Neopilina a dit :

Alors ? On peut lire Averroès à " Averroès " ?

probablement... quel est ton avis sur la question ?

Il y a 5 heures, Neopilina a dit :

Note bien : je suis sûr qu'on ne le trouve pas à Bétharram.

moi pas. Les établissement religieux sous contrats sont tenus de mettre à disposition des élvèves des ouvrages d'autres religions, en échange des milliards d'euros d'argent public qu'ils perçoivent chaque année. 

Il y a 5 heures, Neopilina a dit :

Tu comprends que dalle : t'es binaire, clivé, primaire, etc. Défendre l'un en invoquant l'autre, c'est ça qui est débile. Les faits n'ont rien de comparable. Par contre, dans tous les cas, c'est condamnable, pour des raisons différentes.

ces fait sont comparables en terme de gravité.

Le refus d'une inspection (sur 14) me paraissant moi moins grave que le système de protection des violeurs et des tortionaires mis en place à Bétharram. Surtout que le directeur d'Averroes ayant refusé l'inspection s'est fait limoger. Mais le pion de Bétharram ayant partiellement détruit l'audition d'un élève a été réintégré puis promu.

Et donc a minima on peut se demander pourquoi une commission académique consultative n'a jamais été réunie dans le cas de Bétharram.

Il y a 7 heures, DroitDeRéponse a dit :

Ben si le CDEN a voté le deconventionnement de Stan .

https://www.bfmtv.com/paris/l-etablissement-prive-parisien-stanislas-va-t-il-perdre-son-conventionnement-avec-le-ministere-de-l-education-nationale_AN-202402010932.html

Il en a donc bien été question contrairement à ce que tu avances . Tu as donc tort .

ce n'est pas parce que je n'ai pas une maitrise parfaite du vocabulaire juridique et administratif que tu dois essayer de noyer le poisson, DDR.

La convocation d'une commission académique consultative est une étape obligatoire avant que le préfet ne puisse résilier un contrat entre l'État et un établissement. Or, aucune commission de ce type n’a été réunie dans le cas de Stanislas, malgré les faits déjà signalés.

Il y a 1 heure, zebusoif a dit :

La convocation d'une commission académique consultative est une étape obligatoire avant que le préfet ne puisse résilier un contrat entre l'État et un établissement. Or, aucune commission de ce type n’a été réunie dans le cas de Stanislas, malgré les faits déjà signalés.

Contrairement à ton affirmation il y a bien eu une action .

Par ailleurs seuls deux lycées sont concernés non ?

il y a 56 minutes, DroitDeRéponse a dit :

Contrairement à ton affirmation il y a bien eu une action .

si j'avais mieux connu le vocabulaire juridique / administratif, j'aurais dit qu'aucune commission académique consultative n'a été réunie pour Bétharam ou Stanislas, alors que cela a été le cas pour Avérroes. Bien que consultatitve, la réunion de ces commissions sont obligatoires lorsqu'il s'agit de rompre le contrat entre l'Etat et un établissement privé. 

il y a 56 minutes, DroitDeRéponse a dit :

Par ailleurs seuls deux lycées sont concernés non ?

En fait trois depuis la loi Debré qui date de 1959.

Il y a 11 heures, zebusoif a dit :

probablement... quel est ton avis sur la question ?

Le plus sincèrement du monde, à l'aune des infos disponibles, etc., toutes précautions oratoires prises : je ne sais pas, peut-être. Mais. Si ce n'est pas le cas, c'est inquiétant. La première fois que j'ai lu le Coran, c'était au lycée ! " Bon ", je n'en ferais pas des tonnes avec Averroès, c'est assez pointu, j'ai lu, relu et buché un de ses titres, et je suis sûr qu'il y en aura pour deviner : son célèbre commentaire sur le " De l'âme " d'Aristote. Je donne ma conviction, Aristote et Averroès à la fin de leur vie ne croient plus à l'immortalité de l'âme. Peut être aussi Maïmonide, mais je ne l'ai pas lu dans le texte (au moins un titre complet de lui).

Il y a 11 heures, zebusoif a dit :

Le refus d'une inspection (sur 14) me paraissant moi moins grave que le système de protection des violeurs et des tortionaires mis en place à Bétharram. Surtout que le directeur d'Averroes ayant refusé l'inspection s'est fait limoger. Mais le pion de Bétharram ayant partiellement détruit l'audition d'un élève a été réintégré puis promu.

Violences physiques et sexuelles. Je confirme que c'est très très grave. J'ai connu un prêtre pédophile et quelques unes de ses victimes. Mais il est à l'abri, sous terre. Je vois régulièrement dans le bulletin paroissial qu'une de ses victimes s'occupe d'une certaine tranche d'âge. Je fais quoi ?

Il y a 11 heures, zebusoif a dit :

si j'avais mieux connu le vocabulaire juridique / administratif, j'aurais dit qu'aucune commission académique consultative n'a été réunie pour Bétharam ou Stanislas, alors que cela a été le cas pour Avérroes. Bien que consultatitve, la réunion de ces commissions sont obligatoires lorsqu'il s'agit de rompre le contrat entre l'Etat et un établissement privé. 
 

Il y a eu enquête 

https://lcp.fr/actualites/rapport-sur-le-college-stanislas-des-ex-inspecteurs-pointent-l-ajout-d-un-paragraphe-par

Il y a 11 heures, zebusoif a dit :

En fait trois depuis la loi Debré qui date de 1959.

Et donc de trois tu en tires une règle générale par rapport à un ensemble de plusieurs milliers d’établissements privés ?

Il y a 18 heures, Neopilina a dit :

Le plus sincèrement du monde, à l'aune des infos disponibles, etc., toutes précautions oratoires prises : je ne sais pas, peut-être. Mais. Si ce n'est pas le cas, c'est inquiétant. La première fois que j'ai lu le Coran, c'était au lycée ! " Bon ", je n'en ferais pas des tonnes avec Averroès, c'est assez pointu, j'ai lu, relu et buché un de ses titres, et je suis sûr qu'il y en aura pour deviner : son célèbre commentaire sur le " De l'âme " d'Aristote. Je donne ma conviction, Aristote et Averroès à la fin de leur vie ne croient plus à l'immortalité de l'âme. Peut être aussi Maïmonide, mais je ne l'ai pas lu dans le texte (au moins un titre complet de lui).

Peut-être. Ce n’est pas une chose qui va freiner les lycées privées sous contrat.

Il y a 16 heures, DroitDeRéponse a dit :

Il y a eu enquête 

https://lcp.fr/actualites/rapport-sur-le-college-stanislas-des-ex-inspecteurs-pointent-l-ajout-d-un-paragraphe-par

RAPPORT SUR LE COLLÈGE STANISLAS : DES EX-INSPECTEURS POINTENT L'AJOUT D'UN PARAGRAPHE PAR L'EX-CHEFFE DE L'INSPECTION GÉNÉRALE

qui est maintenant numéro deux du ministère de l’éducation.

Ce paragraphe indique notamment que "l'équipe ne confirme pas les faits d'homophobie, de sexisme et d'autoritarisme mis en avant par les articles de presse à partir de témoignages anciens".

Une conclusion rejetée par les deux ex-inspectrices, Annie Dyckmans et Françoise Boutet-Waïs."C'est faux, le rapport dit tout le contraire, je ne comprends pas", a déclaré cette dernière face aux co-rapporteurs Violette Spillebout (Ensemble pour la République) et Paul Vannier (La France insoumise). "Ce paragraphe, je le réaffirme, je ne l'aurais jamais accepté (...) J'aurais refusé de signer le rapport", a-t-elle ajouté.