Rejet ou solitude

Salut à tous,

Je souffre du syndrome du rejet.

Je crame un fusible au moindre rejet fondé ou pas, d'une personne importante ou pas, n'importe où.  Bref ça devient un calvaire... parce qu'on dépend forcément de quelqu'un de manière émotionnelle. Et même une petite dispute me détruit. (larmes, idée noires et tout la petite panoplie du dépressif quoi...)

Je finis par me demander si je devrais pas rester seule mais j'aime tellement cette personne avec qui je me suis pris la tête... je veux pas la perdre. J'en mourrait cette fois-ci je crois.

Quelqu'un a déjà vécu ça ? Une astuce ?

Merci à tous

Et surtout je vous souhaite le meilleur du monde.  

Qu'est ce que vous faite comme métier (ou scolarité) ?

évite les cuisines .....   non parce que par les temps qui court .....

Il y a 12 heures, Pastis a dit :

Salut à tous,

Je souffre du syndrome du rejet.

Je crame un fusible au moindre rejet fondé ou pas, d'une personne importante ou pas, n'importe où.  Bref ça devient un calvaire... parce qu'on dépend forcément de quelqu'un de manière émotionnelle. Et même une petite dispute me détruit. (larmes, idée noires et tout la petite panoplie du dépressif quoi...)

 

Je finis par me demander si je devrais pas rester seule mais j'aime tellement cette personne avec qui je me suis pris la tête... je veux pas la perdre. J'en mourrait cette fois-ci je crois.

Quelqu'un a déjà vécu ça ? Une astuce ?

Merci à tous

Et surtout je vous souhaite le meilleur du monde.  

Du côté familial ça se passait comment avec vos parents? ils étaient là pour vous donner confiance? vous n'étiez pas désiré? vous avez subi des remarques dévalorisantes durant votre enfance?

Il y a 17 heures, Pastis a dit :

Salut à tous,

Je souffre du syndrome du rejet.

Je crame un fusible au moindre rejet fondé ou pas, d'une personne importante ou pas, n'importe où.  Bref ça devient un calvaire... parce qu'on dépend forcément de quelqu'un de manière émotionnelle. Et même une petite dispute me détruit. (larmes, idée noires et tout la petite panoplie du dépressif quoi...)

 

Je finis par me demander si je devrais pas rester seule mais j'aime tellement cette personne avec qui je me suis pris la tête... je veux pas la perdre. J'en mourrait cette fois-ci je crois.

Quelqu'un a déjà vécu ça ? Une astuce ?

Merci à tous

Et surtout je vous souhaite le meilleur du monde.  

Si tu écris :

-          « Je crame un fusible au moindre rejet fondé ou pas …  »

et que je le traduise en français vernaculaire, cela signifie que tu ne supportes aucune contradiction, de quelque nature soit-elle. Quitte à la provoquer. Que comme tu le dis toi-même tu fais une dépression. Tu souffres d’un Trouble Dépressif, pathologie classique.

Cela ne passera probablement pas tout seul. Mais les médecins généralistes savent très bien régler ce problème. Commence par consulter. Plus tu attends et plus sera peut s’aggraver.

Et si ton cas est vraiment grave, le généraliste te dirigera vers un neuropsychiatre. Ce qui ne signifierait nullement que tu es zinzin, mais que tu souffres d’un Trouble classique.

Ne vas pas voir un neurologue de Clinique, mais un neuro d’un Hôpital Public, de CHU de préférence.

Mais en prenant ton rendez-vous chez ton généraliste, dis à la secrétaire que tu auras au téléphone que c’est urgent.  

Sinon tu te croiras obligée de faire un acte regrettable pour la simple raison que tu croiras une fois de plus que le monde entier est contre ta personne. Et que ce monde idiot ne te considère pas à ta juste valeur.

Ce n’est pas en t’apitoyant davantage sur ton sort de personne incomprise que tu règleras ce problème.

Remue-toi un peu ! Tu as encore plein de choses passionnantes à faire sur cette terre.  

L’on guérit fort bien de cette situation. Mais encore faut-il le vouloir.  

Il y a 21 heures, K-sos a dit :

Qu'est ce que vous faite comme métier (ou scolarité) ?

Je suis comptable... boulot banal mais ça va de ce côté. 

Il y a 12 heures, MadeleinedeProut a dit :

Du côté familial ça se passait comment avec vos parents? ils étaient là pour vous donner confiance? vous n'étiez pas désiré? vous avez subi des remarques dévalorisantes durant votre enfance?

Parents aimants mais pas souvent disponible... ça viendrait de là. Et au fond j'ai aucune raison de leur en vouloir, ils ont fait ce qu'ils pouvaient.

C'est presque plus compliqué que de leur en vouloir, on a pas de "coupable" du coups... pas que ce soit important d'avoir un coupable mais des fois ça aide de se dire qu'on est pas responsable.

Il y a 6 heures, Témoudjine a dit :

Si tu écris :

 

-          « Je crame un fusible au moindre rejet fondé ou pas …  »

 

et que je le traduise en français vernaculaire, cela signifie que tu ne supportes aucune contradiction, de quelque nature soit-elle. Quitte à la provoquer. Que comme tu le dis toi-même tu fais une dépression. Tu souffres d’un Trouble Dépressif, pathologie classique.

 

Cela ne passera probablement pas tout seul. Mais les médecins généralistes savent très bien régler ce problème. Commence par consulter. Plus tu attends et plus sera peut s’aggraver.

 

Et si ton cas est vraiment grave, le généraliste te dirigera vers un neuropsychiatre. Ce qui ne signifierait nullement que tu es zinzin, mais que tu souffres d’un Trouble classique.

 

Ne vas pas voir un neurologue de Clinique, mais un neuro d’un Hôpital Public, de CHU de préférence.

 

Mais en prenant ton rendez-vous chez ton généraliste, dis à la secrétaire que tu auras au téléphone que c’est urgent.  

 

Sinon tu te croiras obligée de faire un acte regrettable pour la simple raison que tu croiras une fois de plus que le monde entier est contre ta personne. Et que ce monde idiot ne te considère pas à ta juste valeur.

 

Ce n’est pas en t’apitoyant davantage sur ton sort de personne incomprise que tu règleras ce problème.

 

Remue-toi un peu ! Tu as encore plein de choses passionnantes à faire sur cette terre.  

 

L’on guérit fort bien de cette situation. Mais encore faut-il le vouloir.  

 

 

Je suis déjà suivie depuis plusieurs années...

Je fais tout pour m'en sortir, juste que c'est pas facile tous les jours...

Il y a 2 heures, Pastis a dit :

pas que ce soit important d'avoir un coupable mais des fois ça aide de se dire qu'on est pas responsable.

Vous vous sentez "responsable"? mais de quoi?

Il y a 14 heures, Pastis a dit :

Je suis déjà suivie depuis plusieurs années.

Tu dis être suivie pour cela depuis plusieurs années.

Il est difficile de juger d’une chose dont l’on ne connaît pas les détails. Surtout lorsque comme moi, l’on ne connaît strictement rien à la médecine ni à la pharmacopée. Ni d’ailleurs à quoi que ce soit.

Mais si dans un cas comme celui-ci l’on n’a pas obtenu de résultats en plusieurs années, c‘est que l’on s’est trompé dans le diagnostic, ou dans le traitement, ou que le traitement relève d’un spécialiste différent que celui habituel.

Ou que le trouble de la personnalité dont l’on souffre est accentué par la volonté du patient de ne pas guérir. Si dans ton cas je devrais émettre un diagnostic, je pencherais vers la dernière hypothèse. Tu ne veux pas guérir, même si c’est inconscient.

Dans ce cas c’est un psychanalyste qu’il faut consulter. Ou un neurologue. Cela m’étonne que ton médecin ne te l’ait pas encore expliqué.

Le 25/04/2025 à 21:40, Pastis a dit :

Salut à tous,

Je souffre du syndrome du rejet.

Je crame un fusible au moindre rejet fondé ou pas, d'une personne importante ou pas, n'importe où.  Bref ça devient un calvaire... parce qu'on dépend forcément de quelqu'un de manière émotionnelle. Et même une petite dispute me détruit. (larmes, idée noires et tout la petite panoplie du dépressif quoi...)

 

Je finis par me demander si je devrais pas rester seule mais j'aime tellement cette personne avec qui je me suis pris la tête... je veux pas la perdre. J'en mourrait cette fois-ci je crois.

Quelqu'un a déjà vécu ça ? Une astuce ?

Merci à tous

Et surtout je vous souhaite le meilleur du monde.  

Tu vis à mon sens (très personnel probablement) un des aspects de la poursuite inéluctable de l'individualisme. Je m'explique :

Au début, cela va te paraître sans rapport direct. C'est tout le contraire. et je ne réponds pas que pour toi ca ouvre le débat.

Tu n'es pas la seule, loin de là, mais comme dans toute pathologie fortement sociale (obésité / anorexie, addictions, anxieté / dépression, etc.), c'est un excès qui produit le phénomène de souffrance.

Depuis internet, et plus encore les mobiles, s'accélèrent le phénomène de désocialisation, de désaffiliation (Castel, 1995, 2003) ou de socialisation liquide (Bauman, 1998, 2000), qui est la conséquence du désenchantement du monde et de l'anomie des sociétés occidentales de plus en plus individualiste.

On peut citer le fameux principe de ghostage qui s'est développé mais aussi le consummérisme sexuel des 'applis' de rencontre (ou des sites qui propose aux femmes de mettre un homme dans leur caddie de supermarché quand besoin).

Ce phénomène implique quoi ?    une perte de valeur de soi dans une masse indistincte immense, une baisse de l'estime de soi, de la formation même de l'estime de soi dans nos sociétés. Une insécurité sociale pour le dire comme Castel, mais pas seulement dans travail, mais surtout dans les relations sociales, dans l'amour !

Pour beaucoup, cela va être plus ou moins gérable ! Avec tout de même de plus en plus d'états voisinnant la dépression, les crises anxieuse, de petits troubles alimentaires, une augmentation de la consommation d'alcool sans véritable alcoolisme, etc.

Mais pour certain-e-s les difficultés excèdent leurs capacités d'adaptation. Et je ne te culpabilise pas en disant cela, car pour celles et ceux qui s'adaptent facilement, être mentalement bien portant dans une société psychiquement malade n'est pas un signe certain de santé mentale 

Alors, pour ton cas précis.

Survaloriser des attachements est une manière de s'accrocher à des boués de sauvetage, surtout si elles paraissent fiables dans un premier temps, et surtout si les socialisation sont difficiles, en partie car on concède à l'ambiance sociale, à l'éducation qui porte ce type de comportements et qu'on les pratique nous-même, en état par exemple excessivement sélectif, susceptible, etc.

De plus en plus de gens jettent de plus en plus vite les autres, écartent qui ne semble pas être un clone de soi sur certains plans et un complément "utile" sur d'autres. De la consommation.

Alors, oui, ensuite la perte de ces personnes est vécue comme une chute abyssale.

Il faut diversifier ses 'ami-e-s', et avoir plusieurs cercles, possiblement étanches car il y a aussi des effets de domino à prévoir dans les défections / ghostages / évaporations. Ou en tout cas, il faut faiblement les relier.

Il faut aussi avoir des attentes extrêment modérées, le plus modérées possibles. La plupart des individus ne veulent plus s'engager, quoiqu'ils aimeraient (dans leur idéalisation du monde), des autres imaginaires avec qui s'engager puisqu'ils/elles seraient parfait-e-s  (). Mais toi, n'es-tu pas aussi comme ça (en vertu de l'intégration individualiste dont je parlais) ?

Il faut aussi être conformiste et adopter le vocabulaire commun nécessaire ou consensuel (sauf à avoir des ami-e-s intelligents et aptes à la complexité, espèce en voie de disparition).

En gros, et au vu de tout ça, commence par t'analyser et te remettre en question quant à ta 'sensibilité' ou 'sélectivité'. Puis fait des choix, ouverts, avec des investissements relationnels modérés et diversifiés.

Le 25/04/2025 à 21:40, Pastis a dit :

Je souffre du syndrome du rejet.

Je crame un fusible au moindre rejet fondé ou pas, d'une personne importante ou pas, n'importe où (...)

Le facteur déclencheur fut-il un rejet que tu as subi dans ton passé ?

Lorsque tu étais enfant, tu en souffrais déjà de ce syndrome ? Te souviens-tu quand cela a commencé ?

Il y a 18 heures, Pastis a dit :

Parents aimants mais pas souvent disponible... ça viendrait de là. Et au fond j'ai aucune raison de leur en vouloir, ils ont fait ce qu'ils pouvaient.

C'est presque plus compliqué que de leur en vouloir, on a pas de "coupable" du coup... pas que ce soit important d'avoir un coupable mais des fois ça aide de se dire qu'on est pas responsable.

Il y a forcément quelque chose, un fait précis, responsable du syndrome dont tu souffres. Tu ne vois pas du tout de quoi il pourrait s'agir ?

Il y a 18 heures, Pastis a dit :

Je suis déjà suivie depuis plusieurs années (...)

Ah bien et donc, il en est ressorti quelque chose de ces séances ?

T'ont-elles apporté quelques éléments de réponse te permettant de comprendre pourquoi tu souffres de ce syndrome ?