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La société industrielle ou la société du cerveau gauche

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Membre, 40ans Posté(e)
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Forumeur forcené ‚ 40ans‚
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Bonjour,

La notion de qualité est typiquement opposée à la notion de quantité. Ce que l'on observe dans la société hyperrationaliste contemporaine, c'est la division du travail, qui consiste à spécialiser chaque individu dans une tâche élémentaire, qui devra s'emboîter adéquatement, de façon complémentaire, avec les actions d'autres employés, ce qui entraîne l'omniprésence des normes et des standards, car ils permettent l'interopérabilité des personnes, des groupes, des structures et des objets techniques.

Toutefois, cela entraîne une perte de sens, une crise spirituelle, car l'impossibilité notamment d'apporter sa touche personnelle au produit final, ou d'avoir son mot à dire dans le processus de production global, en allant jusqu'à la captation du qualitatif au sein du quantitatif. Il n'y a qu'à voir la façon dont les normes qualités, dans une entreprise, ne sont fondamentalement que mesurées via l'adéquation de la production et des services avec un ensemble de critères normatifs ou de standards, c'est-à-dire qu'on va mesurer le niveau d'adéquation du bien ou du service qu'apporte l'entreprise avec une norme que devront respecter toutes les entreprises de la même catégorie. Pourtant, intuitivement, on se dit qu'un produit ou un service de qualité exceptionnelle est un produit ou un service hors norme, mais de façon positive.

Reconnaissons que si un chargeur de batterie n'est pas aux normes, il ne sera pas utilisable sur votre appareil, et pourrait même l'abîmer, mais la culture du cerveau gauche, qui est aussi une culture de la norme, va bien au delà des aspects liés à l'interopérabilité. Par exemple, une voiture qui n'aurait pas 4 roues (mais 3 roues ou 5 roues), ne remplirait pas les normes qualités en termes d'attentes du client, et elle se vendrait certainement moins bien. Lors des recrutements dans les entreprises, il faut passer par un service de ressources humaines, et rien que le terme ressource est très parlant, car il est explicite et décrit la personne humaine comme un instrument, ou un outil au service de la productivité, tandis que la morale elle-même prescrit de traiter autrui comme une fin en soi et non comme un moyen (cf. kantisme). Et un outil peut se jeter sans remords lorsqu'il est inutilisable, abîmé, ou qu'on en a trouvé un meilleur.

Mais une chaise de qualité ne sera pas la même pour une personne de taille normale (entre 1m50 et 2m00) ou pour une personne de petite taille. Un ciseau de qualité ne sera pas le même pour une personne droitière ou gauchère. Une éducation de qualité ne sera pas la même pour un enfant HPI ou pour un enfant qui ne l'est pas. Par exemple, lors des campagnes napoléoniennes, les cordonniers ont commencé à fabriquer des chaussures droites différentes des chaussures gauches, ce qui a permis aux soldats de marcher durant de longues heures avec bien moins d'inconfort. D'ailleur le premier cordonnier à faire cela a été pris pour un dingue. La qualité au sens de la norme ISO9001 ou au sens managérial est bel et bien distincte de l'excellence et consiste à fabriquer des objets ou à fournir des services hypernormaux.

Les qualités humaines des candidats à un poste sont sondées et résumées sous l'appellation savoir-être, et elles ne sont elles-mêmes évaluées qu'en fonction de leur adéquation avec les besoins de la productivité, c'est pourquoi, pour prendre le modèle du big five (OCEAN), les entreprises cherchent des gens aimables, consciencieux et extravertis. L'ouverture n'y est pas une qualité recherchée, car elle est liée à la créativité, et la créativité est contraire au respect des normes, et donc de la qualité au sens managérial de la norme ISO9001. Les open-space omniprésents sont des environnements adaptés aux extravertis car ils favorisent les échanges et l'intelligence collective ou le brainstorming, mais ils galvanisent surtout les extravertis. La conscienciosité, et surtout l'industrialité, est très recherchée (c'est le fait de venir plus tôt, de partir plus tard ou de travailler le week-end ou le soir chez soi), ainsi que le fait de raisonner en terme de rentabilité plutôt qu'en terme d'harmonie sociale et de respect de la personne humaine. L'intuition ou la créativité liées au cerveau droit permettent l'accumulation de connaissances qui ont besoin de maturer durant un certain temps dans le cerveau avant de trouver la réponse à un problème de façon fulgurante et soudaine, que cela soit durant la nuit ou par ce qu'on appelle les éclairs de génie, qui font suite à des périodes d'inactivités ou de rêveries qui sont nécessaires à la créativité (comme le démontrent les études scientifiques). Un intuitif créatif pourra donc rêvasser plus qu'un autre durant des heures, ou être moins actif, mais résoudre des problèmes de façon inédite, créative et fulgurante, ce qui est rarement compatible avec le fait de faire des heures supplémentaires et d'être dans l'action perpétuelle.

Les entreprises vont favoriser ce qu'on appelle la culture d'entreprise, y compris au sein des institutions, ce qui permet de récompenser le conformisme ou le fait d'être très "corporate", et donc aussi l'agréabilité, car cela permet une meilleure cohésion entre les employés. Ainsi, les femmes font partie des laissées pour compte des entreprises, car elles font des enfants auxquels elles ont tendance à se consacrer pour se réaliser, ce qui est contraire à l'impératif de rentabilité. Les minorités ethniques ou religieuses ont tendance à être défavorisées ou dissimulées, car elles sont susceptibles de nuire à l'image de l'entreprise aux yeux des clients. Les personnes en situation de handicap font l'objet de préjugés liés à leur productivité, alors que la nature de leur handicap n'est pas forcément liée à l'efficacité dans la tâche qu'elles ont à effectuer, voir tout simplement parce qu'elles effectuent leur tâche de façon différente, comme si un employé à trois mains devait forcément être meilleur qu'un employé à deux mains pour passer des articles à une caisse, ou qu'un employé à une main ne pouvait donc pas passer les articles d'une caisse enregistreuse à la même vitesse qu'un employé avec deux mains.

Ne faudrait-il pas faire une révolution du cerveau droit, au sens où les individus neurologiquement atypiques pourraient s'unir et aider les sociétés industrielles à se réformer, ce qui permettrait un plus grand respect, tant vis-à-vis des institutions (avec la fameuse crise de l'autorité), que des employés eux-mêmes ? Peut-on parler de discrimination systémique des neuro-droitiers, condamnés à rechercher du sens dans leur existence et dans leur activité professionnelle, sens dont ils ont besoin pour fonctionner correctement, dans une société qui en est dépourvue ? Cette société hémiplégique vous convient-elle ?

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Membre, 40ans Posté(e)
Short Membre 299 messages
Forumeur forcené ‚ 40ans‚
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Car comme je vous le disais, il est manifeste que tous les leaders ou à tout le moins les leaders qui dirigent leurs institutions ou entreprises de façon efficace, ont de hauts QI, mais certains sont HQI, certains sont HPI, et certains sont les deux (HQI et HPI), tandis qu'être doté d'un haut QI n'est pas non plus, loin s'en faut, une garantie de réussite sociale comme en témoigne ma propre carrière, et comme je vous en ai explicité les causes à de nombreuses reprises qui sont des causes sociales comme cela l'est alors toujours.

Adolphe Hitler était un HQI non HPI, ce qui est manifeste, donc comme je vous l'expliquais, c'était quelqu'un de très organisé, stratège, calculateur, hyperrationnel, très capable de nouer des liens d'alliance décisifs, mais dont la dimension humaine était pour ainsi dire réduite à néant, ce qui explique à quel points il fît de sa propre élection l'occasion de dominer absolument tout le monde en dirigeant d'une main de fer, sans une once d'humanité ou de considération pour les personnes en dehors de la norme, ce qui n'est dans le fond, et comme je vous le soulignais, que le reflet de la personne neurotypique qui réfléchit en terme de statuts et de normes, donc qui juge les autres en permanence en les réduisant à cela, parfois en les fixant dans des essences mais pas nécessairement non plus. La dimension spirituelle, créative et artistique ou la subversion étaient alors cachées, et il est remarquable qu'il n'y eût aucun chef d'oeuvre nazi en tant que tel, mais surtout des apports dans le management, ainsi que dans la théorie de la propagande ou de la manipulation des foules qui ont donné lieu, après la guerre, aux entreprises de relations publiques sous l'égide d'Edward Bernays, les nazis ayant gagné la guerre en ce sens précis que plus personne n'a plus pu se passer de la propagande après leur pasasge sur Terre.

Le HPI non HQI est quelqu'un d'empathique, créatif, artiste, sensible, intelligent aussi bien humainement que conceptuellement, mais il est moins à l'aise avec le public, avec l'art rhétorique ou avec les relations humaines, ce qui le rend moins apte à diriger une structure, et le pousse même, assez souvent, à détester les rapports de force ou les rapports hiérarchiques. Par sa façon d'être au monde en tant que telle, il témoigne de cet Autre en tant qu'Autre qui est à la fois si différent et si semblable, dont on aime à s'y identifier mais que l'on fuit également, comme le monstre ou le psychopathe des films d'horreur, ou les bêtes de foire que l'on aimait à exhiber dans les cirques, la similitude avec la norme étant nécessaire afin de créer des sensations fortes et des frayeurs chez le public, et la différence avec la norme étant nécessaire afin de subjuguer et permettre aux autres de se sentir supérieurs.

Les individus HQI et HPI dont je suis en théorie, réunissent le meilleur des deux mondes, et sont donc capables des deux à la fois, de parler en public, de tisser des alliances de façon efficace, stratégique et difficile, de penser de façon hyperrationnelle et calculatoire, tout en étant pleinement humain, empathique, altruiste et chaleureux. René Char ou Romain Gary l'étaient. Ainsi que Jiddu Krishnamurti ou le générale de Gaulle qui, en utilisant simultanément leurs deux hémisphères cérébraux à proportions les plus proches possibles de 50/50, pouvaient être un général excellent stratège et décisif, mais aussi être allocentré, généreux, sacrificiel, et comme le dit la légende, avoir un mot personnel pour chacun de ses hommes qu'il passait en revue avant la bataille décisive.

Car il est désormais bien connu que les totalitarismes du XXème siècle ne sont que le reflet des sociétés industrielles qui, sous l'égide des révolutions scientifiques et technologiques, ont poussé la logique hyperrationaliste jusqu'à une logique si ultime qu'elle a poussé à encenser les normes, et à vouloir exterminer ceux qui n'y correspondaient pas, c'est-à-dire ceux qui n'avaient pas d'enfants, étaient considérés comme déviants car ne pouvant pas travailler, ni être non plus de bons soldats. Comme je vous l'expliquais, le totalitarisme est exterminateur en ce qu'il nie la métaphysique qui soit conçue comme l'avatar consubstantiel d'une minorité ou d'un groupe quel qu'il soit, la nécessité de réformer l'islam qui est réelle nous mettant face à la nécessité d'agir, mais d'agir bien, en comprenant qu'il ne s'agit ni de se débarrasser d'une minorité religieuse qui serait conçue comme un corps étranger d'un organisme social qu'elle contaminerait, et en cela la distinction entre l'islam et les musulmans est nécessaire tandis que le respect pour le droit humain doit être absolu à ce titre, ni comme une lutte interne qui viserait à aller à l'encontre de l'égalité arithmétique fondée par l'unus mundus (1=1) justifiant le jusnaturalisme des droits de l'Homme et l'égale dignité des êtres humains. Mais plutôt comme la conséquence de l'analyse lucide de la situation, qui à la lumière des sciences sociales et des progrès techniques, permettraient d'induire respectueusement le changement au sein de cette religion qui est l'instrument d'ingérances de plus en plus graves, et porte en elle de profonds désordres sociaux qui, à l'image de crampes intestinales, nuisent à la productivité et la créativité humaines en mettant des grains de sables dans les rouages du développement économique et humain, ainsi que dans l'expression pleine et entière de la générosité car obligeant à reconduire des politiques néolibérales, qui sont également hyperrationnelles, et qui portent également à ce titre les germes du totalitarisme, comme en témoigne, à l'ère de la déconstruction des métaphysiques de la subjectivité, l'omniprésence de Big Brother sur les réseaux, dans une société de l'écran total où le corps n'existe plus, et où le néolibéralisme n'est pas contre le transhumanisme, mais veut au contraire l'utiliser pour le mettre au service du totalitarisme le plus sombre ayant jamais existé qui serait une neurodictature absolue et éternelle.

Je souhaiterais dissiper un malentendu courant chez les personnes qui ont l'impression qu'être au sommet de la hiérarchie implique forcément d'être un individu à haut potentiel. Cela est totalement faux, à tout le moins si on comprend qu'il y a bel et bien une distinction entre le HQI et le HPI, Jeanne Siaud-Facchin l'ayant parfaitement exprimé dans son ouvrage le plus célèbre "Trop intelligent pour être heureux ?" lorsqu'elle distingue le surdoué de ce qu'elle appelle les brillants bosseurs, dont elle a parfaitement identifié que c'est lui qui domine dans les entreprises de façon générale. Les brillants bosseurs sont les HQI non HPI.

Ce sont des individus dans la norme d'un point de vue neurologique, et dont la caractéristique principale est précisément d'être des hyper-normaux. Ils sont quantitativement plus intelligents mais pas qualitativement plus intelligents. Cela signifie que, contrairement aux individus d'intelligence normale, qui doivent penser à démontrer les choses ligne par ligne, voir parfois deux lignes plus loin, en mathématiques, ils seront capables de penser à 3 ou 4 lignes en avance, au contraire de l'individu surdoué qui a tout de suite la dernière ligne, car il a si bien incorporé les mathématiques qu'il a fait les étapes au niveau subconscient, et ne sait pas comment faire sa démonstration qu'il doit reconstruire laborieusement à postériori par l'introspection, à tout le moins s'il est inhibé intellectuel ou que le contexte social n'est pas favorable le concernant (ce qui revient en général au même). Le problème du surdoué en mathématiques n'est donc pas tant de démontrer que de montrer.

Les individus hyper-normaux sont carrés, organisés, stables émotionnellement, rassurants pour les autres, et plus pragmatiques en moyenne. Ils deviennent souvent des directeurs d'unité dans la recherche scientifique ou dans les entreprises. Les surdoués sont des individus, qui contrairement aux premiers, arrivent parfois à sortir du lot, mais à condition d'être acceptés et de voir leur progression favorisée par les premiers, à tout le moins s'ils ne sont pas obtus au point de vouloir qu'il fonctionne comme eux. Les surdoués sont des individus créatifs, exigeants avec eux-mêmes, intuitifs, travailleurs si leur travail a du sens pour eux, car ils sont honnêtes, ouverts, compréhensifs, agréables et force de proposition. Contrairement aux premiers, ils ne respectent pas toujours les règlements à la lettre, comme les horaires (tant que le travail est fait ou qu'ils ont un délai, que cela change-t-il pour le patron ?) ou la présence aux réunions (de toute manière on attend d'eux qu'ils écoutent et leur avis ne compte pas pour les autres, et ils pourraient donner la conclusion de la réunion avant qu'elle ait lieu dans bien des cas, tandis qu'ils ont mieux à faire), ou le respect des ordres si il les sait inutiles (pourquoi partir dans une mauvaise direction sous prétexte que ce sont les consignes alors qu'il connaît la bonne direction et qu'elle n'est pas la même qu'indiquée), et ils ne profitent pas de leurs connaissances pour dominer et humilier les autres.

L'une des conséquences du fonctionnement normal est qu'il induit un sentiment de supériorité inavouable comme un à priori de l'échange au quotidien, et c'est pourquoi l'individu hyper normal se sent forcément supérieur aux autres, mais sans pouvoir le leur avouer, ce qui lui donne l'impression que celui qui se prétendrait HPI briserait cet espèce de statu quo implicite et indicible et l'agresserait, en lui demandant de se soumettre symboliquement en reconnaissant son intelligence. Alors qu'un véritable surdoué considère simplement qu'il fonctionne différemment, et il communique par là uniquement le fait que ce fonctionnement différent impliquerait de la part de l'autre une mise au point qui permettra à chacun de faire la part des chose au mieux dans la relation. En effet, le surdoué est empathique, et à ses yeux les individus sont toujours déjà tous égaux avant même que le premier mot ou concept n'ait été pensé ou prononcé dans l'échange. Et il croit vraiment à cette égalité qui lui semble logique, voir même mathématique dans mon cas, contrairement aux individus ayant un fonctionnement normal qui vont interpréter cela comme une demande de soumission et qui vont lui répondre qu'il veut se la péter et que dans le fond il n'est pas si intelligent (en entretenant donc le problème de l'inhibition qui empêche le surdoué d'exprimer son potentiel et fait qu'il fonctionne mal). Et la boucle est bouclée, certains restent coincés dans ce type de situations sociales trop longtemps et finissent mal, tout en étant en décalage et en s'auto-détruisant, car c'est un profond manque de respect pour ce qu'ils sont.

Avoir l'équation dans la tête et ne pas savoir le justifier est une erreur aux yeux du normopensant, tandis que ce n'est qu'une façon différente de fonctionner. Beaucoup ont dit, par exemple, que la pensée en arborescence n'existe pas, ou n'est pas un concept scientifique, alors que c'est faux. C'est à tout le moins un concept clinique qui relève du constat, et il suffit de regarder, lorsqu'une personne s'exprime longuement, si le lien entre les idées directrices qu'elle exprime les unes à la suite des autres est un lien logique, déductif ou inductif, ou si c'est un lien analogique, lié à une image, une métaphore, ou une comparaison, comme dans une sorte d'arbre propice à la pratique du mind mapping (qui peut aisément remplacer l'établissement d'un plan en plusieurs parties).

C'est un manque de respect véritable de forcer un individu surdoué à fonctionner comme un normopensant à ce sujet, et l'expression de son talent intellectuel est souvent assimilé à un manque de clarté ou à un manque de rigueur, notamment si il connaît la conclusion mais ne peut pas la justifier correctement, ou si il gère les ambiguïtés de façon si différente de la norme que le relecteur a l'impression que le propos n'est pas clair ou mal mis en valeur, alors que le seul problème est que le simple HQI ne gère pas les ambiguïtés en temps réel, et qu'il n'éprouve pas le même besoin de clarté et de compréhension que le HPI, ce qui a la conséquence qu'il trouve le propos trop ampoulé, trop littéraire parfois, ou manquant de précision, alors que la gestion des ambiguïtés est bel et bien parfaite, mais qu'il suffit de lire l'ensemble du paragraphe, ou plusieurs phrases consécutives pour constater, en en faisant la synthèse, que le propos est correctement déroulé, bien qu'il ne corresponde pas au style académique proprement inintéressant et qui implique que le propos soit réglé à l'échelle de la phrase plutôt qu'à l'échelle de plusieurs phrases ou de tout un paragraphe (et lorsqu'un surdoué réussit dans le milieu académique, non seulement il se démarque de façon remarquable mais il exprime bien souvent à quel point il n'en peut plus du style académique). Donc pour régler le propos à l'échelle de la phrase en gérant les ambiguïtés que le HQI ne perçoit même pas, le surdoué va faire des phrases à rallonge histoire de fixer toutes les ambiguïtés possibles, ce qui sera interprété par le HQI non HPI comme un propos littéraire.

Certains ont dit que le QI hétérogène n'existe pas sur les réseaux. En effet, mais les résultats d'un test de QI sont une photo au temps t. Et les personnes dont le QI est hétérogène sont les individus inhibés intellectuellement, dont le contexte social impose une violence symbolique telle qu'ils inhibent les fonctions cognitives qui dérangent les autres, qui correspondent d'ailleurs bien souvent à l'endroit où se situe leur vrai talent. Et cette violence qu'ils retournent contre eux-mêmes leur provoque des simili-symptômes apparentés à des maladies mentales, mais qui ne proviennent que du contexte social dans lequel ils sont immergés, qui induisent une forme de déni de soi toujours réversible dans un environnement bienveillant et patient. Si un individu HPI (fonctionnement atypique) est dans un tel environnement, son QI devient totalement homogène, et on dit alors qu'il a synchronisé ses deux hémisphères et qu'il a soigné sa dyssynchronie, qui date le plus souvent de sa petite enfance " sous prétexte " qu'il était trop ceci ou trop cela.

Les fonctions cognitives inhibées sont le plus souvent la vitesse de traitement, la mémoire ou le traitement visuo-spatial (représentation 3D), voir les facultés d'organisation/planification, car elles sont celles qui dérangent le plus les autres. Un individu très vif d'esprit dérange les autres, donc le surdoué devient plus lent. Un individu qui se rappelle de plein de choses que les autres ont oublié se verra répondre (par pure volonté de l'écraser) qu'il se rappelle mal, qu'il raconte n'importe quoi, qu'il invente, alors qu'il a bel et bien une mémoire meilleure que les autres, et qu'il va apprendre à son cerveau, pour des raisons de survie liée à l'évitement de l'exclusion sociale, qu'il faut qu'elle fonctionne moins bien. Il en va de même lorsqu'un enfant de 5 ou 6 ans est capable de nommer les états d'amérique mieux que son instituteur, ou de donner des conseils d'organisation du quotidien aux adultes de son entourage qui lui en voudront de mieux savoir qu'eux comment procéder de façon optimale (p.ex. en minimisant la durée du trajet). Cela est une telle violence qu'effectivement, ces individus éprouvent des difficultés de vie qui leur rendent la vie impossible, telles que de l'incurie, du mal à prendre soin d'eux, des problèmes d'hygiène, etc. alors que le problème n'est pas en eux mais provient bel et bien d'un environnement inapte à les identifier, les protéger et les respecter, et ce dès le plus jeune âge.

En outre, certains affirment que les HPI n'existent pas, mais ne seraient qu'une invention des personnes de classe sociale favorisée qui chercheraient à justifier leur domination symbolique, intellectuelle et sociale. Cela est faux, et est une remarque très française, car on sait par les études que les surdoués sont présents dans toutes les classes sociales, avec une légère prévalence (mais seulement légère) dans les classes supérieures (mais qui possèdent également des cancres tel que le fils de Nicolas Sarkozy). Ils sont environ 1/3 1/3 1/3, et la classe sociale dont ils proviennent va conditionner leur réaction en classe de CP. Car tout le monde s'ennuie en classe, c'est certain. Mais la plupart des élèves arrivent à faire avec, car la qualité de leur rapport au monde est moins bonne, tandis que les surdoués ne peuvent être dans de tels environnements sans développer des troubles du comportement ou des troubles psychiques, ni sans le vivre comme une vraie maltraitance lorsque l'école est obligatoire, que les parents ne peuvent pas payer une école privée, que les parents n'ont pas les connaissances pour faire l'école à la maison, et que les enseignants ne le comprennent pas voir sont jaloux.

Les individus de la classe la moins favorisée, qui sont souvent des noirs et des arabes mais aussi des blancs (il y a aussi des Kévin et des Brandon), vont externaliser les conflits et devenir tyranniques (frapper leurs camarades, hurler, claquer les portes, courir partout, etc.) car leur seule issue est de dominer leur environnement pour rester entiers face à cette violence, et ils seront parfois déscolarisés pour cela (en particulier si les parents s'en mêlent et ne comprennent pas totalement les tenants et aboutissants du système), ou considérés comme des cancres au fond de la classe, qu'on ne voudra pas écouter lorsqu'ils ont les bonnes réponses, mais qu'on ne voudra regarder que s'ils font les pîtres, comme si c'était finalement cela, le rôle que les autres avaient décidé qu'ils devaient jouer et auquel ils vont, figurez-vous, se conformer ! Ils auront en général de très mauvaises notes.

Les élèves de la classe moyenne auront généralement des parents plus exigeants et méritocrates, donc ils vont faire des efforts d'intégration supplémentaires liés aux attentes familiales plus fortes les concernant, et vont internaliser les conflits, donc littéralement se dissocier (oui oui, c'est une vraie dissociation, donc un traumatisme), donc devenir rêveurs, distraits, presque absents et apathiques parfois, car ne pouvant plus se connecter à leur corps auquel ils font violence pour écouter les consignes, avec des difficultés de concentration telles que les psychologues mal informés peuvent leur diagnostiquer des TDAH avec ou sans hyperactivité alors que, encore une fois, cela provient du contexte scolaire. La dissociation est considérée comme un critère permettant d'établir la maltraitance physique ou psychologique des parents dans un tribunal (pour vous donner une idée de la violence psychologique que cela implique chez l'enfant concerné). Ceux-ci auront des notes moyennes voir supérieures à la moyenne, mais ils ne seront pas extrêmement brillants aux yeux des autres durant leur scolarité.

Les élèves de la classe la plus aisée sont souvent identifiés et repérés très jeunes, car ils appartiennent à la classe sociale autorisée à croire que leurs enfants sont des HPI, donc ils vont les soutenir moralement, et même les encourager à dominer les autres, avec de vrais parents tendres et aimants baignant dans la culture légitime, ce qui les poussera à avoir peut-être quelques difficultés à s'exprimer dans le contexte de l'école (cela peut être des bégaiements, des bafouilles, des rougeurs, des voix qui déraillent), mais globalement des résultats excellents, bien qu'ils puissent parfois devenir des têtes de turcs et subir le harcèlement scolaire dans certains quartiers ou certaines écoles.

La France a un problème structurel avec le HPI, et cela ressort dans les études, car nous avons le moins d'élèves HPI pleinement intégrés à la société en dépit d'efforts constants de la plupart des médias, dans un contexte culturel particulier lié à Rousseau, qui était un HPI masochiste ayant conceptualisé la démocratie libérale française, et qui a donné des arguments décisifs aux normopensants. Dans ses confessions, il reconnaît qu'il aimait recevoir des fessées de sa gouvernante et qu'il s'accusait lui-même d'avoir commis des bêtises pour recevoir une correction. La France est à la fois dans un égalitarisme caricatural, mais elle défend la norme sociale plus que les autres pays de l'OCDE, donc seuls les hyper normaux arrivent à émerger socialement la plupart du temps, et en particulier dans la fonction publique qui se devrait pourtant d'être exemplaire. Car un HPI dans le milieu académique est toujours capable de devenir un grand scientifique, et ne sera jamais un employé de seconde zone s'il est respecté et trouve des mentors bienveillants et compétents qui le respectent et ne lui volent pas ses idées, et qui le mettent en avant en sachant apprécier ce qu'il apporte. Leur créativité fait d'eux de meilleurs chercheurs, tout simplement, car en repassant par les mêmes méthodes déjà éprouvées tant de fois, les autres n'obtiendront rien que les mêmes résultats que les autres, avec peut-être deux ou trois différences.

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Membre, 38ans Posté(e)
Totologik Membre 223 messages
Forumeur forcené ‚ 38ans‚
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Bonjour Short,

Qu'attends-tu en posant tes deux pavés ? Ton premier post, cohérent avec le titre, pose une question sur les valeurs et le fonctionnement du monde du travail tandis que le second se focalise sur les caractéristiques personnelles d'individus ayant certains traits psychologiques.

Quelle direction veux-tu donner à ce fil ?

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Membre, 40ans Posté(e)
Short Membre 299 messages
Forumeur forcené ‚ 40ans‚
Posté(e)

Ainsi, dans une société industrielle et hyperationnelle, seule la capacité de production compte, et Adam Smith nous ayant vanté tant la division du travail que la main invisible, il est connu qu'il eût tout de même certains scrupules quant au fait que ce type de sociétés nous rendraient plus bêtes que nous ne le devrions, ou pour le citer exactement, être en dessous de tout ce qui fait l'humain, notamment car nous n'aurions plus de vision globale, ce qui est effectivement de plus en plus rare à l'ère où le dilettantisme est mal perçu, et considéré comme de l'amateurisme bien qu'il soit érudit et pleinement accompli, mais qui ne fait l'objet, à l'image de la figure christique, que d'une projection qui reflète les insuffisances de mes contradicteurs et qui, à ce titre, ne font que démontrer leurs propres faiblesses ou incompréhensions, ainsi que le fait qu'ils puissent en outre être frustrés socialement ou sexuellement en me reprochant donc exactement ce que l'on pourrait leur reprocher à eux-mêmes, parfois sous le même rapport, mais toujours au moins sous un rapport différent. C'est pourquoi la contradiction ne m'intéresse pas car je sais ce que je dis, et que je ne vois pas pourquoi je parlerais aux cons pour les instruire si ils ne comprennent pas déjà à la base que c'est à eux de s'élever jusqu'à mon niveau de compréhension du monde, et non à moi de m'abaisser au leur, mais qu'en plus, il leur manque cette étincelle d'humanité dont chacun de mes termes témoigne.

Fiodor Dostoïevski parlait de société mécaniste pour parler de l'époque capitaliste, dont il est manifeste que son essor a toujours été concomitant à l'alcoolisme, aussi bien chez les mineurs de fonds du Nord de la France ou de l'Alsace qui dépensaient parfois tout leur salaire le jour même de leur paie au bistrot, tant leurs journées étaient harrassantes, une anecdote véridique à ce sujet étant que les femmes des mineurs les attendaient à la sortie de la mine le jour de paie, de sorte à les intercepter et les empêcher de dépenser leur paie au bistrot pour qu'il reste de quoi nourrir les enfants et l'ensemble de la famille. Il en va de même de la consommation de Vodka en Russie, dont tout le monde se moque alors que nous avons détruit des gens en promouvant notre propre système, ou du succès florissant en Chine, des bars à cocktails, qui remplacent peu à peu les fumeries d'opium. Car la consommation d'alcool est un phénomène social, qui vient toujours à la fois d'un trouble du sens comme d'un trouble des relations humaines, en touchant donc avant tout les individus souffrant d'oppressions sociales de toutes sortes, qui font qu'ils ne se reconnaissent pas dans leur travail notamment et qu'ils n'y sont pas valorisés, ou d'individus seuls, comme les chômeurs qui se sentent inutiles car trop oisifs et manquent en conséquence d'estime et de confiance en eux, dans une société qui, comme l'a vu Emile Durkheim, remplace le ciment social par le travail, en lieu et place du religieux. C'est toute la dimension de la sécularisation. Dostoïevski, dans Crimes et châtiments, avait d'ailleurs bien pris en compte le fait que le capitalisme posait des questions sur la nature humaine et notamment sur la dignité humaine ou la valeur humaine, et cela d'autant plus si la religion y est née et que le spirituel n'y est plus une valeur reconnue. Ce fût aussi tout le génie de Franz Kafka, écrivain tchèque absolument prolifique, qui vivait seul et à la recherche de soi, manifestement HPI et possiblement HQI.

Car le système capitaliste promeut aussi bien l'alcoolisme que tous les types d'addictions, le produit parfait pour le capitaliste étant la drogue, car il fidélise la clientèle, comme cela s'est vu dans les dérives de l'industrie du tabac, ou désormais de l'industrie du numérique, qui détruit notre jeunesse, dans une société où l'omniprésence des écrans, y compris très stupidement et de plus en plus dans les écoles elles-mêmes, les rend moins aptes à se concentrer, moins aptes à mémoriser, plus impulsifs et anxieux, voir dépressifs, rendant donc la transmission d'autant plus pénible voir impossible et créant des générations perdues. Je souhaiterais donc à ce titre avertir les parents d'élèves qui me liraient que l'industrie du numérique fait en ce moment exactement la même chose que ce que fît Phillip Morris lorsque certains scientifiques ont voulu avertir des dangers et de la dépendance de la nicotine : des études scientifiques parfois de renom sont détournée et en conflit d'intérêt manifeste avec les intérêts des entreprises du numérique afin de créer un brouillard de fumée et induire l'idée que les écrans omniprésents via les jeux vidéos, les ordinateurs, tablettes, téléphones ou télévisions, seraient parfaitement innocents, quand nous savons, ne serait-ce que le fait que les écrans ont des propriétés hypnotiques, qui à ce titre mettent les gens en état de suggestibilité, ce qui permet en créant des personnages archétypaux et en jouant sur la fibre émotionnelle, de manipuler l'opinion en manipulant l'image que l'on donne à l'Autre en tant qu'Autre aux yeux de la norme sociale dont la télévision s'approprie la parole. A l'ère néolibérale, cela conflictualise donc le père contre la mère, l'homme contre la femme, le frère contre la soeur, l'hétérosexuel contre l'homosexuel, les cisgenre et les transgenres, etc. cette division pour mieux régner étant à l'évidence dans l'intérêt du néolibéralisme et du capitalisme, cela étant vieux comme le monde. Les écrans sont donc dangereux chez les enfants avant 15 ou 16 ans, 16 ans étant l'âge idéal pour débuter avec les écrans en tous genres, car cela détruit les neurones et nuit à leur développement psychologique.

 

Cela crée donc une crise du sens, qui explique que nous ayons tant de dépressions, de souffrances au travail avec les troubles psychosociaux qui se généralisent et un record en nombre d'antidépresseurs ou d'anxiolytiques dans nos sociétés où nous sommes perclus de troubles psychiques car des normes iniques sont imposées au forceps à ceux qui par nature leur échappe, et dont sont les neurodivergents dont je parle. Il y a aussi donc à l'évidence une hausse du nombre de suicide, concomitante à l'élévation du nombre de célibataires, des problèmes de transmission culturelle voir de continuité culturelle et historique, dont l'angoisse existentielle est totalement légitime à l'ère où l'extrême-gauche dit ouvertement qu'elle souhaite le grand remplacement, ainsi que de nombreuses solitudes incomprises chez ceux dont l'intelligence dérange la norme en vigueur, dont je suis à l'évidence.

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Forumeur forcené ‚ 40ans‚
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Nous ne parlerons pas de la propagande de l'état diffusée sur les ondes, ou par les entreprises du numérique elles mêmes en introduisant plus ou moins illégalement tels ou tels biais dans leurs algorithmes de suggestion notamment. Tout cela rentre dans cette société capitaliste néolibérale qui se voudrait la fin de l'Histoire et qui ne correspond qu'aux intérêts des personnes HQI non HPI qui souhaitent conserver le gouvernail entre leurs mains, quitte à se montrer autoritaristes et à s'accaparer le trône comme le foutriquet dont parle Michel Onfray, qui ne provient que de la nécessité de défendre, à leurs yeux, le système dont ils bénéficient afin de continuer à dominer les autres sans respect particulier pour ce qu'ils sont ni leur vouloir du bien, n'ayez vraiment aucune illusion là dessus, les beaux discours n'étant là que pour endormir. La promulgation prochaine et probable d'un état d'urgence national ou d'une loi martiale avec les militaires dans les rues en serait la preuve indubitable, gardez-le bien en tête si cela arrivait. L'Etat français sous l'égide d'Emmanuel Macron ne veut pas votre bien. Il veut vos biens, vos meubles, votre vie, et celle de vos enfants en les envoyant à la guerre, en Russie, de sorte à sauver la face en regard de l'Histoire, alors qu'ils sont les fautifs véritables de cette sitaution en Ukraine, qui ne correspond en rien aux intérêts des gens du quotidien tant en France qu'en Russie, et auxquels on va mentir en leur faisant croire qu'ils doivent se défendre pour les convaincre de prendre le risque de perdre ce qu'ils ont de plus cher et bénéficier d'un effet drapeau qui permettra la cécité sur l'incurie des gouvernements successifs depuis 20 à 30 ans.

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Forumeur forcené ‚ 40ans‚
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Le fait est que les sociétés industrielles hyperrationnelles font de l'interopérabilité et de la division du travail, qui consiste à donner à chacun une tâche spécifique, simple et complémentaire avec les autres, le besoin de définir des normes qualités qui seront des standards au titre desquels on pourra remplacer une pièce, telle qu'un chargeur de batterie, par un autre chargeur similaire issu d'une usine. Ou une roue de vélo de même taille et de même robustesse, etc.

Or de plus en plus, et comme en témoigne à ce titre l'expression "ressources humaines", l'être humain est vu comme un outil, ou une ressource, qui à ce titre est considéré comme devant lui aussi respecter un certain nombre de normes, en étant donc des outils productifs, provoquant en cela des burnouts, le fait que le corps des ouvriers soit utilisé jusqu'à le corde en provoquant ensuite des handicaps qui seront payés par l'ensemble des contribuables par les salaires de l'allocation adulte handicapé attribuée de plus en plus difficilement à ceux dont le nombre ne cesse de croître, les addictions, la solitude derrière les écrans, le harcèlement scolaire des enfants tant à l'école que sur les réseaux sociaux dans une société de la haine généralisée où les titres putaclics font office de slogans publicitaires et où on dresse les uns contre les autres qui, comme l'avait vu Max Stirner, déclencherait, en absence de métaphysique, la guerre des Uniques, au titre de laquelle, on ne verrait plus dès lors pourquoi nous interdirions de tuer car plus aucune transcendance ou valeur ne demeurerait et que nous serions tous désemparés, dans une société aux dérives autoritaristes contre lesquelles il serait impossible de lutter, et cela pour toujours, pour vous-mêmes ainsi que pour vos enfants et les enfants de vos enfants.

C'est le projet mondialiste en l'état actuel, pour ainsi dire.

Il faut donc agir. Ce que je fais.

Car croyez moi que les neurotypiques aussi bien que les HQI non HPI défendront ce système bec et ongles, et qu'ils créeront à nouveau les conditions propices à la Shoah, si nous ne comprenons pas la teneur du message et la portée historique de ce que j'essaye de vous dire. Sauve qui peut si vous le pouvez. Car la France part à la dérive, et je ne vous conseille vraiment pas de rester dans ce pays dans les années qui viennent car cela deviendra encore pire.

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Forumeur forcené ‚ 40ans‚
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Ce n'est pas tant le QI qui est héritable, contrairement à ce que pensent nos chers dirigeants, qui pensent que leurs propres enfants ont du génie dès leur premier biberon, mais la faculté inhibitrice, dont je vous parle tant lorsque je vous parle de l'expérience du marshmallow, cette faculté inhibitrice permettant le contrôle de soi, étant nécessaire pour réussir dans la vie, se discipline, et cela requiert aussi et surtout la présence d'un père symbolique voir réel, qui est de moins en moins présent pour des raisons structurelles sur lesquelles je me suis largement étendu.

Mais les écrans de toutes sortes ainsi que la difficulté croissante des gens à dire non à leurs enfants, leur promet un avenir moins radieux, car cela diminuera leurs facultés de projection à long terme et rendra difficile leurs facultés inhibitrices comme la gestion de leurs frustrations, ou de leurs émotions en tous genres, en générant bien trop d'impulsivité chez des êtres juvéniles qui ne demandent qu'à être guidés vers de meilleurs lendemains, que nous chérissons tant mais que nous avons trahis en leur créant un système si inique.

Les facultés inhibitrices sont également celles qui permettent de résister aux phénomènes addictifs, et de développer sa propre pensée, et le contrôle de soi, si propre aux personnalités saines et propres, mais toutefois pleinement humaines, que sont les HQI et HPI pleinement reconnus par la société, à commencer par leur propre famille, mais aussi sur leur lieu de travail dont il est su et connu qu'il provoque de plus en plus de détresse, et qu'en lieu et place de négociations syndicalistes qui empêchaient les troubles psychosociaux, les employés vont désormais au médecin généraliste demander des arrêts maladie, en avalant des antidépresseurs et des anxiolytiques, voir pire.

C'est le monde que vous voulez reconduire visiblement. Sans moi.

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Forumeur forcené ‚ 40ans‚
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Un monde dans lequel les étudiantes se prostituent en vendant leurs services sur les réseaux sociaux car elles n'ont plus de quoi se nourrir, ou s'inscrivent sur des sites pour avoir des Sugar Daddy, alors que les hommes et les femmes ne se parlent plus autrement que sous le prisme de la guerre des sexes, l'amour ayant été vastement remplacé par le soit disant polyamour, qui se fait toujours au détriment de l'homme et en faveur de la femme, pour des raisons évidentes liées à notre biologie qui font que la femme cherche la qualité et l'homme la quantité.

Un monde verrouillé dans lequel les enfants d'ouvriers employés ou agriculteurs n'arriveraient plus à monter dans la hiérarchie et à se différencier de façon valorisante, bien qu'ils aient du talent, car on leur aurait créé des conditions sociales et matérielles d'existence telles que, en les stigmatisant socialement de surcroît, et en laissant entendre avec mépris que leur intelligence serait par nature plus limitée (par opposition aux blackblocks d'extrême-gauche dont on nous répète à l'envi, car les propriétaires des chaînes de télévision sont des milliardaires, qu'ils sont intelligents, ce qui s'explique par la sociologie et n'est qu'un préjugé, comme vous l'avez remarqué).

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Forumeur forcené ‚ 40ans‚
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Une société de castes hindou donc, mais dans laquelle, en plus de prendre leur dignité aux gens, on les priverait de sens, et en les considérant comme nos petites ordures adorées, les intouchables ne seraient plus approchés par quiconque, et seraient animalisés à outrance par ceux qui ne supporteraient pas le quart de ce qu'on leur inflige au quotidien. Quoique les sociétés hindoues, ce qui est une sophistication suprême de notre système d'aliénation généralisé, procuraient au moins du sens aux individus tels que les intouchables qui avaient au moins le sentiment qu'ils participaient au projet cosmique des Vedas, au projet des Dieux qu'ils vénéraient et auxquels ils consacraient leur vie ainsi que leurs aïeux et toute leur société, tandis que le sens et la déconstruction des métaphysiques de la subjectivité laisse l'être humain vulnérable et nu, car il ne lui reste plus que l'instinct de conservation et l'instinct de reproduction, donc le travail, la famille et la patrie, étant bien compris que la patrie n'est pas non plus la nation, que la nation est celle du coeur mais que la patrie n'est que celle des alliances et des jeux d'intérêts au titre desquels nous comprenons qu'en toute rationalité, pour sauver les meubles et pourvoir à nos propres besoins, il est préférable de collaborer à ce système bancaire inique qui va en plus tous nous ruiner à l'issue de la crise économique actuelle que nos dirigeants font tout pour retarder. Et nous le payerons au prix le plus cher. Une société pétainiste donc, qui part à la dérive et dont la seule issue véritable serait d'augmenter les gens utiles, ou ceux qui seront manifestement utiles demain, lorsque ce système mourra ou que les dérives autoritaristes seront manifests, avec des neuroimplants. Ces personnes utiles seront les HPI, qu'ils soient à leur tour HQI ou non, ce qui importe peu, l'essentiel étant pour cela d'avoir du coeur.

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Membre, 40ans Posté(e)
Short Membre 299 messages
Forumeur forcené ‚ 40ans‚
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Vous le voyez donc à présent que cette vidéo que je vous remets était extrêmement pertinente :

 

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Membre, 40ans Posté(e)
Short Membre 299 messages
Forumeur forcené ‚ 40ans‚
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Si nous avions neuroaugmenté Adolphe Hitler, nous serions pour beaucoup d'entre nous déjà morts, et il n'y aurait en tout cas plus de juifs, tandis que les homosexuels, transsexuels ou handicapés seraient génocidés ou traqués pour être exterminés partout sur la planète. Nous en sommes à un point où nous devons utiliser les armes de nos ennemis pour les combattre. Nous n'avons plus le choix.

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Membre, 156ans Posté(e)
Don Juan Membre 2 916 messages
Mentor‚ 156ans‚
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Il y a 3 heures, Totologik a dit :

Bonjour Short,

Qu'attends-tu en posant tes deux pavés ? Ton premier post, cohérent avec le titre, pose une question sur les valeurs et le fonctionnement du monde du travail tandis que le second se focalise sur les caractéristiques personnelles d'individus ayant certains traits psychologiques.

Quelle direction veux-tu donner à ce fil ?

Il ne te parle pas, c'est juste entre lui et lui.

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Membre, 38ans Posté(e)
Totologik Membre 223 messages
Forumeur forcené ‚ 38ans‚
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il y a 9 minutes, Don Juan a dit :

Il ne te parle pas, c'est juste entre lui et lui.

C'est ce que j'ai fini par comprendre ;).

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Membre, 156ans Posté(e)
Don Juan Membre 2 916 messages
Mentor‚ 156ans‚
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il y a 49 minutes, K-sos a dit :

Adolf, et non Adolphe Hitler.

quel texte ! J'en ai lu trois mots.

C'est beaucoup déjà !!!

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Membre, Posté(e)
Géo Membre 1 010 messages
Forumeur forcené ‚
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Tu livres une pensée personnelle et dense, peut-être avec cette pointe d’urgence que seuls ceux qui ont trop longtemps dû se taire pour faire semblant connaissent bien.

Mais… (eh oui, il y a un mais, 'doux', hein, promis :laugh:), je me permets d’ouvrir une fenêtre. Parce qu’autant ce que tu dis sur les HQI/HPI, l’ultra-conformisme des entreprises, la norme comme arme d’exclusion, etc., fait écho à de vraies réalités… autant, parfois, j’ai eu cette petite impression que le reste de l’humanité, les 98 % restants étaient laissés sur le bord de la route, un peu vite, un peu violemment. :sleep:

Les "normopensants" aussi galèrent ! Tu parles d’un monde qui rejette les atypiques, et c’est vrai. Mais les "typiques", les gens "moyens", les "cerveaux standards" eux aussi, souvent, sont maltraités par cette même machine.
Ceux qui n'ont ni 160 de QI, ni pensée arborescente, ni mémoire prodigieuse, mais juste… une envie de vivre dignement. De comprendre un peu le monde. D’avoir un job pas trop absurde et des gens qui les respectent.

Ils ne sont pas moins. Ils ne sont pas des sous-produits de l’évolution. Et parfois, eux aussi ont du génie, un génie du lien, de la persévérance, de la gentillesse, du bon sens, de la débrouille… qui ne rentre pas dans un test de QI. Et qui mérite qu’on le célèbre.

Tu opposes l’originalité et le système normatif. Et pourtant… qui rêve aujourd’hui d’un "collaborateur conforme" ?
L’économie de l’innovation, les start-ups, la recherche, l’intelligence artificielle, l’entrepreneuriat, les labos R&D, les think tanks, etc.  recherchent des profils hors-normes, parfois même un peu zinzins, créatifs, disruptifs, multitâches, capables de penser de travers.

Tu dis que la société rejette les HPI/HQI. Et pourtant, la "fuite des cerveaux", les talents qu’on va chercher à coups de visas et de ponts d’or, les génies qu’on essaie de garder… sont bien là.
Le vrai problème, ce n’est pas qu’on ne veut pas de surdoués. C’est qu’on veut des surdoués… super bien réglés, sans trop de vagues.

C’est-à-dire : des moutons à huit pattes. Créatifs, mais obéissants. Brillants, mais productifs. Visionnaires, mais discrets.
Et dans cette équation impossible, tout le monde souffre : les atypiques, mais aussi les typiques.

Concernant le cerveau gauche/droit… La science a (gentiment) enterré ce mythe. Le cerveau n’est pas coupé en deux comme une boîte de macarons. :default_biggrin: Il y a bien des spécialisations fonctionnelles, mais toutes les fonctions cognitives mobilisent les deux hémisphères, en collaboration constante. On ne crée pas avec "le droit" et on ne gère pas un budget avec "le gauche". On fait les deux avec tout. Mais bon… l’image reste parlante, au moins métaphoriquement. On comprend ce que tu veux dire par "cerveau gauche = logique standardisée" vs "cerveau droit = créativité sensible". Juste : ce n’est plus très neuroscientifique. ;))

Tu évoques la situation des HQI/HPI, et les souffrances qui vont avec. Mais parfois, ça sonne comme une carte VIP de la souffrance, un peu comme si les autres n’avaient pas le droit d’avoir mal, d’être incompris, de galérer. Et c’est là que certains décrochent. Pas parce que tu es "trop intelligent", mais parce que ça donne un effet (non voulu, sûrement) de supériorité, de mise à distance.

Or, tu le sais sans doute mieux que personne : l’intelligence n’est rien sans le lien. Un HPI seul dans sa tour d’ivoire n’est pas plus heureux qu’un pensant normal en réunion Tupperware. Ce qui compte, au fond, c’est comment on crée ensemble un monde vivable, soutenable, et un peu doux pour tout le monde. Les génies comme les cancres. Les introvertis comme les bavards. Les mathématiciens comme les poètes.

Alors peut-être qu’au fond, le vrai enjeu n’est pas dans le QI, ni même dans la façon dont on pense. :o

Le danger n’est pas dans le fait d’être trop intelligent ou pas assez, trop sensible ou trop pragmatique. Le vrai danger, c’est quand on commence à classer les gens. À les hiérarchiser. À dire qui vaut plus, qui vaut moins. Qui mérite d’être écouté, et qui doit rester à sa place.

C’est là que le totalitarisme commence. Avec des idées trop sûres d’elles, des catégories trop rigides, des regards qui figent.
Et ça, ça peut venir de partout. D’un gouvernement, d’une école… mais aussi d’un sentiment de supériorité, même sincère, même blessé.

Penser autrement, plus vite, plus loin, plus profond, c’est une richesse. Mais ça ne doit jamais devenir une frontière.

Parce que la vraie question n’est pas : "Combien tu as au test de QI ?", mais plutôt :
"Que fais-tu de ton intelligence ? Est-ce qu’elle sert à exclure, ou à comprendre ?"

C’est peut-être ça, la seule ligne qui compte vraiment.

:p   :geek::bienvenue:

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Membre, 40ans Posté(e)
Short Membre 299 messages
Forumeur forcené ‚ 40ans‚
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En transmettant leur ADN, les parents transmettent en réalité tout aussi bien leur capital culturel et leur capital confiance. Le fait de baigner dans la culture légitime entraîne la possibilité de briller davantage aux yeux des autres dès le plus jeune âge, et on leur transmettra un habitus de dominant, qui leur enseignera donc à prendre l'ascendant psychologique, sans compter que ce sont des parents qui auront bien plus confiance en eux étant entendu qu'ils ont un métier socialement plus valorisant, donc qu'ils n'auront pas de scrupules à se sentir confiants ou d'accorder de la valeur à leurs enfants en tant que tels, tandis qu'en France, les parents ouvriers, employés ou agriculteurs, ressentiront de réels scrupules à se sentir fiers de leurs enfants ou à penser qu'ils sont intelligents, car d'une part ils ont appris socialement à se soumettre, et d'autre part ils auraient trop peur de donner cours à la menace du stéréotype du parent qui pense que sa progéniture est HPI, comme le parent araignée penserait que son bébé araignée est mignon, juste parce qu'ils sont de la même espèce. Surtout si ce sont des parents eux-même HPI non détectés, ce qui est également fréquent. Et honnêtement, vos remarques m'indiffèrent sur le contenu de ce que j'exprime par ailleurs. Vous n'êtes pas à la hauteur pour juger du contenu de mon propos, cela est une certitude. Mais cela pourrait permettre d'aider les personnes concernées si certaines passaient par ici.

Car encore une fois, une découverte récente est que les HQI et les HPI sont bien deux profils différents, les premiers étant hyperrationnels, organisés, stables, carrés, et neurologiquement dans la norme s'ils ne sont pas aussi HPI, ce qui les rend très adaptés et permet facilement leur intégration sociale comme leur élévation dans la hiérarchie, car ces profils sont des hypernormaux, qui la plupart du temps ne souffrent pas de leur condition, tout simplement. Les HPI, qu'ils soient HQI ou pas, sont souvent dans la souffrance, ce qui provient bel et bien de leur hypersensibilité, leur créativité, leur émotivité, leurs vulnérabilités, et ce sont ceux qui consultent en temps normal, à cause d'inhibitions de toutes sortes, voir d'errances médicales de tous ordres.

Ce qui me fait toujours marrer chez ceux qui citent Franck Ramus, Nicolas Gauvrit ou Fanny Nussbaum en s'accrochant comme une moule à un rocher au fait qu'ils auraient raison contre tous les autres, c'est qu'il n'y a aucune raison de faire ainsi du cherry-picking sans analyser la totalité de la littérature scientifique et médicale sur la question. Car la bonne explication est bien connue des cliniciens, et consiste à expliquer ce que je viens de vous dire, que les HQI non HPI sont au moins aussi nombreux que les HPI aussi HQI, ce qui implique lorsqu'on fait du seul QI le critère du HPI le fait qu'on arrive à la conclusion que le HPI n'est pas plus sensible, ou qu'il n'est pas plus en difficulté, entre autres. Alors que nous avons bien deux profils différents, et rien qu'avec l'habitude, il n'est pas difficile de savoir qui a quel profil rien qu'en écoutant les gens parler. En plus, les HQI non HPI sont aussi souvent pervers narcissiques ou psychopathes, ce qui n'arrange rien et fait parfois entrer le renard dans le poulailler dans certaines associations qui font du seul QI le critère ultime.

Je suggérais notamment d'ajouter un test tel que le test du trombone, qui n'est toutefois pas standardisé, dans les batteries de tests du bilan. Cette créativité est également corrélée, le plus souvent, à de l'altruisme et de l'hypersensibilité, et n'est pas présente à ce points chez le premier profil, le rendant donc moins divergent. De plus, il est désormais clair que Fanny Nusbaum se trompe de cerveau entre ses deux profils (laminaires et complexes), et que le profil complexe favorise le cerveau droit, plus divergent, en ayant un profil cognitif plus intégré (proche du 50/50), et dispose donc d'une cognition plus étendue que le profil laminaire, qui ne lui est pas du tout supérieur contrairement à ce qu'elle laisse entendre, qui utilise le cerveau dominant gauche, et est bien plus latéralisé que les profils HQI et HPI (proches du 50/50). Elle a également fait d'autres erreurs sur lesquelles je ne reviens pas, et qui sont désormais prouvées, le QI hétérogène n'étant pas une fatalité, mais permettant de savoir si la personne est concernée sur une base clinique, et concernant les individus inhibés intellectuellement car dans des contextes sociaux difficiles, avec souvent une enfance difficile, qui les a poussé, comme je vous l'ai décrit, à s'inhiber très tôt pour éviter l'exclusion sociale, ce qui se fait automatiquement par le cerveau, car surtout à un jeune âge, on est vulnérable et dépendant des autres pour notre survie. Les fonctions cognitives inhibées sont celles qui dérangent les autres, telles que typiquement, la vitesse de traitement et la mémoire. Donc un tel individu développera de surcroît des sortes de symptômes de maladies mentales qui n'en sont pas, et qui proviennent du contexte social, et parfois de polytraumatismes divers, dont à l'issue d'une psychothérapie et d'une pleine acceptation et compréhension de soi, ils retrouveront l'estime de soi permettant de se désinhiber et débloquer leur potentiel. A l'issue du processus, il sera donc de QI homogène, ce qui n'empêche pas des abrutis sur les réseaux, où la désinformation est énorme, de dire que les personnes au QI hétérogène ne sont pas vraiment concernées.

Je voulais juste rétablir la vérité, car à l'évidence, les neurotypiques préfèrent la vision de ces trois personnes que je cite, qui sont Franck Ramus, Nicolas Gauvrit et Fanny Nusbaum, à cause d'un ensemble d'erreurs et de malentendus, qui font qu'ils mélangent les HQI non HPI avec les HQI aussi HPI, qui sont deux profils à peu près d'effectifs égaux mais dont seul l'un des deux est véritablement neuroatypique, tandis qu'il est, en règle générale, concerné par la totalité ou la quasi-totalité des signes cliniques décrits dans la littérature prolifique écrite par les cliniciens, et j'insiste sur la profession de clinicien, (je vous assure ne vous cantonnez pas à un ou deux auteurs mais lisez-en plein, ce que j'ai fait), contrairement au premier profil qui possède uniquement quelques traits. A l'évidence donc, les HQI non HPI sont dans la norme neurologique, et sont des hypernormaux, ce qui en fait des individus très adaptés à la norme, en correspondant donc à ce que Jeanne-Siaud Facchin nomme les brillants bosseurs, quand en plus nombre d'entre eux, encore une fois, sont des pervers narcissiques ou des psychopathes un brin vicelards.

Car il y a des gens bien qui font les frais de cette désinformation constante sur les réseaux francophones à ce sujet.

Je suis content d'avoir rétabli la vérité qui est que les outils des batteries de tests ne sont pas totalement adaptées à la réalité clinique, ce qui est perçu des cliniciens.

Il y aurait bien le test du trombone, ou des tests de créativité par exemple pour faire la différence, en plus du QI.

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Membre, 40ans Posté(e)
Short Membre 299 messages
Forumeur forcené ‚ 40ans‚
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A l'évidence, dont les causes sont liées à sa proximité avec le fonctionnement neurotypique, beaucoup de personnes dans la norme préfèrent les analyses de ces trois auteurs que je cite qui sont Franck Ramus, Nicolas Gauvrit et Fanny Nusbaum. Mais leurs travaux, même s'ils ne sont pas faux, sont à nuancer en regard de la réalité clinique que leurs outils et études prennent mal en compte. En outre un certain nombre de lecteurs ont bel et bien précisé que Fanny Nusbaum se trompe sur certains aspects, notamment en ayant inversé les cerveaux dominants et en ne comprenant pas que l'un des deux profils est en réalité pleinement intégré en utilisant les deux hémisphères à quasi égalité, et possède donc en théorie les capacités du premier en plus des siennes en propres, mais qui peuvent causer des difficultés de vie et notamment des inhibitions ou des errances diagnostiques si le contexte social est défavorable, quand en plus elle traite du sujet très maladroitement, en laissant entendre que le profil pleinement intégré, qui serait en selon elle latéralisé à gauche (profil complexe) serait inférieur, même si encore une fois, ce qu'elle affirme dans ses bouquins n'est pas non plus faux sur toute la ligne.

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