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Les terres cultivées, amies ou ennemies du climat...

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Pratika

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Membre, 75ans Posté(e)
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Membre, 62ans Posté(e)
MadeleinedeProut Membre 5 456 messages
Maitre des forums‚ 62ans‚
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il y a 37 minutes, Pratika a dit :

Ce que je déduis de cet article (je fais court...) c'est que la culture sans labour semble plus bénéfique, c'est-à-dire une culture semis direct sans trop travailler la terre en profondeur. Bénéfique pour lutter contre les effets climatiques néfastes.

L'inconvénient de cette méthode est en revanche présent dans le cas d'inondations des terres. La présence de l'eau provoque une absence d'oxygène et autres conséquences. 

On en déduit que la culture sans labour est une bonne méthode pour contrecarrer aux conséquences climatiques à condition que les terres ne soient pas inondées par des pluies.:hum: voili voilou. Pas de solution miracle mais le semis direct est quand même à privilégier (?).

J'ai aussi lu cet article ci-dessous sur l'agriculture sans labour, je me permets de le laisser ici.

https://amjagro.pl/fr/qu’est-ce-que-l’agriculture-sans-labour-%3F/

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Membre, scientifique, Posté(e)
Répy Membre 24 233 messages
scientifique,
Posté(e)
il y a 38 minutes, Pratika a dit :

C'est le paragraphe suivant que je trouve pas clair :

"La différence entre les deux se joue au niveau des macroagrégats, qui, sans labour, ne sont pas brisés en plus petits agrégats. Il y a alors davantage d’espaces (porosité) entre les gros agrégats, ce qui permet une meilleure oxygénation des interstices et donc une oxydation facilitée du méthane (CH4) ainsi qu’un processus de dénitrification moins important. La présence d’oxygène dans le sol est le principal ennemi des bactéries productrices de méthane et de protoxyde d’azote : il s’agit de bactéries anaérobies qui ont besoin d’un milieu sans oxygène. En conséquence, moins de méthane et de protoxyde d’azote sont émis par ces sols."

Si on ne laboure pas, l'oxygène viendra en moindre quantité dans le sol et donc l'azote contenu dans les plantes sera moins oxydé et donc il y aura moins de NO² produit. Quant à l'oxydation du méthane en CO² c'est une réaction lente qui demande de l'énergie provenant des UV du soleil. Cette oxydation se fait bien davantage dans l'atmosphère que dans le sol.

L'avantage du sol toujours couvert par des plantes est manifeste à 3 points de vue :

- modification de l'albédo  (moindre réchauffement au soleil et moindre refroidissement nocturne

- plus grande résistance au déssèchement.

- site biologique plus riche.

Bref supprimer la charrue et privilégier le semis direct sous une végétation rase.

On peut donc remplacer la charrue par un engin mixte : coupe et broyage de la végétation couvre-sol en avant puis semis de la graine dans un trou bien dimensionné en diamètre et profondeur. Enfin recouvrement de la graine par la terre extraite. Si la machine est portée par une chenille, chaque tronçon de la chenille reste fixe pendant quelques secondes sur le sol. Le dispositif de semis pourrait donc se faire au travers de chaque maillon de la chenille. Il doit bien exister des ingénieurs capables de mettre au pont un tel système !

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Membre, 62ans Posté(e)
MadeleinedeProut Membre 5 456 messages
Maitre des forums‚ 62ans‚
Posté(e)
il y a 2 minutes, Répy a dit :

C'est le paragraphe suivant que je trouve pas clair :

"La différence entre les deux se joue au niveau des macroagrégats, qui, sans labour, ne sont pas brisés en plus petits agrégats. Il y a alors davantage d’espaces (porosité) entre les gros agrégats, ce qui permet une meilleure oxygénation des interstices et donc une oxydation facilitée du méthane (CH4) ainsi qu’un processus de dénitrification moins important. La présence d’oxygène dans le sol est le principal ennemi des bactéries productrices de méthane et de protoxyde d’azote : il s’agit de bactéries anaérobies qui ont besoin d’un milieu sans oxygène. En conséquence, moins de méthane et de protoxyde d’azote sont émis par ces sols."

Si on ne laboure pas, l'oxygène viendra en moindre quantité dans le sol et donc l'azote contenu dans les plantes sera moins oxydé et donc il y aura moins de NO² produit. Quant à l'oxydation du méthane en CO² c'est une réaction lente qui demande de l'énergie provenant des UV du soleil. Cette oxydation se fait bien davantage dans l'atmosphère que dans le sol.

L'avantage du sol toujours couvert par des plantes est manifeste à 3 points de vue :

- modification de l'albédo  (moindre réchauffement au soleil et moindre refroidissement nocturne

- plus grande résistance au déssèchement.

- site biologique plus riche.

Bref supprimer la charrue et privilégier le semis direct sous une végétation rase.

On peut donc remplacer la charrue par un engin mixte : coupe et broyage de la végétation couvre-sol en avant puis semis de la graine dans un trou bien dimensionné en diamètre et profondeur. Enfin recouvrement de la graine par la terre extraite. Si la machine est portée par une chenille, chaque tronçon de la chenille reste fixe pendant quelques secondes sur le sol. Le dispositif de semis pourrait donc se faire au travers de chaque maillon de la chenille. Il doit bien exister des ingénieurs capables de mettre au pont un tel système !

Je ne te cache pas que j'ai fait une rapide synthèse, il faudrait que je me plonge un peu plus dans les détails. Lire d'autres sites sur le sujet...?

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Membre, 60ans Posté(e)
eriu Membre 11 301 messages
Maitre des forums‚ 60ans‚
Posté(e)
Il y a 9 heures, Répy a dit :

C'est le paragraphe suivant que je trouve pas clair :

"La différence entre les deux se joue au niveau des macroagrégats, qui, sans labour, ne sont pas brisés en plus petits agrégats. Il y a alors davantage d’espaces (porosité) entre les gros agrégats, ce qui permet une meilleure oxygénation des interstices et donc une oxydation facilitée du méthane (CH4) ainsi qu’un processus de dénitrification moins important. La présence d’oxygène dans le sol est le principal ennemi des bactéries productrices de méthane et de protoxyde d’azote : il s’agit de bactéries anaérobies qui ont besoin d’un milieu sans oxygène. En conséquence, moins de méthane et de protoxyde d’azote sont émis par ces sols."

Si on ne laboure pas, l'oxygène viendra en moindre quantité dans le sol et donc l'azote contenu dans les plantes sera moins oxydé et donc il y aura moins de NO² produit. Quant à l'oxydation du méthane en CO² c'est une réaction lente qui demande de l'énergie provenant des UV du soleil. Cette oxydation se fait bien davantage dans l'atmosphère que dans le sol.

L'avantage du sol toujours couvert par des plantes est manifeste à 3 points de vue :

- modification de l'albédo  (moindre réchauffement au soleil et moindre refroidissement nocturne

- plus grande résistance au déssèchement.

- site biologique plus riche.

Bref supprimer la charrue et privilégier le semis direct sous une végétation rase.

On peut donc remplacer la charrue par un engin mixte : coupe et broyage de la végétation couvre-sol en avant puis semis de la graine dans un trou bien dimensionné en diamètre et profondeur. Enfin recouvrement de la graine par la terre extraite. Si la machine est portée par une chenille, chaque tronçon de la chenille reste fixe pendant quelques secondes sur le sol. Le dispositif de semis pourrait donc se faire au travers de chaque maillon de la chenille. Il doit bien exister des ingénieurs capables de mettre au pont un tel système !

Comme la machine qui plante les fraisiers ? On était assis à l'arrière et des pinces accueillaient les plants de fraises  que l'on mettait . Et en avançant , les pinces mettaient les plants à égale distance dans le sol , en rangées . 

image.jpeg.e46999d69cb9b941fd34b6b6ca2a83e5.jpeg

image.jpeg.6dcbbbbdb08a58d0dace9166ffbbdf47.jpeg

Modifié par eriu
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Membre, forumeuse acharnée, Posté(e)
querida13 Membre 48 269 messages
forumeuse acharnée,
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il y a 17 minutes, Pratika a dit :

J'ai beaucoup apprécié le dernier paragraphe de la réponse de Répy ! :dance:

Pour omettre de tout lire, il devait être à labour!

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Membre, scientifique, Posté(e)
Répy Membre 24 233 messages
scientifique,
Posté(e)
il y a 54 minutes, eriu a dit :

Comme la machine qui plante les fraisiers ? On était assis à l'arrière et des pinces accueillaient les plants de fraises  que l'on mettait . Et en avançant , les pinces mettaient les plants à égale distance dans le sol , en rangées . 

image.jpeg.e46999d69cb9b941fd34b6b6ca2a83e5.jpeg

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Ce serait plus complexe que les machines à planter puisqu'il faudrait faire un trou au bon diamètre et à la bonne profondeur, mettre la graine (c'est difficile pour les petites graines, remettre de la terre fine dessus et tasser avec modération. La machine sera un régal pour mécanicien !

il y a une heure, Pratika a dit :

J'ai beaucoup apprécié le dernier paragraphe de la réponse de Répy ! :dance:

Voilà plus de 40 années que j'y pense !

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