Incitation à la violence chez les jeunes

il y a 8 minutes, MadeleinedeProut a dit :

Il y a seulement 25 ans il n'y avait pas couramment des élèves qui s'en prenaient à leurs professeurs, leur sautaient à la gorge, les tabassaient ou sortaient un couteau de leur poche parce qu'ils ne voulaient pas se soumettre à des règles établies.

Il n'y avait pas couramment de petites bandes de sauvages qui s'en prenaient à la vie d'un camarade de classe pour des raisons dérisoires.

Il n'y avait pas non plus d'appels à la haine de celui-ci envers celui-là sur des réseaux fréquentés par la jeunesse. Pas avec l'ampleur que l'on connaît de nos jours.

Si le harcèlement a toujours plus ou moins existé, il ne prenait pas l'importance que l'on connaît aujourd'hui.

Mais vous avez raison, rien n'a changé. Je dois avoir rêvé.

Avec une nuance que je concède pour les profs, uniquement au ressenti parce que je n’ai pas été farfouiller pour trouver des stats, pour tout le reste, la seule chose qui a changé, c’est l’exposition.

Aujourd’hui, les moindres mots, gestes, faits divers sont sous la loupe des réseaux sociaux. Mis en vitrine, commentés ad nauseam. 
 

Et bien sûr qu’il y avait des boucs émissaires martyrisés par leurs « camarades ». Attendus à la sortie pour leur casser la gueule, les humilier. 
 

Pareil pour le harcèlement. Pire même, puisque on le prenait beaucoup moins en compte que maintenant. 
 

Alors oui, ça a changé. Tout est plus « visible »…

il y a 22 minutes, MadeleinedeProut a dit :

Il y a seulement 25 ans il n'y avait pas couramment des élèves qui s'en prenaient à leurs professeurs, leur sautaient à la gorge, les tabassaient ou sortaient un couteau de leur poche parce qu'ils ne voulaient pas se soumettre à des règles établies.

Il n'y avait pas couramment de petites bandes de sauvages qui s'en prenaient à la vie d'un camarade de classe pour des raisons dérisoires.

Il n'y avait pas non plus d'appels à la haine de celui-ci envers celui-là sur des réseaux fréquentés par la jeunesse. Pas avec l'ampleur que l'on connaît de nos jours.

Si le harcèlement a toujours plus ou moins existé, il ne prenait pas l'importance que l'on connaît aujourd'hui.

Mais vous avez raison, rien n'a changé. Je dois avoir rêvé.

Garde précieusement ton petit combustible

il y a une heure, Mite_Railleuse a dit :

Alors oui, ça a changé. Tout est plus « visible »…

C'est indéniable que les réseaux, les chaines d'informations et le fait qu'aujourd'hui on est même informé de ce qui se passe à des milliers de kilomètres jouent un rôle dans cette impression de violence constante. Idem avec une parole qui est aujourd'hui reconnu aux enfants. Le môme qui était chahuté dans les années 50 ou 60.... aujourd'hui il va en parler à ses parents qui vont y accorder une importance et le qualifier de harcèlement. Autrefois on écoutait nettement moins ce que les enfants avaient à dire. 

Il y a 2 heures, MadeleinedeProut a dit :

alors que derrière son écran et notamment connecté à des réseaux "sociaux" est dans la réalité.

Lorsque j’étais enfant, effectivement je jouais avec mes camarades aux cowboys et aux indiens.
La notion de s’identifier à ces héros de jeunesse, avec des pistolets et des arcs, s’inscrit dans l’imaginaire de ce que nous allions voir au cinéma. 
Nous savions parfaitement que c’était un jeu sans conséquence.

Je suis d’accord avec le sujet de votre fil qui s’interroge  légitimement sur l’incitation à la violence chez les jeunes d’aujourd’hui via les écrans, car il y manque le contact humain comparativement à nos jeux d'antan.

Certes, j'imagine que certains participants du forum vont immédiatement me classer dans la catégorie :

"Des vieux qu'ont de l'âge, mais j'accepte et j'assume !" 
 

il y a 43 minutes, kost a dit :

C'est indéniable que les réseaux, les chaines d'informations et le fait qu'aujourd'hui on est même informé de ce qui se passe à des milliers de kilomètres jouent un rôle dans cette impression de violence constante. Idem avec une parole qui est aujourd'hui reconnu aux enfants. Le môme qui était chahuté dans les années 50 ou 60.... aujourd'hui il va en parler à ses parents qui vont y accorder une importance et le qualifier de harcèlement. Autrefois on écoutait nettement moins ce que les enfants avaient à dire. 

Je me souviens qu'une fois, au collège, je n'arrêtais pas de demander quelque chose à un prof. Au bout d'un moment, il s'est écrié : "Tu arrêtes maintenant de me harceler !" Toute la classe s'est mise à rire, car pour eux, le harcèlement était uniquement sexuel. Le fait d'être incapable de dissocier le harcèlement sexuel du harcèlement moral est révélateur à quel point celui-ci était si peu pris en compte.

Il y a 2 heures, Ptitissus a dit :

Garde précieusement ton petit combustible

Ca ne veut strictement rien dire.

il y a 9 minutes, Sweet trouble a dit :

Je me souviens qu'une fois, au collège, je n'arrêtais pas de demander quelque chose à un prof. Au bout d'un moment, il s'est écrié : "Tu arrêtes maintenant de me harceler !" Toute la classe s'est mise à rire, car pour eux, le harcèlement était uniquement sexuel. Le fait d'être incapable de dissocier le harcèlement sexuel du harcèlement moral est révélateur à quel point celui-ci était si peu pris en compte.

Oui tu as raison, les choses évoluent, les enfants sont aussi nettement mieux informés qu'avant (et tant mieux). Mais il y a plusieurs années il existait des professeurs maltraitants et humiliants (même si il en existe toujours) mais il ne serait jamais venu a l'idée d'un môme d'aller se plaindre à ses parents. 

Il y a 2 heures, Mite_Railleuse a dit :

Avec une nuance que je concède pour les profs, uniquement au ressenti parce que je n’ai pas été farfouiller pour trouver des stats, pour tout le reste, la seule chose qui a changé, c’est l’exposition.

Aujourd’hui, les moindres mots, gestes, faits divers sont sous la loupe des réseaux sociaux. Mis en vitrine, commentés ad nauseam. 
 

Et bien sûr qu’il y avait des boucs émissaires martyrisés par leurs « camarades ». Attendus à la sortie pour leur casser la gueule, les humilier. 
 

Pareil pour le harcèlement. Pire même, puisque on le prenait beaucoup moins en compte que maintenant. 
 

Alors oui, ça a changé. Tout est plus « visible »…

Vous êtes en droit de ne pas vouloir faire le constat d'une malveillance entretenue à partir de réseaux qui exacerbent les instincts les moins sympathiques. Et qui présente un réel danger. Nous le constatons à travers cette "mode" qui s'installe chez les garçons d'avoir un couteau dans la poche ou dans son sac.

Vous êtes en droit.

il y a 7 minutes, MadeleinedeProut a dit :

Vous êtes en droit de ne pas vouloir faire le constat d'une malveillance entretenue à partir de réseaux qui exacerbent les instincts les moins sympathiques. Et qui présente un réel danger. Nous le constatons à travers cette "mode" qui s'installe chez les garçons d'avoir un couteau dans la poche ou dans son sac.

Vous êtes en droit.

Je ne pense pas qu'on puisse parler de "mode".

J'ai toujours eu un couteau en poche étant plus jeune, et je ne crois pas que les générations avant la mienne en portaient moins. Mon grand-père, lui, en avait toujours un sur lui jusqu'à la fin de ses jours.

il y a 13 minutes, MadeleinedeProut a dit :

Vous êtes en droit de ne pas vouloir faire le constat d'une malveillance entretenue à partir de réseaux qui exacerbent les instincts les moins sympathiques. Et qui présente un réel danger. Nous le constatons à travers cette "mode" qui s'installe chez les garçons d'avoir un couteau dans la poche ou dans son sac.

Vous êtes en droit.

C'est l'utilisation qu'on en fait qui a changé,  même mon grand père avait toujours un couteau sur lui "pour casser la croûte"

Génération sacrifiée, aigrie, frustrée sexuelle ment, qui se venge comme elle peut.. Ils n'ont pas connu avant mais le passé ne peut pas être mieux qu'aujourd'hui, donc tout va bien dans le meilleur des mondes.. Sauf que l'intelligence artificielle qui est le leitmotiv pour crâner, en fait tout est en pire.. Musk a même conclu que l'IA, c'est à dire une machine, un robot est plus intelligente que le grand public, qui a dû mal à naviguer au dessus de la ceinture. La dégénérescence mentale et toutes les frustration n'engendre que la violence. Pour la 1ère fois dans l'histoire, les enfants passent avant le couple. L'enfant roi dirige même la famille. En faire des adultes avant l'âge crée des détraqués, des inadaptés.. L'autorité parentale se cache derrière un positivisme éducatif abusif, comme une prophétie auto réalisatrice. Il y'a beaucoup, ils feraient bien d'arrêter de faire des mômes.. 

Cette généralisation à outrance ne veut rien dire. Bien entendu qu'il y a des excès, comme partout et comme pour tout, mais il ne sert a rien de généraliser et de coller tout le monde dans le même sac. Il y a de bons parents, de bons enfants et l'avenir n'est pas forcément sombre. 

il y a 2 minutes, Sweet trouble a dit :

Je ne pense pas qu'on puisse parler de "mode".

J'ai toujours eu un couteau en poche étant plus jeune, et je ne crois pas que les générations avant la mienne en portaient moins. Mon grand-père, lui, en avait toujours un sur lui jusqu'à la fin de ses jours.

 

Habitiez-vous en milieu rural? car en primaire mon mari selon ses dires avait un canif sur lui, comme nombre de ses camarades. C'était presque une tradition. Il habitait la campagne, l'état d'esprit à ce propos était différent de celui des gamins des villes et l'utilisateur de ce petit couteau avait une raison d'être. Mais parvenu au niveau collège il n'avait plus ce genre d'objet sur lui, ni ses camarades.

Pour ma part, habitant en ville, jamais je n'ai vu un garçon de mon âge avoir un couteau sur lui. Car en ville pouvez-vous me donner une raison valable de porter un couteau sur soi quand on est adolescent?

il y a 4 minutes, Zora80 a dit :

C'est l'utilisation qu'on en fait qui a changé,  même mon grand père avait toujours un couteau sur lui "pour casser la croûte"

Votre grand-père avait une vraie raison d'avoir un couteau pour casser la croûte comme beaucoup d'hommes qui apportaient leur déjeuner sur leur lieu de travail.

C'est un autre chemin.

il y a 3 minutes, kost a dit :

Cette généralisation à outrance ne veut rien dire. Bien entendu qu'il y a des excès, comme partout et comme pour tout, mais il ne sert a rien de généraliser et de coller tout le monde dans le même sac. Il y a de bons parents, de bons enfants et l'avenir n'est pas forcément sombre. 

La violence engendre la violence. Des enfants ont un couteau dans leur sac au cas où... et il est inutile de nier cette tendance actuelle car elle existe bien.

Par ailleurs je ne dis pas que c'est une généralité mais une tendance qui prend une certaine ampleur.

à l’instant, MadeleinedeProut a dit :

Habitiez-vous en milieu rural? car en primaire mon mari selon ses dires avait un canif sur lui, comme nombre de ses camarades. C'était presque une tradition. Il habitait la campagne, l'état d'esprit à ce propos était différent de celui des gamins des villes et l'utilisateur de ce petit couteau avait une raison d'être. Mais parvenu au niveau collège il n'avait plus ce genre d'objet sur lui, ni ses camarades.

Pour ma part, habitant en ville, jamais je n'ai vu un garçon de mon âge avoir un couteau sur lui. Car en ville pouvez-vous me donner une raison valable de porter un couteau sur soi quand on est adolescent?

Non, pas du tout, on était de la ville, sans raison valable, et conscients que c'était interdit, mais on le faisait quand même. En tout cas, j'étais loin d'être le seul dans mon quartier, et je n'ai pas la prétention d'avoir lancé une mode. Puis, comme je l'ai dit, les anciens le faisaient sûrement aussi, en tout cas les miens, et je ne crois pas que c'étaient des extraterrestres.

il y a 38 minutes, MadeleinedeProut a dit :

Vous êtes en droit de ne pas vouloir faire le constat d'une malveillance entretenue à partir de réseaux qui exacerbent les instincts les moins sympathiques. Et qui présente un réel danger. Nous le constatons à travers cette "mode" qui s'installe chez les garçons d'avoir un couteau dans la poche ou dans son sac.

Vous êtes en droit.

Je suis surtout en droit de penser que la malveillance est aussi vieille que l’humanité. Qu’elle est protéiforme, et qu’elle n’a pas attendu 2025 pour sévir dans tous les coins du globe et de toutes les manières.

Si tu "veux" faire le constat de quelque chose qui existe depuis toujours et que tu trouves plus grave qu’avant, ça te regarde.

Il y a 2 heures, MadeleinedeProut a dit :

Vous êtes en droit de ne pas vouloir faire le constat d'une malveillance entretenue à partir de réseaux qui exacerbent les instincts les moins sympathiques. Et qui présente un réel danger. Nous le constatons à travers cette "mode" qui s'installe chez les garçons d'avoir un couteau dans la poche ou dans son sac.

Vous êtes en droit.

Désolé mais ce n'est que du blabla. Tu nous parles d'un constat mais il faut d'abord, quand il s'agit de faits de société, partir de statistiques pour ne pas rester sur son nombril et avoir ainsi conscience que la société ne s'arrête pas au bout de son nez.

Pour parler d'une évolution il est donc inévitable de quantifier des faits constatés mais tu ne proposes aucune quantification. Cette quantification pourrait ensuite servir de base à une vraie discussion et non à des affirmations dignes du comptoir, mais sur l'air "voilà la vérité vraie".

https://www.observationsociete.fr/modes-de-vie/divers-tendances_conditions/evolutioninsecurite/

Il y a 3 heures, MadeleinedeProut a dit :

 Des enfants ont un couteau dans leur sac au cas où... et il est inutile de nier cette tendance actuelle car elle existe bien.

Par ailleurs je ne dis pas que c'est une généralité mais une tendance qui prend une certaine ampleur.

Des enfants..... de la a en faire une tendance, y a une certaine nuance. 

Il y a 2 heures, kost a dit :

Des enfants..... de la a en faire une tendance, y a une certaine nuance. 

Sur LCI ce soir, une maman habitant Montpellier, en but à la délinquance que l'on connaît faisait elle-même ce constat sur les sacs des ados "maintenant dans tous les sacs on trouve des couteaux..".

il y a 1 minute, MadeleinedeProut a dit :

une maman 

Ah bah si une maman le dit c'est que c'est la vérité . Elle sait sans doute mieux que personne ce que les millions d'enfants ont dans leurs sacs.