à l’instant, Atipique a dit :

Mais non je ne suis pas contente du tout, car je ne suis pas d'accord!

Il existe, et a toujours existé des idéologies de  dans le monde; chacun est responsable de ses choix. 

Non mais les idéologies sont le fruits des esprits des hommes, c'est un cercle vicieux et ca reviens au même au final. 

13 ans de prison pour le père de la collégienne, 15 ans pour le prédicateur Sefrioui

La Cour d’assises spéciale de Paris a déclaré coupables les huit accusés du procès. Elle a conservé la qualification de complicité d’assassinat terroriste pour les deux « amis » du djihadiste de 18 ans qui avait tué et décapité l’enseignant le 16 octobre 2020.

- Une « aide active » à l’assassin

 à l’énoncé des culpabilités : pour les quatre principaux accusés de ce procès, la cour a écarté toute requalification. Naïm Boudaoud, 22 ans, et Azim Epsirkhanov, 23 ans, sont déclarés coupables de complicité d’assassinat terroriste et tous deux condamnés à 16 ans de réclusion criminelle, sans peine de sûreté, là où le parquet avait requis 14 et 16 ans avec deux tiers de sûreté pour association de malfaiteurs terroriste.

La cour estime, elle, que leur complicité est « caractérisée » par « l’aide active (apportée au terroriste Abdoullakh Anzorov, 18 ans, abattu par la police après son crime) en recherchant une arme de poing, en le véhiculant à proximité immédiate des faits ».

Le « rôle central » du duo à l’origine de la « campagne de haine en ligne »

« Ils se sont tous deux concertés pour donner une publicité la plus large à la prétendue discrimination qu’aurait subie (la collégienne) dans un contexte délétère relié à la republication des caricatures (de Charlie Hebdo) », énonce le magistrat.

« En désignant le professeur comme une cible », « en livrant le nom de Samuel Paty et son lieu d’exercice professionnel », ils ont « contribué au passage à l’acte » d’Anzorov, devenant « son bras armé. » Là est, pour la cour, « l’entente » qui caractérise l’AMTC.

Parmi les éléments de sa motivation, le président a souligné ceci : « La cour s’est attachée à prendre en compte la gravité exceptionnelle des faits s’agissant de l’assassinat d’un enseignant à la sortie (d’un) collège par décapitation au moyen d’une arme blanche (…). Ces faits d’une barbarie absolue constituent une atteinte irrémédiable aux valeurs de la République et à la laïcité, au sanctuaire de l’école, causant un émoi considérable dans le pays et plus particulièrement au sein du corps enseignant et un traumatisme définitif et durable pour la famille de Samuel Paty, et notamment pour son fils. »

https://www.leparisien.fr/faits-divers/proces-de-lassassinat-de-samuel-paty-13-ans-de-prison-pour-le-pere-de-la-collegienne-1-5-ans-pour-predicateur-abdelhakim-sefrioui-20-12-2024-7BDQS2PKHVHIBFLFR2MZMKAOBI.php

J’ai écouté des vidéos de débriefing de ce procès qui n’a pas fait tant de bruit et c’est dommage parce qu’il a un caractère unique. Infos en vrac que j’ai pu dégoter ci et là : 

Le fils de Samuel Paty est venu une fois ce qui a fortement ému l’assemblée. 
Le père de la collégienne a présenté plusieurs fois des excuses à la famille chose que n’ pas fait Sifraoui estimant qu’il était étranger à l’assassinat de Samuel Paty de plus l’assaillant n’a pas vu sa vidéo à lui mais uniquement celle du père de la collégienne. La vidéo de ce dernier  a été laissée une heure sur Facebook, pas mal de personnes lui ont indiqué en commentaire qu’il fallait enlever cette vidéo car elle comportait trop de détails ( non de Samuel Paty, nom du collège ) mais c’était trop tard l’assaillant avait déjà noté tout ce dont il avait besoin.

La polémique crée par les 2 abrutis aussi nauséabonde était elle ne revêtait pas de caractère terroriste c’est l’assaillant qui a donné ce caractère à l’affaire, cependant c’est les caricatures dans le contexte du procès CH et rappelons qu’à l’époque il y a eu un taré qui avait filé des coups de couteaux devant anciennement les locaux de CH qui a pu justifier l’association de malfaiteurs terroristes. 
 

Le père de la collégienne a été contacté par Sifraoui juste après avoir eu vent de son histoire et de sa vidéo. Il le connaissait vaguement et l’appelait Monsieur Palestine en raison de ses activités de « soutien » à la cause. Sifraoui avait le dessus sur chnina, chnina ne fumait pas devant lui par ex. 
 

Les parents de la collégienne étaient séparés et la directrice n’arrivait jamais à joindre le père pour lui parler des conneries de sa fille aussi quand elle l’a vu devant le collège avec le Sifraoui elle a vu l’occasion de faire le point sur le comportement de sa fille. Mais Sifraoui a monopolisé la parole lui racontant que c’est eux qui étaient venus pour en découdre et elle les a foutu dehors. Elle rappelle qu’à l’époque en plus tout le monde portait un masque et que c’était déjà compliqué de s’entendre d’autant plus que l’autre gueulait comme un putois. Ça explique aussi pourquoi ils ne se sont pas rendus compte à ce moment là que la gamine n’était pas à ce cours c’est à cause du putois donc. Le père n’a  rien dit ou presque lors de cette entrevue. 
 

La juge a demandé à Sifraoui si il pensait que Monsieur Paty était juif ( par rapport à son prénom) et il ne me semble pas que depuis 4 ans la possibilité du caractère antisémite ait été évoqué et je n’y ai jamais pensé d’ailleurs. 

Si je repense à un truc je rajoute.