Qu'est ce que pour vous "l' humanité " ?

il y a 10 minutes, eriu a dit :

Ah mais je ne dis pas que les gens ne ressentent pas la même chose que moi . Il ne s'agit pas non plus de cette sociabilité là , de surface . 

Les peurs ( de l'autre aussi)  , les sentiments d'insécurités dont tu parles plus haut , qui ressortent beaucoup dans les conversations , même ici , séparent , divisent , les individus .  Elles sont entretenues ( de plusieurs manières : médias , toutes les croyances pas que religieuses , l' Histoire , clichés , préjugés ( eux-mêmes construits de peurs , des fois ancestrales , des réalités aussi ( guerres par exemple)) . 

On a une bulle , des personnes très proches peuvent y rentrer , île de confiance . Notre état d'humain vit dans des groupes ( famille , travail , loisir autre ...) nous sommes dans des rôles différents , des fois ces groupes interagissent . On se  définit du coup par des appartenances multiples ( les groupes ) , par les rôles , les différentes casquettes portées ( frère, père , comptable , mari , fils etc ..) . 

Et bien sûr que l'argent gouverne . Je te retire toutes les sources financières , absolument toutes . Si tu as une famille qui peut te loger et te nourrir ! ok 

Quelqu'un qui est seul , ce sera une autre paire de manche .

 Le je suis ce que je possède est normal dans une société commercial .

 Après on est tous différents et différemment impactés , bien sûr .

Je ne crois pas en la peur de l'autre, je crois que c'est une peur de souffrir. Parce qu'on offre à l'autre l'opportunité de nous faire souffrir. À n'importe quel moment l'autre peut nous traiter de bébé, donc je dois me protéger de l'autre par exemple  Mais être un bébé ou un crétin dans la bouche de l'autre ne devrait avoir aucune incidence sur nous.  il n'y a donc pas à avoir peur de l'autre. 

Et la sociabilité n'a besoin d'être de surface. Socrate faisait le pari de l'intelligence chez l'autre : en deux ou trois phrases on sait si on peut aller plus loin. Ce gars qui réfléchit sur un banc avec un livre de krishnamurti à côté de lui... Cette fille qui vient de raccrocher en disant qu'elle devra apprendre à danser sous la pluie... On peut entrer en profondeur dès la première phrase.

Les peurs sont soulagées lorsqu'elles sont comprises. La violence n'est plus nécessaire, l'autre n'est plus mon ennemi, il me comprend. 

Et je peux choisir d'avoir des tas de cercles d'amis très différents. Sur la musique, les arts, la philo, les blagues de cul etc. Je ne suis pas mon appartenance, et je n'appartient à rien ni personne. J'ai besoin de discuter, d'échanger, rencontrer, me nourrir de l'autre. Pas de lui appartenir. 

Quand à l'argent "bon serviteur, mauvais maître", il n'a aucun volonté propre. C'est un bout de métal, un bout de papier, désormais des 0 et des 1. Et c'est l'humain qui décide de ce que ça vaut. Et plus j'ai peur de manquer, plus j'ai besoin d'en foutre plein les yeux, plus mon obsession pour l'argent sera fort. 

il y a 5 minutes, L'amère vieille a dit :

Je me sens plus pisser là ! 

Il paraît que c'est l'âge 

il y a 1 minute, Crabe_fantome a dit :

Je ne crois pas en la peur de l'autre, je crois que c'est une peur de souffrir. Parce qu'on offre à l'autre l'opportunité de nous faire souffrir. À n'importe quel moment l'autre peut nous traiter de bébé, donc je dois me protéger de l'autre par exemple  Mais être un bébé ou un crétin dans la bouche de l'autre ne devrait avoir aucune incidence sur nous.  il n'y a donc pas à avoir peur de l'autre. 

Et la sociabilité n'a besoin d'être de surface. Socrate faisait le pari de l'intelligence chez l'autre : en deux ou trois phrases on sait si on peut aller plus loin. Ce gars qui réfléchit sur un banc avec un livre de krishnamurti à côté de lui... Cette fille qui vient de raccrocher en disant qu'elle devra apprendre à danser sous la pluie... On peut entrer en profondeur dès la première phrase.

Les peurs sont soulagées lorsqu'elles sont comprises. La violence n'est plus nécessaire, l'autre n'est plus mon ennemi, il me comprend. 

Et je peux choisir d'avoir des tas de cercles d'amis très différents. Sur la musique, les arts, la philo, les blagues de cul etc. Je ne suis pas mon appartenance, et je n'appartient à rien ni personne. J'ai besoin de discuter, d'échanger, rencontrer, me nourrir de l'autre. Pas de lui appartenir. 

Quand à l'argent "bon serviteur, mauvais maître", il n'a aucun volonté propre. C'est un bout de métal, un bout de papier, désormais des 0 et des 1. Et c'est l'humain qui décide de ce que ça vaut. Et plus j'ai peur de manquer, plus j'ai besoin d'en foutre plein les yeux, plus mon obsession pour l'argent sera fort. 

D'accord ! 

il y a 26 minutes, eriu a dit :

D'accord ! 

Comme tu avais le droit de dire "pas d'accord". C'est aussi valable quand on souhaiter cesser une discussion. 

Il y a 2 heures, Crabe_fantome a dit :

Sauf que la résilience ce n'est pas pour tout le monde. Moi même, si je m'étais retrouvé dans une situation vraiment traumatisante je serais tombé dans les drogues puis le suicide. Je suis à peine capable de gérer mes petits traumatismes de petits bourgeois, tu me mets dans un camp de la mort et je serais le 1er à mourir. 

J'attendais impatiemment ma pose pour venir corriger ce qui est peut être  mal dit :

Il y a 2 heures, bouddean a dit :

 ce qui permet de développer son humanité est la capacité de résilience .

L'être humain développe son humanité lorsqu'il utilise sa capacité de résilience .

Que tout le monde n'utilise pas ou ne puisse pas utiliser cette faculté , selon comme il a été construit à mon avis plus que selon le trauma subit , est une chose, mais je pense que c'est une capacité que tout le monde à .

Serge Tisseron parle bien de  " capacité " de résilience , ce qui viendrait s'opposer à cette tendance au mimétisme .

il y a 58 minutes, eriu a dit :

Le " bébé" dont je parle est en lien avec l'argument du " eux aussi sont pareils ( nananère que je rajoute , une autre couche  ) 

Ah j'ai faillis le faire moi aussi le coup de la couche avec les bébés 

il y a 30 minutes, Crabe_fantome a dit :

 

Il paraît que c'est l'âge 

Vi, vi ...moque toi !!!

il y a 16 minutes, bouddean a dit :

L'être humain développe son humanité lorsqu'il utilise sa capacité de résilience .

Que tout le monde n'utilise pas ou ne puisse pas utiliser cette faculté , selon comme il a été construit à mon avis plus que selon le trauma subit , est une chose, mais je pense que c'est une capacité que tout le monde à

L'instinct de survie peut-être ? mais est-ce que tout le monde a cette capacité ? ça nécessite une grande force de caractère pour ne pas sombrer et une rage de vivre que tout le monde n'a peut-être pas . Certains vont jusqu'au suicide...

il y a 27 minutes, Crabe_fantome a dit :

Comme tu avais le droit de dire "pas d'accord". C'est aussi valable quand on souhaiter cesser une discussion. 

Cela voulait dire , ok , j'entend ton avis . Des fois faut s'arrêter , sinon on tourne en rond et je ne cherche pas à convaincre . vpoilà !  

il y a 26 minutes, L'amère vieille a dit :

Vi, vi ...moque toi !!!

Désolé, j'ai pas pu résister. La blague a fuité d'elle même

il y a 13 minutes, Crabe_fantome a dit :

Désolé, j'ai pas pu résister. La blague a fuité d'elle même

Eh bin tu vois, toi aussi t'as des fuites ...déjà ? 

C'est l'empathie qui est la marque de l'humanité.

Il y a 1 heure, eriu a dit :

D'accord ! 

Je partage votre point de vue. Je crois que s'il y avait une vraie 'humanité', nous nous définirions comme Etre humain, Terrien. Sauf que nous avons besoin de catégories, de groupes plus ou moins égaux, plus ou moins inférieurs ou supérieurs, minorités, majorités, d'étiquettes de plus en plus diversifiées. Ces catégories peuvent vite devenir des communauté avec ce que ça comporte de bien et de néfaste. On se comporte bien avec notre "communauté" notre groupe. le reste est vécu comme potentiellement dangereux, on doit s'en protéger. S'unir contre.

d'ailleurs l'appropriation culturelle découle bien de ces notions il me semble. 

L'autre différent de moi, est dangereux. ça devient une règle bien trop présente, bien trop normale. 

il y a 27 minutes, Axo lotl a dit :

Je partage votre point de vue. Je crois que s'il y avait une vraie 'humanité', nous nous définirions comme Etre humain, Terrien. Sauf que nous avons besoin de catégories, de groupes plus ou moins égaux, plus ou moins inférieurs ou supérieurs, minorités, majorités, d'étiquettes de plus en plus diversifiées. Ces catégories peuvent vite devenir des communauté avec ce que ça comporte de bien et de néfaste. On se comporte bien avec notre "communauté" notre groupe. le reste est vécu comme potentiellement dangereux, on doit s'en protéger. S'unir contre.

d'ailleurs l'appropriation culturelle découle bien de ces notions il me semble. 

L'autre différent de moi, est dangereux. ça devient une règle bien trop présente, bien trop normale. 

Exactement ! c'est rare que je me sente comprise et d'où mon allergie à la communauté dans ce qu'elle enferme .

Il y a 4 heures, Crabe_fantome a dit :

Sauf que la résilience ce n'est pas pour tout le monde. Moi même, si je m'étais retrouvé dans une situation vraiment traumatisante je serais tombé dans les drogues puis le suicide. Je suis à peine capable de gérer mes petits traumatismes de petits bourgeois, tu me mets dans un camp de la mort et je serais le 1er à mourir.

Cela tu n'en sais rien. Lors d'une situation extrême (telle celle que tu évoques), on peut se découvrir une force insoupçonnée qui fera que l'on se battra avec toute l'énergie du désespoir pour sa survie, alors que celui que l'on pensait vaillant, courageux, s'effondrera.

il y a 2 minutes, Passiflore a dit :

 

Cela tu n'en sais rien. Lors d'une situation extrême (telle celle que tu évoques), on peut se découvrir une force insoupçonnée qui fera que l'on se battra avec toute l'énergie du désespoir pour sa survie, alors que celui que l'on pensait vaillant, courageux, s'effondrera.

Exact 

il y a 38 minutes, eriu a dit :

Exactement ! c'est rare que je me sente comprise et d'où mon allergie à la communauté dans ce qu'elle enferme .

c'est quelque chose que je ressens aussi parfois même avec mes proches et ça finit souvent par "ok" ou "d'accord". lorsque je vois que l'autre refuse ou ne réussit pas à comprendre mon point de vue ou que je n'arrive pas à mettre des mots sur mes idées. 

je crois que nos idées, nos pensées nous enferment aussi dans des groupes et la pensée de l'autre devient également un danger dont il faut se protéger. Et j'avoue plus je vieillis, moins j'ai d'énergie ou envie de le faire ou de le faire proprement.

Il y a 5 heures, eriu a dit :

C'est le nom de notre espèce , en effet , je le dis dans ma 1ére intervention . Il en a été fait un ensemble de qualités /défauts .

Allons bon l’humanité, en vrai des individus, déciderait en auto-référent de ce qui est sa qualité et ce qui serait son défaut ?

Il y a 5 heures, eriu a dit :

 

Je trouve au contraire que nous sommes de plus en plus isolés dans des groupes plus grands , plus nombreux . Les écrans , le mettent bien en évidence je trouve . 

Ça ne ferait pas plus de l’individu une île solitaire puisqu’il s’abreuverait alors de désirs et de références sociales via un média qui n’en resterait pas moins un vecteur de la collectivité.

L'Humanité, une espèce composée principalement de psychopathes réalisant leur œuvre aux moyens de la compagnie d'alters décérébrés, seul le sentiment d'humanité pouvant la sauver ...

Il y a 7 heures, Auger a dit :

(...) on peut parfois tellement évoluer, qu'au final on a changé. ça peut être consécutif à un évènement brutal qui provoque une prise de conscience (décès, cancer, accident...) ou par un lent travail sur soi (...)

Et heureusement que l'on évolue, que l'on change au fil du temps selon son parcours existentiel ! L'essentiel étant (en tout cas selon moi) de changer en "bien", ce qui n'est pas toujours le cas malheureusement; question de prise de conscience, de volonté, d'état d'esprit.

Il y a 1 heure, Axo lotl a dit :

nous nous définirions comme Etre humain, Terrien.
 

Je ne vois pas ce qui justifierait de limiter les possibles de l’être humain à la planète Terre.

Jusqu’à présent il a toujours étendu son territoire, et la colonisation de la Lune sera peut être une ouverture vers de nouveaux horizons 

il y a 5 minutes, DroitDeRéponse a dit :

Allons bon l’humanité, en vrai des individus, déciderait en auto-référent de ce qui est sa qualité et ce qui serait son défaut ?

Ça ne ferait pas plus de l’individu une île solitaire puisqu’il s’abreuverait alors de désirs et de références sociales via un média qui n’en resterait pas moins un vecteur de la collectivité.

Tu n"entends jamais des personnes en parlant de leur humanité , ils parlent de générosité , d'altérité et ceci définition no2 . il n'y a pas de défaut d'ailleurs , je me suis plantée. la 1ère definition est pas mal aussi .

Des humains ont mit pleins de définitions .