Optimisme vs réalisme ?

Il y a 4 heures, eriu a dit :

Présente ta copie et on en reparle  

si j'ai crée ce topic c'est pour avoir des avis parce que sur le sujet je suis très partagé 

Il y a 4 heures, eriu a dit :

Oui et avec autoritarisme , en plus , il est mignon @panda_en_kimono! rire

oh c'est gentil tout plein de dire que je suis mignon, keupain 

Il y a 4 heures, Elisa* a dit :

Ça je pense que ça fait partie de son humour légendaire… 

t'es malade ? 

tu me reconnais une qualité et en plus celle de l'humour !!!!!!!!!!!!!!! comme dirait la vénus de milo les bras m'en tombent

Il y a 3 heures, BadKarma a dit :

Bernanos aura opéré en son temps une synthèse des plus séduisantes, soit ''la différence entre un optimiste et un pessimiste consistera à ce que l'optimiste soit un ''imbécile heureux'', le pessimiste un imbécile malheureux'' ...

et le réaliste bernanos le mettrait ou donc ? 

Il y a 3 heures, Tequila Moor a dit :

Si on oppose optimisme et réalisme, il me semble que cela n'est possible que si on prend en compte un optimisme absolu, ou optimisme fondamentaliste. Donc une pensée du genre "tout va forcément aller mieux, tout à l'heure, demain ou plus tard, je n'ai pas besoin de m'en faire". En gros, c'est la cigale dans sa fable avec la fourmi.

Sinon le réalisme c'est se dire "il se peut que ça aille bien plus tard, il se peut aussi que ça aille mal, certaines choses dépendent de moi, d'autres n'en dépendent aucunement, je vais juste essayer de faire mon maximum". Ce qui inclut donc un optimisme relatif, mais également un pessimisme relatif.

Le pessimisme relatif n'est pas se dire que "tout va forcément empirer, tout à l'heure, demain ou plus tard, il est inutile de faire de efforts" : ça c'est le pessimisme absolu. Le pessimisme relatif c'est se dire "il y a des risques que certaines choses empirent, que faire pour l'éviter ou en amoindrir les effets ?"

Ainsi, faire des économies pour pallier un éventuel coup dur, faire du sport pour éviter les accidents cardio-vasculaires, prendre une assurance habitation car les accidents et les incendies arrivent, c'est inclure un peu de pessimisme relatif dans sa vie. Et inventer un système social de retraite, prévoyance, assurance chômage ou maladie, c'est faire preuve d'un pessimisme relatif à l'échelle d'une nation.

Par ailleurs, le réalisme inclut aussi de l'optimisme relatif. L'optimisme relatif c'est se dire "il y a des chances que certains choses s'améliorent, comment augmenter ces chances, et comment augmenter les effets bénéfiques attendus ?" Pif pas pouf, tout ça pour dire qu'en gros le réalisme c'est bien, mais que l'optimisme absolu c'est crétin, de même que le pessimisme absolu.

tu as très bien dit ce que j'arrive po à formuler, 

il y a 8 minutes, panda_en_kimono a dit :

oh c'est gentil tout plein de dire que je suis mignon, keupain 

il y a 1 minute, panda_en_kimono a dit :

t'es malade ? 

tu me reconnais une qualité et en plus celle de l'humour !!!!!!!!!!!!!!! comme dirait la vénus de milo les bras m'en tombent

 

 Tu fais exprès de prendre tout au premier degré, c’est une façon de te foutre de notre tronche ou simplement ton humour légendaire ? 

Il y a 1 heure, hybridex a dit :

Pessimiste: c'est toi qui va te ramasser

Ca s'est fait mais j'arrive encore à rester optimiste mais car il y a un mais je reste réaliste, je vois la réalité comme elle est et là je suis po trop rassuré 

il y a une heure, Elisa* a dit :

 Tu fais exprès de prendre tout au premier degré, c’est une façon de te foutre de notre tronche ou simplement ton humour légendaire ? 

les deux c'est possible ? 

mais non je suis plus profond que je laisse paraître et je me permettrai jamais de me moquer de qui que ce soit, je déteste la moquerie en tout genre 

Il y a 3 heures, Passiflore a dit :

 

Quel dommage de penser ainsi !...

Ne pas avoir de sens c'est la liberté d'aller où on veut. 

Il y a 3 heures, Passiflore a dit :

 

Et le réalisme n'incite guère à l'optimisme, surtout actuellement.

En tant que réaliste, tu sais de quoi l'humain est capable. Tu sais que si tu tombes certains viendront te relever, d'autres passeront leur chemin et les derniers en profiteront pour te voler ta montre et ton téléphone. Du coup plus rien ne te surprends. Si tu es étonné des viols et des génocides, c'est que tu es optimiste, pas réaliste. 

Il y a 2 heures, Tequila Moor a dit :

Si on oppose optimisme et réalisme, il me semble que cela n'est possible que si on prend en compte un optimisme absolu, ou optimisme fondamentaliste. Donc une pensée du genre "tout va forcément aller mieux, tout à l'heure, demain ou plus tard, je n'ai pas besoin de m'en faire". En gros, c'est la cigale dans sa fable avec la fourmi.

Sinon le réalisme c'est se dire "il se peut que ça aille bien plus tard, il se peut aussi que ça aille mal, certaines choses dépendent de moi, d'autres n'en dépendent aucunement, je vais juste essayer de faire mon maximum". Ce qui inclut donc un optimisme relatif, mais également un pessimisme relatif.

Le pessimisme relatif n'est pas se dire que "tout va forcément empirer, tout à l'heure, demain ou plus tard, il est inutile de faire de efforts" : ça c'est le pessimisme absolu. Le pessimisme relatif c'est se dire "il y a des risques que certaines choses empirent, que faire pour l'éviter ou en amoindrir les effets ?"

Ainsi, faire des économies pour pallier un éventuel coup dur, faire du sport pour éviter les accidents cardio-vasculaires, prendre une assurance habitation car les accidents et les incendies arrivent, c'est inclure un peu de pessimisme relatif dans sa vie. Et inventer un système social de retraite, prévoyance, assurance chômage ou maladie, c'est faire preuve d'un pessimisme relatif à l'échelle d'une nation.

Par ailleurs, le réalisme inclut aussi de l'optimisme relatif. L'optimisme relatif c'est se dire "il y a des chances que certains choses s'améliorent, comment augmenter ces chances, et comment augmenter les effets bénéfiques attendus ?" Pif pas pouf, tout ça pour dire qu'en gros le réalisme c'est bien, mais que l'optimisme absolu c'est crétin, de même que le pessimisme absolu.

J aime beaucoup votre explication. D'une certaine façon, le réalisme serait un équilibre entre optimisme relatif et pessimisme relatif. Et la vie c'est bien cela, un mélange de positif et de négatif.

Le yin, le yang, la complémentarité. L'un n'allant pas sans l'autre.

Il y a 4 heures, Passiflore a dit :

 

Quel dommage de penser ainsi et d'être convaincu que l'existence ici-bas n'a aucun sens !...

"La Nature n'a pas de but qui lui soit d'avance fixé, et toute cause finale est une fiction humaine." Spinoza

La cause finale est le but que l'on se fixe.

Il y a 3 heures, Tequila Moor a dit :

Sinon le réalisme c'est se dire "il se peut que ça aille bien plus tard, il se peut aussi que ça aille mal, certaines choses dépendent de moi, d'autres n'en dépendent aucunement, je vais juste essayer de faire mon maximum". Ce qui inclut donc un optimisme relatif, mais également un pessimisme relatif.

A mon sens, je vois le réalisme comme l’évaluation objective d’une situation, en mettant de coté ses éventuelles émotions, affects, sentiments, dans une forme de conscientisation  et donc de neutralité. 
Dans ma logique, je n’y intègre donc ni optimisme ni pessimisme qui font partie du domaine du sensible, du subjectif quoi.
Par ailleurs, la résultante de cette appréciation me semblant positive car elle permet de se donner le plus possible, les moyens de résoudre une problématique. 

L’optimisme m’apparaît comme la sur-évaluation d’une situation, à tort ou à raison, ceci ne faisant pas référence au réalisme.

Ce sont deux manières différentes d’appréhender une situation.

La volonté d’envisager la situation de façon positive prime sur la réalité des faits, le concret et représente donc une prise de risque, peut en résulter un aspect contre-productif, ceci pouvant se révéler au final négatif.

Je n’arrive pourtant pas au postulat de départ : opposition entre optimisme et réalisme même si l’on peut y voir deux façons d’évaluer une même situation car suis trop cartésienne : optimisme s’oppose à pessimisme tout simplement pour moi.

Il y a 4 heures, panda_en_kimono a dit :

si j'ai crée ce topic c'est pour avoir des avis parce que sur le sujet je suis très partagé 

oh c'est gentil tout plein de dire que je suis mignon, keupain 

Très partagé ! mais zut alors , pas avec nous  

Il y a 5 heures, Crabe_fantome a dit :

Ne pas avoir de sens c'est la liberté d'aller où on veut. 

En tant que réaliste, tu sais de quoi l'humain est capable. Tu sais que si tu tombes certains viendront te relever, d'autres passeront leur chemin et les derniers en profiteront pour te voler ta montre et ton téléphone. Du coup plus rien ne te surprends. Si tu es étonné des viols et des génocides, c'est que tu es optimiste, pas réaliste. 

quand j'ai visité austschit ou mes grands parents paternels sont morts, le déporté qui avait fait la visite nous a dit à la fin : "dire que nous sommes capables de tels ignominies" le nous était très significatif, 

Il y a 5 heures, Axo lotl a dit :

J aime beaucoup votre explication. D'une certaine façon, le réalisme serait un équilibre entre optimisme relatif et pessimisme relatif. Et la vie c'est bien cela, un mélange de positif et de négatif.

Le yin, le yang, la complémentarité. L'un n'allant pas sans l'autre.

c'est aussi ce que je pense, merci à toi aussi d'avoir trouvés les bons mots pour expliciter ce que je pense mais que je n'arrive po à formuler 

Il y a 4 heures, Elisa* a dit :

A mon sens, je vois le réalisme comme l’évaluation objective d’une situation, en mettant de coté ses éventuelles émotions, affects, sentiments, dans une forme de conscientisation  et donc de neutralité. 
Dans ma logique, je n’y intègre donc ni optimisme ni pessimisme qui font partie du domaine du sensible, du subjectif quoi.
Par ailleurs, la résultante de cette appréciation me semblant positive car elle permet de se donner le plus possible, les moyens de résoudre une problématique. 

L’optimisme m’apparaît comme la sur-évaluation d’une situation, à tort ou à raison, ceci ne faisant pas référence au réalisme.

Ce sont deux manières différentes d’appréhender une situation.

La volonté d’envisager la situation de façon positive prime sur la réalité des faits, le concret et représente donc une prise de risque, peut en résulter un aspect contre-productif, ceci pouvant se révéler au final négatif.

Je n’arrive pourtant pas au postulat de départ : opposition entre optimisme et réalisme même si l’on peut y voir deux façons d’évaluer une même situation car suis trop cartésienne : optimisme s’oppose à pessimisme tout simplement pour moi.

si en plus on rajoute le cartésianisme à la liste, je suis foutu alors

alors que faire du cartésianisme vs pessimisme, vs réalisme, vs réalisme, 

pareil je ramasse les copies demain matin 

il y a une heure, panda_en_kimono a dit :

quand j'ai visité austschit ou mes grands parents paternels sont morts, le déporté qui avait fait la visite nous a dit à la fin : "dire que nous sommes capables de tels ignominies" le nous était très significatif, 

Oui. Et Milgram a voulu comprendre comment c'est possible avec son expérience "soumission à l'autorité". 80% des sujets, 80% de chacun de nous, auraient été un assassin sans conscience. 

il y a une heure, Crabe_fantome a dit :

Oui. Et Milgram a voulu comprendre comment c'est possible avec son expérience "soumission à l'autorité". 80% des sujets, 80% de chacun de nous, auraient été un assassin sans conscience. 

je connais cette personne de réputation mais je reconnais que ses travaux je les connais po très bien, tu peux expliciter ton propos steuplait 

il y a 12 minutes, panda_en_kimono a dit :

je connais cette personne de réputation mais je reconnais que ses travaux je les connais po très bien, tu peux expliciter ton propos steuplait 

En résumé il y a deux personnes: un comédien et un sujet. Le comédien est tiré au sort (pour de faux) pour devenir la victime d'un faux test de mémoire, et le sujet va assister le professeur pour balancer des décharges électriques suite à un faux questionnaire. Le professeur lui demande de augmenter à chaque fois la puissance électrique jusqu'à ce que le comédien dise qu'il a un problème de cœur. De là le professeur dit "on s'en fout continuez continuez je le prends sur moi" et 80 % des sujets continuent malgré les douleurs simulées du comédien. Édit 62% d'après le résumé vont jusqu'à la dose létale. 

Il y a 10 heures, Crabe_fantome a dit :

En résumé il y a deux personnes: un comédien et un sujet. Le comédien est tiré au sort (pour de faux) pour devenir la victime d'un faux test de mémoire, et le sujet va assister le professeur pour balancer des décharges électriques suite à un faux questionnaire. Le professeur lui demande de augmenter à chaque fois la puissance électrique jusqu'à ce que le comédien dise qu'il a un problème de cœur. De là le professeur dit "on s'en fout continuez continuez je le prends sur moi" et 80 % des sujets continuent malgré les douleurs simulées du comédien. Édit 62% d'après le résumé vont jusqu'à la dose létale. 

 

 

ah ok je crois que j'ai vu une séquence comme ça dans un film voire une série, effrayant 

Il y a 1 heure, panda_en_kimono a dit :

ah ok je crois que j'ai vu une séquence comme ça dans un film voire une série, effrayant 

I comme Icare avec Montand par exemple. 

Il y a 2 heures, Crabe_fantome a dit :

I comme Icare avec Montand par exemple. 

peut-être, me rappelles po de ce film

Il y a 22 heures, panda_en_kimono a dit :

alors que faire du cartésianisme vs pessimisme, vs réalisme, vs réalisme, 

Question mal posée, c'est le cogito qui accouche du dilemme moderne : idéalisme versus réalisme.  

Je n'opte ni pour l'un ni pour l'autre : je casse la gueule au cogito, O.K., je sors !

Le 21/08/2024 à 15:38, Crabe_fantome a dit :

(...) En tant que réaliste, tu sais de quoi l'humain est capable. Tu sais que si tu tombes certains viendront te relever, d'autres passeront leur chemin et les derniers en profiteront pour te voler ta montre et ton téléphone. Du coup plus rien ne te surprends (...)

C'est cela, plus rien ne me surprend car je suis réaliste quant à la nature de l'Homme, capable du meilleur comme du pire et j'oscille entre optimisme et pessimisme en fonction de ce qu'il se passe.