Victimes VS agresseurs

Le 18/07/2024 à 15:25, Mite_Railleuse a dit :

Une femme se fait violer dans une rue sombre, à une heure du matin...

Passées les quelques marques d’indignation, d’empathie, inévitablement l’agresseur est complètement occulté, au détriment de la victime qui se retrouve en première ligne, en proie aux nauséabondes dégueulasseries d’usage : être à une heure du matin, seule dans les rues, elle l’a quand même un peu cherché - Si elle s’était habillée plus correctement, tout ça ne serait pas arrivé... Et autres joyeusetés du genre.

Quel est ce mécanisme qui fait de la victime la seule responsable de son agression et qui donc, implicitement, dédouane de tout, son agresseur. J’ai beau tourner et retourner cette question dans ma tête, je ne comprends pas...

Le mécanisme des imbéciles en 2024 il y a encore des arrièrés malheureusement qui ne pensent qu'à eux et ne se mettent pas à la place de la victime pour moi ils ne valent pas mieux que l'aggresseur

Le 18/07/2024 à 15:36, Axo lotl a dit :

Peut être et je dis bien peut être que pour des personnes le viol n'existe toujours pas, que les femmes sont toujours ces êtres tentateurs dont l'église nous rabâche depuis toujours les fautes, que la domination masculine est toujours à l'oeuvre. 

Que nier l'impensable est un moyen de le garder à distance, de le faire disparaitre.

 

 

Je n’ai jamais entendu de prêche expliquant que les violé(e)s étaient coupables.

Tu fréquentes quelle église ?

Le 18/07/2024 à 16:01, Auger a dit :

Je suis d'accord avec l'explication de January : culpabiliser une victime, faire du 50/50, partager les responsabilités,... ça permet de se délivrer soi-même de sa propre culpabilité, de son sentiment d'impuissance et, peut-être aussi, de sa douleur devant l'intolérable.

J’avoue ne pas avoir compris l’explication.

Les forumeurs adeptes de la pratique pourraient-ils nous faire part de leur retour d’expérience à cet égard ?

Je comprends par contre très bien l’explication de @Crabe_fantome. 
 

Par ailleurs le mécanisme n’efface pas nécessairement la culpabilité du criminel/délinquant . Dans l’affaire de la poussette mentionnée par crabe , une responsabilité (si tant est qu’il y en ait une autre que juridique) n’efface pas l’autre .