nous et les autres....

Est-il possible que nos émotions réagissent à la présence de quelqu'un sans qu'il y ait d'interaction, juste en étant à côté de cette personne, sans la connaitre, sans qu'il y ait de lien réel ? Est-ce que cela peut modifier nos émotions, en raison de mécanismes empathiques, chimiques, de contagion émotionnelle, de comportements sociaux, je sais pas trop. 

est ce que ça vous arrive ? 

ouais je sais c'est pas clair du tout, tant pis, j'arriverais pas à faire mieux. 

Une part importante du non verbal entre en compte dans la communication.

Lorsque l'on entre dans une pièce où se trouve des personnes que l'on ne connait pas par exemple,  on a toujours une première impression , avant même que l'on échange avec elles . Et on est effectivement influencé par l'émotion de l'autre ça se ressent. 

il y a 18 minutes, #LN a dit :

Et on est effectivement influencé par l'émotion de l'autre ça se ressent. 

bonjour,

l'émotion ou l'attitude ?

si dans cette pièce , quelqu'un vous parait en colère, n'allez vous même pas en être affecté ?

s'il est joyeux , cela engage à l'être soi-même .

je pense que c'est cette communication non verbale mais ayant pour support l'attitude ( ce que l'on ressent , ce que l'on croit deviner ... ) qui influence , bien plus qu'une "éventuelle" émotion ( transmise par quel support ? ) .

j'ai eu un patron qui paraissait être très sévère et quand quelqu'un qui ne le connaissait pas en parlait, c'était toujours en citant cette aspect de sévérité sauf que quand on le "pratiquait" un peu , on s’apercevait rapidement qu'il ne ferait pas de mal à une mouche . C'était un masque qu'il portait , un masque de sévérité et ce masque influençait ses interlocuteurs !

bonne journée.

Au point de vue psychologique, une agglomération d'hommes possède des caractères nouveaux forts différents de ceux des individus qui la composent. La personnalité consciente s'évanouit, les sentiments et les idées de toutes les unités sont orientés dans une même direction. Il se forme une âme collective.

La formation de l'âme collective n'implique pas toujours la présence simultanée de plusieurs individus sur un seul point. Des milliers d'individus séparés peuvent, à certains moments, sous l'influence de certaines émotions violentes, acquérir les caractères d'une foule psychologique.

Quand se produit l'orientation de tous les sentiments et pensées de la collectivité dans une direction identique, alors se manifeste la loi psychologique de l'unité mentale des foules.

Certains caractères psychologiques de la foule sont communs avec les individus isolés ; d'autres sont spécifiques et ne se rencontrent que dans les collectivités.

Bien sur 

Nous ressentons les émotions et ça peut changer notre ressenti sur une personne .

il y a une heure, Talon 1 a dit :

Au point de vue psychologique, une agglomération d'hommes possède des caractères nouveaux forts différents de ceux des individus qui la composent. La personnalité consciente s'évanouit, les sentiments et les idées de toutes les unités sont orientés dans une même direction. Il se forme une âme collective.

La formation de l'âme collective n'implique pas toujours la présence simultanée de plusieurs individus sur un seul point. Des milliers d'individus séparés peuvent, à certains moments, sous l'influence de certaines émotions violentes, acquérir les caractères d'une foule psychologique.

 

Quand se produit l'orientation de tous les sentiments et pensées de la collectivité dans une direction identique, alors se manifeste la loi psychologique de l'unité mentale des foules.

 

Certains caractères psychologiques de la foule sont communs avec les individus isolés ; d'autres sont spécifiques et ne se rencontrent que dans les collectivités.

 

je ne connaissais pas cette idée d'âme collective, de foule psychologique, d'unité mentale des foules, mais oui je vais creuser ça, "ça me parle"

il y a une heure, Axo lotl a dit :

je ne connaissais pas cette idée d'âme collective, de foule psychologique, d'unité mentale des foules, mais oui je vais creuser ça, "ça me parle"

"Psychologie de la foule" Gustave le Bon

il y a 16 minutes, Talon 1 a dit :

"Psychologie de la foule" Gustave le Bon

Ça change des termes que j'ai vu souvent ici : meute, troupeau, mouton, loup.....

Il y a 6 heures, Axo lotl a dit :

Est-il possible que nos émotions réagissent à la présence de quelqu'un sans qu'il y ait d'interaction, juste en étant à côté de cette personne, sans la connaitre, sans qu'il y ait de lien réel ? Est-ce que cela peut modifier nos émotions, en raison de mécanismes empathiques (...) de contagion émotionnelle

est ce que ça vous arrive ?

Lorsque l'on voit quelqu'un en larmes, comment pourrait-on rester insensible, indifférent !

il y a 11 minutes, Passiflore a dit :

 

Lorsque l'on voit quelqu'un en larmes, comment pourrait-on rester insensible, indifférent !

Certains peuvent, mais là je ne pensais pas vraiment à l'empathie au sens ressentir ce que d'autres ressentent. 

Un truc différent que je ne sais pas expliquer mais que talon a approché. Quelque chose d'une transmission involontaire même pas en présence au final.

Il y a 7 heures, Axo lotl a dit :

Est-il possible que nos émotions réagissent à la présence de quelqu'un sans qu'il y ait d'interaction, juste en étant à côté de cette personne, sans la connaitre, sans qu'il y ait de lien réel ? Est-ce que cela peut modifier nos émotions, en raison de mécanismes empathiques, chimiques, de contagion émotionnelle, de comportements sociaux, je sais pas trop. 

est ce que ça vous arrive ? 

ouais je sais c'est pas clair du tout, tant pis, j'arriverais pas à faire mieux. 

On peut apprendre à gérer ses émotions, et donc l'empathie et la compassion que l'on peut ressentir, pour ne pas se laisser déborder par les émortions.

Mais ne ressentir aucune empathie ni compassion, c'est, je crois, la caractéristique des psychopathes...

Cela se passe parfois. Par exemple, dans les transports en commun et dans la file d'attente, dans les endroits publics tels comme le cinéma, le théâtre et les autres. On se trouve à côté de quelqu'un, on se regarde, mais sans interaction, sans se connâtre, sans des émotions...

Oui , ce peut être très porteur , positif et l'inverse . On peut ressentir des sensations , mais on peut faire erreur sur ce que l'on y met . Notre propre état émotionnel peut fausser ce que l'on ressent des autres .

il y a 5 minutes, eriu a dit :

Oui , ce peut être très porteur , positif et l'inverse . On peut ressentir des sensations , mais on peut faire erreur sur ce que l'on y met . Notre propre état émotionnel peut fausser ce que l'on ressent des autres .

et si ce sont les autres qui modifient notre état émotionnel, croyez vous que ce soit possible 

Ben tout est je pense ds le titre : on dit "nous" pr parler de soi comme si on était une foule la dedans , perpétuellement en guerre contre "les autres". Disons que ma réponse ressemblerait à : ds les sports collectifs (dans le cas concret, ça correspondrait à je ne sais) en cas de défaite on cherche toujours les responsables et on finit par les trouver, alors qu'en cas de victoire, évidemment, c'est jamais grâce à nous. Enfin ma réponse se fondé juste sur une interprétation. Je dirais que si ya un but ds la vie, c'est peut-être de trouver l'explication à cela.

il y a 21 minutes, Axo lotl a dit :

et si ce sont les autres qui modifient notre état émotionnel, croyez vous que ce soit possible 

Je pars du principe que tout a son contraire , donc oui . 

A mon avis, si tu vois une personne agoniser, perdre beaucoup de sang, devenir toute blanche et crier de douleur au moindre mouvement. Euh là, pour le commun des mortels, j'entends par là quelqu'un qui n'a pas l'habitude d'être confronté à cette situation. Si ça ne te fait rien, c'est que t'as un gros problème. ^^

Pareil si tu dois réanimer quelqu'un, si tu me dis que ça ne te stresse pas un minimum, je ne te croirai pas. 

Ben tout cas (Timo) dans le règne animal, même les chattes bouffent leurs chatons si elles les estiment trop faibles. Ensuite, y a la langue, qui apparemment dans le règne animal est un outil comme un autre (euh, le vétérinaire par exemple). Mais en tant qu'humain, oui ça me stresse. D'ailleurs, y a des théories (j'ai lu quelque part) qui disent que ce stress, en fait c'est l'essence de la vie. La vie est stress. Et pas strass, enfin je me comprends. C'est vrai qu'on a tellement l'habitude de crier "médecin !"... Ouais je confesse que, du coup, c'est une certaine luxure de prétendre que ça "nous" ferait rien... 

Il y a 4 heures, apis 32 a dit :

On peut apprendre à gérer ses émotions, et donc l'empathie et la compassion que l'on peut ressentir, pour ne pas se laisser déborder par les émotions.

Quand on est sensible, il est bien difficile d'empêcher ses larmes de couler quand on voit une personne en pleurs plongée dans l'affliction, dans la détresse.

il y a 13 minutes, Passiflore a dit :

 

Quand on est sensible, il est bien difficile d'empêcher ses larmes de couler quand on voit une personne en pleurs plongée dans l'affliction, dans la détresse.

Je crois que c'est un apprentissage : C'est difficile de soutenir quelqu'un dans la peine en pleurant avec lui.

En observant ses propres émotions, plutôt que de plonger dedans, on apprend non pas à les étouffer, mais à les vivre sans s'y perdre.