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Le dégoût intellectuel

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sirielle

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Neopilina Membre 3 879 messages
Maitre des forums‚
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il y a une heure, deja-utilise a dit :

On voit bien, dans mon propos qu'il n'y a aucunement opposition entre science dite dure et science dite molle, de surcroit la question du sens est secondaire puisque c'est une propension automatique  de nos cerveaux ( C.f.: Le libre arbitre et la science du cerveau, de M. Gazzaniga ), car ce que font les scientifiques ou le quidam des mortels est la même chose: chercher du sens ou des explications, ce qui prime, c'est comment on s'y prend, comment on investigue le phénomène ou l'évènement, il y a grosso-modo une méthode rationnelle, méthodique, expérimentale et via la reproductibilité et une autre qui fonctionne par l'exemple, l'imagination, l'intuition, par des heuristiques, par l'entremise de théories naïves ou le réalisme naïf, etc... Bref, on ne joue pas dans la même cour, d'un côté on barbote dans le pédiluve d'une piscine, de l'autre on affronte l'océan.

Pour information. J'ai quitté le lycée général en classe de seconde pour une filière scientifique, via un concours national avec numerus clausus, 60 places, deux classes de 30. J'étais le plus jeune de la mienne, il y avait 8 ou 9 bacheliers (chais plus) et un licencié, j'ai terminé 3° de ma promotion et 1° pour les rapports de stage (pas de vacances pendant cette scolarité sauf fin décembre). Mon premier " papier "  est validé alors que je suis stagiaire. Je suis d'abord un scientifique. Je sais ce qu'elle peut, et ce qu'elle ne peut pas. Et je n'ai aucun mépris pour l'autre université. Quant à " l'océan ", avec " un peu " de méthode, ça va tout de suite beaucoup mieux.

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Membre, Posté(e)
FROD Membre 442 messages
Forumeur accro‚
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Le 11/08/2024 à 18:02, deja-utilise a dit :

je veux simplement si je ne peux pas prouver absolument que le libre-arbitre n'existe pas, de surcroit j'ai même dit que j'avais dû/pu en faire preuve une toute petite poignée de fois dans ma vie, que vous compreniez que ce n'est pas non plus quelque chose dont on use à tout bout de champ,

Bonjour D-U, j'espère que vous allez bien. Votre dernier message montre une irritation intense, je suis bien navré de vous avoir autant piqué. Vous ne vous énerveriez pas autant si vous étiez sûr de vous et de vos capacités, j'ai titillé votre mégalomanie au point de vous blesser, aussi je vais m'arrêter, car vos réponses commencent à vous desservir plus qu'autre chose. Je vous souhaite de renforcer la maîtrise de vos références et de vous libérer de votre répugnance à relire ce que vous avez déjà lu. Je redis encore une fois que nous avons énormément de points d'accord sur ce sujet, contrairement à votre sentiment de persécution où je trouverais faux tout ce que vous dites. Je suis entièrement d'accord avec votre phrase que je cite, je pense que vous me prêtez autant de voir le libre-arbitre partout que je vous prête de ne le voir nulle part. Bien sûr que c'est dur et rare d'être libre. Enfin, je vous remercie pour tout ce que vous m'avez apporté, en particulier sur le dernier message Gazzaniga que je ne connaissais pas. Je suis très intéressé par ce qu'il dit. Il se différencie bien des "déterministes acharnés" selon ses propres termes, dans le livre que vous citiez, le libre-arbitre et le cerveau. Je lui laisse le mot de la fin, tiré d'Ethical Brain, p 171-172 de l'Ebook :

 

 « Scholars have thought of many clever ways to address the issue of free will, though many also remain controversial. In my view, ghosts in the machine, emergent properties of complex systems, logical indeterminacies, and other characterizations miss the fundamental point: brains are automatic, but people are free. Our freedom is found in the interaction of the social world. »

 

Extrait de: Michael S. Gazzaniga. « The Ethical Brain. » iBooks.

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 989 messages
If you don't want, you Kant...,
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Le 21/08/2024 à 14:16, Neopilina a dit :

Pour information. J'ai quitté le lycée général en classe de seconde pour une filière scientifique, via un concours national avec numerus clausus, 60 places, deux classes de 30. J'étais le plus jeune de la mienne, il y avait 8 ou 9 bacheliers (chais plus) et un licencié, j'ai terminé 3° de ma promotion et 1° pour les rapports de stage (pas de vacances pendant cette scolarité sauf fin décembre). Mon premier " papier "  est validé alors que je suis stagiaire. Je suis d'abord un scientifique. Je sais ce qu'elle peut, et ce qu'elle ne peut pas. Et je n'ai aucun mépris pour l'autre université. Quant à " l'océan ", avec " un peu " de méthode, ça va tout de suite beaucoup mieux.

Bonjour, je me suis sans doute mal exprimé, je ne faisais pas de comparaison entre nous deux, mais entre ce que madame-et monsieur-tout-le-monde et les scientifiques font.

Après on peut aller un peu plus loin, et regarder aussi entre savoir-faire et comprendre, on peut très bien appliquer la bonne formule scientifique ou mathématique dans l'exercice, qui plus est bien cadré, mais ne rien y entendre sur ce que cela signifie profondément, comme le mécanicien auto peut très bien réparer un moteur ou le chassis, sans savoir les phénomènes physiques qui ont conduit à cette configuration plutôt qu'une autre, ni si il est ou était possible de faire différemment que ce qu'il a sous les mains. Il a été montré par enquêtes, par exemple, que les bacheliers qui avaient pourtant réussis leur bac, interrogés 1 an plus tard sur leurs programmes, n'étaient pratiquement plus en mesure de répondre aux questions, le bachotage qui peut être efficace pour des examens a aussi une faille immense, c'est que cela repose à la fois sur la mémorisation mais également sur l'identification du problème et la méthode résolutoire à appliquer en ce cas, c'est pourquoi même des professionnels en mathématiques, disons appliquées, sont tout-à-fait capables de faire exactement les mêmes erreurs que le tout-venant quand on les interroge avec un vocable de tous les jours ou ordinaire, ( C.f.: Daniel Kahneman et Amos Tverski dans " Système 1, système 2 " ).

J'ai l'occasion de temps en temps de discuter avec des étudiants des cycles du supérieur ou même des ingénieurs de tout horizon, et c'est toujours assez cocasse en les interrogeant de constater qu'ils peuvent plus ou moins se rappeler d'informations apprises, mais qu'ils échouent à aller au-delà ou en-deça de cette mémorisation, d'expliquer " le pourquoi du comment " ou d'en rendre compte - y compris correctement, j'avais déjà fait ce même constat quand j'étais moi-même étudiant avec mes " pairs " de promotion, ils étaient là pour apprendre à - savoir - faire, mais manifestement pas pour comprendre les enseignements. Même mon propre fils cadet, passant par un parcours disons plutôt prestigieux ou élitiste, n'échappe pas à la règle ! Avec la pratique de la Maïeutique on arrive très rapidement aux limites savantes/érudites des gens !

Enfin, la réussite académique ne présage rien d'autre qu'elle même, c'est-à-dire simplement une - bonne - adaptation à ce milieu écologique particulier... ( e.g. Bryan Caplan " The case against the Education " )

 

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 989 messages
If you don't want, you Kant...,
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Le 23/08/2024 à 00:13, FROD a dit :

 

Bonjour D-U, j'espère que vous allez bien. Votre dernier message montre une irritation intense, je suis bien navré de vous avoir autant piqué. Vous ne vous énerveriez pas autant si vous étiez sûr de vous et de vos capacités, j'ai titillé votre mégalomanie au point de vous blesser, aussi je vais m'arrêter, car vos réponses commencent à vous desservir plus qu'autre chose. Je vous souhaite de renforcer la maîtrise de vos références et de vous libérer de votre répugnance à relire ce que vous avez déjà lu. Je redis encore une fois que nous avons énormément de points d'accord sur ce sujet, contrairement à votre sentiment de persécution où je trouverais faux tout ce que vous dites. Je suis entièrement d'accord avec votre phrase que je cite, je pense que vous me prêtez autant de voir le libre-arbitre partout que je vous prête de ne le voir nulle part. Bien sûr que c'est dur et rare d'être libre. Enfin, je vous remercie pour tout ce que vous m'avez apporté, en particulier sur le dernier message Gazzaniga que je ne connaissais pas. Je suis très intéressé par ce qu'il dit. Il se différencie bien des "déterministes acharnés" selon ses propres termes, dans le livre que vous citiez, le libre-arbitre et le cerveau. Je lui laisse le mot de la fin, tiré d'Ethical Brain, p 171-172 de l'Ebook :

 

 

 

 « Scholars have thought of many clever ways to address the issue of free will, though many also remain controversial. In my view, ghosts in the machine, emergent properties of complex systems, logical indeterminacies, and other characterizations miss the fundamental point: brains are automatic, but people are free. Our freedom is found in the interaction of the social world. »

 

 

 

Extrait de: Michael S. Gazzaniga. « The Ethical Brain. » iBooks.

 

Bonjour,

je vous remercie malgré tout pour ce dernier message, j'espère effectivement que les éléments que je vous ai donné vous ont été profitables, même si le risque majeur demeure de ne les lire que sous le filtre ou l'idéologie que l'on a préalablement en poche, comme le montre certaines des références que je vous ai fournies. Quant à mon agacement, vous pouvez y voir, comme à votre accoutumée, un révélateur de ce que vous vous voulez y voir, au même titre que la paréidolie ou les tâches de Rorschach, comme si un parent pouvait s'énerver après son enfant parce que celui-ci faisait tout bien comme attendu ou plutôt, comme dans notre cas, parce qu'il fait justement de travers...

Je n'ai pas contesté, même si je ne l'ai pas relevé, que nous soyons en grande partie d'accord, même si je vous ai déclaré que notre principal désaccord était sans doute plus de l'ordre lexical ou de la terminologie employée, du moins pour le concept de libre-arbitre, à mon sens vous traitez, comme vos prédécesseurs, plus globalement de liberté.

Je reconnais volontiers que la notion de liberté, ait été discutée depuis des siècles, ce que je conteste c'est la vision anachronique que l'on en fait, ce qu'en dit Alexandre d'Aphrodise ne semble pas recouvrir le sens de libre-arbitre donné par Saint Augustin, ni celui que j'en comprends et retiens comme le fait aussi Claude Touzet de son côté également, tout comme on aurait tort d'attribuer à Démocrite les enseignements de la science moderne de l'atome à son époque, sous le seul prétexte que l'on utilise le même mot ou avoisinant, ainsi que cela peut l'être de la Physique ou la Médecine, cela n'a trop rien à voir entre ces passés lointains et maintenant, et même jusqu'à récemment d'ailleurs, il y a un avant et un après Galilée et Newton, tout comme il y a un avant et un après A. Paré et L. Pasteur, bien que traitant des mêmes phénomènes respectifs et parfois avec le même vocabulaire, au même titre que le vide des philosophes grecs est loin de correspondre avec le vide des physiciens. Et que dire des aternoiements sur la génération spontannée, jusqu'à encore récemment dans l'histoire des sciences ! Bref, le passé c'est bien sur un plan historique, mais inutile sur le plan de la compréhension de la réalité.

 

Je fais pour ma part une grande distinction conceptuelle entre liberté tout-court, de mouvement ou de choix, et libre-arbitre, réduire ce dernier à la volonté libre, n'explique rien en soi, puisque c'est comme si on se rangeait derrière une acceptation du libre-arbitre vieille de plusieurs siècles - obsolète, ce qui en son temps était entendable faute de ressources ou de moyens d'investigation meilleurs ou plus poussés, mais cela n'est plus soutenable/raisonnable aujourd'hui, à l'heure de la Cognition et des Neurosciences, à l'instar de toute notion qui peut être abordée scientifiquement, aucune n'est le portrait craché de sa source originale d'antan, la matière telle que comprise actuellement n'a plus rien à voir avec tout ce que l'on a pu inférer par le passé, et c'est d'autant plus vrai que l'écart temporel est important, il en va de même avec le libre-arbitre, qui ne peut plus se lire ou se comprendre uniquement au travers de la seule volonté, puisque cette volonté est un phénomène dont on peut rendre compte, ce faisant, on prend connaissance des mécanismes inconscients et automatiques qui nous donnent l'illusion d'un libre-choix. Bien évidemment, le simple fait de restreindre les contraintes sur la liberté à celles provenant de l'extérieur uniquement, falsifie d'entrer jeu la perception de ce que l'on peut comprendre par libre-arbitre, tout en découle mécaniquement, c'est même tautologique, en procédant de la sorte on se condamne à ne plus rien découvrir ou comprendre, mais une nouvelle fois, la privation de liberté morale ou cognitive étant un des points les plus sensibles chez les humains orgueilleux et fiers que nous sommes, il faut d'abord et avant tout changer de paradigme, qui est à ce jour bien trop anthropocentrique et fallacieusement auto-prophétique.

 

je ne vais pas vous ennuyer également plus longtemps, puisqu'on n'échappe pas à ses déterminismes par décret de la raison et encore moins par la " volonté ", tout comme vous, je donnerai le dernier mot à quelqu'un d'autre, sans doute plus légitime et crédible, à Claude Touzet, qui dit avec ses propres mots, ce que j'avais écrit dès le départ, et ce qui a déclenché toute la suite de notre dialogue, à votre initiative:

Préambule:

" Ce livre leur donne raison et répond que « nous sommes UNIQUEMENT la cristallisation de nos souvenirs » "

Conclusion:

" L'influence de la TnC sur notre vision du Monde et de la place de l'Homme va être considérable. Nous avions enfin admis que la Terre n'était pas au centre de l'Univers, nous sommes en train d'accepter l'idée que la Nature n'a pas été mise à la disposition des Hommes. Voici que l'Homme n'est plus qu'une machine, dont le comportement et les pensées sont uniquement dépendants des interactions passées avec son environnement. La société occidentale va en être bouleversée.  "

https://amu.hal.science/hal-01338003/file/Conscience_intelligence_libre-arbitre_12-2013.pdf

 

Bonne continuation à vous, D-U

 

 

Bonus: L'inconsistance ou versalité de nos principes moraux, plus circonstanciels que décidés par la soit-disant volonté raisonnée, pourtant au cœur/fondement de notre identité, le noyau de notre " Moi " :

https://www.researchgate.net/publication/231815364_Lifting_the_Veil_of_Morality_Choice_Blindness_and_Attitude_Reversals_on_a_Self-Transforming_Survey

 

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Membre, Posté(e)
FROD Membre 442 messages
Forumeur accro‚
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Il y a 23 heures, deja-utilise a dit :

et libre-arbitre, réduire ce dernier à la volonté libre, n'explique rien en soi, puisque c'est comme si on se rangeait derrière une acceptation du libre-arbitre vieille de plusieurs siècles - obsolète, ce qui en son temps était entendable faute de ressources ou de moyens d'investigation meilleurs ou plus poussés, mais cela n'est plus soutenable/raisonnable aujourd'hui, à l'heure de la Cognition et des Neurosciences, à l'instar de toute notion qui peut être abordée scientifiquement, aucune n'est le portrait craché de sa source originale d'antan, la matière telle que comprise actuellement n'a plus rien à voir avec tout ce que l'on a pu inférer par le passé, et c'est d'autant plus vrai que l'écart temporel est important, il en va de même avec le libre-arbitre, qui ne peut plus se lire ou se comprendre uniquement au travers de la seule volonté, puisque cette volonté est un phénomène dont on peut rendre compte, ce faisant, on prend connaissance des mécanismes inconscients et automatiques qui nous donnent l'illusion d'un libre-choix. Bien évidemment, le simple fait de restreindre les contraintes sur la liberté à celles provenant de l'extérieur uniquement, falsifie d'entrer jeu la perception de ce que l'on peut comprendre par libre-arbitre, tout en découle mécaniquement, c'est même tautologique,

 

Après avoir réduit le libre-arbitre à l'intelligence, vous le réduisez à la volonté, vous n'avez donc toujours rien compris. Penser hors de la réduction vous est impossible. Vous ne comprenez pas non plus que les contraintes internes font partie de nous-mêmes, elles font partie de notre volonté, et qu'en les présentant ainsi vous ne faites que révéler pour la nième fois que vous êtes imprégné et nostalgique du fantasme catholique d'un Adam originel pur, transparent, sans obscurité ni contradiction, définissant lui-même ses désirs et tout-puissant sur eux. Vous n'avez tout simplement pas le niveau intellectuel pour ce débat ni pour comprendre autre chose que la simplification, la réduction, et la vulgarisation.

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 989 messages
If you don't want, you Kant...,
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Il y a 3 heures, FROD a dit :

 

Après avoir réduit le libre-arbitre à l'intelligence, vous le réduisez à la volonté, vous n'avez donc toujours rien compris. Penser hors de la réduction vous est impossible. Vous ne comprenez pas non plus que les contraintes internes font partie de nous-mêmes, elles font partie de notre volonté, et qu'en les présentant ainsi vous ne faites que révéler pour la nième fois que vous êtes imprégné et nostalgique du fantasme catholique d'un Adam originel pur, transparent, sans obscurité ni contradiction, définissant lui-même ses désirs et tout-puissant sur eux. Vous n'avez tout simplement pas le niveau intellectuel pour ce débat ni pour comprendre autre chose que la simplification, la réduction, et la vulgarisation.

Bonjour,

oui c'est possible, tout comme son contraire je dirais et plus vraisemblablement !

Ne connaissant pas Adam personnellement, je ne saurais répondre à ce que vous énoncez, en revanche, les croyants défendent mordicus le libre-arbitre, afin d'épargner Dieu d'être mauvais.

Remarquez quand même que je soutiens exactement l'inverse de ce que vous laissez entendre à mon sujet, puisque j'avais dit que nous ne sommes essentiellement que des automates biologiques programmables, tout-à-fait incompatible avec ce que vous me dites d'Adam et que vous me collez sur le dos ! Vous vous prenez une nouvelle fois les pieds dans le tapis, et comme vous n'arrivez pas à argumenter convenablement, vous en êtes réduit à l'ultime stratagème évoqué par Schopenhauer en vous attaquant bassement à la personne elle-même ! C'est fort regrettable car vous avez un réel potentiel mal-exploité et corrompu de surcroit par un ego mal placé vis-à-vis de moi, or comme dirait Ulysse je suis Personne - d'où l'anonymat et le fait que je ne tiens ni blog, ni chaine Youtube ou autre. [ Comme je l'avais vu venir de loin, oui les déterminismes auxquels vous n'échappez pas, je savais que notre conversation finirait ainsi, c'est pourquoi à aucun moment je ne vous ai salué en utilisant votre pseudonyme - ni tutoyer de surcroit, je connaissais déjà la fin ou la tournure de notre échange !!! ]

 

" Rappelons à ce sujet que pour les grands monothéismes, le libre arbitre constitue un socle théorique commun et fondamental quand bien même il peut prendre des formes diverses comme cela est le cas au sein du christianisme, entre protestants et catholiques. Le libre arbitre permet à la fois de dédouaner Dieu des turpitudes que rencontrent les hommes dans leur vie et de justifier le jugement et la punition qui occupent une place si importante dans les textes fondamentaux de ces religions. C’est ainsi que pour Saint Augustin, « Dieu a conféré à sa créature, avec le libre arbitre, la capacité de mal agir, et par-là même, la responsabilité du péché ». C’est aussi bien sûr ce qui conduit Nietzche à considérer que le christianisme est une métaphysique de bourreau. "

https://www.google.com/url?sa=t&source=web&rct=j&opi=89978449&url=https://www.revue-klesis.org/pdf/klesis-40-varia-04-Thierry-Ripoll-Quelles-relations-dualisme-metaphysique-determinisme-libre-arbitre-et-responsabilite-individuelle.pdf&ved=2ahUKEwjJzf6ihaaHAxUJfqQEHTVVDMI4KBAWegQIJxAB&usg=AOvVaw0UOh9DRf49sA08J7N9Wsn5

 

 

" Thomas d’Aquin entend prouver la réalité du libre arbitre par deux moyens. Le premier est la preuve morale, corrélat de l’argument moral anti-fataliste. L’homme est tenu pour moralement responsable de ses actes ; or, ceci serait impossible s’il n’était pas doué de liberté. La doctrine qui nie le libre arbitre est amorale du fait qu'elle réfute le principe même de la responsabilité (c'est-à-dire le pouvoir de la volonté de suivre ses fins, la délibération rationnelle ne portant que sur le choix du moyen).

« L’homme possède le libre arbitre ; ou alors les conseils, les exhortations, les préceptes, les interdictions, les récompenses et les châtiments seraient vains. » "

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Libre_arbitre

 

 

Pour vous aider un petit peu à dépasser vos réactions archaïques, laissez-moi vous donner de quoi vous éveiller davantage, oui je sais je suis arrogant ( toutefois mon comportement est généralement en miroir de mon interlocuteur ou interlocutrice ) mais c'est aussi parce que vous le valez bien, comme qui dirait, échantillon :

https://static1.squarespace.com/static/50f6f441e4b08191027c661d/t/50fffc27e4b0044a2be3ca41/1358953511401/Chen%26Chaiken1999chapter.pdf

www.dan.sperber.fr/wp-content/uploads/2011_mercier_why-do-humans-reason.pdf

 

 

Il y a manifestement confusion, et vous n'êtes pas le seul, entre pouvoir agir suivant ses désirs ou sa volonté ou toute autre délibération/volition/inclination, et avoir loisir de décider - en amont - de ces mêmes impulsions/orientations, je peux vouloir ceci ou cela mais je ne peux vouloir ce que je veux, il y a là une régression à l'infini latente ou comme par le passé l'homonculus derrière les " yeux " de tout individu pour expliquer le comportement observé, mais en cas, il aurait fallu un second homonculus derrière les yeux du premier homonculus, etc.... Ce qui n'a pas de sens bien évidemment, sauf à rester dogmatiquement fixé en premier stade tout en étant satisfait et même sur-confiant par une telle explication bancale et illogique...

Comme je vous l'ai dit à un moment de notre échange, volens nolens, réfléchir c'est comme cuisiner, le résultat dépend des ingrédients incorporés et des méthodes/process employés ainsi que leur ordre/agencement chronologique, nous ne cuisinons manifestement pas la même chose, c'est pourquoi nous n'obtenons pas le même plat au final !

 

Bien cordialement, D-U

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 989 messages
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Le 25/08/2024 à 11:41, FROD a dit :

[...] pour comprendre autre chose que la simplification, la réduction, et la vulgarisation.

Bonjour,

je pensais pouvoir laisser passer ça, mais finalement je n'y arrive pas c'est plus fort que moi, il faut que je vous montre l'absurdité d'un tel propos ! L'art et la manière de voir l'écharde dans l'œil d'autrui mais pas la poutre dans le sien, en quelque sorte.

En toute logique, n'est-ce pas plutôt vous précisément, qui en écrivant cela, faites preuve de simplification, de réduction à mon endroit, alors même que j'ai soutenu dès le départ une complexité factorielle inhérente aux êtres vivants, que sont les humains, et la quasi-imprédictibilité - prospective et non rétrospective - de leur comportement faute d'avoir accès à l'ensemble des éléments ou facteurs/paramètres d'influence internes comme externes, sauf cas particuliers. De même pour la " vulgarisation " n'est-ce pas encore vous là aussi qui faites un raccourci de jugement sur sa valeur épistémique !? N'est-ce pas moi au contraire qui vous invite ou vous ai invité justement à aller au-delà de ce que vous tenez pour acquis, et d'embrasser l'ensemble des processus physico-chimiques, cellulaires, physiologiques, génétiques, neurologiques, psychologiques, psychosociologiques et sociologiques, et pas de se reposer sur une poignée de philosophes comme vous l'avez fait tout du long, qui ont bien du mal à mon sens à discerner liberté du libre-arbitre !?

 

Je soupçonne aussi que vous m'attribuiez des " qualités ", intentions ou pensées qui ne sont pas les miennes, par catégorisation/"cataloguisation" prématurée, et que ce faisant vous avez chercher à " combattre " un adversaire qui n'existait que dans votre esprit, par exemple, si je récuse le libre-arbitre tel que je l'ai défini et pas la liberté ( que vous appelez libre-arbitre abusivement pour ma part ), cela ne signifie pas pour autant que les individus seraient ipso facto dédouanés de leurs responsabilités, mais sur cela nous n'avons pas eu l'occasion d'en discuter, vous avez dû inférer des choses dans votre coin, comme vous l'avez fait à mainte reprises durant la discussion, en effet le déterminisme ne s'oppose pas à l'apprentissage, ni à faire des calculs délibératifs et donc de prendre en considération les conséquences probables de nos choix ou actions à venir, et donc d'agir en amont en prévision, car je pense que vous n'avez toujours pas digérer et correctement assimiler " déterminisme" et " prédétermination ", confondant l'un avec l'autre, c'est pourquoi vous m'avez parlé de fatalité à plusieurs reprises. Il semble alors bien plus vraisemblable que vous êtes victime de projection psychologique à mon encontre et que les limitations que vous m'attribuez ne sont en réalité que les vôtres.

 

À bon entendeur, avec toutes mes excuses, respectueuses salutations...

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 989 messages
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Pour faire écho à la longue discussion que j'ai eu avec un autre membre du forum, je donne aux lectrices et lecteurs désireux d'aller plus avant dans l'investigation du libre-arbitre, et faire le lien éventuellement avec ce que j'en avais dit tout au long de l'échange, entre autres, de se méfier de l'anachronisme des acceptations - ou définitions - au travers les âges ( la plupart étant plus proche de ce que l'on peut comprendre par liberté à mon sens ), à partir d' Olivier Boulnois ( lus ) :

https://shs.cairn.info/revue-de-metaphysique-et-de-morale-2023-3-page-427?lang=fr

ou encore:

https://journals.openedition.org/rsr/13894

 

De même que ce que Krystèle Appourchaux peut en dire dans son livre, qui reprend sa thèse de doctorat, quand bien même, je trouve qu'elle omet malencontreusement de parler/mentionner les - nombreux - biais cognitifs à prendre pourtant en considération dans sa définition ou appréhension même du nouveau libre-arbitre ( déjà assez restrictif, difficile, chronophage et énergivore en l'état pour en " jouir " ), après une belle synthèse philosophique, psychologique et neurologique/cognitive, ( en open édition = consultable en ligne, lu ) :

https://books.openedition.org/editionscnrs/50812

 

Je pense pour ma part, pouvoir m'arrêter là à présent, ayant dit ce que j'avais à en dire. Merci.

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