x= bonheur si y=malheur ?

Il y a quelque temps, je vous ai demandé quel était le sens de la vie et toutes vos idées se sont rejointent en une seule qui est d'être heureux. Seulement, on rencontre aussi dans la vie l'opposé du bonheur, le malheur ! Et comme tout opposés , il y a normalement un équilibre : s'il n'y a plus l'un, il n'y a plus l'autre. Il y a des gentils et des méchants, mais s'il n'y a plus de gentils, alors il n'y a plus de méchants. Mais est-ce que pour le bonheur et le malheur, cela est pareil ? Faut-il du malheur pour qu'il y est du bonheur?

Je crois malheureusement que bien souvent ça ne s'équilibre jamais .

il y a 24 minutes, PtitAngelina a dit :

Je crois malheureusement que bien souvent ça ne s'équilibre jamais .

c'est vrai que le terme d'équilibre n'est pas très approprié, le terme "présence" le remplacerais mieux

Pour savoir si tu es heureux il faut pouvoir comparer avec quelqu'un que tu considère comme malheureux .

Donc effectivement il faut des deux , après pour quantifier c'est plus dur . Il faut une échelle et je ne pense pas que cette échelle existe .

A chaque chose son contraire. Chaque chose se définie  par ce qu' elle n'est pas. A ne peux pas être non A. Ce qu'elle n'est pas est en quelques sorte ce qui la délimite et la rend possible, visible, dans notre  monde fait d'opposition.

Il est vrai aussi que d'être heureux comprend aussi le risque d'être un jour malheureux. Car tout état  est transitoire et n'est pas dépendant de notre seul vouloir. 

Il y a 5 heures, guabrone a dit :

Seulement, on rencontre aussi dans la vie l'opposé du bonheur, le malheur ! Et comme tout opposés , il y a normalement un équilibre : s'il n'y a plus l'un, il n'y a plus l'autre. Il y a des gentils et des méchants, mais s'il n'y a plus de gentils, alors il n'y a plus de méchants. Mais est-ce que pour le bonheur et le malheur, cela est pareil ? Faut-il du malheur pour qu'il y est du bonheur?

P'taing,  certains d’entre nous ont vraiment l’art de défoncer les portes ouvertes ?

A la question : « Préférez-vous être heureux ou malheureux... »

Je réponds sans hésiter, je préfère être heureux.

A la question : « Il y a des gentils et des méchants... »

Je réponds sans hésiter : « Je préfère les gentils... »

A la question : » S’il n’y a plus de gentils, alors il n’y a plus de méchants ? »

Alors là je réponds sans hésiter : « C’est vraiment se mettre le doigt dans l’œil jusqu’au coude ?" 

Guabrone, lorsque vous aurez compris que le bonheur ou le malheur ne se décrète pas, mais dépend des circonstances rencontrées par chacun au cours de son existence, dont il n’est pas le maître, ni le décideur, vous aurez fait un grand pas cohérent et intelligible, entre vos écrits et vos élucubrations philosophiques !

Il y a 5 heures, guabrone a dit :

Il y a quelque temps, je vous ai demandé quel était le sens de la vie et toutes vos idées se sont rejointent en une seule qui est d'être heureux. Seulement, on rencontre aussi dans la vie l'opposé du bonheur, le malheur ! Et comme tout opposés , il y a normalement un équilibre : s'il n'y a plus l'un, il n'y a plus l'autre. Il y a des gentils et des méchants, mais s'il n'y a plus de gentils, alors il n'y a plus de méchants. Mais est-ce que pour le bonheur et le malheur, cela est pareil ? Faut-il du malheur pour qu'il y est du bonheur?

Que le bonheur soit l'opposé du malheur est une conception parfaitement humaine, comme les deux termes de cette étrange équation par ailleurs. Voir la nuit comme l'opposé du jour, l'eau contre le feu ou encore la justice contre l'injustice est une façon commode d'ordonner l'univers en des catégories aisément saisissables pour notre esprit et correspond à son mode de fonctionnement normal mais rien n'indique que cela soit vrai en dehors de celui-ci et il me semblerait prudent de se défier d'en faire des présupposés métaphysiques.

Concernant l'équilibre des contraires, on retrouve déjà ce principe chez Héraclite puis il a été repris par plusieurs penseurs qui veulent voir une harmonie dans l'univers qui serait réalisée à travers la coexistence et l'interaction des opposés. Mais outre qu'on a pu voir que ce que nous considérons par convention comme des contraires est déjà très contestable, l'équilibre de ces derniers m'apparait hasardeux, pour ne pas dire naïf. Qui osera dire qu'il y a autant de plaisir que de douleur en ce monde ? Autant de justice que d'injustice ? Où diable peut-on constater un équilibre quelconque entre des "contraires" ?

Quant à la nécessité qu'il faille du malheur pour qu'il y ait du bonheur, cela peut être vrai mais seulement en fonction du contexte. Aucune fatalité n'exige que pour trouver le bonheur à travers l'être aimé il s'ensuive que quelqu'un doive souffrir. Par contre dans un monde au ressources limitées il faut souvent s'approprier de la nourriture, des terres ou des matériaux qui feront nécessairement défaut à ceux qui ne sont pas parvenu à les obtenir. Même nos sociétés d'abondance malgré des politiques d'aides économiques et sociales issues de l'état-providence n'ont pas réussi à faire disparaitre d'immenses inégalités de richesse et leur prospérité ne repose que sur le pillage et l'exploitation insouciante de ressources qui font tant défaut aux autres. La limitation des ressources entraine donc mécaniquement des répartitions inégales qui vont entraîner à leur tour automatiquement des nantis et des lésés, ce qui se traduit assez souvent par du bonheur et du malheur.

Il y a 9 heures, guabrone a dit :

Il y a quelque temps, je vous ai demandé quel était le sens de la vie et toutes vos idées se sont rejointent en une seule qui est d'être heureux.

Non, non, ça c'est la réponse bateau, qui n'a pas été la mienne.

Non, le contraire du bonheur n'est pas le malheur. Le bien-être est un juste milieu.

Il y a 9 heures, Anachel a dit :

Aucune fatalité n'exige que pour trouver le bonheur à travers l'être aimé il s'ensuive que quelqu'un doive souffrir.

Oui, tu as tout à fait raison. Mais trouver le bonheur comporte la possibilité de le perdre et de se retrouver dans le malheur.  C'est pas une obligation, c'est un possible . 

Le malheur comprend aussi en lui son contraire le bonheur. Le bonheur comme un possible. Ce qu'on à pas mais ,si la force est avec nous , nous pouvons par nos actes nous extraire du malheur par la recherche du bonheur... 

Et oui dans notre conscience les objets du monde s'opposent. Mais peut être que pour une conscience plus développé cette opposition que nous voyons n'est pas réelle mais le fruit de nos sens et des catégories de notre pensée. 

Il y a 7 heures, Crom- a dit :

Non, non, ça c'est la réponse bateau, qui n'a pas été la mienne.

Toutes mes excuses alors 

Comme si on pouvait quantifier le bonheur et le malheur.

Donc si j’ai eu des malheurs faut que cela s’équilibre pour avoir exactement la même quantité de bonheur? 

La vie c’est pas un problème de math. 

Monsieur A  a eu 4 malheurs et 2 bonheurs sachant qu’il a 40 ans. Combien aura t il de malheurs et de bonheurs quand il aura 90 ans? 

La philosophie a parfois le don de faire dire n’importe quoi sur tout.

Bientôt on va nous sortir qu’on a un quota de bonheur et de malheurs à ne pas dépasser. Si tu dépasses on te reprend ton malheur ou ton bonheur? Comme quoi pas besoin de faire de la philosophie pour dire des conneries. J’en suis le parfait exemple 

Je vous laisse faire mon exercice de math , attention, il y a un piège 

Il y a 18 heures, PtitAngelina a dit :

Pour savoir si tu es heureux il faut pouvoir comparer avec quelqu'un que tu considère comme malheureux .

Nul besoin de comparer avec une personne que l'on considère malheureuse pour savoir si soi on l'est, heureux.

Ceci dit, il est vrai qu'il peut arriver que l'on se croie malheureux mais en voyant des personnes l'étant gravement, on relativise et l'on se dit que tout compte fait, on n'est pas si malheureux que ça; il y a plus malheureux que soi.

il y a 8 minutes, Passiflore a dit :

 

Nul besoin de comparer avec une personne que l'on considère malheureuse pour savoir si soi on l'est, heureux.

Ceci dit, il est vrai qu'il peut arriver que l'on se croie malheureux mais en voyant des personnes l'étant gravement, on relativise et l'on se dit que tout compte fait, on n'est pas si malheureux que ça; il y a plus malheureux que soi.

Parfois si 

Un enfant malheureux , qui n'a connu que ses seuls parents peut au contact de parents aimant leurs enfants  s'apercevoir que ça vie n'était pas normal .

Il y a 13 heures, Enchantant a dit :

(...) le bonheur ou le malheur ne se décrète pas mais dépend des circonstances rencontrées par chacun au cours de son existence, dont il n’est pas le maître, ni le décideur (...)

Pas vraiment d'accord avec vous, en tout cas pas tout à fait, pensant qu'effectivement le malheur ne se choisit pas (souvent il nous tombe dessus sans crier gare) mais que certains choix que l'on faits peuvent y mener, au mal-être et donc au malheur.

il y a 54 minutes, Passiflore a dit :

Pas vraiment d'accord avec vous, en tout cas pas tout à fait, pensant qu'effectivement le malheur ne se choisit pas (souvent il nous tombe dessus sans crier gare) mais que certains choix que l'on faits peuvent y mener, au mal-être et donc au malheur.

Je suis d’accord avec vous, prétendre que le malheur et le bonheur ne se décrète pas est un fait, mais laisser entendre sèchement, que nous serions totalement et exclusivement dépendant au regard des évènements qui surviennent est insuffisant.

Le bonheur est une chose qui se cultive intérieurement et sollicite notre volonté, je pense que c’est cela que vous exprimez. Et en cela je suis d’accord avec vous.

il y a une heure, Enchantant a dit :

(...) Le bonheur est une chose qui se cultive intérieurement et sollicite notre volonté, je pense que c’est cela que vous exprimez (...)

Entre autres, oui.

On peut faire tout son possible pour éloigner le mal-être, le malheur, en tout cas en ce qui concerne ce qui dépend de nos choix existentiels car on ne peut tout maîtriser, le malheur pouvant nous tomber dessus subitement, indépendamment donc de notre volonté.