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L'enfance peut elle nous quitter.

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Axo lotl

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 62 070 messages
108ans‚ ©,
Posté(e)

Comme on regarde des films d'horreur ou on lit des faits divers pour se rassurer et se dire : j'suis pas comme ça c'est pas moi. "pas d'ça chez nous". C'est le même mécanisme. c'est pas de la prétention, c'est pour se rassurer, de ne pas toujours y arriver. alors ça.. c'est pas forcément lié à l'enfance ou quoi, juste à sa vie quotidienne, on se rassure. Nulle prétention et nulle flatterie d'égo là dedans. 

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Invité chekhina
Invités, Posté(e)
Invité chekhina
Invité chekhina Invités 0 message
Posté(e)

Il est difficile de dire : il s’agit d’un débat. Non c’est autre chose.

Nous subissons par exemple un accident. Tout dépend, pour l’avenir de l’accidenté, de l’âge, de la gravité, de l’environnement etc. propres à l’accident. 
 

Un accident ce n’est pas un débat. Celui où celle qui perd par exemple l’usage de ses jambes à trois ans ce n’est exactement la même chose que celui ou celle qui est amputé d’un bras à 11 ans. 
Nous  ne sommes plus dans un débat. 

Si je dis : ah bah à force de volonté il devrait marcher celui où celle qui a perdu l’usage de ses jambes à trois ans, et si elle ou lui ne marche pas, ah bah il se complaît dans un rôle victimaire. Faut pas deconner.  
 

Nous voici accidentés. Pour certaines ou certains c’est insurmontable. Pour d’autres ils vont parvenir à prendre des décisions, à faire des choix, mais ils devront compter avec leur handicap. Ils avanceront quand même, ils emprunteront des voies propres, parfois inouïes, parfois étonnantes…

La question n’est pas de s’arrêter à son enfance, au moment de l’accident, la question est d’apprécier sans cesse les conséquences de l’accident, les conséquences sont à considérer tout au long de sa vie. L’accidenté est assigné à un combat incessant et incertain.

Nous sommes alors loin des conventions, des morales déplacées, des victimisations inopérantes.

Et je me dis : la vie est souvent faite d’accidents, certains arrivent trop tôt, certains sont trop violents. Mais je me dis aussi : le combat, quand il est possible, conduit l’accidenté à ouvrir des voies d’évolution inédites, et je me dis : et si l’évolution sur terre, depuis les bactéries, était impulsée par les luttes incessantes pour surmonter les accidents ? 

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Membre, 52ans Posté(e)
CAL26 Membre 7 621 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
Posté(e)

Je crois qu'on peut voir ici la violence de l'enfance émerger. Untel ou unetelle aurait suggéré que ce qu'il-elle a fait de son enfance l'a incité(e) à dire qu'on pouvait choisir ce qu'on fait de son enfance mais des forumeurs ont considéré que ce genre de propos était irresponsable alors il ne s'agit plus de débattre mais d'agresser le(la) coupable pour qu'il s'éduque enfin et ne se permette plus de tels propos.

Le psychisme humain est infiniment complexe donc et même si on commet des erreurs flagrantes tout le monde commet des erreurs devant une telle complexité. L'humilité devrait inciter au moins à se rappeler que personne ne connait la vérité sur le sujet et plus encore devrait essayer de canaliser sa haine (je croyais que les insultes étaient ici proscrites) quand des propos ne sont pas conformes à ses certitudes.

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Invité izbrizan
Invités, Posté(e)
Invité izbrizan
Invité izbrizan Invités 0 message
Posté(e)

 Tu voudrais pas rester dans le sujet et pas trouver des petits prétextes pour régler tes comptes ? et le tout, comme toujours, sans rien assumer. Fatiguant et assez misérable comme façon de faire... 

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Membre, 60ans Posté(e)
rizen Membre 36 messages
Forumeur en herbe ‚ 60ans‚
Posté(e)

Détester l'enfant que l'on a été ! Le poids de la culpabilité est bien présent.

Il y 2 ou 3 décennies l'on a commencé à vouloir "guérir son enfant intérieur" dans les milieux de la thérapie. Je crois qu'il vaudrait mieux guérir "de" puisque l'enfant n'est plus, seuls les souvenirs et d'autres impressions subsistent.

C'est comme avec la notion de résilience évoquée juste avant. Je m'y suis penché et en fait je considère que c'est un concept creux ! Il correspond à une époque de la recherche qui fait émerger un nouveau concept mais à y regarder de près, il s'emboîte dans toute la tradition de la théorie de l'attachement déjà ancienne. En somme rien de neuf, juste une autre façon de dire sur la notion d'adaptation ou celle de coping. Cela relance ainsi les publications, l'émulation, les fonds pour ma recherche, etc.

Pour apporter encore plus réalisme, aux USA il y a eu un programme dans les écoles visant à renforcer l'estime de soi, synonyme de meilleurs performances scolaires et donc aussi adaptatives. Les résultats, malgré des études en amont (on s'en doute bien) n'ont pas confirmé.

Le domaine des émotions, de l'estime de soi, etc, demande que tous jouent le jeu dans une société fondée sur la rivalité et la compétition.

Concernant plus directement les personnes détestant l'enfant qu'elles ont été, elles pourraient tenter, si elled veulent se libérer de cela, recontacter d'anciens ou d'anciennes camarades d'enfance pour retrouver un lien positif avec leurs jeunes années. Si à l'époque d'une certaine innocence l'on ne peut s'estimer ou s'aimer, j'ai de la peine pour ces personnes. Comment peut-on ainsi éviter la dépression avec un tel regard sur soi ?

Je crois bien que j'ai fait un mauvais clic et que mon message n'est pas au bon endroit !

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Membre, Posté(e)
Axo lotl Membre 19 195 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
il y a 2 minutes, rizen a dit :

 

Concernant plus directement les personnes détestant l'enfant qu'elles ont été, elles pourraient tenter, si elled veulent se libérer de cela, recontacter d'anciens ou d'anciennes camarades d'enfance pour retrouver un lien positif avec leurs jeunes années. Si à l'époque d'une certaine innocence l'on ne peut s'estimer ou s'aimer, j'ai de la peine pour ces personnes. Comment peut-on ainsi éviter la dépression avec un tel regard sur soi ?

Et si ces gens ont connu le harcèlement scolaire, s'ils étaient différents et rejetés, ils font comment. Parce qu'il y a des gens qui n'ont rien de joyeux dans leur enfance. Alors ils veulent bien faire tous les efforts du monde, mais ils ne peuvent pas inventer ce qui n'a pas été.

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Membre, 60ans Posté(e)
rizen Membre 36 messages
Forumeur en herbe ‚ 60ans‚
Posté(e)

Si l'on n'a rien à positiver de son enfance,  je crois que la vie serait insupportable et ce serait psychiquement une dépersonnalisation qui à mon sens ne pourrait même pas permettre d'avoir avoir un avis sur son passé.

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Membre, Posté(e)
Axo lotl Membre 19 195 messages
Maitre des forums‚
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il y a 7 minutes, rizen a dit :

Si l'on n'a rien à positiver de son enfance,  je crois que la vie serait insupportable et ce serait psychiquement une dépersonnalisation qui à mon sens ne pourrait même pas permettre d'avoir avoir un avis sur son passé.

on croit beaucoup de choses, et on se trompe souvent.

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Invité chekhina
Invités, Posté(e)
Invité chekhina
Invité chekhina Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 14 heures, Axo lotl a dit :

J ai discuté avec plusieurs personnes, qui m'ont dit en vouloir à l'enfant qu ils ont été, voir le détestait.

Je me demande comment grandir, vivre, évoluer sereinement dans ces cas là.

Si je reviens au sujet, tel qu’il est ici posé, ce n’est pas très clair. Ou alors il faut essayer de comprendre. Dire : je n’aime pas l’enfant que je fus, c’est dire quelque chose d’autre, c’est dire : je n’ai pas aimé mon enfance. Il est impossible de prendre une telle affirmation à la lettre. Quelqu’un qui dit cela attend d’être écouté ou compris. Il est impossible de se contenter de se dire : je me demande comment quelqu’un peut grandir et vivre à partir d’une telle affirmation. Ça c’est un jugement qui n’a pas de sens. 

Il n’est pas simple de faire parler celui qui dit ça. En plus il est nécessaire d’être disponible et d’avoir une sympathie pour l’autre. Sinon il vaut mieux ne pas embrayer si nous n’avons pas de générosité à donner. Mais émettre ce jugement : je me demande comment cet autre peut grandir et vivre c’est se laisser aller à une certaine méchanceté. Pourquoi pas, mais je suis toujours gêné de voir quelqu’un se faire plaisir en contemplant le malheur ou le mal être d’un autre. Maintenant…se faire plaisir…bien sûr pourquoi pas. 

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Membre, Posté(e)
Axo lotl Membre 19 195 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
il y a 3 minutes, chekhina a dit :

Si je reviens au sujet, tel qu’il est ici posé, ce n’est pas très clair. Ou alors il faut essayer de comprendre. Dire : je n’aime pas l’enfant que je fus, c’est dire quelque chose d’autre, c’est dire : je n’ai pas aimé mon enfance. Il est impossible de prendre une telle affirmation à la lettre. Quelqu’un qui dit cela attend d’être écouté ou compris. Il est impossible de se contenter de se dire : je me demande comment quelqu’un peut grandir et vivre à partir d’une telle affirmation. Ça c’est un jugement qui n’a pas de sens. 

Il n’est pas simple de faire parler celui qui dit ça. En plus il est nécessaire d’être disponible et d’avoir une sympathie pour l’autre. Sinon il vaut mieux ne pas embrayer si nous n’avons pas de générosité à donner. Mais émettre ce jugement : je me demande comment cet autre peut grandir et vivre c’est se laisser aller à une certaine méchanceté. Pourquoi pas, mais je suis toujours gêné de voir quelqu’un se faire plaisir en contemplant le malheur ou le mal être d’un autre. Maintenant…se faire plaisir…bien sûr pourquoi pas. 

ah ben voilà, ça doit être ça. je suis une putain de merde qui jouit du malheur des autres; merci, ça m'éclaire.

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Membre, 52ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 47 126 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
Posté(e)
il y a 25 minutes, chekhina a dit :

Si je reviens au sujet, tel qu’il est ici posé, ce n’est pas très clair. Ou alors il faut essayer de comprendre. Dire : je n’aime pas l’enfant que je fus, c’est dire quelque chose d’autre, c’est dire : je n’ai pas aimé mon enfance. Il est impossible de prendre une telle affirmation à la lettre. Quelqu’un qui dit cela attend d’être écouté ou compris. Il est impossible de se contenter de se dire : je me demande comment quelqu’un peut grandir et vivre à partir d’une telle affirmation. Ça c’est un jugement qui n’a pas de sens. 

Il n’est pas simple de faire parler celui qui dit ça. En plus il est nécessaire d’être disponible et d’avoir une sympathie pour l’autre. Sinon il vaut mieux ne pas embrayer si nous n’avons pas de générosité à donner. Mais émettre ce jugement : je me demande comment cet autre peut grandir et vivre c’est se laisser aller à une certaine méchanceté. Pourquoi pas, mais je suis toujours gêné de voir quelqu’un se faire plaisir en contemplant le malheur ou le mal être d’un autre. Maintenant…se faire plaisir…bien sûr pourquoi pas. 

Je crois qu'il y a d'autres explications que "je n'ai pas aimé mon enfance", il peut y avoir un effet de miroir chez les parents ou les grands parents nous laissant comprendre qu'on n'a pas été aimé, et donc on fait comme eux: on ne s'aime pas non plus. 

Le piège c'est de continuer à leur donner raison et à les imiter, parce qu'une fois qu'on a pris conscience de ça on fait quoi? On continue de ne pas s'aimer? Ok, alors on perpétue la malédiction que les parents ou grands parents nous ont collé sur la tronche. Ou alors on discute avec son "enfant intérieur" (ou soi même c'est la même chose, le délire développement personnel/ spirituel en moins) pour résoudre ce problème. 

Je ne t'aime pas...

Pourquoi tu ne m'aimes pas?

Parce que nanani nana na.

Je comprends, qu'est ce qu'on peux faire pour s'aimer? 

 - Rien, j'ai envie de me pourrir la vie pour jeter ma misère à la gueule de ces connards !

- Se pardonner et/ou pardonner les autres, et nous libérer de cette malédiction. 

Mais si je nous pardonne on va perdre notre posture ?!

Oui. Enfin. 

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Membre, Posté(e)
Axo lotl Membre 19 195 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Je pense que c'est notre enfance qui fonde les bases de notre légitimité à vivre et notre valeur. La main de départ. 

Parfois des rencontres vont changer la donne un peu, beaucoup. On peut s'en convaincre aussi. 

Pendant longtemps j'ai beaucoup haïs l'enfant que j'étais, je lui ai fait payé cher d'être lui.

La très banale réalité c'est que je suis toujours lui, je le serais jusqu'à mon dernier souffle. 

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Membre, 60ans Posté(e)
rizen Membre 36 messages
Forumeur en herbe ‚ 60ans‚
Posté(e)
il y a une heure, Axo lotl a dit :

Je pense que c'est notre enfance qui fonde les bases de notre légitimité à vivre et notre valeur. La main de départ. 

Parfois des rencontres vont changer la donne un peu, beaucoup. On peut s'en convaincre aussi. 

Pendant longtemps j'ai beaucoup haïs l'enfant que j'étais, je lui ai fait payé cher d'être lui.

La très banale réalité c'est que je suis toujours lui, je le serais jusqu'à mon dernier souffle. 

Je me doutais un peu que tu parlais de toi dans ton sujet de topic parce qu'il serait difficile de trouver "plusieurs personnes" pour dire qu'elles ont détesté l'enfant qu'elles ont été.

En utilisant le terme "positiver" je faisais allusion à la perception toute personnelle que l'on peut poser sur les événements de son passé. C'est donc une construction.

Pour répondre à tes propos sur mon dernier message "comment fait-on ?", on peut avoir été détesté par untel dans son passé et de le rencontrer à nouveau,  maintenant, il se trouve fort sympathique envers nous. C'est au moins le constat que j'ai fait avec plusieurs personnes : les gens veulent volontiers effacer leurs fautes et proposer une présentation de soi positive dès un changement de contexte qui en donne l'occasion.

À négativer tout son passé l'on entre dans un nihilisme qui se refuse à s'accorder aux autres et à son pouvoir d'agir. Le fait même de communiquer avec d'autres est déjà une expérience positive.

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Membre, Posté(e)
Axo lotl Membre 19 195 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
il y a 11 minutes, rizen a dit :

Je me doutais un peu que tu parlais de toi dans ton sujet de topic parce qu'il serait difficile de trouver "plusieurs personnes" pour dire qu'elles ont détesté l'enfant qu'elles ont été.

Pourtant j'en connais plusieurs.

il y a 11 minutes, rizen a dit :

En utilisant le terme "positiver" je faisais allusion à la perception toute personnelle que l'on peut poser sur les événements de son passé. C'est donc une construction.

Comment modifie t on des faits ? A part avec le mensonge.

il y a 11 minutes, rizen a dit :

Pour répondre à tes propos sur mon dernier message "comment fait-on ?", on peut avoir été détesté par untel dans son passé et de le rencontrer à nouveau,  maintenant, il se trouve fort sympathique envers nous. C'est au moins le constat que j'ai fait avec plusieurs personnes : les gens veulent volontiers effacer leurs fautes et proposer une présentation de soi positive dès un changement de contexte qui en donne l'occasion.

Et donc on est supposé pardonner ? Tout se pardonne selon vous.

il y a 11 minutes, rizen a dit :

À négativer tout son passé l'on entre dans un nihilisme qui se refuse à s'accorder aux autres et à son pouvoir d'agir. Le fait même de communiquer avec d'autres est déjà une expérience positive.

Négativer ? Dans le sens je rend négatif le passé. Donc mon passé tel que je me le représente est faux, c'est un mensonge que j'ai construit. En fait tout allait bien. Je me mens à moi même. Mais pourquoi je fais ça ? 

Et sinon que pensez vous des gens qui nient ou dénient la douleur de leurs semblables ? Est ce par ignorance, par manque d'empathie ou pour se protéger peut être.

Le fait de communiquer est juste un acte de socialisation appris avec plus ou moins d'obéissance aux codes sociaux, afin de s'adapter plus ou moins à son environnement. 

 

Modifié par Axo lotl
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Membre, Grégairophobe..., Posté(e)
Mite_Railleuse Membre 40 913 messages
Grégairophobe...,
Posté(e)
il y a 7 minutes, rizen a dit :

A négativer tout son passé l'on entre dans un nihilisme qui se refuse à s'accorder aux autres et à son pouvoir d'agir. Le fait même de communiquer avec d'autres est déjà une expérience positive.

Je ne crois pas qu’il soit question de «  négativer » quoi que ce soit. Je crois qu’il est question de quelque chose de beaucoup plus grave. Et d’irréversible. De blessures béantes, de traumatismes profonds, de maltraitance.

Penser pouvoir effacer d’un coup de baguette de magique, cette souffrance, sous prétexte que le maltraitant veut expier ses « fautes » est non seulement inepte mais un déni total des ravages subis, et de leurs conséquences indélébiles. Encore le grotesque et indécent « quand on veut on peut »…

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 62 070 messages
108ans‚ ©,
Posté(e)

Il me semble qu'il y a tout un volet qui n'a pas été évoqué, le volet scientifique. Depuis de nombreuses années maintenant, les neurosciences ont bien mis en lumière des lésions, des modifications cérébrales (voire même de l'adn, une étude récente, encore en cours) suite à la maltraitance infantile. Ne pas en tenir compte c'est faire l'économie d'une donnée essentielle au raisonnement. 

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Membre, Posté(e)
Passiflore Membre 22 706 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Il y a 3 heures, Axo lotl a dit :

Je pense que c'est notre enfance qui fonde les bases de notre légitimité à vivre et notre valeur. La main de départ (...)

 

L'enfance que l'on a (ou que l'on a eue) déterminera son futur et qui l'on sera adulte, incontestablement; elle a une énorme importance, ele est fondamentale pour se bien construire.

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Membre, 60ans Posté(e)
rizen Membre 36 messages
Forumeur en herbe ‚ 60ans‚
Posté(e)
il y a 19 minutes, Passiflore a dit :

 

L'enfance que l'on a (ou que l'on a eue) déterminera son futur et qui l'on sera adulte, incontestablement; elle a une énorme importance, ele est fondamentale pour se bien construire.

Effectivement, c'est une pensée constructiviste tout à fait admise.

Néanmoins je la remets en question car elle est fondée sur la raison, d'ailleurs la science établit des causes produisant des effets et cela est indéniable.

Ici, les effets d'une perception négative de soi, de l'enfant que l'on a été, trouvent des causes logiques (hormis raison neurologiques) dans un passé douloureux (harcèlement, maltraitance, traumatismes...). Mon discours ne remet pas en question le réalisme et les faits mais ce modèle pragmatico-logique qui permet de postuler dans les (psycho)thérapies notamment que prendre conscience des causes soigne de ce passé douloureux refoulé ou à fleur de peau. Bien entendu, c'est une démarche indiscutable dans une culture édifiée sur la raison et la médiatisation où la dialectique pour accoucher de soi-même qui remonte à Platon et son ami Socrate.

Comment se fait-il alors que la psychanalyse bute sur la notion de compulsion de répétition où le cerveau se comporte comme une machine ?

L'on voit bien que la démarche scientifique de la psychopathologie et son modèle cause-effet ne suffit pas à résoudre certains problèmes. Et lorsqu'on connaît ou entend des témoignages sur les comportements des psys (qui passent leur vie à cogiter), l'on comprend bien que l'analyse, la logique, la relation de cause à effet, sont loin d'être déterminants pour se soigner et je pose ainsi le problème de la pertinence du modèle scientifique et psychanalytique ainsi que de celui de l'analyse personnelle de chacun sur son passé !

De même, le constructivisme consistant à affirmer que l'enfance est déterminante pour l'adulte, je crois bien en être le contre-exemple. C'est d'ailleurs pour cela que dans "Petite présentation" je termine ma présentation en parlant de catharsis et guérison. Cette expérience démontre, malgré mon cursus en sciences humaines et sociales, que l'on peut,  sans s'occuper des causes de sa souffrance, se libérer de son passé douloureux.

Je ne suis absolument pas un amateur sur cette question et mes dires remettent en cause le paradigme scientifique de cause à effet en sc.  humaines et sociales.

Je ne suis pas non plus à dire "quand on veut on peut" et à dénier les faits. Cette relation de cause à effet induit une pensée déterministe qui d'ailleurs est assez naturelle en fin de compte. Nous avons néanmoins des ressources innées permettant de transcender notre histoire. Il y a d'ailleurs des cas inexpliqués.

Certaines situations qui pourraient apparaître traumatisantes peuvent également être libératrice. Tout comme un électro-choc peut réanimer !

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Membre, Posté(e)
Axo lotl Membre 19 195 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
il y a 11 minutes, rizen a dit :

Effectivement, c'est une pensée constructiviste tout à fait admise.

Néanmoins je la remets en question car elle est fondée sur la raison, d'ailleurs la science établit des causes produisant des effets et cela est indéniable.

Ici, les effets d'une perception négative de soi, de l'enfant que l'on a été, trouvent des causes logiques (hormis raison neurologiques) dans un passé douloureux (harcèlement, maltraitance, traumatismes...). Mon discours ne remet pas en question le réalisme et les faits mais ce modèle pragmatico-logique qui permet de postuler dans les (psycho)thérapies notamment que prendre conscience des causes soigne de ce passé douloureux refoulé ou à fleur de peau. Bien entendu, c'est une démarche indiscutable dans une culture édifiée sur la raison et la médiatisation où la dialectique pour accoucher de soi-même qui remonte à Platon et son ami Socrate.

Comment se fait-il alors que la psychanalyse bute sur la notion de compulsion de répétition où le cerveau se comporte comme une machine ?

L'on voit bien que la démarche scientifique de la psychopathologie et son modèle cause-effet ne suffit pas à résoudre certains problèmes. Et lorsqu'on connaît ou entend des témoignages sur les comportements des psys (qui passent leur vie à cogiter), l'on comprend bien que l'analyse, la logique, la relation de cause à effet, sont loin d'être déterminants pour se soigner et je pose ainsi le problème de la pertinence du modèle scientifique et psychanalytique ainsi que de celui de l'analyse personnelle de chacun sur son passé !

De même, le constructivisme consistant à affirmer que l'enfance est déterminante pour l'adulte, je crois bien en être le contre-exemple. C'est d'ailleurs pour cela que dans "Petite présentation" je termine ma présentation en parlant de catharsis et guérison. Cette expérience démontre, malgré mon cursus en sciences humaines et sociales, que l'on peut,  sans s'occuper des causes de sa souffrance, se libérer de son passé douloureux.

Je ne suis absolument pas un amateur sur cette question et mes dires remettent en cause le paradigme scientifique de cause à effet en sc.  humaines et sociales.

Je ne suis pas non plus à dire "quand on veut on peut" et à dénier les faits. Cette relation de cause à effet induit une pensée déterministe qui d'ailleurs est assez naturelle en fin de compte. Nous avons néanmoins des ressources innées permettant de transcender notre histoire. Il y a d'ailleurs des cas inexpliqués.

Certaines situations qui pourraient apparaître traumatisantes peuvent également être libératrice. Tout comme un électro-choc peut réanimer !

des exemples ? 

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