L'enfance peut elle nous quitter.

Bonjour

Je doit remercier les adultes de mon enfance qui m'on laisser rêver et protégé , malgré la guerre et mes illusions perdues de cette époque disparue à jamais .

Bonne soirée

il y a une heure, izbrizan a dit :

"On devient qui l'on veut devenir, qui l'on veut être, non vous ne pensez pas ?"

J'ai cru à cela aussi mais je n'y crois plus. Pas plus que je ne crois au pouvoir de la volonté et autres croyances qui semblent surtout flatter ceux qui n'en ont pas eu besoin de beaucoup pour parvenir aux buts qu'ils s'étaient fixés. Peut être que je suis trop désabusé pour me laisser bercer par ces illusions là. Mais je peux comprendre qu'on ait un avis contraire au mien. 

De même que je peux comprendre que l'on ait un avis différent, voire contraire au mien.

il y a une heure, Axo lotl a dit :

(...) Au final ce qu'on ressent pour ce gosse qu'on a été, c'est peut pour une part ce qu'on ressent pour l'adulte que nous sommes devenus.

Peut-être, en effet.

Si l'on aime l'enfant que l'on a été on aime l'adulte que l'on est devenu (encore que, pas forcément) et dans le cas contraire, si l'on n'aime pas l'enfant que l'on était, peut-être parviendra-t-on à aimer l'adulte que l'on est devenu.

On en revient (pardon  ) à la question du "gouvernail" et des choix existentiels; en tout cas quand on s'emploie à être qui l'on veut être; quand on le peut, quand sa vie le permet.

à l’instant, Passiflore a dit :

 

Peut-être, en effet.

Si l'on aime l'enfant que l'on a été on aime l'adulte que l'on est devenu (encore que, pas forcément) et dans le cas contraire, si l'on n'aime pas l'enfant que l'on était, peut-être parviendra-t-on à aimer l'adulte que l'on est devenu.

On en revient (pardon  ) à la question du "gouvernail" et des choix existentiels; en tout cas quand on s'emploie à être qui l'on veut être; quand on le peut, quand sa vie le permet.

Dans les exemples que je connais, aucun ne s'aimait beaucoup, un se hait franchement.

je ne crois pas à ce gouvernail, on fait des choix c'est certain et on affronte ce que la vie met devant notre chemin et on avance comme ça, comme on peut, on veut tous être heureux, on veut tous des choses, on reve tous et puis on se bat et puis certains obtiennent, certains se contentent, d'autres subissent et d'autres jettent l'éponge. Mais ce n'est pas vraiment un choix, ou ce n'est pas que ça.

il y a 4 minutes, Axo lotl a dit :

Dans les exemples que je connais, aucun ne s'aimait beaucoup, un se hait franchement.

je ne crois pas à ce gouvernail, on fait des choix c'est certain et on affronte ce que la vie met devant notre chemin et on avance comme ça, comme on peut, on veut tous être heureux, on veut tous des choses, on reve tous et puis on se bat et puis certains obtiennent, certains se contentent, d'autres subissent et d'autres jettent l'éponge. Mais ce n'est pas vraiment un choix, ou ce n'est pas que ça.

Ce n'est pas QUE une question de choix existentiels, vous avez raison; c'est aussi une question de parcours de vie (jalonné d'embuches, d'obstacles et autres douloureuses épreuves) et chacun a le sien.

Non on fait pas des choix et non c'est pas certain non ! Faut arrêter. Le "on veut on peut" ça n'existe pas. 

non mais ça m'fout en colère ces conneries ! Venez répondre aux gens sur les lignes d'urgence. Merde. il y a des gens qui sont là, tranquilles avec leur leçons leurs croyances, leurs affirmations ! mais venez ! venez parler à ces gens qui sont à bout. Stop. merde. stop. 

désolée. sur le sujet, ok, ceux qui ont eu une belle enfance, ça va pas les quitter, jamais, et c'est une bénédiction. Mais ceux qui n'ont pas eu ça, chacun, un par un, venez dire que vous n'y pensez jamais, JAMAIS. Ca  n'existe pas. Même si la pensée, elle va passer, c'est bon on continue. Et quoi ? Vous êtes sûrs ? Vous croyez que vous avancez sans ça ? ben non. Non. ça n'existe pas. C'est super malgré ça vous faites bien ? non. non plus. parce-que vous allez prendre des chemins, des décisions, AVEC ça. C'est pas une question d'être victime, justement ! c'est ces gens-là qui ne voudront jamais avoir cette étiquette. Ces gens-là ce sont des p! de chars d'assaut qui se battent tout le temps. C'est ces gens-là que vous alllez chercher pour qu'ils vous écoutent et vous rassurent, ah ! ouais, eux ils savent faire ! Alors taisez vous avec les leçons là, ça suffit. vous mentez juste. Vous mentez. L'humilité aussi, ça s'apprend. 

il y a 26 minutes, January a dit :

Non on fait pas des choix et non c'est pas certain non ! Faut arrêter. Le "on veut on peut" ça n'existe pas. 

Ah bon ? Tu n'as jamais fait le moindre choix de toute ta vie ?? Comment est-ce possible ??

Des choix on en fait tous, des bons ou des mauvais: choix de tel métier, choix de son mode de vie, choix de son mode alimentaire, choix de faire ceci plutôt que cela, etc... la vie de chacun est faite de choix de tous ordres.

Parfois quand on veut, on peut mais parfois non, vouloir ne suffit pas.

il y a 1 minute, Passiflore a dit :

 

Ah bon ? Tu n'as jamais fait le moindre choix de toute ta vie ?? Comment est-ce possible ??

ce serait bien de se rappeler du sujet initial. Il est, à demi mot, question de l'impact de l'enfance. Alors ouais, les choix sont toujours en lien avec le passé. Ce serait bien de temps en temps de ne pas venir juste balancer un truc sans se rappeler de quoi il était vraiment question.

Non. quand t'es assez abimé depuis que t'as trois ans, tu fais pas des choix non. 

dis juste dire sans moyennner : on veut on peut ça n'existe pas. 

il y a 18 minutes, January a dit :

(...) Venez répondre aux gens sur les lignes d'urgence (...) venez parler à ces gens qui sont à bout (...)

Ah mais qui a prétendu que des personnes en grande souffrance, au bout du rouleau, il n'y en avait pas ??

à l’instant, Passiflore a dit :

 

Ah mais qui a prétendu que des personnes en grande souffrance, au bout du rouleau, il n'y en avait pas ??

relis le sujet et les participations de certains qui venaient expliquer, encore, que tout était question de volonté. Dont toi d'ailleurs au départ, avant d'avoir, enfin, l'humilité de reconnaître que tu t'étais un peu plantée.

@PassiflorePas toi. au bout d'un moment.. Mais il y en a. Et c'est leur donner l'impulsion au-delà de la peur pour se jeter d'un pont ou de la fenêtre. Je peux plus entendre ça, lire ça. je peux plus. 

à l’instant, izbrizan a dit :

relis le sujet et les participations de certains qui venaient expliquer, encore, que tout était question de volonté. Dont toi d'ailleurs au départ, avant d'avoir, enfin, l'humilité de reconnaître que tu t'étais un peu plantée.

Non je ne me suis pas plantée, j'ai juste étayé mes propos et rajouté certains points en fonction de ce que les participants exprimaient, nuance.

Ainsi s'élabore un débat.

il y a 3 minutes, January a dit :

@PassiflorePas toi. au bout d'un moment.. Mais il y en a. Et c'est leur donner l'impulsion au-delà de la peur pour se jeter d'un pont ou de la fenêtre. Je peux plus entendre ça, lire ça. je peux plus. 

Je comprends.  

D'autant que certaines personnes voient combien ils ont "merdé" leur vie, combien ils se sont détruits année après année, parfois avec un sentiment de colère contre eux même, de honte de n'avoir pas été "résilient", "fort", de n'avoir pas réussi à surmonter, de ne pas avoir réussi à guérir, de ne pas avoir voulu guérir ou être heureux, de n'avoir jamais choisi le bon chemin. D'être cette personne "qui se complait dans la victimisation". Autant de coup porté à des gens déjà à terre.

il y a 1 minute, Passiflore a dit :

Ainsi s'élabore un débat.

oui.

il y a 1 minute, January a dit :

"Ainsi s'élabore un débat"

oui.

C'est parfois bien difficile car il peut arriver que l'on blesse ou courrouce de façon non-intentionnelle, la preuve.

Il faut s'en rendre compte. Et ne pas recommencer. Et changer de mantra. 

Des gens viennent lire ici. Des gens avec des vies de merdes, des vies cabossées pour x raisons. Alors quand ils viennent ici et qu'ils lisent une baltringue se vanter d'avoir sur faire face à ses traumatismes parce qu'il en a fait le choix, c'est juste merdique. Merdique parce que c'est un honteux mensonge dans une société où il faut être fort, il faut faire face, il faut savoir rebondir. C'est faux... sauf si le méga traumatisme revendiqué n'en était finalement pas un. Rebondir c'est possible, s'en sortir c'est possible... mais c'est pas un choix. C'est la combinaison de tout un tas de facteurs qui n'appartiennent pas à la volonté de celui qui est en train de se noyer au milieu de ses emmerdes. ALors les discours de merde à base de "oh mais moi j'ai fais le choix de m'en sortir" c'est du pipeau de décérébrés prétentieux qui viennent ici pour endosser un costume de battant qui ne leur va pas. Ouais y en a marre de ces conneries prétentieuses, de ces mensonges pour épater la galerie. Mais je ne doute pas qu'on en a pas fini....