« Ça pue le touriste », « rentre chez toi » : en Espagne, la colère monte contre le surtourisme

Aux Canaries, à Barcelone, Malaga, Saint-Sébastien ou encore Séville, les mouvements anti-touristes se multiplient et dénoncent la pression immobilière mais aussi les nuisances sonores et environnementales. Pourtant, en Espagne, le tourisme pèse pour 12,8 % du PIB et concentre 12,6 % des emplois

Des îles Baléares aux Canaries en passant par Barcelone et Málaga, les mouvements hostiles au surtourisme se multiplient en Espagne, deuxième destination mondiale, poussant les autorités à agir pour concilier le bien-être des habitants avec un secteur économique crucial.

« Les Canaries n’en peuvent plus » : sous ce mot d’ordre, un appel à manifester samedi a été lancé dans les îles de cet archipel situé au large du nord-ouest de l’Afrique, prisé pour ses paysages volcaniques et son ensoleillement constant. Objectif : obtenir l’arrêt de la construction de deux complexes hôteliers à Tenerife, principale île de l’archipel, et une meilleure prise en compte des habitants et de l’environnement face à l’essor jugé incontrôlé du tourisme.

Aux Canaries, à Barcelone, Malaga, Saint-Sébastien ou encore Séville, les mouvements anti-touristes se multiplient et dénoncent la pression immobilière mais aussi les nuisances sonores et environnementales. Pourtant, en Espagne, le tourisme pèse pour 12,8 % du PIB et concentre 12,6 % des emplois

L’an dernier, les Canaries ont reçu 16 millions de visiteurs, soit sept fois plus que ses 2,2 millions d’habitants. Un chiffre extrêmement élevé au vu des « ressources » locales, a déploré, lors d’un point presse, le porte-parole du collectif, Victor Martin, en dénonçant un « développement suicide ».

Slogans, faux panneaux…

Cette colère n’est pas isolée, plusieurs mouvements « anti-touristes », abondamment relayés sur les réseaux sociaux, ayant émergé ces dernières semaines ailleurs dans le pays.

À Málaga, haut-lieu du tourisme de « sol y playa » (soleil et plage) en Andalousie, des autocollants aux slogans peu amènes ont fleuri sur les murs et les portes des logements touristiques («Avant ici, c’était ma maison », « ça pue le touriste », « rentre chez toi »…). Même chose à Barcelone ou aux Baléares, où des militants ont installé de faux panneaux à l’entrée de certaines plages faisant état, en anglais, de risques de « chute de pierres » ou de piqûres de « méduses dangereuses », afin de faire fuir les potentiels visiteurs.

« Il y a des destinations touristiques qui sont à la limite de leur capacité »

Parmi les griefs mis en avant par les habitants figurent la pression immobilière, la multiplication des locations touristiques ayant contraint de nombreux habitants à fuir les centres-villes, ainsi que les nuisances sonores et environnementales.

En Catalogne, confrontée depuis trois ans à une sécheresse historique, la pression exercée sur les réserves en eau par les hôtels de la Costa Brava suscite ainsi l’agacement, alors que les autorités ont placé la quasi-totalité de la région en état d’urgence début février. « Il y a des destinations touristiques qui sont à la limite de leur capacité », a reconnu récemment José Luis Zoreda, vice-président de l’organisation patronale Exceltur. « Il s’agit d’un problème qui apparaît ponctuellement en haute saison et dans certains endroits du pays, mais qui prend de l’ampleur ».

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Source : sudouest.fr

Le touriste , une bête à tuer  

https://www.sudouest.fr/economie/tourisme/ca-pue-le-touriste-rentre-chez-toi-en-espagne-la-colere-monte-contre-le-surtourisme-19352015.php

En Andalousie  , nous ,  nous connaissons des coins secrets , retirés , loin de la foule et des urbanisations  , 

des coins sans  hombres  !  si j'ose dire ..............

Mais , lorsque l'Espagne a connue sa grave crise immobilière , elle était bien contente de les voir arriver , claro qué si  !!

Un¨peu trop quand même , ça déborde de partout surtout avec des sans gênes qui se croient tout permis , on peux comprendre l'habitant . 

il y a 10 minutes, Black Dog a dit :

Aux Canaries, à Barcelone, Malaga, Saint-Sébastien ou encore Séville, les mouvements anti-touristes se multiplient et dénoncent la pression immobilière mais aussi les nuisances sonores et environnementales. Pourtant, en Espagne, le tourisme pèse pour 12,8 % du PIB et concentre 12,6 % des emplois

Des îles Baléares aux Canaries en passant par Barcelone et Málaga, les mouvements hostiles au surtourisme se multiplient en Espagne, deuxième destination mondiale, poussant les autorités à agir pour concilier le bien-être des habitants avec un secteur économique crucial.

« Les Canaries n’en peuvent plus » : sous ce mot d’ordre, un appel à manifester samedi a été lancé dans les îles de cet archipel situé au large du nord-ouest de l’Afrique, prisé pour ses paysages volcaniques et son ensoleillement constant. Objectif : obtenir l’arrêt de la construction de deux complexes hôteliers à Tenerife, principale île de l’archipel, et une meilleure prise en compte des habitants et de l’environnement face à l’essor jugé incontrôlé du tourisme.

Aux Canaries, à Barcelone, Malaga, Saint-Sébastien ou encore Séville, les mouvements anti-touristes se multiplient et dénoncent la pression immobilière mais aussi les nuisances sonores et environnementales. Pourtant, en Espagne, le tourisme pèse pour 12,8 % du PIB et concentre 12,6 % des emplois

L’an dernier, les Canaries ont reçu 16 millions de visiteurs, soit sept fois plus que ses 2,2 millions d’habitants. Un chiffre extrêmement élevé au vu des « ressources » locales, a déploré, lors d’un point presse, le porte-parole du collectif, Victor Martin, en dénonçant un « développement suicide ».

Slogans, faux panneaux…

Cette colère n’est pas isolée, plusieurs mouvements « anti-touristes », abondamment relayés sur les réseaux sociaux, ayant émergé ces dernières semaines ailleurs dans le pays.

À Málaga, haut-lieu du tourisme de « sol y playa » (soleil et plage) en Andalousie, des autocollants aux slogans peu amènes ont fleuri sur les murs et les portes des logements touristiques («Avant ici, c’était ma maison », « ça pue le touriste », « rentre chez toi »…). Même chose à Barcelone ou aux Baléares, où des militants ont installé de faux panneaux à l’entrée de certaines plages faisant état, en anglais, de risques de « chute de pierres » ou de piqûres de « méduses dangereuses », afin de faire fuir les potentiels visiteurs.

« Il y a des destinations touristiques qui sont à la limite de leur capacité »

Parmi les griefs mis en avant par les habitants figurent la pression immobilière, la multiplication des locations touristiques ayant contraint de nombreux habitants à fuir les centres-villes, ainsi que les nuisances sonores et environnementales.

En Catalogne, confrontée depuis trois ans à une sécheresse historique, la pression exercée sur les réserves en eau par les hôtels de la Costa Brava suscite ainsi l’agacement, alors que les autorités ont placé la quasi-totalité de la région en état d’urgence début février. « Il y a des destinations touristiques qui sont à la limite de leur capacité », a reconnu récemment José Luis Zoreda, vice-président de l’organisation patronale Exceltur. « Il s’agit d’un problème qui apparaît ponctuellement en haute saison et dans certains endroits du pays, mais qui prend de l’ampleur ».

 

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Source : sudouest.fr

Que peut - on y faire , tout s ' achète et les locaux en profitent bien aussi que ce soit en Espagne ou ailleurs .Perso j ' en ai assez marre aussi de voir tous ces bouleversements mais il fallait s ' y attendre .C ' est une évolution que l ' on aime ou pas ou que l ' on déteste ...

En fait plus moyen d ' être vraiment tranquille mais  c ' est dans l ' air du temps  ...

A mon avis c ' est un avant goût de ce que sera , seront les sociétés de demain , se distraire par tous les moyens qui soient ...

Les années  " bonheur " , insouciance  c ' est terminé depuis la fin des années 70 tandis que notre société actuelle  de consommation exige que nous soyons heureux au travers de tous ces artifices , faut juste faire semblant d ' y croire ...

Ceci dit , faut pas trop se plaindre je pense  et être honnête sur ces choix , nous l ' avons bien voulu ...

Pour ma part je détesterais habiter dans une zone touristique, que des nuisances à supporter pour la majorité des habitants. Seuls les commerçants en profitent ( quand ils ne se font pas voler ) !

Il y a 10 heures, LAKLAS a dit :

Pour ma part je détesterais habiter dans une zone touristique, que des nuisances à supporter pour la majorité des habitants. Seuls les commerçants en profitent ( quand ils ne se font pas voler ) !

Tu as guère le choix , les habitants ont pas demandé , tu subit ou tu pars et la plupart reste , quand aux commerçants ça dépend lesquels , tous en profite pas . 

Il y a 3 heures, Gepetto a dit :

Tu as guère le choix , les habitants ont pas demandé , tu subit ou tu pars et la plupart reste , quand aux commerçants ça dépend lesquels , tous en profite pas . 

A Paris aussi,les plus puants sont les ricains qui louent des RBnBs dans  les quartiers moyens et qui se promènent en parlant très  fort  dans  leur  jargon de la France et de Paris comme du tiers monde,bonn sur Paris il  y a un fond de vérité mais chez eux c'est pas  mieux voir  pire alors  moi ces "touristes" mal élevés je les  conspue dans leur propre patois à  leur grande surprise car ces  cons n'imaginent même pas  qu'un indigène français soit polyglotte 

        US go Home!!

Il y a 16 heures, Black Dog a dit :

obtenir l’arrêt de la construction de deux complexes hôteliers à Tenerife, principale île de l’archipel, et une meilleure prise en compte des habitants et de l’environnement face à l’essor jugé incontrôlé du tourisme.

Je connais bien Ténérife, à l'origine il n'y avait pratiquement aucune plage attirante car sable noir et roche volcanique dans le sable, depuis ça a été aménagé pour attirer les visiteurs. Mais il y a surtout deux sortes de tourisme sur l'ile, au nord du Teide ( le volcan central de l'ile, 3715 m ) une végétation luxuriante et des villages ou petites villes qui ont su garder une certaine authenticité avec des endroits magnifiques, et au sud vers Playa de las americas et Los cristianos, que des bâtiments modernes avec des résidences gigantesques et tout le littoral a été refait avec des tas de paillotes et de boutiques sur des kilomètres avec une clientèle de familles et de jeunes venus faire la fête. Pour les amoureux de kite surf ou de planche à voile, il y a un petit coin de paradis  au sud est : El Medano, un village qui rappelle ce que devait être l'ambiance hippie des années 70 ( il en reste d'ailleurs dans le coin qui vivent dans des grottes à flanc de falaise ou dans des campings cars d'un autre siècle !

Pour Barcelone c'est différent, ça a toujours été très touristique et il y a une guéguerre entre les autonomistes catalans et le reste du monde, qu'il soit touriste étranger ou pire espagnol !

J'ai renoncé à visiter de hauts lieux touristiques pendant la belle saison: ce n'est même plus agréable, on est tous serrés comme des sardines partout où on va, le tout avec la chaleur d'étuve ! Je prends mon manteau et je visite les villes d'Europe en hiver ou en automne.