La Mère Tango

La Mère Tango

Je vais vous amuser...

Quand on était à la Fac, avec mon copain Michel... 

Aux Deux G ils nous prenaient pour des pédés, c'est dire si on était beaux : ON AVAIT 20 ANS !

Bref, on allait parfois manger dans la banlieue d'Aix, vers les Milles il me semble. Ca s'appelait "Chez la Mère Tango". Un restaurant en pleine campagne. Mais peut-on  appeler cet endroit un restaurant ? J'en doute ! C'était complètement de la cuisine provençale traditionnelle...

Pour vous expliquer, il y avait des bocaux de champignons à l'huile, des cèpes je crois, des champignons sauvages (pas de Paris !),  dans lesquels on puisait à volonté  pour l'apéro et le repas...

C'était un lieu surréaliste. Vieillot, large mais bas de plafond, enfumé... On se serait cru dans "il était une fois dans l'ouest" !

Mais c'est tout ce dont je me souviens et c'est peu, hélas...

En pleine campagne, je l'ai dit...

Pourtant je me souviens du mari (j'imagine que c'est ce qu'il était) de ladite Mère Tango qui elle faisait la cuisine...

Lui, il trainait, d'une table à l'autre. Un Type bizarre, inattendu.

je ne saurais pas vous le décrire : on regardait pas les vieux !

Mais il nous avait entretenus au cours d'une très longue conversation.  On aimait ça. On aimait bien l'authentique, les autochtones...

(Et on était nous aussi des autochtones : va comprendre !)

On vivait dans une légende.

Lui, le... "Père Tango", donc, il était sans doute un peu bourré, en tout cas il en avait "l'appât-rance"  : Il avait dû "charger !"...

(J'imagine volontiers à sa ressemblance, "Zéno le sage" ou bien Zarathoustra ! )

Bref, il nous avait sorti depuis sa position vaguement affalée sur sa table, comme s'il émergeait d'un antimonde ou d'une autre dimension, entre deux bocaux d'olives, de champignons ou de morilles -à l'huile !-  cette phrase mémorable :

"Avec ce que les savants ignorent on pourrait écrire  le Grand Livre du Monde !"

@Répy @nolibar @jeremie974 





 

il y a 2 minutes, Blaquière a dit :

La Mère Tango

Je vais vous amuser...

Quand on était à la Fac, avec mon copain Michel... 

Aux Deux G ils nous prenaient pour des pédés, c'est dire comme on était beaux : ON AVAIT 20 ANS !

Bref, on allait parfois manger dans la banlieue d'Aix, vers les Milles il me semble. Ca s'appelait "Chez la Mère Tango". Un restaurant en pleine campagne. Mais peut-on  appeler cet endroit un restaurant ? J'en doute ! C'était complètement de la cuisine provençale traditionnelle...

Pour vous expliquer, il y avait des bocaux de champignons à l'huile, des cèpes je crois, des champignons sauvages (pas de Paris !),  dans lesquels on puisait à volonté  pour l'apéro et le repas...

C'était un lieu surréaliste. Vieillot, Large, bas de plafond, enfumé... On se serait cru dans "il était une fois dans l'ouest" !

Mais c'est tout ce dont je me souviens... et c'est peu... Hélas...

En pleine campagne, je l'ai dit...

Pourtant je me souviens du mari (j'imagine que c'est ce qu'il était) de ladite Mère Tango qui elle faisait la cuisine...

Lui, il trainait, d'une table à l'autre. Un Type bizarre, inattendu.

je ne saurais pas vous le décrire : on regardait pas les vieux !

Mais il nous avait entretenus au cours d'une très longue conversation.  On aimait ça. On aimait bien l'authentique, les autochtones...

(Et on était nous aussi des autochtones : va comprendre !)

On vivait dans une légende.

Lui, le... "Père Tango", donc, il était sans doute, un peu bourré, en tout cas il en avait "l'appât-rance"  : Il, avait dû "charger !"...

(J'imagine un peu comme lui, "Zéno le sage" ou bien Zarathoustra ! )

Bref, il nous avait sorti depuis sa position vaguement affalée sur sa table, comme s'il émergeait d'un antimonde ou d'une autre dimension, entre deux bocaux d'olives, de champignons ou de morilles -à l'huile !-  cette phrase mémorable :

"Avec ce que les savants ignorent on pourrait écrire  le Grand Livre du Monde !"

 

@Répy @nolibar @jeremie974 





 

c'était un grand philosophe assurément !

"Avec ce que les savants ignorent on pourrait écrire le Grand Livre du Monde !"

Cette citation nous invite à rester ouverts à la découverte, à cultiver notre curiosité et à reconnaître l'ampleur de notre ignorance comme une source d'inspiration et de motivation dans notre quête constante de compréhension du monde.

il y a 23 minutes, Blaquière a dit :

La Mère Tango

Je vais vous amuser...

Quand on était à la Fac, avec mon copain Michel... 

Aux Deux G ils nous prenaient pour des pédés, c'est dire si on était beaux : ON AVAIT 20 ANS !

Bref, on allait parfois manger dans la banlieue d'Aix, vers les Milles il me semble. Ca s'appelait "Chez la Mère Tango". Un restaurant en pleine campagne. Mais peut-on  appeler cet endroit un restaurant ? J'en doute ! C'était complètement de la cuisine provençale traditionnelle...

Pour vous expliquer, il y avait des bocaux de champignons à l'huile, des cèpes je crois, des champignons sauvages (pas de Paris !),  dans lesquels on puisait à volonté  pour l'apéro et le repas...

C'était un lieu surréaliste. Vieillot, large mais bas de plafond, enfumé... On se serait cru dans "il était une fois dans l'ouest" !

Mais c'est tout ce dont je me souviens et c'est peu, hélas...

En pleine campagne, je l'ai dit...

Pourtant je me souviens du mari (j'imagine que c'est ce qu'il était) de ladite Mère Tango qui elle faisait la cuisine...

Lui, il trainait, d'une table à l'autre. Un Type bizarre, inattendu.

je ne saurais pas vous le décrire : on regardait pas les vieux !

Mais il nous avait entretenus au cours d'une très longue conversation.  On aimait ça. On aimait bien l'authentique, les autochtones...

(Et on était nous aussi des autochtones : va comprendre !)

On vivait dans une légende.

Lui, le... "Père Tango", donc, il était sans doute un peu bourré, en tout cas il en avait "l'appât-rance"  : Il avait dû "charger !"...

(J'imagine volontiers à sa ressemblance, "Zéno le sage" ou bien Zarathoustra ! )

Bref, il nous avait sorti depuis sa position vaguement affalée sur sa table, comme s'il émergeait d'un antimonde ou d'une autre dimension, entre deux bocaux d'olives, de champignons ou de morilles -à l'huile !-  cette phrase mémorable :

"Avec ce que les savants ignorent on pourrait écrire  le Grand Livre du Monde !"

 

@Répy @nolibar @jeremie974 





 

Bref ! vous nagiez dans le bonheur  quoi !!

On sentait que à la fac vous étiez stressés 

il y a 10 minutes, Gepetto a dit :

Bref ! vous nagiez dans le bonheur  quoi !!

On sentait que à la fac vous étiez stressés 

Tu me fais plaisir, là ! Je crois que c'est ça la vérité ! 

La science est comme un ballon gonflé. Plus il gonfle et plus il est en contact avec l'inconnu.

Le philosophe dit que celui qui sait, sait aussi qu'il ignore presque tout.

Bravo, digne des brèves de comptoir avec la poésie en sus.

il y a 5 minutes, Frank_N a dit :

Bravo, digne des brèves de comptoir avec la poésie en sus.

Si tu veux un poème... :

Il y a 15 heures, Blaquière a dit :

Tu me fais plaisir, là ! Je crois que c'est ça la vérité ! 

En 68, la fac était sens dessus , dessous , mais j'y étais pas, moi c'était le technique  

Il y a 2 heures, Gepetto a dit :

En 68, la fac était sens dessus , dessous , mais j'y étais pas, moi c'était le technique  

Euh... C'était en 66 - 67 ! La Mère Tango .

En 68 j'étais dans les commandos de répression des étudiants !!! 

il y a 21 minutes, Blaquière a dit :

Euh... C'était en 66 - 67 ! La Mère Tango .

En 68 j'étais dans les commandos de répression des étudiants !!! 

Quoi!!!

   Moi j'ètais en face mais longtemps après j'ai fait la paix avec un ex CRS au bord de la piscine d'hotel  club en Thaïlande,qu'est qu'on s'est marré en racontant mai 68,sa femme et mon ex  mari ne pouvaient pas en placer une !!.4

               La  paix des braves quoi!

                       Et le pire c'est qu'au fil des années je suis devenu gaulliste!!

Il y a 14 heures, Frank_N a dit :

Bravo, digne des brèves de comptoir avec la poésie en sus.

Vous pouvez répéter votre question ?

Le 15/04/2024 à 08:51, new caravage a dit :

Quoi!!!

   Moi j'ètais en face mais longtemps après j'ai fait la paix avec un ex CRS au bord de la piscine d'hotel  club en Thaïlande,qu'est qu'on s'est marré en racontant mai 68,sa femme et mon ex  mari ne pouvaient pas en placer une !!.4

               La  paix des braves quoi!

                       Et le pire c'est qu'au fil des années je suis devenu gaulliste!!

"En 68 j'étais dans les commandos de répression des étudiants !"

Si on veut ! j'en ai rajouté une couche pour faire mon malin !

En fait j'était un appelé... pas un CRS : IL FAUT PAS EXAGERER !

Bref... (J'adore raconter cette histoire, c'est un peu MA guerre !) on était dans un bataillon un peu difficile. On disait semi-disciplinaire. Et de fait on était effectivement des... COMMANDOS ! 

J'ai même eu la médaille des commandos !

 Mais je l'ai pas prise par mépris !

Et parfois je le regrette un peu  :  maintenant je la montrerais à mes petits enfants et je dirais :

"ça c'est quand pépé il était commando :  comme Rambo !"

Ca les épaterait !

Re-bref en 68, quand il y a eu les... évènements, on est resté plus d'un mois sans courrier. On ne recevait plus rien de nos familles. Celle qui allait devenir ma femme, allait à la poste aux armées à Toulon à 5 km pour m'envoyer un mot...

Donc comme ils ne recevaient plus rien de leurs MÔmans, nos fiers commandos, quand un soir on nous a dit après avoir sélectionné les armes qui fonctionnaient bien, vu que pour l'exercice on en avait souvent qui étaient un peu foutues et donc qu'on les avait remplacées par des qui auraient bien pu efficacement tuer leur homme, "Ce soir à minuit départ pour destination inconnue !" nos fiers commandos, donc étaient tous prêts à aller casse de l'étudiant !

On se doutait que la destination inconnue c'était les barricades... de Dany le Rouge ! 

Sur 40 on s'est retrouvés seulement 4 à se dire : qu'est-ce qu'on fait si on est devant les étudiants ? On passe de leur côté ?

Voilà !!! C'est toute ma guerre ! Et je vous garantis que j'était pas fier !

Mais on n'est partis nulle par à minuit !

Il semblerait que De Gaulle soit allé "chez nous" en Allemagne demander conseil à Massu...

"Pour de nombreux historiens, dont Jean Lacouture, le voyage à Baden-Baden de De Gaulle est un «coup de bluff». «Le secret et la surprise font partie de la tactique du chef qu’il a exposée dans Le Fil de l’épée, rappelle l’historien et haut fonctionnaire Jacques Belle, même à l’égard des proches collaborateurs.» Certes, s’il est parti pour Baden-Baden, c’est pour parer à l’hypothèse insurrectionnelle, sonder l’état d’esprit des meilleures unités de l’armée française. (NOUS ! ) Sur ce point, la harangue de Massu le rassure." 

(Massu n'était pas au courant de nous 4 de la 2ème section !)

j'en ai tiré deux leçons :

Pas de courrier, très peu de choses donc ça suffit à manipuler une armée... 

Et il n'y a jamais que 10% des gens qui se posent un peu des questions. 10% de gens ... "normaux" ?

Une proportion que j'ai souvent pu reconstater par la suite...

Finalement j'ai bien fait de ne pas prendre ma médaille de commando.